Lyz: Wééé... ben comme vous êtes nombreux à me réclamer, ou plutôt m'ordonner de continuer, ben alors jvais continuer!!!! ^^

7- Le bal

Le matin du 24 décembre, Ginny s'éveilla dans son lit à baldaquins, au milieu de la tour vide de Gryffondor - pas si vide, finalement, puisqu'elle avait invité Laurène à dormir avec elle pour qu'aucune ne se sente trop seule. Dans le même coup, Draco avait élu résidence pour quinze jours chez les Serdaigle avec Fabrice. L'ensemble des professeurs avaient été étonnamment d'accord, réjouis qu'un telle trêve était fixée entre les belliqueuses maisons de leur école.

Malgré leur provenance, les quatre amis s'étaient beaucoup attachés les uns aux autres, surtout depuis ce vendredi soir où ils avaient passé pratiquement toute la nuit à discuter assis autour du feu de la salle commune des Poufsouffle. Enfin, Laurène surtout avait parlé; Ginny était trop réservée pour trop parler d'elle, Draco était toujours sur la défensive dès que la conversation retombait sur lui et Fabrice n'essayait pas de les pousser à parler. Cela ne les empêcha pourtant pas de passer une excellente soirée et cinq splendides jours de vacances après ça.

Ginny, en ouvrant les yeux, fut éblouie par l'éclat blanc provenant de sa fenêtre et referma les paupières. Elle n'avait plus eu de malaise depuis la veille des vacances, et y pensait le moins possible, comme pour éloigner son mauvais sort. Elle n'avait toujours pas non plus revu l'Archeval, et avait tenu sa promesse de ne rien dire à personne. Elle passait les journées les plus heureuses de sa vie et se sentait enfin devenir quelqu'un, être reconnue pour ce qu'elle était vraiment. Laurène était bavarde et sympathique, Fabrice, frais et compatissant; chacun ne la voyait pas au travers de ses frères comme ses parents et l'appréciait, sans manquer de le lui rappeler. Étant la plus jeune du groupe, elle se laissait volontiers cajoler, son esprit de remplissant peu à peu de l'affection que ses parents n'avaient qu'un peu donné.

Ginny se décida enfin à se lever, se sentant soudainement excitée à la pensée qu'aujourd'hui, c'était la veille de Noël et qu'il y allait certainement avoir une réception ou quelque chose ce soir-là. Une brève pensée à Voldemort qui tenait sa vie dans ses mains lui envoya un frisson, mais elle se remplit d'une nouvelle force et chassa cette image de sa tête. Jamais elle ne se laisserait faire.

Laurène dormait encore, ses longs cheveux blonds étalés sur l'oreiller, et Ginny ne la réveilla pas. Elle s'habilla en silence en enviant son amie de sa belle apparence, coiffa en une seconde ses cheveux roux qui lui arrivaient juste au-dessus des épaules, et descendit prendre son petit déjeuner. Elle constata qu'elle était la première, et cela ne la surprit pas - les garçons et Laurène étaient de grands dormeurs, il ne fallait pas leur en vouloir...

Elle venait juste de s'asseoir quand Fabrice descendit la rejoindre. Il passa une main dans ses cheveux ébouriffés en s'écroulant à côté d'elle.

"Salut Gin, ça va?"

"Oui, et toi? Bien dormi?"

"Bof. Draco descend."

Il posa ses yeux sur elle un moment.

"Franchement, je vais te dire. J'avais entendu parler de ce Malfoy, tout le monde disait que c'était un garçon pourrit jusqu'à la moelle. De plus, son père est un Mangemort et comme il est à Serpentard, tout le monde pense qu'il va suivre les traces de son père. Mais c'est un type bien. Il a juste du mal à montrer ce qu'il est vraiment."

"J'ai toujours su qu'il cachait quelque chose."

"C'est toi qui lui a appris à ne plus être aussi méprisant?"

Ginny rougit sous l'éloge, mais répondit la vérité.

"Non. Mais je pense que j'étais la plus réceptive à son changement. Ses amis se seraient moqué de lui et les autres n'auraient jamais compris et se méfieraient. Tu sais, nous ne sommes proches que depuis... vendredi soir."

