lyz: Ah ah, comme promis, voilà djà le chapitre 10...
10-Nouvelle année
Draco fut, grâce au Pousspeau et à la magie avancée de Madame Pomfresh, rétabli dans les deux jours qui suivirent, et les vacances reprirent plus ou moins leur cours. Laurène et Fabrice ne posaient aucune question, ne montraient aucune révulsion envers Draco et Ginny comme attireurs d'ennuis. Ginny suspectait Dumbledore de leur avoir soit expliqué les faits, soit demandé de ne pas les importuner avec ce genre de question. Ils étaient aussi agréables à vivre que d'habitude, et même un peu plus. Poudlard s'était replongé dans la tranquillité après cette soirée mouvementée et la neige avait doublé de volume, rendant pratiquement impossible les sorties à l'extérieur, ce qui rendit Ginny assez triste. Malgré tout ils avaient beaucoup de devoirs à faire et le moment leur sembla approprié pour travailler.
Ginny avait reçu quelques présents pour Noël, mais ne les avaient ouverts que plus tard. Hagrid lui avait envoyé depuis la France où il passait Noël avec Olympe Maxime une boîte de chocolats achetés sur place. Ron, Harry et Hermione lui avaient envoyé une carte avec une longue lettre lui souhaitant bon rétablissement et lui racontant leurs vacances. Il y avait, joint à la lettre, une fine chaîne argentée avec pour pendentif une petite pierre orange clair. Ginny mit le collier, toute heureuse de savoir qu'ils s'inquiétait pour elle, qu'elle n'était plus qu'une soeur perdue dans l'ombre.
Quant à ses parents, ils étaient venus la visiter à Poudlard après la fête de Noël. Comprenant que ses parents avaient déjà assez à faire avec sa 'maladie', elle ne leur parla pas de ses aventures nocturnes, ni de son 'amitié' avec Draco. Celui-ci était d'ailleurs resté sagement avec Laurène et Fabrice quand Ginny était allé voir ses parents. Cette visite lui avait un peu remonté le moral.
Le matin du 31 décembre, Fabrice, Draco, Laurène et Ginny étaient dehors et tentaient de déblayer un chemin d'accès depuis les portes de Poudlard. Près d'un mètre cinquante de neige était tombée, du jamais vu à Poudlard.
"Alors, comment on déblaye toute cette neige?"
"On la fait fondre?"
"J'ai entendu dire que les moldus mettent du sable et du sel sur leurs routes pour faire fondre la neige!" proposa Fabrice.
"Du sable et du sel?"
"Oui, cela prend longtemps, mais ça marche!"
"Je ne crois pas que ça fonctionne pour un si gros paquet de neige..." dit lucidement Laurène.
Draco empoigna sa baguette magique et se racla la gorge.
"Observez le maître!"
Il traça un large carré dans la neige du bout de sa baguette.
"Wingardium Leviosa!"
Ce sort fit frissonner Ginny et elle recula d'un pas impulsivement. Un carré de neige s'éleva dans les airs, mais Draco le laissa retomber.
"Pardon." murmura t'il en rangeant sa baguette. Laurène et Fabrice s'échangèrent un regard confus.
"Non, non, pas pardon! C'est une très bonne idée, je crois que nous devrions tous faire ça!" s'écria Ginny. Elle posa sa main sur le bras de Draco et lui chuchota:
"Je ne dois pas avoir peur. Je ne dois plus avoir peur! Wingardium leviosa!"
La neige se souleva une nouvelle fois, et d'un mouvement de sa baguette, Ginny l'envoya sur le côté, commençant à libérer un passage. Rassurés, les autres en firent autant, et deux heures plus tard, Poudlard était de nouveau accessible. En remontant leur chemin entouré de deux falaises de neige, Ginny eut soudain une très méchante idée qui allait détendre tout le monde et retrouver l'ambiance des premiers jours.
"Vous savez, j'ai entendu parler d'un jeu que pratiquent les enfants moldus quand il y a de la neige... je vais vous expliquer, ce n'est pas très compliqué...." dit elle en s'arrêtant et prenant un peu de neige dans sa main gantée. Elle eut tôt fait de la rouler en une jolie boule regardée par les trois autres avec intérêt. Elle se tint là une seconde, hésitant entre Fabrice et Draco, puis se décida pour le plus grand. D'un geste rapide, elle lança sa boule qui atteignit Fabrice à l'épaule.
