Salut, c'est encore moi. ! Pour le dernier chapitre, le 4. !
Bon, un gros merci à : Clem (on va dire ça, oui. ! lol), Luna, Fleur, Pheniamon (Fallait qu'il y en ait un qui meurt pour que Voldemort disparaisse. ! Mais, si ça peut te faire plaisir, je ferai la suite (que je te dédierai.) et Mister-Master (eh, tu vas m'offenser. ! ^__^ ! J'suis française moi. !)
Disclaimer : Bon, comme d'hab. les persos ne m'appartiennent pas, mais sont la propriété de JK Rowling.
Titre : Harry Potter et son autre passé (j'sais, c'est con, mais c'était le mieux qui me passait par la tête)
Résumé du chapitre : « Rien ne sera jamais plus comme avant" mais la vie repart toujours. !
Bonne lecture - Cécilia
Chapitre 4 : "Rien ne sera jamais plus comme avant"
Deux semaines s'étaient écoulées. Un hibou grand-duc surgit dans le salon, par la fenêtre ouverte, faisant sursauter les trois personnes rassemblées là, lâcha une lettre sur la table et repartit aussitôt.
«- Qu'est-ce que. !
- C'est une lettre de Poudlard. ! Pour Harry ! observa Lily, en prenant la lettre.
- Je suis sûr que ça va lui faire plaisir. ! observa Remus. D'ailleurs, où est-il ?
- Sûrement dans sa chambre ! supposa Lily, en se levant. Harry, tu as du courrier ! »
Pas de réponse.
Au bout de cinq minutes, vaines, Lily, suivie de Sirius et Remus, montèrent à l'étage, surpris par le silence du jeune garçon. Mais un mot, épinglé sur la porte de la chambre, répondit à leurs interrogations : "Je suis partit faire un tour. ! Ne te fais pas de souci. ! Harry."
Lily se tourna vers Sirius et Remus.
«- Mais où a-t-il bien pû aller. ? s'étonna Remus. Ca ne lui ressemble pas de partir comme ça, sans prévenir. !
- Ca ne lui ressemblait pas, Remus. ! rectifia, sombrement, Lily. Mais je ne vois qu'un seul endroit où il aurait pû aller. ! »
* * * * *
Harry était arrivé à "destination", à un bon quart d'heure de chez lui. Il poussa vivement le portail en fer forgé qui en barrait l'entrée et pénétra dans l'enceinte du cimetière, en refermant le battant derrière lui. Il n'y avait pas remis les pieds depuis l'enterrement. Et il ne savait, d'ailleurs, pas trop ce qui lui était passé par la tête, un peu plus tôt, mais il avait alors quitté la maison, après avoir laissé un mot pour rassurer sa mère, et avait marché jusqu'ici.
Le jeune garçon s'engagea vivement le long de l'allée principale, ombragée de grands ormes. Chemin faisant, il repensa à ce que son père lui avait dit quelques années plus tôt, que, dans toute la Grande-Bretagne, on ne dénombrait, en tout et pour tout, que deux cimetières exclusivement consacrés aux sorciers et qui étaient nettement plus agréables que ceux moldus, ou, en tout cas, celui où il avait, une fois, accompagné sa mère, et où "reposait" son grand-père maternel. Ici, chaque grande lignée de sorciers y avait sa propre "zone", dont l'entrée était gardée par des statues de pierres portant les armes de ces familles.
Perdu dans ses pensées, Harry atteignit, enfin, "l'espace" des Potter, dont deux lions altiers en "protégeaient" l'accès. Le jeune garçon pénétra dans la concession, passant entre les deux statues et ignorant les yeux froids des félins qui le suivirent, un moment, du regard, avant de reprendre, tranquillement, leur froide immobilité. Sous l'ombre d'ormes aux troncs noueux, Harry poursuivit sa route et arriva rapidement à la sépulture la plus récente.
Il se laissa tomber dans l'herbe, les bras entourant ses genoux qu'il avait ramené sous son menton. Un long moment s'écoula ainsi, dans le lourd silence qui régnait sur les lieux.
« Harry ! »
Le jeune garçon sursauta et se retourna pour voir Sirius, derrière lui. Harry fut surpris par la pâleur de son parrain. Celui-ci le rejoignit.
« Lily avait vu juste. ! commenta-t-il. Mais, après tout, on aurait dû le deviner tout de suite. ! »
Harry ne répondit pas, mal à l'aise.
« Au fait, tu avais du courrier. ! » reprit Sirius, en lui tendant la lettre que le Grand-Duc avait apportée, nu peu plus tôt.
Harry la prit avec curiosité.
« De Poudlard. ! » murmura-t-il, en observant le sceau de cire rouge de l'enveloppe qui représentait un lion, un aigle, un blaireau et un serpent entourant la lettre P.
Harry en avait tellement entendu parler. Le lion de Gryffondor, l'aigle de Serdaigle, le blaireau de Poufsouffle et le serpent de Serpentard. les quatre maisons de Poudlard et dont chacune avait héritée du nom et des couleurs d'un des quatre fondateurs de l'école. Harry savait que tous les Potter, sont père y compris, mais aussi sa mère, Sirius et Remus étaient passés à Gryffondor, ou que Voldemort, au contraire, avait fait ses études à Serpentard. Le jeune garçon savait très bien ce que c'était que d'être accepté à Poudlard, la plus grande école de sorcellerie européenne.
Sirius approuva discrètement. Le jeune garçon décacheta, les doigts tremblant légèrement, l'enveloppe et en tira deux feuilles de parchemin jauni, écrites à l'encre verte émeraude. Harry lut le premier feuillet :
COLLEGE POUDLARD, ECOLE DE SORCELLERIE Directeur : Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur ès sorcellerie, Enchanteur-en-Chef, Manitou Suprême de la Confédération Internationale des Mages et Sorciers.
Cher Mr Potter, Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au Collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard. Veuillez croire, cher Mr Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall Directrice adjointe.
Harry leva les yeux de la lettre, partagé. Un mois plus tôt, il aurait été ravi de recevoir cette lettre, mais, maintenant.. Il porta son attention sur la seconde feuille :
COLLEGE DE POUDLARD-ECOLE DE SORCELLERIE Uniforme Liste des vêtements dont les élèves de première année devront, obligatoirement être équipés : Trois robes de travail (noires), modèle normal Un chapeau pointu (noir) Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autre matière semblable) Une cape d'hiver (noire avec attaches d'argent) Chaque vêtement devra porter une étiquette indiquant le nom de l'élève.