"Quoi? On dirait que vous avez vécu ensemble toute votre vie!"

"Oh, quand on parle du loup..."

"Il sort de son lit!"

Ginny et Fabrice éclatèrent de rire, ce qui détendit l'atmosphère mais n'enchanta pas Draco.

"Fab, je croyais que tu étais pris?"

"Allez, soit pas jaloux... Tiens, voilà Laurène, excusez-moi..."

Fabrice se leva pour aller saluer sa petite amie et Ginny nota malgré elle combien ça lui faisait penser à Cédric et Cho. Draco s'écroula mollement sur une chaise.

"Mais qu'est-ce que vous avez fait toute la nuit? Toi et Fabrice semblez bien fatigués!"

"Oh, on a mal dormi simultanément, c'est tout..."

Draco soupira et arrangea un peu sa coiffure. Il se lissait toujours les cheveux en arrière, mais l'effet disparaissait en fin de journée ou quand ils s'entraînait au Quidditch. Ginny ne savait pas quel style elle préférait. Elle ne s'était même pas vraiment posé la question. Tant que les papillons tournaient gracieusement dans son ventre quand il était à proximité, c'était signe que tout allait pour le mieux. Ginny n'aurait jamais pensé pouvoir s'attacher si fort et si vite à une personne, et surtout au pire ennemi de son frère, au fils du pire ennemi de son père. Cette sensation de faire quelque chose d'interdit était enivrante, et la poussait à passer le plus de temps possible avec Draco - de toutes façons on ne s'ennuyait jamais avec un Serpentard comme lui. Il avait toujours quelque chose de drôle à dire où à faire, comme espionner Rogue pendant qu'il préparait des potions ultra-secrètes. Il pouvait inlassablement la faire sourire quand elle devenait mélancolique, la rassurer quand soudain elle avait peur. En contre partie elle essayait de lui donner tout ce qu'elle pouvait pour qu'il n'ait plus l'impression d'être seul au monde.

"Pourquoi tu me regardes comme ça?"

"Hein?"

Ginny réalisa soudain qu'elle avait observé Draco pendant un bon moment.

"Pardon."

"Tu rêvais encore, hein? Je dois t'inspirer."

Ginny sourit, un peu embarrassée mais se souvint qu'il fallait prendre tout ce qu'il disait au second degré. Laurène et Fabrice apparurent, puis des professeurs qui venaient prendre leur petit déjeuner. Puis enfin apparut Dumbledore, qui demanda l'attention générale.

"Bonjour à tous!" s'exclama t'il dans son ton chaleureux habituel. "Comme vous le savez, ce soir, c'est Noël! A cette occasion, et vu la réduction des effectifs de Poudlard, un bal a été organisé. Rendez-vous ce soir ici à 9h, et parez-vous de vos plus beaux atours!"

Les quatre élèves restant se firent de large sourires, ainsi que la majorité des professeurs. Rogue, bien sûr, ne montra aucun changement de moue.

Après avoir prit leur petit déjeuner, ils sortirent de la grande Salle avant les professeurs. Ginny et Draco prirent leurs capes hivernales.

"On va dehors, ça vous dit?"

"Non, allez-y sans nous, on préfère rester au chaud..."

Hors de vue des professeurs, Fabrice se pencha pour embrasser Laurène. Draco mit alors sa main devant les yeux de Ginny.

"Tss, tss, c'est pas de ton âge!"

"Hey, mais j'ai quinze ans!"

"Et moi seize, et en tant que ton aîné je t'interdis de les regarder!"

Ginny, partagée entre la fureur et l'envie d'exploser de rire, se retourna en un clin d'œil mais Draco était déjà loin. Elle enfila sa cape et le suivit en courant, cédant peu à peu à l'envie de rire.

Un tapis de neige blanche d'au moins deux dizaines de centimètres avait recouvert l'herbe du parc, le lac débordé avait maintenant gelé. Les branches des arbres, dépourvues de feuilles mais recouvertes de stalactites, brillaient au soleil et rendaient les balades féeriques. Draco l'attendait derrière la porte pour lui jouer un tour, comme d'habitude. Elle s'arrêta juste avant de passer la porte.