"Hé!"
Ginny s'enfuit en riant, traînant Laurène derrière elle. Draco avait déjà tout compris. Il prit de la neige et confectionna une boule qu'il lança dans le dos de Ginny. Elle s'arrêta alors de courir et contre attaqua. Une bataille de boule de neige acharnée commença, ponctuée par les exclamations de surprise des victimes et les rires des coupables.
Chaque camp était barricadé derrière un rempart blanc et la guerre faisait rage entre les garçons et les filles. Même Laurène, un peu trop sérieuse d'abord, finit par envoyer bon nombre de boule de neige. Plusieurs fois, Ginny sortait la tête de son camp et attendait patiemment qu'un garçon fasse de même et vlan! Une boule de neige en plein dans le mille!
Nul ne put dire combien de temps dura cette bataille de boules de neige, mais aucun camp n'était déclaré vainqueur au bout d'un moment et les armées étaient lasses. Pour gagner, il fallait concocter un plan machiavélique... C'est ce que faisaient Draco et Fabrice.
"On sort par les côtés", fit Draco, "Et on les stoppe à mains nues!"
Cela semblait très barbare, cette façon de voir les choses. Pourtant Fabrice acquiesça de la tête. Mais avant qu'ils puissent mettre leur plan à exécution, ils furent écrasés par une avalanche de neige. Derrière eux, Ginny et Laurène s'enfuyaient en pouffant, et s'écroulèrent de rire derrière leur mur de neige. Draco contempla longtemps sa muraille détruite.
"Vengeance..."
Il regarda Fabrice d'un air entendu.
"J'prends Ginny."
"Et moi Laurène!"
Avec un cri féroce, ils traversèrent leurs défenses tombées puis les défenses ennemies, mais les filles les avaient vu venir et s'étaient éloignées, hors de portée. Laurène n'était pas très sportive et Fabrice n'eut aucun mal à la rattraper. Par contre, Ginny était une autre paire de manches. Malgré son fou rire, elle courait comme une gazelle poursuivie pas un guépard - en faisant des zigzag - pour que Draco, bien plus rapide qu'elle, ne la rattrape pas. Et son plan était efficace - il n'arrivait pas à gagner du terrain. Ginny avait maintenant rejoint les portes de Poudlard par le chemin nouvellement tracé et s'engageait vers le parc, restant là ou la neige n'était pas haute. Draco envisageait sérieusement de se transformer en Archeval. Mais la petite rouquine commençait à fatiguer et ralentissait, essoufflée. Saisissant sa chance, Draco s'élança dans les airs et la plaqua au sol, roulant dans la neige. Ginny essaya de s'enfuir mais il lui prit les poignets et la maintint couchée sur la neige, un sourire victorieux répandu sur sa figure.
Ginny arrêta de se débattre.
"D'accord, je me rends, tu as gagné..."
Puis elle prit un instant pour s'apercevoir de sa position. Elle était complètement couchée sur le dos, et Draco lui retenait les mains, agenouillé sur le sol, une jambe de chaque côté d'elle. Leurs visages étaient terriblement proches.
Draco la regardait de haut, sans bouger. Le vent faisait balancer ses cheveux sur ses joues, colorées, tout comme ses lèvres, par le froid. Ginny souffla un mèche rousse hors de ses yeux et se demanda une seconde pourquoi il restait là, sans bouger, à faire des nuages gris par sa respiration, en la fixant comme ça. Cette seconde passée, elle apprécia cette position, ses yeux plongés dans ceux de Draco. Les papillons de son estomac devinrent plus frémissant que jamais et elle eut désespérément envie de... l'embrasser. Comme à l'infirmerie, il y avait quelques jours. L'estomac noué, impuissante, elle attendit qu'il fasse le premier mouvement, son cœur battant la chamade, son sang répandant dans tout son corps de nouvelles émotions.
Ginny n'eut pas à attendre très longtemps. Soit il avait fini de savourer sa victoire, soit il avait terminé de débattre avec lui-même, mais il sembla se décider après un long moment d'hésitation silencieuse que Ginny n'avait pas troublé. Son visage se pencha vers elle et ses yeux se fermèrent doucement. Ginny cessa de réfléchir, ferma les yeux elle aussi et leurs lèvres se rencontrèrent dans un doux baiser.