Livres et manuels : Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants : Le livre des sorts et enchantements (niveau 1), par Miranda Fauconnette. Histoire de la magie, par Bathilda Tourdesac. Magie théorique, par Adalbert Lasornette. Manuel de métamorphose à l'usage des débutants, par Emeric G. Changé. Mille herbe et champignons magiques, par Phyllida Augirolle. Potions magiques, par Arsenius Beaulitron. Vie et habitat des animaux fantastiques, par Norbert Dragonneau. Forces obscures : comment s'en protéger, par Quentin Jentremble.
Fournitures 1 baguette magique 1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2) 1 boîte de fioles en verre ou cristal 1 télescope 1 balance en cuivre Les élèves peuvent également emporter un hibou OU un chat OU un crapaud.
IL EST RAPPELE AUX PARENTS QUE LES ELEVES DE PREMIERE ANNEE NE SONT PAS AUTORISES A POSSEDER LEUR PROPRE BALAI.
Harry leva les yeux vers Sirius, partagé, plus que jamais, par des sentiments plus ambigus les uns que les autres.
« C'est officiel Harry ! Dès le premier septembre, tu commenceras, sérieusement, la magie. Ta formation en tant que sorcier va prendre une nouvelle tournure ! observa Sirius. Ton père aurait été fier de toi, Harry ! »
Le jeune garçon ne répondit rien et reporta son attention sur la tombe de son père.
«- Peut-être. ! Mais je ne le saurais jamais, vu qu'il est mort par ma faute. ! lâcha-t-il, amèrement, au bout d'un moment.
- Harry, tu. ! »
Sirius se tut, estimant que le moment était mal venu pour remettre cette histoire sur le tapis. Le silence retomba. Harry renifla.
«- Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi ? murmura-t-il, la tête entre les mains.
- Fait quoi, Harry ? demanda, doucement, Sirius, en s'accroupissant à ses côtés.
- Je ne l'ai pas écouté. ! Je suis allé me jeter directement sur Voldemort. ! Tout ça parce que j'ai été trop bête pour ne pas me rendre compte qu'il valait mieux ne pas s'attarder au lieu de penser à un truc aussi.futile que mes affaires. ! marmonna-t-il, en s'efforçant, de ne pas céder aux larmes. J'aurai dû l'écouter. ! Voldemort ne m'aurait pas enlevé. ! Et papa.papa serait encore vivant. ! »
Sirius resta silencieux, comprenant l'état d'âme du garçon. Mais c'était son inexpérience, son insouciante jeunesse (qui avait été si familière aux Maraudeurs, à Poudlard) qui l'avait fait se mettre, ainsi, en danger. Sa faute à lui, Sirius, lui paraissait beaucoup plus grave. Il aurait dû insister plus, ne pas laisser James y aller seul, quoi qu'il en dise. Il avait, lamentablement, faillit à la règle n°1 des Maraudeurs (et des Mousquetaires) : "Un pour tous et tous pour un", quoique cette fameuse règle ait été mainte fois remise en question depuis la découverte de la traîtrise de Peter, neuf ans plus tôt. Le "rat" s'était, d'ailleurs, enfui.
« Harry, ce n'est pas ta faute. ! Tu es encore trop jeune. ! Il est normal de faire des erreurs à ton âge. ! Tu n'as rien à te reprocher. ! Alors que, nous, nous n'aurions jamais dû le laisser y aller seul. ! Je n'aurai jamais dû le laisser faire. ! Mais il était déterminé, à y aller seul., coûte que coûte. ! » Sirius soupira avant de reprendre. « Depuis onze ans que ça durait, c'était une affaire qu'il devait régler seul, avec Voldemort. ! Rien. ni personne n'aurait pû le faire changer d'avis. ! Pas même Lily ! Je crois que le fait que Voldemort s'en prenne à toi a été, en quelque sorte, de trop. ! Et c'est là que James a décidé que le moment était venu de.régler les comptes. ! Rien au monde n'était assez puissant pour l'arrêter, ou le faire changer d'idée. ! Il était prêt à tout pour toi, Harry ! Tout ! Même à donner sa vie pour toi. ! »
Harry garda le silence, troublé par ces paroles. Au bout d'un moment, Sirius soupira.
«- Bon, j'vais devoir y aller ! Réfléchis à ce que je t'ai dit, d'accord. ? lança-t-il, en se levant.
- Sirius ? l'interpella Harry, après un instant d'hésitation.
- Qu'est-ce qu'il y a ? s'enquit ce dernier, en revenant sur ses pas.
- Je voulais juste te demander. ! Ca peut paraître indiscret mais. ! Je voulais savoir si. !
- J'te vois venir, là ! l'interrompit, gentiment, Sirius. Et bien, je considérais James comme mon frère, et réciproquement. ! Et même plus que ça. ! On était aussi soudés que les doigts de la main, amis à la vie et.à la mort ! On était aussi proches l'un de l'autre, que vous l'étiez tous les deux. ! Je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée que. qu'il est. ! Mais, ce que je veux dire, c'est que.je comprend parfaitement ce que tu éprouves. !
- Ah ! Mais tu ne le laisse pas paraître pourtant. !
- C'est pour la simple et bonne raison que se lamenter ne changera rien. ! Et puis, il faut savoir se montrer fort, et dépasser sa souffrance, autant pour soi que pour les autres. ! C'est ce que s'efforce de faire ta mère. ! Ne va pas t'imaginer qu'elle ne souffre pas, Harry ! Bien au contraire. ! Elle s'efforce juste de rester forte, pour toi., mais elle en souffre autant que toi, et même plus ! Simplement, elle ne le laisse pas paraître, pour t'épargner. ! Vous avez, tous les deux, assez souffert ces derniers temps. ! »
Harry détourna le regard, gêné, et replongea dans ses pensées, perplexe, essayant de comprendre le fond des paroles de son parrain.
« Et puis, ce n'est pas comme si James nous avait complètement quitté. ! continua Sirius, au bout d'un moment, d'une voix monocorde. Il sera toujours là, d'une certaine façon, grâce à tous les souvenirs des bons moments passés. ! Et puis, surtout, ton père est en toi, Harry ! Je crois qu'il est inutile de te rappeler à quel point tu lui ressemble, en dehors des yeux, bien sûr. ! »
Le jeune garçon eut un pâle sourire.
« Chaque fois que je te vois, Harry, j'ai toujours l'impression d'avoir une "réplique" plus jeune, de James ! »
Harry resta silencieux, se replongeant une fois de plus dans ses réflexions.
«- Bon, j'te laisse réfléchir à tout ça. ! reprit Sirius, après un moment de silence. Au fait. ! Non, j'ai rien dit. ! Eh, une dernière chose, si j'étais toi, j'accepterai d'aller à Poudlard. ! C'est une chance unique et ça ne pourrait que t'être bénéfique. ! D'accord. ?
