Si j'ai débarqué dans vos vies, ça n'était ni pour
vous faire souffrir, ni même voulu, c'était juste un hasard et je m'en excuse
(c'est le titre)
Note d'avant chapitre : un cruel dilemme s'est présenté à mes yeux. En effet,
cette semaine, je n'ai pas eu beaucoup de temps pour moi ni beaucoup d'inspiration...
Devais-je toutefois abandonner mon chapitre hebdomadaire ? NON ! Je n'abandonnerai
jamais ! (sauf en période de partiels, bien sur) Du coup, celui ci est bâclé (surtout
la fin) et rapide (surtout la fin) compte tenu que je l'ai improvisé parce que je
ne savais pas comment entrer dans le vif du sujet. Je crois que je sais maintenant,
mais allons-y gaiement... Par conséquent, je suis désolée pour ka qualité de ce
mois-ci, mais bon... Maintenant, si quelqu'un pouvait avoir l'obligeance de me donner
mes cachets pour la gorge, mes gouttes pour le nez et mon aspirine, ça serait gentil
!
Toshiki "Et les pilules roses, aussi ?"
So "nan, en ce moment c effervescent, orange et ça pique la gorge."
Toshiki "genre je vais te plaindre."
So "nanan, mais passe moi mes gélules s'il te plait" (puppy eyes)
Toshiki lui tend à contrecœur l'armoire à pharmacie.
So "merciiiiiii et à la semaine prochaine !!!!!"
Chapitre 4 : Comme quoi, les explications servent toujours, non ?
" Quatre, explique-toi."
Une petite voix sortit de la gorge de Quatre.
" Je suis obligé ?
- Je vois pas ce qu'on fait avec un putain de gosse de riche qui a fait une
fugue chez nous !
- Du calme Heero, il doit y avoir une raison !
- Une raison que dalle, Wufei ! Et nous on l'a hébergé alors qu'il est
recherché et...
- Mais écoute un peu ce qu'il a à dire, Hee-chan !
- Tu vois bien qu'il n'a rien à dire !
- Mais si tu lui laissais le temps de parler...
- VOS GUEULES TOUS !"
Trowa se remit la mèche plus ou moins en place, agacé.
" Si vous parlez tous en même temps, il aura du mal à se faire entendre... Quatre, s'il te plait. Je te promets qu'on ne te dénoncera pas."
Quatre prit une inspiration et essaya de se lancer dans son récit.
" Et bien... Bon, je suis le fils de Raberba Winner, son trentième
enfant pour être précis. Cependant par fait étrange, je suis le seul fils qu'il
ait eu. C'est peut-être parce que nous sommes tous nés in vitro et que les
filles résistent mieux. Enfin, là n'est pas la question. Il a toujours misé
tous ses espoirs sur moi, mais je ne désire pas devenir comme lui plus tard.
- Un gosse de riche, je l'avais dit...
- Heero, ta gueule.
- Son attitude envers ses employés et même ses enfants est inadmissible. Je ne
pourrais pas faire souffrir des gens, ça serait trop pour moi... Vous voyez, je
suis empathe et je ressens la douleur des gens... Ses méthodes mêmes sont
inhumaines ! Il n'a pas hésité à faire tuer des hommes qui s'étaient mis en
travers de son chemin... Quand il a appris que j'étais homosexuel, il a tenté
de me faire "soigner", et voyant que ses médecins n'arrivaient pas à
me faire changer, il a décidé de me forcer à avoir d'autres préférences...
d'une manière... que je n'aurais même pas imaginée.
- Il a fait quoi ? Il a fait quoi ??
- Duo, c'est indiscret comme question !
- Laissez... Vous allez voir."
Quatre retira son pull-over.(1) On pouvait voir diverses brûlures sur son torse et des cicatrices moyennement guéries dans son dos. Deux d'entre elles continuaient plus bas, elles étaient encore toutes boursouflées. Il devait avoir un mal de chien quand il s'appuyait sur le dos, pensa Duo, en notant l'état et l'étendue de certaines de ses balafres. Quatre renfila assez vite son haut et soupira.
" Je ne me suis pas enfui tout de suite. Il s'est mis en tête de me trouver une femme. Je n'en pouvais plus, alors j'ai fait mon sac, et avec l'aide d'un de mes amis, Rashid, j'ai quitté notre demeure. Depuis, j'essaie de me débrouiller. J'attends la mort de mon père, pour que Rashid prenne sa place et que l'entreprise ait un comportement plus humain, là je pourrais revenir chez moi. Dans l'état actuel, y retourner n'est pas envisageable. Je suis désolé de vous avoir importunés, je vais vous laisser maintenant. Merci de vous être occupés de moi cette nuit."