"Tu peux dire que je suis une gamine, mais tu vaux pas mieux que moi!"

Et elle fit un pas à l'extérieur, s'attendant au pire. Mais Draco était appuyé contre le mur, et ne bougeait pas.

"Tu boudes? Allez, la vie est trop courte pour bouder!"

Elle le tira par la manche et ils s'en furent dans le parc.

"Draco?" appela t'elle soudain en s'accrochant à son bras.

"Hum?" répondit-il paresseusement.

"Je voulais juste te dire que... je suis très heureuse qu'on soit devenus amis envers et contre tout. En fait je n'ai jamais eu d'amis comme toi. Et surtout je ne pensais pas t'avoir toi comme ami - si on m'avait dit ça pendant que Ron faisaient des discours révoltés contre toi-"

"Il sait parler? Je croyais qu'il savait seulement frapper-oh!"

Ginny l'avait interrompu d'un coup de coude dans les hanches.

"Je te jure qu'il est très convaincant. Si tu l'écoutais, tu finirais par te détester toi-même!"

Draco se retint d'éclater de rire, mais pas Ginny. Puis elle retrouva son sérieux.

"Et j'ai du mal à croire qu'on soit là, tous les deux, à s'échanger des secrets... j'aurais jamais cru pouvoir me livrer à un Serpentard plus facilement qu'à un Gryffondor! Et... j'ai toujours été là pour les autres, c'est agréable aussi dans l'autre sens."

"Et moi je n'ai jamais été présent pour personne. Cela fait un grand changement aussi. Et au départ je pensais que je montrerais de l'affection pour d'autres juste pour déplaire à mes parents, mais finalement c'est un sentiment naturel que je regrette de ne pas avoir essayé plus tôt, parce que ça fait bien plus de bien que d'envoyer promener Pansy quand elle s'inquiète pour moi."

"Alors maintenant tu vas être gentil avec Pansy aussi?"

Elle ne put s'empêcher d'être un peu jalouse, mais réalisa trop tard que sa voix l'avait certainement trahie.

"Non. Juste parce que mes parents veulent me marier avec elle."

"Un mariage arrangé? Mais ça ne se fait plus!"

"C'est pas vraiment un mariage arrangé, c'est... 'on veut seulement s'assurer que tu auras un brillant avenir, Draco, tout comme tout père!'" dit-il en imitant la voix aiguë de sa mère. "Tout comme mon père, tu rigoles! Ce gars-là ne veut que le pouvoir et la richesse, il ne sait pas ce que le mot 'cœur' signifie! Et parce qu'il est ultra-conservateur, il faut que je sois comme lui!"

"Shh, tu n'es pas comme lui. Tu as un cœur, tu me l'a prouvé! Tu es libre maintenant, tu n'a plus à penser à lui, ni à tout ce qu'il voulait faire de toi. Tu es ce que tu veux. Sois toi-même."

Il s'arrêta de marcher, lui prit ses joues dans ses paumes et lui embrassa le front.

"Qu'est-ce que je ferais sans toi?"

"Tu deviendrais dingue!"

Ils reprirent leur marche, et pendant un moment ils écoutèrent le vent et le bruit cristallin de la glace tombant au sol après avoir été décrochée des branches.

"Alors, euh... est-ce que tu vas être gentil avec Harry maintenant?"

"Beuh, ça va pas?"

Ginny sourit. Elle avait attendu ce genre de réaction. Il y a des choses qui ne changeront jamais.

"Tu étais sérieuse quand tu as dit que c'était 'un béguin stupide?'"

"Bien sûr. J'étais comme toutes les filles qui entendent le nom de Harry Potter avec lequel leur mère leur racontait des histoires quand elles étaient petites! Et puis j'ai appris à le connaître, et je le considère comme un huitième frère. Et le sentiment est réciproque, donc tout va pour le mieux."

"Hmpf," fit Draco avec un petit rire. "De toutes façons, je mène 2 à 1!"

"2 à 1?"

"Combien de fois il t'a sauvé la vie?"

"Une, dans la chambre des secrets..."

"Bien. Combien de fois je t'ai sauvé la vie?"

Ginny fit enfin le lien.

"Deux!"