- D'accord. ! murmura le jeune garçon.
- Hum ! » se contenta de commenter Sirius, sceptique, en s'éloignant, se disant que son filleul avait besoin d'être seul, pour remettre un peu d'ordre dans ses idées.
Arrivé en haut du chemin, il s'arrêta pour jeter un dernier regard au jeune garçon. Celui-ci était toujours assis dans l'herbe, replié sur lui- même, face à la tombe de son père. Sirius sentit sa gorge se nouée, se rendant compte que le jeune garçon ne pourrait pas se débarrasser si facilement du sentiment de culpabilité qui l'habitait. Ce pauvre gosse avait subit une dure épreuve, et il en rencontrerait de nouveau. ! Voldemort n'était pas mort, Sirius en était certain. ! Il attendait juste son heure, le temps de retrouver ses forces. ! Guettant le moment propice où il pourrait décimer, une fois de plus, des vies. ! Dont celle de Harry, qui, sans le savoir, était devenue la cible n°1 du mage noir, au moment même où il avait eu cette cicatrice., alors qu'il n'était qu'une simple gêne, auparavant, pour Voldemort qui se refusait, tout simplement, à laisser un héritier de Gryffondor en liberté. ! En tout cas, le mystère planait toujours sur les circonstances de cette disparition. ! Et seul Harry était en mesure de dire ce qui c'était passé., mais pas pour le moment. ! Quoi qu'il en soit, cette cicatrice marquait un tournant dans la vie du jeune Potter, qui allait devoir affronter une célébrité naissante et soudaine et.pire que tout, la rancune d'un terrible mage noir probablement moribond mais ô combien revanchard. !
« Cornedrue, je te jure que je ne laisserait jamais Voldemort faire du mal à Harry et Lily. ! Tu en as ma parole. ! » murmura-t-il, d'une voix tremblante, avant de se détourner, et repartir vivement, pour retrouver Remus, adossé au mur d'enceinte.
Celui-ci fit mine d'ignorer la mine déconfite de son camarade.
«- Alors, Patmol, comment va Harry ? demanda-t-il.
- Pas très bien. ! Mais je crois qu'il a besoin de rester seul. ! Et qu'est-ce que tu fais là. ?
- Lily avait besoin d'être seule un moment. ! Tout comme Harry. ! Et j'ai pensé qu'il serait préférable, qu'on les laisse tranquille pendant quelques temps. ! »
* * * * *
Harry resta un long moment, plongé dans son mutisme et ses profondes réflexions. Ce fut le vent frais qui tombait, avec la venue de la nuit, qui le tira de ses pensées. Il soupira douloureusement et se leva, étirant ses muscles ankylosés par sa longue immobilité. Son regard se posa sur l'épitaphe gravé sur la pierre froide : "James F. Potter 1959- 1991 Aucun mari, aucun père, aucun ami, ne fut plus jamais autant aimé ni plus profondément regretté". Harry cilla, s'efforçant de chasser les larmes qui "revenaient à la charge".
« P'pa, j'te promet que je ferais tout ce que je peux pour que tu sois fier de moi. ! » Mais j'aimerai tant que tu sois là. ! »
Il renifla dans l'air frais de cette fin de journée de juillet, ignorant que, à quelques mètres de là, quelqu'un l'observait, en silence. Finalement, il essuya les quelques larmes qui roulaient sur ses joues d'un revers de manche, avant de s'éloigner, la tête basse, plongé dans ses pensées.
* * * * *
Harry soupira, allongé sur son lit et incapable de s'endormir. La visite au cimetière l'avait déprimé plus qu'autre chose et il restait encore hésitant, en ce qui concernait Poudlard : d'un côté, il avait envie d'y aller, mais, d'un autre côté,. Il soupira à nouveau, songeant que, peut- être, il refusait de dormir, de peur de refaire ses cauchemars..
Son réveil, posé sur la table de chevet, indiquait 11h30, posé près du cadre. Harry n'avait pas besoin d'y jeter un regard pour s'en remémorer chaque détail. Après un troisième soupir, il se leva, décidé à se changer les idées. Il sortit donc dans le couloir obscure et rejoignit l'escalier pénombré. Il s'assit, presque inconsciemment, sur les premières marches qui s'offraient à lui. De là, il pouvait voir l'entrée du salon obscure, sans être vu. Il ferma les yeux, le visage crispé par la douleur qu'il ressentit en repensant à toutes les fois où il s'était installé là, "espionnant" les conversations d'"adultes" qui le croyaient endormi. Une d'entre elles l'avait plus particulièrement marquée, alors qu'il n'avait que six ans. Ce soir-là, il se trouvait exactement à la même place, scrutant le salon où son père discutait avec Sirius, Remus et Dumbledore (Harry avait toujours été impressionné par cet homme, probablement en image du respect que les adultes qu'il connaissait manifestaient pour le directeur de Poudlard). flash back Le feu, dans la cheminée du salon, animait la pièce de lueurs dansantes.
«- Mais vous croyez vraiment qu'il est nécessaire de conserver l'Ordre du Phénix ? Car, tant que.l'Elu ne sera pas en âge de rejoindre l'ordre, nous n'avons aucune chance d'espérer arrêter Voldemort. !
- Bien sûr que oui, Sirius ! répondit, tranquillement, Dumbledore. Ce que nous avons déjà fait n'est pas vain. ! Certes, nous somme loin d'arrêter Voldemort, mais nous le freinons dans ses "plus grands projets" !
- Et puis, l'union fait la force, non ? observa, philosophiquement, Remus. On a plus de chance de gagner si on est tous ensemble que si on est séparés. !
- De toute façon, il est hors de question que je laisse tomber l'Ordre du Phénix ! Il en va, quand même, de la vie de. !
- Ne t'en fais pas, James ! On le sais. ! De toute façon, quoi qu'on fasse, on continuera à assurer sa protection, pas vrai ? reprit Sirius.
- Quoi qu'il en soit, on conserve l'ordre. Il est plus facile de veiller à la sécurité de l'Elu, et de chacun des membres, si on le préserve, que si on le disperse. ! observa Dumbledore.
- Mais quand a lieu la prise de conscience. ? intervint Remus.
- Après la quinzième année. ! lança Dumbledore. Mais il faut, ensuite, attendre sa majorité, pour qu'il acquiert la totalité de ses pouvoirs. ! Sollicités trop tôt, ils pourraient le tuer. ! Mais, pendant cette période, l'Elu sera plus vulnérable que jamais, par rapport à Voldemort. ! Mais on a encore neuf ans pour voir venir. !