L'impact fut double sur Ginny. Son cerveau se divisa en deux, chacun hurlant pour gagner le contrôle du corps. L'un lui criait de continuer, de prendre enfin ce bonheur qu'elle avait toujours attendu. Par contre, l'autre lui rappelait lucidement que c'était un Malfoy, un Malfoy, et que même s'il avait renié ses parents il était toujours un Malfoy, toujours le même aux yeux de toute sa famille. Jamais ils ne pourraient avoir de relation normale, et d'ailleurs ils feraient tout pour les séparer. Ce serait un avenir bien terne que de commencer une relation avec lui.
Ce fut la partie logique qui l'emporta, mais curieusement ils se dégagèrent l'un de l'autre au même moment.
"Je n'aurais pas dû faire ça." dit Draco d'un air consterné. Mais il le regrettait profondément.
"Tu sais bien qu'on... qu'on ne peut pas... qu'on ne doit pas..."
Elle voulait bien être amie avec lui, sans considération des opinions des autres, mais là ça allait trop loin. Elle en était arrivée à un stade où malgré elle elle avait le besoin irrépressible d'être avec lui à chaque moment. Devant l'injustice de son destin, elle se sentit misérable et malheureuse. Pourquoi n'avait-elle pas le droit d'aimer qui elle voulait? N'avait-elle pas le droit d'avoir une vie à elle, qu'elle puisse contrôler de sa propre volonté? Allait-elle devoir vivre loin de Draco, oublier tout?
"Non!" cria t-elle en réponse à ses pensée lugubres. Elle se jeta dans les bras de Draco et s'y maintient avec hargne, au cas où il aurait voulu la repousser dans un sursaut de lucidité, comme précédemment. Mais il l'entoura de ses bras et inclina sa tête pour qu'elle repose sur la sienne.
"C'est trop injuste."
"Je sais."
"Tu ferais mieux de m'envoyer balader et de m'appeler par mon nom de famille avant qu'il ne soit trop tard." Elle le disait, mais ne pensait plus trouver la force de survivre si jamais tout recommençait comme avant.
"Il est déjà trop tard, Gin. Je ne pourrai plus jamais faire ça."
Ginny reprit soudain courage.
"Je crois... je crois que j'ai envie d'être heureuse, même si je sais que ce bonheur finira un jour."
C'était une façon cachée de lui déclarer qu'ils avaient le droit d'être amoureux pendant ce qui leur restait de vacances, c'est à dire... 3 jours.
"Mais ce sera encore plus dur après...."
"Je m'en fiche!" s'écria t'elle en se dégageant et en le regardant dans les yeux. "Parce que je t'aime et je veux toujours rester avec toi!"
Draco parut surpris une seconde par l'affirmation directe de son aveu, puis sourit et posa son front contre le sien, les yeux fermés.
"Moi aussi je t'aime, et je n'ai pas envie qu'on soit séparés. Je veux plus redevenir comme avant, je veux être sûr que j'ai un cœur, que je peux aimer et que j'aime. Je veux être près de toi pour avoir confiance en l'avenir."
Ginny était remplie de joie malgré tous les sacrifices qu'ils allaient devoir faire pour rester ensemble. Sans lui elle n'avait plus qu'à se rendre à Voldemort -pour qui se battrait-elle?
"Je veux être avec toi pour avoir une raison de vivre."
Draco lui effleura le menton du bout des doigts et leva son visage pour qu'ils puissent s'embrasser une nouvelle fois. Ginny glissa ses mains dans ses cheveux blonds et se rendit. Elle ne résisterait plus à cette passion qui l'avait enflammée depuis quelques temps, elle se laisserait aller, pour le meilleur et pour le pire.
Quant Draco se releva enfin, juste de quelques centimètres, ce n'était que pour respirer. Quelque chose de lourd venait de s'échapper de sa poitrine, quelqu'un venait d'enlever un voile de devant ses yeux - tout ne paraissait-il donc pas plus clair, tout à coup?
Ginny réalisa qu'elle avait attendu ça depuis... depuis toujours...
Ils se fixèrent un moment sans savoir quoi dire, laissant les pensées circuler librement entre leurs yeux. Il n'y avait plus de monde autour d'eux, il n'y avait plus que l'autre. Puis Ginny sentit ses lèvres devenir plus palpitantes, réclamant un autre baiser. Elle prit joyeusement l'initiative et embrassa Draco fougueusement, avec passion, et il y répondit avec empressement.