Draco jeta son poing en l'air dans un geste victorieux, tandis que Ginny pouffait de rire.

"Au fait, tu as entendu, il y a bal ce soir!"

"C'est en l'honneur des quatre élèves qui sont un modèle pour tout Poudlard!" fit Draco en bombant du torse. "Dommage que Poudlard ne soit pas là pour nous voir..."

"Bah, tant pis. Profitons de la tranquillité pendant qu'on en a!"

"Oui, et faisons la fête!"

En fin d'après midi, Ginny et Laurène s'affairaient dans le dortoir des cinquième années à Gryffondor. Toutes deux étaient anxieuses en se préparant pour la soirée. Laurène avait exposé ses différentes robes de bal pour la soirée sur son lit, mais Ginny n'en avait qu'une, marron clair et rapiécée. Ses parents n'avaient pas les moyens d'en acheter une plus belle.

"Mon Dieu, tu ne vas pas mettre ça?" s'exclama Laurène en voyant le pauvre habit. Ginny haussa les épaules.

"C'est tout ce que j'ai!"

Laurène réfléchit une seconde, fouilla dans ses affaires et en sortit une robe verte ourlée de blanc.

"Je peux te prêter celle-ci, elle est un peu courte pour moi, donc elle devrait t'aller! De plus le vert te va à ravir..."

Laurène en choisit une mordorée qui lui allait comme un gant. Après quelques heures passées dans la salle de bain des préfets empruntée pour l'occasion, les filles étaient de retour dans le dortoir à neuf heures moins le quart pour les derniers préparatifs.

"Gin, tu es, ravissante! On ne te reconnaît plus!"

Ginny rougit un peu. L'excitation montait de seconde en seconde. Laurène, visiblement très anxieuse, la prit par le bras alors qu'elles descendaient les escaliers qui menaient dans la salle commune.

"Alors, tu vas tenter quelque chose ce soir?"

"Tenter quelque chose?"

"Oui, avec Draco!"

Ginny ne comprit pas pourquoi, mais dès qu'elle entendit son prénom elle n'eut plus de force dans les jambes et son ventre la fit souffrir. Malgré tout elle rétorqua:

"Arrête, nous ne somme qu'amis!"

"Hm, c'est ce que tous les amoureux disent! Mais ça ne prend pas avec moi. Je le vois bien dans vos gestes, vos regards. Vous tenez beaucoup l'un à l'autre."

"Allez, tais-toi!"

Ginny maudit la perspicacité de son amie et sentit le sang affluer à profusion sur ses joues. Elle agita ses mains devant son visage pour en chasse la rougeur.

"On doit aller maintenant!"

Les deux filles plus nerveuses que jamais sortirent de Gryffondor pour aller rejoindre leurs cavaliers qui les attendaient au bas de l'escalier qui menait à la grande Salle. Quand elles arrivèrent en haut des marches, ils étaient au rendez-vous mais discutaient, alors Laurène se racla bruyamment la gorge, ce qui fit taire les garçons et rire Ginny. Laurène elle-même pouffa légèrement, et les filles entamèrent la descente de l'escalier.

Draco et Fabrice s'étaient retournés. Ils étaient à présent cloués sur place, chacun fixant sa cavalière. Fabrice, le premier à retrouver ses esprits, sourit de satisfaction en se félicitant d'avoir une petite amie si belle et gracieuse et si douée en esthétique. Quant à Draco, il fallut que Fabrice lui donne un léger coup aux côtes pour qu'il referme la bouche et reprenne son air dégagé habituel. Ginny s'était métamorphosée. Ses cheveux roux étaient relevés et quelques mèches éparses tombaient sur son front et sa nuque. Laurène avait effacé ses taches de rousseur et rosit ses joues crémeuses, tout en mettant en valeur ses yeux bruns. Sa robe verte et blanche était très seyante. Elle dénudait ses épaules et mettait ses jolies courbes en valeur - Draco fut convaincu qu'il n'avait plus affaire à une petite fille, même si elle n'avait que quinze ans.

Les garçons s'inclinèrent avec galanterie avant d'offrir le bras à leur compagne. Ginny tremblait légèrement et ses joues étaient toujours chaudes - Draco lui aussi avait fait un effort et portait une robe bleue clair assortie à ses yeux, ce qui le rendait encore plus beau que d'habitude.