- Et puis, une fois qu'il sera à Poudlard, ça rendra les choses plus faciles. ! »
Harry avait cessé d'écouté à partir de là, ne voyant pas trop à quoi cela pourrait lui servir, ne se sentant pas concerné et ne comprenant pas de quoi ils parlaient. Mais bon, c'était peut-être qu'une "histoire de grandes personnes". fin du flash back En tout cas, même maintenant, avec du recul, il ne comprenait toujours pas et ne le comprendrait sûrement jamais. !
Plongé dans ses sombres réflexions, il resta un long moment assis dans l'obscurité. Finalement, il se leva, dans l'intention première de regagner sa chambre. Mais, réalisant que, visiblement, sa mère ne dormait pas non plus, il s'avança, presque inconsciemment, vers la chambre qui avait été celle de ses parents.
Près de la porte, il se figea, tendant l'oreille. Sa mère pleurait. ! Harry ne l'avait plus vu pleurer.depuis l'enterrement.
Il hésita entre repartir ou entrer, mais ce fut ce que disait sa mère qui le décida.
« Oh, James ! l'entendit-il murmurer. Tu ne peux pas savoir à quel point tu nous manques. ! Plus rien ne va depuis que. ! Je.Je ne sais plus quoi faire, avec Harry. ! J'ai essayée d'être forte, pour nous tous. ! Mais il refuse de sortir ou de voir quoi que ce soit. ! Tous les soirs, il se réveille en pleine nuit, en hurlant. ! Je ne sais vraiment plus quoi faire. ! »
Harry, mal à l'aise, se décida et ouvrit doucement la porte.
« Maman ? »
Lily leva aussitôt les yeux vers lui, essuyant vivement ses larmes.
«- Harry ? Ca ne va pas, mon chéri ?
- Je.J'arrivais pas à dormir, c'est tout ! marmonna-t-il, en rejoignant sa mère. Je. Je m'excuse !
- Oh, mon chéri, mais pourquoi ?
- Pour t'avoir embêté, ces derniers temps. ! Tu as assez de problèmes comme ça, sans avoir, en plus, à t'occuper des miens. ! J'm'excuse, maman !
- Oh, Harry ! » murmura-t-elle, en le prenant dans ses bras.
Il se pelotonna contre sa mère. Celle-ci passa la main dans ses cheveux en désordre.
«- M'man ! On s'en sortira. ! murmura-t-il.
- Je sais, Harry ! On finira par s'en sortir. ! Ca prendra du temps, mais on s'en tirera, mon chéri ! »
* * * * *
Harry se trouvait dans un endroit qu'il ne connaissait pas. Déboussolé, il jeta un regard alentour et sentit son c?ur battre follement dans sa poitrine.
« Papa ? » s'étonna-t-il, la voix tremblante, ayant du mal à croire ce qu'il voyait.
Pourtant, son père se tenait bel et bien face à lui. Passé le premier moment de stupéfaction, Harry alla se jeter dans ses bras.
«- Papa ? Mais comment. ? Je croyais que. ? Je suis tellement désolé. ! C'est ma faute si. !
- Chut, Harry. ! Tu n'es aucunement responsable de ce qui c'est passé, mon grand. ! Contre Voldemort, c'était couru d'avance. ! J'ai fait mon devoir en allant te chercher et en te sauvant. ! Tu n'as rien à te reprocher, je te l'assure. ! murmura James. Ecoute, quoi qu'il advienne, je suis, et je serai toujours fier de toi. ! Et je serait toujours là quand tu en aura besoin. ! D'accord. ?
- D'accord. !
- Alors, ce n'est pas la peine que tu continue à te sentir coupable et à te reprocher ce qui c'est passé. ! Tu as toute la vie devant toi. ! Alors, amuse-toi, pense à autre chose. ! Tu as toujours rêvé de jouer au Quidditch, non ? Maintenant que la menace est levée, tu vas pouvoir en faire. ! Et je suis sûr que, à Poudlard, tu seras la fierté de ton équipe. ! Compris. ?
- Compris. !
- Tu es vraiment un brave garçon, Harry ! Et je compte sur toi pour prendre soin de ta mère, mon grand. ! Fais attention à toi et, surtout, n'oublie pas ce que je t'ai dit. ! Ca ne sert à rien de vivre sur le passé. ! Il faut savoir tourner la page et partir de l'avant. ! Et fais toujours confiance à ton c?ur et ton instinct. ! Eux seuls te guideront dans la vie. ! conclut-il en s'écartant du jeune garçon. Adieu, Harry ! »
Sur ses mots, il disparu.et Harry se réveilla d'un bond, le c?ur battant à tout rompre. Attrapant ses lunettes, il s'assit sur son lit, encore sous le choc de son rêve. ! Son réveil indiquait 9h00. !
« Reçu, cinq sur cinq, papa ! » murmura-t-il, avant de se lever.
Il retrouva sa mère dans la cuisine, préparant le petit-déjeuner. Elle lui sourit, en l'apercevant.
«- Bonjour, mon chéri ! Bien dormi. ?
- Oui. ! assura-t-il, en s'asseyant à sa place. Eh, m'man, j'pourrai emprunter Nina. ?
- Pourquoi faire, Harry ? demanda-t-elle, surprise par cette soudaine requête.
- Ben, Hedwige n'est pas encore rentrée, et il faut bien que j'écrive à Poudlard. pour confirmer. ! » ajouta-t-il, gaiement.
* * * * *
FIN ! Et c'est ainsi que Harry scella son destin. ! Harry, bien qu'ayant changé son passé, se retrouve quand même avec sa cicatrice (qui fait d'ailleurs tout son charme) [sauf que, cette fois, c'est le sacrifice de son père qui le sauve] et prêt à entrer à Poudlard. ! Bien sûr, les années qui vont suivre vont être adaptées à cette évolution (Sirius n'étant pas allé à Azkaban, il risque pas d'en sortir, etc.). Cependant, Ron aura quand même Croûtard, qui sera quand même démasqué par Sirius et Remus, Diggory se fera quand même tuer par Voldemort, la cicatrice de Harry lui fera toujours mal quand le mage noir complote, Harry parlera quand même le Fourchelang, ira quand même à Gryffondor, sera toujours le plus jeune attrapeur depuis un siècle, sera toujours détesté par Rogue, il fera toujours son Patronus, etc. ! Mais tout ça.ben, c'est une autre histoire. !!!!!
Alors, vous avez aimés. ? Si oui et si g beaucoup de demande, j'écrirai peut-être une nouvelle version de ce passé. ! En fait, ça dépendra de vous. !
Sinon, je veux remercier, plus particulièrement, tous ceux qui m'ont reviewée tout du long de cette fic et qui se reconnaîtront. ! A l'origine, j'aimai pas trop cette fic mais je suis contente qu'elle vous ait plûe. ! Céc.