Il se leva et se dirigea vers la porte pour aller chercher son sac, mais une main lui attrapa le bras et l'empêcha de sortir. Il se retourna pour se retrouver face à face avec des yeux noirs.
" Et tu crois qu'on va te laisser partir comme ça ? Je te signale que
tu nous as tous mis en danger !
- Wufei !
- Tais-toi Duo !"
Wufei prit Quatre par les épaules et l'appuya pour qu'il s'asseye sur une chaise.
" C'est vrai, je n'ai pas envie de m'être occupé d'un pauvre mec qui
pleure sur son sort comme une femme et d'avoir été mis en danger à cause de lui
! Alors tu vas rester ici et travailler.
- Pardon ?
- Quand l'affaire sera un peu passée, tu pourras sortir en faisant attention,
et travailler un peu. C'est très sympa comme ville. Ca t'éviterait bien des
ennuis, et puis on ne peut pas te laisser sortir vu l'état dans lequel ce type
t'a mis ! D'ailleurs je vais commencer par soigner ton dos, et puis tu
apprendras à te débrouiller tout seul ! Faut que tu sois un peu battant, Quatre
!"
Quatre fixait Wufei, complètement dérouté.
" Bon, je crois qu'on est tous d'accord pour aider Quatre ?
- OUAIS ! hurla Duo ! On a re-être cinq !!
- Je suis d'accord. dit Trowa.
- ...
- Heero...
- Bien sur que je suis d'accord. Je peux aller travailler maintenant ?
- Oui mon amour. Je t'accompagne."
Trowa prit la main de Heero et ils se dirigèrent vers l'extérieur. Le son de la voiture qui partait résonnait encore dans la maison quand Duo reprit la parole.
" Bon, Quatre, en tous cas aujourd'hui tu ne sors pas ! Moi je vais
devoir me préparer et aller m'occuper de mes enfants à moi, mais c'est bon je
crois que Wuffie te tiendra compagnie !
- Wufei... Mon nom est WU FEI !
- Vivi Wuffy-chouppi ! Sur ce, je vais me décrasser ! A tout à l'heure !
- Prends ton temps, et si tu pouvais te noyer sous la douche, ce serait
judicieux...
- Et qui te ferait la bouffe, Wuwu, si j'étais pas là ?" fit Duo en
sortant et en lui faisant un clin d'œil.
Wufei commença à ranger la cuisine, silencieusement aidé par Quatre. Quand elle fut bien rangée-lavée-astiquée-chromée-désinfectée-désembuée, Quatre se tourna vers Wufei et rompit le silence.
" Je suis désolé de m'imposer à vous comme ça...
- Mais t'as pas bientôt fini de t'excuser tout le temps ? Ca devient agaçant, à
la fin !
- Déso...
- On dirait une femme ! Bouge-toi un peu ! Fais toi accepter, bosse, je sais
pas ! Mais reste pas à t'excuser sans rien faire !
- D'accord ! dit Quatre en essayant d'avoir l'air plus assuré.
- Bon, c'est pas encore ça mais ça commencer à venir. Suis-moi, je vais
m'occuper de ton dos, je ne peux décemment pas le laisser comme ça."
Quatre suivit Wufei jusqu'à sa chambre (celle du Wufei, soyons clair, bien que cela n'ait aucun intérêt... Quoi, tais-toi ? Quoi, je dérange tout le monde ? méheeeeeeeeeuuuuuu !) et s'allongea sur le ventre sur le lit comme Wufei lui avait demandé et conseillé. Le brun revint un peu plus tard avec un nécessaire de premiers soins, et retira le pull de Quatre. La peau était aussi douce qu'elle en avait l'air, nota t'il, avant de se gifler mentalement pour avoir eu de telles pensées.
" Désolée si ça fait mal.
- Pas grave, j'ai déjà mal de toutes façons, ça ne pourra aller que mieux
!"
Wufei commença par nettoyer les cicatrices les plus laides à l'au stérilisée. Avec une aiguille désinfectée, il creva toutes les poches souillées et les vida de leur pue (2). Quatre ne put retenir un frisson mais aucun son ne sortit de sa gorge. Son médecin de fortune continuait son ouvrage, désinfectant le plus délicatement possible. Il pensa les plaies qui saignaient encore et hésita un instant avant de baisser un peu la ceinture du pantalon de Quatre. (3)
" C'est pour soigner les cicatrices qui descendent plus bas ! fit-il
comme pour se défendre d'avoir voulu autre chose.
