Il était une fois, dans un royaume lointain, Trowa, un prince mi-homme, mi-bête. Son père, Heero, et sa mère, Duo, se désespéraient d'avoir un tel fils, car en plus d'être affreux, Trowa était un fils très cruel. Un jour, il fit venir sa mère auprès de lui.
"Mère, je veux prendre épouse comme tous les jeunes gens de mon âge.
- Mais, mon fils, personne ne voudra de toi !
- Ta gueule la vieille ! Tu vas me trouver quelqu'un sur-le-champ ou je te bouffe !"
Pris(e) de frayeur, Duo s'en alla et se mit en tache de trouver compagne à son fils. Or, elle savait que dans une forêt proche vivait une pauvre femme nommée Wuffie, qui avait trois filles, Relena, Zechs et Quatre.
Duo se rendit donc vers leur chaumière, et elle frappa à leur porte. Une grande femme brune lui ouvrit, et en la reconnaissant, fit une révérence.
"Bonjour, ma reine.
- Êtes-vous Wuffie ?
- Oui, c'est moi, qu'y a-t-il ? Avez-vous besoin de mon aide ?
- C'est très difficile à demander… mon fils a décidé de prendre femme et... vous avez trois filles... Je pensais que vous pourriez faire gracieusement don de l'une d'entre elles à la collecte des belles vierges à manger.
- Ho, mais c'est qu'il n'y en a qu'une qui est vierge, et on se la réserve pour la fin...
- COMMENT ? Relena n'est plus vierge ?
- Elle s'est faite violer par un essaim d'abeilles syphilitiques.
- Bon, et bien elle fera l'affaire.
Relena fit donc ses petits paquets, et avec sa valise remplie de frusque roses qu'elle avait piquées à son frère, se rendit au château du prince, qui était immensément riche. En chemin, elle croisa une vieille femme.
" Ma belle enfant, dit la vieille, qui était aveugle, où vas-tu de si bon train et l'esprit si joyeux ?
- M'adresse pas la parole, vieille peau, je vais devenir une princesse, riche, célèbre, glorifiée partout alors l'avis d'une gueuze comme toi, tu sais ce que j'en fais ?"
Et sur ces bonnes paroles, elle shoota dans la vielle et reprit son chemin vers le château.
Les noces eurent lieu le matin suivant. Elles durèrent jusqu'à la nuit, mais, lorsque vint la nuit de noces, la jeune fille, voyant son époux dans sa nudité la plus totale, de poils partout et du mucus qui suintait du corps entier, ne put retenir son envie.
" TOI, JE TE VEUX !!!!!"
Et elle se jeta sur le prince. Celui-ci, choqué d'avoir affaire à une telle nymphomane, la tua et la mangea. Même que c'était dégueulasse.
Le reine se remit donc en route vers la maison de Wuffie.
" Madame, je me demandais si vous pourriez renouveler votre don, le précédent était défectueux et est inutilisable maintenant. En cadeau, vous gagnerez ces auto-collants avec votre adresse dessus et cette décalcomanie en forme de dragon !
- ZECHS ! Viens, il y a ici une dame qui va te rendre riche, prépare ta valise, elle t'expliquera en route !"
Et Zechs, avec toute sa bonne volonté et sa valise en carton, alla à son tour vers le château pour être faite princesse. Elle croisa une vieille sur le chemin.
" Belle jeune fille, dit la vieille, qui n'avait donc pas les mains baladeuses, où allez vous si joyeuse et si souriante ?
- Désolée vieille, mais je fais partie de la haute maintenant, alors tu te pousses ou je fais appeler les gundams et les tireurs d'Elite et de L'Oréal, qu'il ne restera plus rien de toi, et qu'on pourra même pas faire d'autopsie."
Sur ce, Zechs shoota dans la vieille et reprit son chemin.
Les noces durèrent à nouveau un jour complet, et au soir, lorsque Zechs vit son époux, elle ne put s'empêcher de laisser s'échapper un cri d'horreur, ni de lui vomir dessus par la même occasion. Le prince, courroucé de ces manières, la mangea (c'était d'ailleurs nettement meilleur que la première fois)
La reine fit donc une troisième fois le chemin jusqu'à la chaumière.
" Chère Wuffie, nous appelons à votre bon cœur, car votre deuxième fille n'a pas tenu plus longtemps que la précédente.
- Quand même, Quatre, je ne peux pas la laisser partir, qui fera le ménage ?
- Et en cadeau bonus vous recevrez ce magnifique album de vignettes à coller de Treize en sous-vêtements en dentelle.
- Vendu !"
Et Quatre partit de chez lui, les larmes aux yeux ("saloperies de princes qui peuvent bouffer que des pauvres filles, il pourrait pas manger ma mère ou quoi ? Crétine de Relena, t'aurais pas pu durer plus longtemps ? J'ai pas fini ma maquette de Gundam Sandrock et on m'envoie crever, me faire manger par un monstre !")
Sur son chemin, il croisa une vieille femme (étonnant, non ?)
" Mon enfant, où allez-vous donc, remuant de si tristes pensées ?
- Ho, vieille, si tu savais, ma mère m'emmène mourir là où ont péri mes sœurs, et je ne voudrais pas les rejoindre trop tôt au paradis, quoiqu'elles doivent être en enfer, enfin bon, en tous cas je vais me faire manger et je n'en ai pas envie.
- Mon enfant, tu ne te feras pas manger. Pour ton mariage, demande trois robes, l'une bleue, l'autre mauve et la dernière blanche, et enfile les avant la noce. Quand ton mari te demandera de te déshabiller, dis lui de le faire d'abord, puis enlève ta robe, et recommence à chaque fois pour chacune des robes.
- Merci, vieille.
- De rien, si tu pouvais me frapper maintenant, j'aime ça ^______^
- D'accord, vieille."
Et, deux fois ne sont pas coutume, Quatre lui shoota dedans et reprit son chemin vers le château.
Il reçut ses trois robes, et fit ainsi que la vieille lui avait dit.
Quand Trowa lui dit "Déshabille-toi", il lui dit "Non, toi, déshabille toi d'abord !"
"Tu aimes les jeux pervers, hein ? Bien, qu'il en soit ainsi"
Et la bête retira une de ses peaux. Quatre retira alors sa robe blanche.
"Déshabille-toi."
"Non, toi, déshabille toi d'abord."
"Ok, ok ! t'énerve pas !"
Et la bête retira une deuxième peau. Quatre retira alors sa robe mauve.
"Déshabille-toi."
"T'as pas encore compris ? Mets-toi à poil !!"
"D'accord petit !"
Et Trowa retira sa dernière peau, révélant en dessous une peau nacrée, de beaux yeux verts, et des pectoraux d'acier. La seule marque de son état de bête qu'il ait gardée était une mèche épaisse de cheveux devant son visage.
Quatre retira alors sa robe bleue, et, faute de robes, mon récit s'arrête ici.
(Vous pensiez quand même pas avoir un lemon, non ?)
PS : désolée, c'était plus fort que moi.