Bon, un gros merci à : Clem (on va dire ça, oui. ! lol), Luna, Fleur, Pheniamon (Fallait qu'il y en ait un qui meurt pour que Voldemort disparaisse. ! Mais, si ça peut te faire plaisir, je ferai la suite (que je te dédierai.) et Mister-Master (eh, tu vas m'offenser. ! ^__^ ! J'suis française moi. !)
Disclaimer : Bon, comme d'hab. les persos ne m'appartiennent pas, mais sont la propriété de JK Rowling.
Titre : Harry Potter et son autre passé (j'sais, c'est con, mais c'était le mieux qui me passait par la tête)
Résumé du chapitre : « Rien ne sera jamais plus comme avant" mais la vie repart toujours. !
Bonne lecture - Cécilia
Chapitre 4 : "Rien ne sera jamais plus comme avant"
Deux semaines s'étaient écoulées. Un hibou grand-duc surgit dans le salon, par la fenêtre ouverte, faisant sursauter les trois personnes rassemblées là, lâcha une lettre sur la table et repartit aussitôt.
«- Qu'est-ce que. !
- C'est une lettre de Poudlard. ! Pour Harry ! observa Lily, en prenant la lettre.
- Je suis sûr que ça va lui faire plaisir. ! observa Remus. D'ailleurs, où est-il ?
- Sûrement dans sa chambre ! supposa Lily, en se levant. Harry, tu as du courrier ! »
Pas de réponse.
Au bout de cinq minutes, vaines, Lily, suivie de Sirius et Remus, montèrent à l'étage, surpris par le silence du jeune garçon. Mais un mot, épinglé sur la porte de la chambre, répondit à leurs interrogations : "Je suis partit faire un tour. ! Ne te fais pas de souci. ! Harry."
Lily se tourna vers Sirius et Remus.
«- Mais où a-t-il bien pû aller. ? s'étonna Remus. Ca ne lui ressemble pas de partir comme ça, sans prévenir. !
- Ca ne lui ressemblait pas, Remus. ! rectifia, sombrement, Lily. Mais je ne vois qu'un seul endroit où il aurait pû aller. ! »
* * * * *
Harry était arrivé à "destination", à un bon quart d'heure de chez lui. Il poussa vivement le portail en fer forgé qui en barrait l'entrée et pénétra dans l'enceinte du cimetière, en refermant le battant derrière lui. Il n'y avait pas remis les pieds depuis l'enterrement. Et il ne savait, d'ailleurs, pas trop ce qui lui était passé par la tête, un peu plus tôt, mais il avait alors quitté la maison, après avoir laissé un mot pour rassurer sa mère, et avait marché jusqu'ici.
Le jeune garçon s'engagea vivement le long de l'allée principale, ombragée de grands ormes. Chemin faisant, il repensa à ce que son père lui avait dit quelques années plus tôt, que, dans toute la Grande-Bretagne, on ne dénombrait, en tout et pour tout, que deux cimetières exclusivement consacrés aux sorciers et qui étaient nettement plus agréables que ceux moldus, ou, en tout cas, celui où il avait, une fois, accompagné sa mère, et où "reposait" son grand-père maternel. Ici, chaque grande lignée de sorciers y avait sa propre "zone", dont l'entrée était gardée par des statues de pierres portant les armes de ces familles.
Perdu dans ses pensées, Harry atteignit, enfin, "l'espace" des Potter, dont deux lions altiers en "protégeaient" l'accès. Le jeune garçon pénétra dans la concession, passant entre les deux statues et ignorant les yeux froids des félins qui le suivirent, un moment, du regard, avant de reprendre, tranquillement, leur froide immobilité. Sous l'ombre d'ormes aux troncs noueux, Harry poursuivit sa route et arriva rapidement à la sépulture la plus récente.
Il se laissa tomber dans l'herbe, les bras entourant ses genoux qu'il avait ramené sous son menton. Un long moment s'écoula ainsi, dans le lourd silence qui régnait sur les lieux.
« Harry ! »
Le jeune garçon sursauta et se retourna pour voir Sirius, derrière lui. Harry fut surpris par la pâleur de son parrain. Celui-ci le rejoignit.
« Lily avait vu juste. ! commenta-t-il. Mais, après tout, on aurait dû le deviner tout de suite. ! »
Harry ne répondit pas, mal à l'aise.
« Au fait, tu avais du courrier. ! » reprit Sirius, en lui tendant la lettre que le Grand-Duc avait apportée, nu peu plus tôt.
Harry la prit avec curiosité.
« De Poudlard. ! » murmura-t-il, en observant le sceau de cire rouge de l'enveloppe qui représentait un lion, un aigle, un blaireau et un serpent entourant la lettre P.
Harry en avait tellement entendu parler. Le lion de Gryffondor, l'aigle de Serdaigle, le blaireau de Poufsouffle et le serpent de Serpentard. les quatre maisons de Poudlard et dont chacune avait héritée du nom et des couleurs d'un des quatre fondateurs de l'école. Harry savait que tous les Potter, sont père y compris, mais aussi sa mère, Sirius et Remus étaient passés à Gryffondor, ou que Voldemort, au contraire, avait fait ses études à Serpentard. Le jeune garçon savait très bien ce que c'était que d'être accepté à Poudlard, la plus grande école de sorcellerie européenne.
Sirius approuva discrètement. Le jeune garçon décacheta, les doigts tremblant légèrement, l'enveloppe et en tira deux feuilles de parchemin jauni, écrites à l'encre verte émeraude. Harry lut le premier feuillet :
COLLEGE POUDLARD, ECOLE DE SORCELLERIE Directeur : Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur ès sorcellerie, Enchanteur-en-Chef, Manitou Suprême de la Confédération Internationale des Mages et Sorciers.
Cher Mr Potter, Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au Collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard. Veuillez croire, cher Mr Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall Directrice adjointe.
Harry leva les yeux de la lettre, partagé. Un mois plus tôt, il aurait été ravi de recevoir cette lettre, mais, maintenant.. Il porta son attention sur la seconde feuille :
COLLEGE DE POUDLARD-ECOLE DE SORCELLERIE Uniforme Liste des vêtements dont les élèves de première année devront, obligatoirement être équipés : Trois robes de travail (noires), modèle normal Un chapeau pointu (noir) Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autre matière semblable) Une cape d'hiver (noire avec attaches d'argent) Chaque vêtement devra porter une étiquette indiquant le nom de l'élève.