Peut-être des heures, peut-être juste des secondes passèrent sans qu'ils puissent s'arrêter - comme pour rattraper un précieux temps perdu. Si leurs bouches se quittaient, ce n'était que pour mieux se retrouver...
Mais le délicieux moment fut interrompu par un raclement de gorge, suivi d'un rire étouffé. Draco et Ginny regardèrent dans la même direction, et il y avait un grand roux avec des cheveux longs et une boucle d'oreille qui les regardaient, un sourire jusqu'aux oreilles. Draco commença par avoir peur - à coup sûr, c'était un des innombrables Weasley! Il tenait à Ginny, mais à sa vie aussi... Mais il sembla un peu rassuré quand Ginny lui chuchota "C'est Bill. Rien à craindre!" D'ailleurs ce Weasley avait une tête plutôt sympathique et amusée, et quand il se mit à jouer d'un violon invisible avec un air romantique, Draco fut nettement soulagé. Il aida Ginny à se relever et épousseta un peu de neige de son manteau.
"Salut Bill!" salua enfin Ginny. "C'est gentil, euh... d'être venu!"
Elle devenait rouge. Bill sourit.
"Tu as meilleure mine que ce que disent maman et papa... je suppose que tu leur avais caché ça?" fit-il en montrant Draco, resté un peu en arrière. "Grand, blond, pas mal... il embrasse bien?"
"T'es intéressé?" lança Draco.
Ginny étouffa un rire.
"Je crois que ce ne serait pas très sérieux de piquer le copain de ma sœur. D'ailleurs, sois pas vexé mais je préfère les filles."
"Oui, surtout les françaises, grandes, belles et blondes?"
"Bon, tu fais les présentations?" dit Bill en essayant de changer de sujet.
"Hum hum." fit Ginny pour essayer d'être aussi sérieuse que Laurène, se plaçant entre son grand frère et Draco.
"Bill, mon grand frère." dit-elle à Draco. "Cool, décontract', l'esprit plus ouvert que le reste de la famille." Puis elle s'adressa à Bill. "Draco M-" Elle s'interrompit à la surprise de Bill, qui tourna alors en un sourire sadique. Draco eut à nouveau peur. Il ne faisait pas le poids contre ce Weasley-là, qui avait au moins sept ou huit ans de plus que lui.
"Draco... comme dans Draco Malfoy?"
"Bingo." fit Draco, tenté de faire son ricanement habituel.
"Et bien. Tu as eu raison de ne pas leur dire... Bienvenue dans la famille, Draco." fit Bill en avançant sa main. Draco la serra avec soulagement. Ginny fut elle aussi soulagée.
"Ouf, j'avais peur que tu ne le prenne pas bien..."
"Bah, il sait ce qui l'attend s'il t'arrive malheur." répondit Bill en haussant les épaules.
"Quelle idée d'avoir six frères... t'aurais pas pu avoir que celui-là?" demanda Draco. Pour toute réponse, Ginny le poussa à l'intérieur en riant. Bientôt Bill, Draco, Ginny, Laurène et Fabrice étaient assis dans la grande salle, dégustant leur déjeuner avec les professeurs enchantés de recevoir la visite d'un ancien élève aussi réputé que Bill Weasley, l'Enchanteur des Gringotts, le premier de la longue lignée des Weasley dont le Choixpeau se souviendra longtemps. Mais malgré la présence de son grand frère préféré, Ginny avait du mal à lâcher Draco des yeux et à arrêter de penser à lui, et à l'intensité de ses sentiments à son égard. Elle avait envie, non, besoin, de lui parler, d'être claire avec elle-même et avec lui. Ce qu'elle ressentait était prodigieux, elle avait l'impression de seulement commencer à vivre, à ressentir des choses, d'être plus légère qu'avec le sort de lévitation, plus heureuse qu'avec tous les sorts hilarants du monde.
"Ginny?"
"Hum, oui, Bill?"
"Veux-tu oublier ce beau gosse deux secondes et m'accorder ton attention?"
Ginny devint écarlate et se concentra sur Bill. "Oui!"
"Je ne peux pas rester longtemps (de plus je ne suis pas venu au bon moment), j'ai un rendez-vous ce soir en France et -"
"Un rendez-vous? En France? Avec Fleur?"
"Dans le mille!"
"Et bien c'est pas trop tôt! On vous marie quand?"
