Disclaimer : Escaflowne ne m'appartient pas. Mme. Lavigueur, Mme. Bolduc et M. Giroux m'appartiennent.
C'est la Vie!
Chapitre 2
La cloche de fin des cours retentit et une bordée d'élèves encombra les couloirs du collège. C'était le traffic. Hitomi, comme à son habitude tentait de rejoindre le plus vite possible son casier sans trop de bleu. Au bout d'une dizaine de minutes elle l'atteint. Yukari l'attendait, crono en main.
-Ah! Hitomi, tu peux faire mieux que ça pour te rendre à ton casier. DIX MI.NU.TES. C'est pitoyable. Aaah. Je suis ton manageur et ta meilleur amie, geignait Yukari qui se tut un moment en attendant Hitomi finir sa phrase.
-…et tu es ma meilleure athlète. Allez, fais un effort la prochaine fois car nous sommes toujours en retard pour les pratiques à la fin des cours, dit Hitomi en imitant Yukari. Elle avait ouvert son casier et rangeait ses livres. Je sais, je sais, mais si tu étais à ma place, tu rirais moins. Passer de l'aile B à l'aile F sans être bousculé par une horde d'élèves revient du miracle. Tu verras. Toi tu passes de l'aile E à l'aile F, alors…
-Anyway Hitomi. Il faut qu'on y aille, dit Yukari en la tirant par la manche.
-Aie! Aille! Yukari, pas si vite. Je n'ai même pas le temps de prendre mon équipement, mon sac et fermer mon casier que tu me pousse vers le terrain, se plaignit Hitomi. Tentes-tu de me faire courir en sous–vêtements?
-Oh, je te demande pardon. Excuse-moi, dit Yukari moqueuse. J'avais la tête ailleurs.
-Ouais. Tu m'en diras tant. C'est Amano qui occupe tes pensée n'est-ce pas. Voyant Yukari rougir, elle renchérit. Oh, oui, oui, c'est bien ça. Reviens sur terre sinon nous seront. Très. en retard.
En chemin vers le terrain d'entraînement , elles faisaient la course. Soudain Hitomi, qui avait une bonne longueur d'avance, heurta violemment quelqu'un. Van surpris perdit le pied. Dans leur chute, Sa première réaction fut de prendre l'inconnue par la taille et s'arrangea pour que son corps heurte le sol. Une seconde plus tard, consciente de se retrouver à califourchon au dessus d'un gars, elle rougie. Quand elle leva ses yeux pour s'excuser, elle croisa de beaux yeux brun rouge. Il avait les cheveux noirs en bataille et ça lui allait bien. Elle resta interdite un instant. Van Fanel, qui avait un instant plus tôt le nez dans un manga nommé Vision d'escaflowne (shônen), s'était vu projeter sur le sol l'instant d'après. Il regardait maintenant les plus beaux yeux verts appartenant à une ravissante créature. Il en était bouche bée.
-Qu'est-ce qui vous a pris de me foncer dedans colle une folle? cria Van, décontenancé par la belle inconnue. Lui qui n'avait pas pour habitude d'être aussi penaud devant une fille, devint grossier à son insu.
-Oh, désolée, excusez-moi. Je ne regardais pas où je courrai, s'excusa Hitomi, intimidée par son ton brusque.
-C'est pas une raison de foncer dans les gens comme ça. Regarde ce que tu as fais. Mes vêtements sont tout poussiéreux et mon livre est abîmé, ne pu s'empêcher de dire Van sur le même ton. Qu'est-ce qui me prends tout d'un coup?
-Je. Suis. Désolée. De vous avoir. Foncer. Dessus. Mais là, y a des limites. J'ai été polie et vous, vous me rabaisser, dit Hitomi exaspérée par l'arrogance du jeune homme. Y es peut-être beau, mais y a un poids à la place du cerveau, Quel impoli! T'as beau être nouveau ici, tu pourrais quand même être poli pauvre crétin, hurla-t-elle qui s'était relevée pour rejoindre Yukari qui s'approchait. Allons Yukari, ne tardons pas trop. Nous sommes suffisamment en retard comme ça. On va nous trucider.
-Wow, Hitomi, tu sais parler aux gars. C'est un des nouveaux de mon groupe. Celui là, dit-elle en jetant son pouce derrière son épaule, c'est Van Fanel. Il a un de ces culot de t'accuser de la sorte alors que c'est aussi de sa faute. Il avait le nez dans son livre. C'est un bon à rien. Dommage qu'il soit si mignon, dit Yukari alors qu'elle continuaient leur chemin.
Wow, ça c'est une fille. Elle a un sacré caractère. Dommage qu'elle soit à fleur de peau. Je l'ai à peine accusé. Oh, et elle a une de ces voix, pensa Van qui frotta ses oreilles passablement meurtries. Quelque chose me dit que nous nous reverrons souvent. Et nos prochaines rencontres risquent d'être bien animé.
-Je dois savoir son nom, dit-il déterminé.
Il secoua ses vêtements, pris son livre et le rangea dans son sac. Après cette subite rencontre, il n'avait plus envie de lire son livre. Il sifflota tout en marchant. Sur le chemin du retour, il ignora superbement sa petite sœur Merle qui l'avait rejoint en cours de route après avoir quitté ses nouveaux amis.
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Voilà, mais je vous averti qu'il n'y aura pas d'autre update avant un bon moment (pas trop longtemps quant même) sur cette histoire.