Livres et manuels : Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants : Le livre des sorts et enchantements (niveau 1), par Miranda Fauconnette. Histoire de la magie, par Bathilda Tourdesac. Magie théorique, par Adalbert Lasornette. Manuel de métamorphose à l'usage des débutants, par Emeric G. Changé. Mille herbe et champignons magiques, par Phyllida Augirolle. Potions magiques, par Arsenius Beaulitron. Vie et habitat des animaux fantastiques, par Norbert Dragonneau. Forces obscures : comment s'en protéger, par Quentin Jentremble.
Fournitures 1 baguette magique 1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2) 1 boîte de fioles en verre ou cristal 1 télescope 1 balance en cuivre Les élèves peuvent également emporter un hibou OU un chat OU un crapaud.
IL EST RAPPELE AUX PARENTS QUE LES ELEVES DE PREMIERE ANNEE NE SONT PAS AUTORISES A POSSEDER LEUR PROPRE BALAI.
Harry leva les yeux vers Sirius, partagé, plus que jamais, par des sentiments plus ambigus les uns que les autres.
« C'est officiel Harry ! Dès le premier septembre, tu commenceras, sérieusement, la magie. Ta formation en tant que sorcier va prendre une nouvelle tournure ! observa Sirius. Ton père aurait été fier de toi, Harry ! »
Le jeune garçon ne répondit rien et reporta son attention sur la tombe de son père.
«- Peut-être. ! Mais je ne le saurais jamais, vu qu'il est mort par ma faute. ! lâcha-t-il, amèrement, au bout d'un moment.
- Harry, tu. ! »
Sirius se tut, estimant que le moment était mal venu pour remettre cette histoire sur le tapis. Le silence retomba. Harry renifla.
«- Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi ? murmura-t-il, la tête entre les mains.
- Fait quoi, Harry ? demanda, doucement, Sirius, en s'accroupissant à ses côtés.
- Je ne l'ai pas écouté. ! Je suis allé me jeter directement sur Voldemort. ! Tout ça parce que j'ai été trop bête pour ne pas me rendre compte qu'il valait mieux ne pas s'attarder au lieu de penser à un truc aussi.futile que mes affaires. ! marmonna-t-il, en s'efforçant, de ne pas céder aux larmes. J'aurai dû l'écouter. ! Voldemort ne m'aurait pas enlevé. ! Et papa.papa serait encore vivant. ! »
Sirius resta silencieux, comprenant l'état d'âme du garçon. Mais c'était son inexpérience, son insouciante jeunesse (qui avait été si familière aux Maraudeurs, à Poudlard) qui l'avait fait se mettre, ainsi, en danger. Sa faute à lui, Sirius, lui paraissait beaucoup plus grave. Il aurait dû insister plus, ne pas laisser James y aller seul, quoi qu'il en dise. Il avait, lamentablement, faillit à la règle n°1 des Maraudeurs (et des Mousquetaires) : "Un pour tous et tous pour un", quoique cette fameuse règle ait été mainte fois remise en question depuis la découverte de la traîtrise de Peter, neuf ans plus tôt. Le "rat" s'était, d'ailleurs, enfui.
« Harry, ce n'est pas ta faute. ! Tu es encore trop jeune. ! Il est normal de faire des erreurs à ton âge. ! Tu n'as rien à te reprocher. ! Alors que, nous, nous n'aurions jamais dû le laisser y aller seul. ! Je n'aurai jamais dû le laisser faire. ! Mais il était déterminé, à y aller seul., coûte que coûte. ! » Sirius soupira avant de reprendre. « Depuis onze ans que ça durait, c'était une affaire qu'il devait régler seul, avec Voldemort. ! Rien. ni personne n'aurait pû le faire changer d'avis. ! Pas même Lily ! Je crois que le fait que Voldemort s'en prenne à toi a été, en quelque sorte, de trop. ! Et c'est là que James a décidé que le moment était venu de.régler les comptes. ! Rien au monde n'était assez puissant pour l'arrêter, ou le faire changer d'idée. ! Il était prêt à tout pour toi, Harry ! Tout ! Même à donner sa vie pour toi. ! »
Harry garda le silence, troublé par ces paroles. Au bout d'un moment, Sirius soupira.
«- Bon, j'vais devoir y aller ! Réfléchis à ce que je t'ai dit, d'accord. ? lança-t-il, en se levant.
- Sirius ? l'interpella Harry, après un instant d'hésitation.
- Qu'est-ce qu'il y a ? s'enquit ce dernier, en revenant sur ses pas.
- Je voulais juste te demander. ! Ca peut paraître indiscret mais. ! Je voulais savoir si. !
- J'te vois venir, là ! l'interrompit, gentiment, Sirius. Et bien, je considérais James comme mon frère, et réciproquement. ! Et même plus que ça. ! On était aussi soudés que les doigts de la main, amis à la vie et.à la mort ! On était aussi proches l'un de l'autre, que vous l'étiez tous les deux. ! Je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée que. qu'il est. ! Mais, ce que je veux dire, c'est que.je comprend parfaitement ce que tu éprouves. !
- Ah ! Mais tu ne le laisse pas paraître pourtant. !
- C'est pour la simple et bonne raison que se lamenter ne changera rien. ! Et puis, il faut savoir se montrer fort, et dépasser sa souffrance, autant pour soi que pour les autres. ! C'est ce que s'efforce de faire ta mère. ! Ne va pas t'imaginer qu'elle ne souffre pas, Harry ! Bien au contraire. ! Elle s'efforce juste de rester forte, pour toi., mais elle en souffre autant que toi, et même plus ! Simplement, elle ne le laisse pas paraître, pour t'épargner. ! Vous avez, tous les deux, assez souffert ces derniers temps. ! »
Harry détourna le regard, gêné, et replongea dans ses pensées, perplexe, essayant de comprendre le fond des paroles de son parrain.
« Et puis, ce n'est pas comme si James nous avait complètement quitté. ! continua Sirius, au bout d'un moment, d'une voix monocorde. Il sera toujours là, d'une certaine façon, grâce à tous les souvenirs des bons moments passés. ! Et puis, surtout, ton père est en toi, Harry ! Je crois qu'il est inutile de te rappeler à quel point tu lui ressemble, en dehors des yeux, bien sûr. ! »
Le jeune garçon eut un pâle sourire.
« Chaque fois que je te vois, Harry, j'ai toujours l'impression d'avoir une "réplique" plus jeune, de James ! »
Harry resta silencieux, se replongeant une fois de plus dans ses réflexions.
«- Bon, j'te laisse réfléchir à tout ça. ! reprit Sirius, après un moment de silence. Au fait. ! Non, j'ai rien dit. ! Eh, une dernière chose, si j'étais toi, j'accepterai d'aller à Poudlard. ! C'est une chance unique et ça ne pourrait que t'être bénéfique. ! D'accord. ?
- D'accord. ! murmura le jeune garçon.