"Quand je lui aurai demandé..."
Ginny et Bill rirent.
"Je disais donc que j'avais un rendez-vous ce soir et que je devais être ponctuel... les filles aiment se savoir attendues."
"On voit tout de suite l'expert." fit Fabrice.
"Demande, si tu veux des conseils. Mais je crois que tout va bien pour vous..."
"Oui, merci." répondit Laurène.
"Je me sens si inutile..." se lamenta Bill d'une voix trop dramatique pour être vraie.
Après s'être bien remplit l'estomac, Bill, assuré de la santé de sa petite sœur, quitta Poudlard, la laissant avec confiance entre les mains de son chevalier servant.
"Bah, c'est un Malfoy, mais si Ginny l'a choisi, c'est qu'elle a ses raisons. Oh làlà, mais il va devenir mon beau-frère, ça se trouve! Imagine le mariage, avec les beaux-parents..." Et Bill rigolait tout seul en pensant à tout ce qu'il allait dire pour faire rire Fleur pendant ce réveillon.
Quand il fut suffisamment loin, Laurène ne put se retenir plus longtemps et serra Ginny dans ses bras.
"Félicitations, Gin! Tu vois, j'te l'avais dit!"
"Hum, on savait tous que ça devait arriver..."
Laurène, toujours aussi lancée, serra la main de Draco en lui tapant l'épaule, puis, souriant jusqu'aux oreilles, elle se laissa entraîner au loin par Fabrice, qui avait l'air désolé.
Draco passa un bras autour de la taille de Ginny.
"Et si on allait... s'asseoir autour d'un bon feu...?"
Ils marchèrent jusqu'à la salle commune de Gryffondor, main dans la main, et s'assirent sur le seul divan de la salle, placé devant le feu, bien installés dans les bras l'un de l'autre.
"C'est dingue, non."
"Si, c'est tellement incroyable que je n'arrive pas à y croire..." Ginny rit à ce qu'elle venait de dire.
"Draco?"
"Hum?"
"Tu sais quand je suis tombée amoureuse de toi?"
"Je rêve de le savoir."
"Le soir d'Halloween. Quand je suis revenue de... ma rencontre avec l'Archeval dehors... et que je t'ai vu. Et tu m'a regardée, moi, la petite Weasley, d'un air si vainqueur que j'ai cru que les Serpentard avaient gagné ces vingt points. Et depuis je n'ai pas cessé d'avoir un comportement bizarre... maintenant je sais ce que j'ai, je le savais même avant. Je.... je t'aime."
C'était si simple, si merveilleux. Ginny flottait dans une plénitude mêlée d'excitation, dans le bonheur de l'amour partagé, qui ouvrait à son esprit des horizons jamais vus. Sa vie entière venait juste de faire un large virage. Elle ne s'était jamais sentie aussi bien qu'assise ici, entre les bras de celui pour lequel elle éprouvait tous ces sentiments bienfaisant, à l'écouter lui murmurer à l'oreille de tendres mots. Cela valait la peine d'affronter leurs parents et ses frères.
Ce soir-là, au réveillon du nouvel an, Ginny et Draco étaient beaucoup plus détendus qu'aux premiers moments de leur nouvelle relation.
"A Ginny, et à la nouvelle vie qu'elle m'offre!" dit Draco en levant son verre.
"A Draco, et au bonheur qu'il me donne." répondit Ginny. Leurs verres se rencontrèrent dans un bruit cristallin et ils burent à la santé du monde alors que les douze coups de minuits retentissaient.
Bravant la haine qui séparait leur famille, défiant Voldemort d'un même geste, Draco Malfoy et Ginny Weasley venaient d'entrer dans une nouvelle année, et une nouvelle vie.
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Yeah!!!!!!!!!! I did it! Alors, vous en pensez quoi de mon couple favori? Vous avez aimé Bill, qui aurait vraiment dû être acteur? Oh lala, c'est beau l'amour... et tout est bien qui finit bien! Non, je rigole. Comme je l'ai déjà dit, Voldemort ne va pas rester sur sa faim, et vous non plus d'ailleurs... se pourrait-il qu'un certain garçon aux cheveux noirs de jais et aux yeux verts vienne à la rescousse??? Et comment Draco et Ginny vont-ils vivre leur amour à Poudlard? Ron va t'il tuer Malfoy quand il saura tout? C'est ce que vous saurez dans les prochains épisodes...