- Je sais -.-;;"
Il remarqua avec soulagement qu'elles ne descendaient pas trop au delà de l'élastique du caleçon, ce qui lui permit de garder un tant soit peu de self contrôle face à la peau blanche bien qu'elle soit tuméfiée et si douce du blond. Après avoir (rapidement, très rapidement) soigné ces blessures, il demanda à Quatre de se mettre sur le dos afin de s'occuper des coups sur le torse. Chose très difficile à faire lorsqu'on garde les yeux fermés pour ne pas regarder l'objet à soigner de peur de baver dessus. Quatre était pour le moins... séduisant...
" Ca ne va pas, Wufei ?
- Hein ?
- Tu es tout rouge et tu commences à transpirer...
- Heu... Je crois que tu vas finir de t'occuper de ton torse tout seul, je te
laisse le synthol et tout le reste, ok ?
- ... oui, bien sur, merci !!
- Mais... avant que je parte, tu as d'autres blessures ? Ailleurs ?
- Oui, les jambes et le crâne... mais je m'en occuperai tout seul, t'en fais
pas !
- Attends, le crâne, je vais voir..."
Quatre retourna à une position assise, plus décente, et Wufei passa les mains dans ses cheveux pour voir s'il ne restait aucune marque. Fort heureusement, mis à part quelques plaies bien cicatrisées, il n'y trouva rien. Quatre le remercia, prit du synthol (4) et entreprit de se le passer sur les coups qui ornaient son abdomen.
" Heeeeu tu fais ça ici ?
- Ben, comme ça tout sera fait tout de suite !
- Voui, d'accord. Je vais... Je vais voir si Duo a bientôt fini de se laver !
- D'accord ! Merci encore.
- Pas de quoi."
Wufei courut presque hors de sa chambre. Une fois arrivé dehors et la porte
étant refermée, il se retint à grand peine de se frapper la tête contre le mur
d'en face.
Attends, c'est qu'un gosse, de mon âge, certes, mais qu'un gosse ! Pourquoi
pourquoi pourquoi faut-il que je fantasme sur le premier mec venu, aussi mignon
puisse-t'il être... Saleté d'hormones ! Et en plus il est blessé ! Je suis
cicatricophile ou quoi ?
Il n'entendit pas une porte se fermer derrière lui.
" Ben, Wu-man, qu'est-ce que tu fous à trépigner devant ta propre porte
de chambre ?
- Duo, t'as cinq minutes pour parler ?
- Heu, oui, à condition que tu me parles pendant que je m'habille, tout ce
remue ménage m'a pas mis en avance, mine de rien !"
Wufei s'assit donc sur le lit dans la chambre de Duo, pendant que celui-ci finissait de se préparer. Depuis qu'ils se connaissaient, il avait toujours tout confié à Duo. On pouvait dire que c'était son meilleur ami, et malgré ses mœurs singulières il le comprenait très bien. De toutes façons, Duo était la personne la plus objective qu'il ait connue, peut-être parce qu'il avait l'habitude qu'on ne partage pas son opinion. Et puis, il ne se prenait pas trop la tête, il n'avait pas de grands principes moraux (enfin, il avait ses propres principes et si on allait à leur encontre, il pouvait se monter très cruel, mais toute personne saine, raisonnable et ne s'en prenant pas aux plus faibles ne craignait rien) et donc ne risquait pas de l'engueuler pour peu de choses.
" Et ben, qu'est-ce qui t'arrive, Wuffi-chouppi ?
- C'est Quatre.
- C'est horrible ce qui lui arrive, pas vrai ?
- Oui, c'est atroce, mais...
- T'arrives pas à compatir ?
- Si ! Bien sur ! Tu verrais l'état de son dos... Je veux dire, moi qui l'ai
soigné, j'ai pu observer, et c'est vraiment affreux ! Mais j'ai honte, en le
soignant, j'ai...
- T'as laissé tes mains se balader ailleurs que ce qu'il aurait fallu ? Chapeau
Wuffy, j'te savais pas si rapide, tu t'améliores !
- Mais non ! Je n'aurais pas osé ! Il est trop fragile et...
- T'as juste regardé, c'est ça ?
- Oui..."
Wufei baissa la tête et n'osa pas continuer. Duo s'assit à côté de lui et lui passa le bras autour des épaules. Il avait un grand sourire aux lèvres.
" Wuffy, t'es amoureux ?