- Hum ! » se contenta de commenter Sirius, sceptique, en s'éloignant, se disant que son filleul avait besoin d'être seul, pour remettre un peu d'ordre dans ses idées.
Arrivé en haut du chemin, il s'arrêta pour jeter un dernier regard au jeune garçon. Celui-ci était toujours assis dans l'herbe, replié sur lui- même, face à la tombe de son père. Sirius sentit sa gorge se nouée, se rendant compte que le jeune garçon ne pourrait pas se débarrasser si facilement du sentiment de culpabilité qui l'habitait. Ce pauvre gosse avait subit une dure épreuve, et il en rencontrerait de nouveau. ! Voldemort n'était pas mort, Sirius en était certain. ! Il attendait juste son heure, le temps de retrouver ses forces. ! Guettant le moment propice où il pourrait décimer, une fois de plus, des vies. ! Dont celle de Harry, qui, sans le savoir, était devenue la cible n°1 du mage noir, au moment même où il avait eu cette cicatrice., alors qu'il n'était qu'une simple gêne, auparavant, pour Voldemort qui se refusait, tout simplement, à laisser un héritier de Gryffondor en liberté. ! En tout cas, le mystère planait toujours sur les circonstances de cette disparition. ! Et seul Harry était en mesure de dire ce qui c'était passé., mais pas pour le moment. ! Quoi qu'il en soit, cette cicatrice marquait un tournant dans la vie du jeune Potter, qui allait devoir affronter une célébrité naissante et soudaine et.pire que tout, la rancune d'un terrible mage noir probablement moribond mais ô combien revanchard. !
« Cornedrue, je te jure que je ne laisserait jamais Voldemort faire du mal à Harry et Lily. ! Tu en as ma parole. ! » murmura-t-il, d'une voix tremblante, avant de se détourner, et repartir vivement, pour retrouver Remus, adossé au mur d'enceinte.
Celui-ci fit mine d'ignorer la mine déconfite de son camarade.
«- Alors, Patmol, comment va Harry ? demanda-t-il.
- Pas très bien. ! Mais je crois qu'il a besoin de rester seul. ! Et qu'est-ce que tu fais là. ?
- Lily avait besoin d'être seule un moment. ! Tout comme Harry. ! Et j'ai pensé qu'il serait préférable, qu'on les laisse tranquille pendant quelques temps. ! »
* * * * *
Harry resta un long moment, plongé dans son mutisme et ses profondes réflexions. Ce fut le vent frais qui tombait, avec la venue de la nuit, qui le tira de ses pensées. Il soupira douloureusement et se leva, étirant ses muscles ankylosés par sa longue immobilité. Son regard se posa sur l'épitaphe gravé sur la pierre froide : "James F. Potter 1959- 1991 Aucun mari, aucun père, aucun ami, ne fut plus jamais autant aimé ni plus profondément regretté". Harry cilla, s'efforçant de chasser les larmes qui "revenaient à la charge".
« P'pa, j'te promet que je ferais tout ce que je peux pour que tu sois fier de moi. ! » Mais j'aimerai tant que tu sois là. ! »
Il renifla dans l'air frais de cette fin de journée de juillet, ignorant que, à quelques mètres de là, quelqu'un l'observait, en silence. Finalement, il essuya les quelques larmes qui roulaient sur ses joues d'un revers de manche, avant de s'éloigner, la tête basse, plongé dans ses pensées.
* * * * *
Harry soupira, allongé sur son lit et incapable de s'endormir. La visite au cimetière l'avait déprimé plus qu'autre chose et il restait encore hésitant, en ce qui concernait Poudlard : d'un côté, il avait envie d'y aller, mais, d'un autre côté,. Il soupira à nouveau, songeant que, peut- être, il refusait de dormir, de peur de refaire ses cauchemars..
Son réveil, posé sur la table de chevet, indiquait 11h30, posé près du cadre. Harry n'avait pas besoin d'y jeter un regard pour s'en remémorer chaque détail. Après un troisième soupir, il se leva, décidé à se changer les idées. Il sortit donc dans le couloir obscure et rejoignit l'escalier pénombré. Il s'assit, presque inconsciemment, sur les premières marches qui s'offraient à lui. De là, il pouvait voir l'entrée du salon obscure, sans être vu. Il ferma les yeux, le visage crispé par la douleur qu'il ressentit en repensant à toutes les fois où il s'était installé là, "espionnant" les conversations d'"adultes" qui le croyaient endormi. Une d'entre elles l'avait plus particulièrement marquée, alors qu'il n'avait que six ans. Ce soir-là, il se trouvait exactement à la même place, scrutant le salon où son père discutait avec Sirius, Remus et Dumbledore (Harry avait toujours été impressionné par cet homme, probablement en image du respect que les adultes qu'il connaissait manifestaient pour le directeur de Poudlard). flash back Le feu, dans la cheminée du salon, animait la pièce de lueurs dansantes.
«- Mais vous croyez vraiment qu'il est nécessaire de conserver l'Ordre du Phénix ? Car, tant que.l'Elu ne sera pas en âge de rejoindre l'ordre, nous n'avons aucune chance d'espérer arrêter Voldemort. !
- Bien sûr que oui, Sirius ! répondit, tranquillement, Dumbledore. Ce que nous avons déjà fait n'est pas vain. ! Certes, nous somme loin d'arrêter Voldemort, mais nous le freinons dans ses "plus grands projets" !
- Et puis, l'union fait la force, non ? observa, philosophiquement, Remus. On a plus de chance de gagner si on est tous ensemble que si on est séparés. !
- De toute façon, il est hors de question que je laisse tomber l'Ordre du Phénix ! Il en va, quand même, de la vie de. !
- Ne t'en fais pas, James ! On le sais. ! De toute façon, quoi qu'on fasse, on continuera à assurer sa protection, pas vrai ? reprit Sirius.
- Quoi qu'il en soit, on conserve l'ordre. Il est plus facile de veiller à la sécurité de l'Elu, et de chacun des membres, si on le préserve, que si on le disperse. ! observa Dumbledore.
- Mais quand a lieu la prise de conscience. ? intervint Remus.
- Après la quinzième année. ! lança Dumbledore. Mais il faut, ensuite, attendre sa majorité, pour qu'il acquiert la totalité de ses pouvoirs. ! Sollicités trop tôt, ils pourraient le tuer. ! Mais, pendant cette période, l'Elu sera plus vulnérable que jamais, par rapport à Voldemort. ! Mais on a encore neuf ans pour voir venir. !