"Votre beauté est stupéfiante, ce soir." lui murmura t'il a l'oreille.

Ginny sourit nerveusement. "Je ne plaindrai pas de la tenue de mon cavalier." répondit-elle dans un souffle.

Plus assurés qu'eux, Laurène et Fabrice entrèrent les premiers dans la Grande Salle, illuminée de chandelles et décorée d'un imposant sapin pour l'occasion. Les professeurs étaient déjà tous là, on n'attendait plus qu'eux pour commencer les festivités.

Draco, Fabrice, Laurène et Ginny prirent place à leur table habituelle et le dîner fut excellent. Les professeurs étaient de bonne humeur - même Rogue, qui s'était coiffé pour la soirée!- et en les regardant s'amuser, on aurait dit qu'ils étaient plus une grande famille que des profs. Les rires fusaient de partout, le banquet fut très agréable pour tous. Après le dessert, Dumbledore et Mac Gonagall ouvrirent le bal, suivis par d'autres professeurs, et bientôt tous les couples de professeurs valsaient en parfaite harmonie. Draco et Fabrice invitèrent leur cavalière et Ginny passa une des plus belles soirées de sa vie. Enlacée dans les bras de son prince charmant, elle se grisait et tournait, tournait entre les autres couples, priant pour que ce moment ne termine jamais... La musique douce résonnait dans sa tête, dans ses oreilles. Ses yeux plongés dans ceux de Draco ne pouvaient plus en sortir. Étourdie, elle se laissait guider par une main reposant à sa taille et une autre serrée contre la sienne. Oh, comme elle aimait se sentir si proche de lui... et le toucher.. et le regarder...

Draco et Ginny furent les derniers à quitter la grande Salle, vers trois heures du matin. Fabrice et Laurène avaient disparu depuis longtemps.

"Ils sont allés s'embrasser dans le parc, à tous les coups.", lui avait soufflé Draco. "Souhaitons que Rusard n'ait pas la bonne idée de les trouver..." Cela fit rigoler Ginny. "Mes parents se sont fait prendre par le concierge de l'époque quand ils étudiaient ici!"

"Quand ils étudiaient, hein?"

Ils rirent encore sur le chemin du retour. Ginny ne lâcha son Draco qu'à regret, devant le portrait de la grosse dame. Elle voulait encore rester avec Draco mais elle avait tellement dansé qu'elle avait du mal à tenir debout. Ils se souhaitèrent bonne nuit et se séparèrent. Ginny réintégra son dortoir, mais une fois allongée sur son lit, elle ne parvint pas à calmer les battements de son cœur et décida de se rafraîchir à l'extérieur. Il y avait dans la chambre des septième années un balcon attelé à leur dortoir; Ginny s'y faufila donc et ouvrit la porte fenêtre qui en permettait l'accès. Le vent froid fit du bien à ses joues, et quelques pas lui suffirent pour atteindre la rambarde. Elle dénoua ses cheveux et respira l'air enneigé de cette douce soirée de Noël. Elle commençait à rêver de Draco quand une forme blanche, se détachant nettement dans le ciel noir, attira ses yeux, suivi par une autre forme, plus sombre. Ginny scruta le ciel et les deux ombres se rapprochèrent d'elle.

C'était l'Archeval, poursuivi par un Magyar à pointes. Ginny ouvrit la bouche pour crier de surprise mais une main se posa contre ses lèvres, étouffant ses cris.

************* à suivre!

Lyz: J'ai eu tellement de reviews pour le dernier chapitre qu'entre la bio et les maths j'ai eu le temps de taper le septième chapitre... et là c'est encore pire parce que je vous laisse en suspens! Mwhahaha! Mais je suis sûre que vous préférez ça à rien... et en plus j'aurais plus de fans! lol!

Pour ceux que ça intéresse, j'ai dessiné Ginny montée sur l'Archeval, et si ça intéresse quelqu'un, n'hésitez pas et envoyez moi un mail à Slyztherin@aol.com, et je vous l'enverrai! C'est pas une oeuvre d'art, on est d'accord!

Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de semaine et à bientôt!