- NON ! Enfin, si, peut-être... Enfin... Je sais pas...
- Et tu as honte parce que... ?
- Il a plein de problèmes, j'ai pas envie de m'imposer, je ne veux pas profiter
de lui, il a l'air si fragile, et si pur, et puis je le connais à peine, même
s'il semble très gentil, et puis de toutes façons, je crois pas au coup de
foudre.(5) C'est bon pour les femmes.
- En gros, ton attirance n'est due qu'à tes hormone.
- Ca doit être ça.
- Donc tu vas retourner le voir, lui sauter dessus, lui rouler une pelle et si
il ne te flanque pas une baffe, lui faire l'amour comme une bête, vu que tes
hormones te dirigent.
- CA VA PAS, NON ? Profiter de lui comme ça, rien que parce qu'on l'héberge...
Il est trop innocent... Je pourrais pas !
- Ben tu vois ? T'as compris maintenant ! Bon, je vais bosser, moi, à ce soir
!"
En moins de qu'il ne lui fallut pour le dire, il avait disparu, laissant Wufei s'interroger sur ce qu'il devait avoir compris.
Il se leva, alla prendre une douche très froide et se prépara. En sortant, il se dirigea vers la chambre où dormait Quatre. Il frappa à la porte et entra. Quatre était assis sur le lit, dos à la porte, un chier posé sur les genoux, et écrivait dessus. Quand Wufei ouvrit la porte, il le referma et se tourna vers lui. Le chinois aurait pu se noyer dans ses yeux tant ils étaient grands, mais il se força à se calmer et à s'exprimer par un autre chemin que "grwddrdrsssbrg"...
" Je vais faire des courses, tu as besoin de quelque chose ?
- Non, merci, c'est très gentil de ta part mais ça ira... Par contre, si je
peux aider, dis moi...
- Tu n'as qu'à regarder dans la cuisine et faire quelque chose pour midi, ça
nous fera gagner du temps !
- D'accord !"
Jusqu'à midi, Quatre put donc mettre à l'épreuve ses talents culinaires surdéveloppés, puis le reste de la journée se passa dans le calme et sans encombre, Wufei ayant des cours à donner et Quatre... pas grand chose à faire si ce n'est lire, écrire et faire des mots croisés.
Le soir venu, Duo débarqua en criant son bonjour et qu'il avait une surprise
pour Quatre. Wufei sortit également des paquets de son sac, et même Heero, qui
était arrivé avec Trowa quelques minutes plus tard, avait prévu quelque chose...
L'ouverture des présents fit un choc à Quatre : Duo avait apporté des perruques
noires et rousses, Wufei du maquillage et Heero des lentilles colorées. Quant à
Trowa, il s'était contenté d'acheter de quoi manger le soir, hé oui, cinq
hommes à faire manger, c'est pas facile tous les jours. (6)
Ils avaient en fait la totale pour permettre à Quatre de sortir en passant
totalement innaperçu. Et la perspective de déguiser le blondinet réjouissait
Duo au plus haut point.
" Génial ! depuis le temps que je n'ai pas joué à la poupée !!
- Vous êtes surs pour les maquillage ?
- Mais ouiiiiii !"
Et ainsi Quatre servit de cobaye pendant toute la soirée et une grande partie de la nuit.
(1) slurp slurp sluuuuuuuuuuuuuuuuuuurp
Toshiki "..................."
So "Bah koi ?"
(2) Il y en a, des choses intéressantes, sur le dos de mon frérot, n'est-ce pas ? vous voulez un dessin ? ^.^;;
(3) T'as vu Shakes !!!!!! Il enlève presque le bas !! woaiiiiiiis !! Kya kya kya kyaaaaa !!!
(4) Ça fait du bien là où ça fait mal ! ^_________^
(5) Moi non plus. Nan mais.
(6) Je le sais, j'ai déjà testé ^.^... Le plaisir des grandes familles ^____^ Quoique, ils aident à faire la bouffe et les filles mangent pas mal non plus. Hem.
Dur chapitre, je dois l'avouer, pardon s'il n'est pas génial, mais j'ai eu du mal... En plus, j'ai du remédier à une disparition de Trowa. Ben oui, à un moment il était là, et puis hop ! plus de Trowa ! Je vous raconte pas le bazar pour le retrouver, d'autant que Heero me menaçait de m'envoyer tous les virus du monde sur mon povre laptop à moi, alors je me suis lancée à sa recherche et boom, ayé, il est re-là, ou du moins là où il devrait être. Tant mieux. Il a beau être grand, quand on le perd, il est trop discret...