- Et puis, une fois qu'il sera à Poudlard, ça rendra les choses plus faciles. ! »
Harry avait cessé d'écouté à partir de là, ne voyant pas trop à quoi cela pourrait lui servir, ne se sentant pas concerné et ne comprenant pas de quoi ils parlaient. Mais bon, c'était peut-être qu'une "histoire de grandes personnes". fin du flash back En tout cas, même maintenant, avec du recul, il ne comprenait toujours pas et ne le comprendrait sûrement jamais. !
Plongé dans ses sombres réflexions, il resta un long moment assis dans l'obscurité. Finalement, il se leva, dans l'intention première de regagner sa chambre. Mais, réalisant que, visiblement, sa mère ne dormait pas non plus, il s'avança, presque inconsciemment, vers la chambre qui avait été celle de ses parents.
Près de la porte, il se figea, tendant l'oreille. Sa mère pleurait. ! Harry ne l'avait plus vu pleurer.depuis l'enterrement.
Il hésita entre repartir ou entrer, mais ce fut ce que disait sa mère qui le décida.
« Oh, James ! l'entendit-il murmurer. Tu ne peux pas savoir à quel point tu nous manques. ! Plus rien ne va depuis que. ! Je.Je ne sais plus quoi faire, avec Harry. ! J'ai essayée d'être forte, pour nous tous. ! Mais il refuse de sortir ou de voir quoi que ce soit. ! Tous les soirs, il se réveille en pleine nuit, en hurlant. ! Je ne sais vraiment plus quoi faire. ! »
Harry, mal à l'aise, se décida et ouvrit doucement la porte.
« Maman ? »
Lily leva aussitôt les yeux vers lui, essuyant vivement ses larmes.
«- Harry ? Ca ne va pas, mon chéri ?
- Je.J'arrivais pas à dormir, c'est tout ! marmonna-t-il, en rejoignant sa mère. Je. Je m'excuse !
- Oh, mon chéri, mais pourquoi ?
- Pour t'avoir embêté, ces derniers temps. ! Tu as assez de problèmes comme ça, sans avoir, en plus, à t'occuper des miens. ! J'm'excuse, maman !
- Oh, Harry ! » murmura-t-elle, en le prenant dans ses bras.
Il se pelotonna contre sa mère. Celle-ci passa la main dans ses cheveux en désordre.
«- M'man ! On s'en sortira. ! murmura-t-il.
- Je sais, Harry ! On finira par s'en sortir. ! Ca prendra du temps, mais on s'en tirera, mon chéri ! »
* * * * *
Harry se trouvait dans un endroit qu'il ne connaissait pas. Déboussolé, il jeta un regard alentour et sentit son c?ur battre follement dans sa poitrine.
« Papa ? » s'étonna-t-il, la voix tremblante, ayant du mal à croire ce qu'il voyait.
Pourtant, son père se tenait bel et bien face à lui. Passé le premier moment de stupéfaction, Harry alla se jeter dans ses bras.
«- Papa ? Mais comment. ? Je croyais que. ? Je suis tellement désolé. ! C'est ma faute si. !
- Chut, Harry. ! Tu n'es aucunement responsable de ce qui c'est passé, mon grand. ! Contre Voldemort, c'était couru d'avance. ! J'ai fait mon devoir en allant te chercher et en te sauvant. ! Tu n'as rien à te reprocher, je te l'assure. ! murmura James. Ecoute, quoi qu'il advienne, je suis, et je serai toujours fier de toi. ! Et je serait toujours là quand tu en aura besoin. ! D'accord. ?
- D'accord. !
- Alors, ce n'est pas la peine que tu continue à te sentir coupable et à te reprocher ce qui c'est passé. ! Tu as toute la vie devant toi. ! Alors, amuse-toi, pense à autre chose. ! Tu as toujours rêvé de jouer au Quidditch, non ? Maintenant que la menace est levée, tu vas pouvoir en faire. ! Et je suis sûr que, à Poudlard, tu seras la fierté de ton équipe. ! Compris. ?
- Compris. !
- Tu es vraiment un brave garçon, Harry ! Et je compte sur toi pour prendre soin de ta mère, mon grand. ! Fais attention à toi et, surtout, n'oublie pas ce que je t'ai dit. ! Ca ne sert à rien de vivre sur le passé. ! Il faut savoir tourner la page et partir de l'avant. ! Et fais toujours confiance à ton c?ur et ton instinct. ! Eux seuls te guideront dans la vie. ! conclut-il en s'écartant du jeune garçon. Adieu, Harry ! »
Sur ses mots, il disparu.et Harry se réveilla d'un bond, le c?ur battant à tout rompre. Attrapant ses lunettes, il s'assit sur son lit, encore sous le choc de son rêve. ! Son réveil indiquait 9h00. !
« Reçu, cinq sur cinq, papa ! » murmura-t-il, avant de se lever.
Il retrouva sa mère dans la cuisine, préparant le petit-déjeuner. Elle lui sourit, en l'apercevant.
«- Bonjour, mon chéri ! Bien dormi. ?
- Oui. ! assura-t-il, en s'asseyant à sa place. Eh, m'man, j'pourrai emprunter Nina. ?
- Pourquoi faire, Harry ? demanda-t-elle, surprise par cette soudaine requête.
- Ben, Hedwige n'est pas encore rentrée, et il faut bien que j'écrive à Poudlard. pour confirmer. ! » ajouta-t-il, gaiement.
* * * * *
FIN ! Et c'est ainsi que Harry scella son destin. ! Harry, bien qu'ayant changé son passé, se retrouve quand même avec sa cicatrice (qui fait d'ailleurs tout son charme) [sauf que, cette fois, c'est le sacrifice de son père qui le sauve] et prêt à entrer à Poudlard. ! Bien sûr, les années qui vont suivre vont être adaptées à cette évolution (Sirius n'étant pas allé à Azkaban, il risque pas d'en sortir, etc.). Cependant, Ron aura quand même Croûtard, qui sera quand même démasqué par Sirius et Remus, Diggory se fera quand même tuer par Voldemort, la cicatrice de Harry lui fera toujours mal quand le mage noir complote, Harry parlera quand même le Fourchelang, ira quand même à Gryffondor, sera toujours le plus jeune attrapeur depuis un siècle, sera toujours détesté par Rogue, il fera toujours son Patronus, etc. ! Mais tout ça.ben, c'est une autre histoire. !!!!!
Alors, vous avez aimés. ? Si oui et si g beaucoup de demande, j'écrirai peut-être une nouvelle version de ce passé. ! En fait, ça dépendra de vous. !
Sinon, je veux remercier, plus particulièrement, tous ceux qui m'ont reviewée tout du long de cette fic et qui se reconnaîtront. ! A l'origine, j'aimai pas trop cette fic mais je suis contente qu'elle vous ait plûe. ! Céc.
