lyz: je suis vraiment désolée de vous avoir autant fait attendre... mais voilà, j'ai fait trois chapitres d'un coup pour me faire pardonner...

11- Pour vivre heureux, vivons cachés

Qui ne tente rien n'a rien, disait un vieux proverbe. Mais qui n'ose rien ne subit pas les conséquences de ses actes, qu'elles soient positives ou négatives. On peut choisir de ne rien ressentir pour ne pas souffrir, on peut se blinder derrière l'indifférence et construire sa vie loin de tout malheur, mais aussi de tout bonheur. Et il y a ceux qui n'ont pas suffisamment dosé l'indifférence ou la part de malheur dans la chance et qui se sont lancés à cœur éperdu dans la conquête de leur bonheur, sachant parfaitement qu'il serait dur à trouver et à conserver, et qu'il faudrait défier le monde entier pour le conquérir.

Ainsi, la veille de la rentrée, le jour neigeux se colora de rose orangé alors que Ginny se réveillait doucement. Ce matin était exactement le même que le premier jour des vacances. Quinze jours, seulement quinze jours. Pourquoi tout ne lui paraissait qu'éternité, loin, si loin derrière elle? Ces vacances avaient duré des années, lui semblait-il. Elle avait grandi, mûri, évolué, et ne se sentait plus une petite fille dans l'ombrage du reste de sa famille. On lui avait donné la valeur qu'elle avait toujours cherché à avoir, on lui avait offert l'amour dont elle avait rêvé maintes fois. On avait aussi menacé sa vie, on avait compté ses jours, mais elle sentait en elle un feu salutaire, une force que rien ne pouvait ébranler, et qui la maintiendrait vivante.

Ginny ouvrit lentement ses paupières, craignant que le moindre mouvement ne brise le charme du moment, c'est à dire ne réveille la forme allongée tout contre elle. Mais Draco dormait toujours paisiblement, un vague sourire dessiné sur son visage, ses cheveux se colorant peu à peu de la lumière de l'aurore. Ginny sourit en repensant à la soirée passée, qui avait été la plus belle de sa vie. Goûtant aux derniers moments de leur liberté, les deux couples avaient décidé de passer la soirée chacun de leur côté. La hantise de devoir être séparés les jours à venir avait poussé Ginny à demander à Draco de rester avec elle cette nuit-là - rien faire, juste rester, juste lui rappeler qu'il était là pour elle et que rien ne leur arriverait.

Mais c'était un bien triste jour qu'aujourd'hui - les élèves allaient affluer de partout, Poudlard perdrait sa tranquillité hivernale et ses mots d'amours chuchotés entre deux couloirs. Ginny eut le mouvement instinctif de vouloir retenir Draco, et pourtant il était déjà proche, et si paisible, serein et... tellement séduisant... Elle se sourit à elle-même, se devinant, malgré Voldemort sur les talons, sur leurs talons, la plus heureuse fille du monde, ou au moins de Poudlard. Comment allaient-ils vivre aujourd'hui, demain, les jours prochains? Jamais personne à Poudlard n'accepterait un tel couple, et rien qu'à imaginer la réaction de Ron, ou de Harry et Hermione, elle était partagée entre la peur et la moquerie - quelle tête ils feraient, quand même!

Draco bougea légèrement, sa respiration devint plus rapide que pendant son sommeil et il sourit encore plus en ouvrant les yeux, découvrant ceux de Ginny posés sur lui. Il se pencha et lui déposa un tendre baiser matinal sur les lèvres.

"Bonjour..."

"Bien dormi?"

"Hmm, on ne peut mieux!"

Ils se sourirent de contentement et de plaisir partagé. Dehors, le ciel orangé était devenu plus clair, partagé entre le bleu et le blanc.

"Il faut qu'on se lève..."

Draco marmonna quelque chose à propos de ne pas pouvoir faire la grasse matinée avec sa dulcinée, ce qui fit rire Ginny.

"Si Ron débarque ici sans crier gare, on fait quoi?"

"Je sors l'Archeval?"

"Mauvais plan. Et de toute façon, si je me lève, tu suivras."

Draco comprit ce qu'elle voulait dire et alors qu'elle se dégageait à regret de son étreinte tiède il l'attrapa par la taille et elle ré-atterit dans son lit avec un léger cri.

"Qu'est-ce qu'il viendrait faire dans le dortoir des filles, d'ailleurs?"

"Quelqu'un d'autre pourrait se poser la même question..."

"Qui ça, moi?"

Ginny soupira. "Qu'est-ce que j'ai fait pour être dingue de toi?"

Draco sourit de sa victoire et embrassa sa petite amie. Puis tous deux se levèrent et se préparèrent pour aller prendre leur petit déjeuner, descendant une dernière fois les corridors main dans la main. Ils rencontrèrent Laurène et Fabrice sur leur chemin, et visiblement ils tentaient d'oublier eux aussi que leur bonheur passager était terminé. Il faudrait bientôt reprendre les rendez-vous clandestins, la fuite à l'approche de quiconque avait la bonne idée de passer par là... Pour Ginny et Draco, il faudrait reprendre les bonnes vieilles habitudes ( 'Weasley!' 'Malfoy!' et compagnie...) et en adopter d'autres, comme la science secrète de l'amour interdit à l'abri des regards.

"Essayons de penser positif. Si on est séparés, on ne sera que plus heureux de se revoir, n'est-ce pas?"

Telle était la philosophie de Ginny, et Draco y accrochait un tant soit peu. Mais la perspective de devoir recommencer à être le grand méchant Malfoy ne l'enchantait guère, sauf peut-être pour faire enrager Harry et co.

Après avoir dégusté leur premier repas de la journée, chacun des quatre vacanciers alla remettre de l'ordre dans son dortoir et dans ses affaires, ce qui impliquait un déménagement pour Draco et Laurène. Les premiers élèves rentraient déjà et le château se remplissait à nouveau de robes noires brodées par endroit de fils rouge et or, jaune et brun, bleu et brun ou vert et argent. Une vague de présence humaine submergea les dalles froides qui se réchauffèrent alors.

Harry, Ron et Hermione arrivèrent dans la matinée, les mines réjouies mais fatiguées. Ginny était présente dans la salle commune de Gryffondor - seule, évidemment- et Ron lui bondit pratiquement dessus.

"Ginny! Je suis tellement heureux de te revoir! Tes hiboux m'ont rassuré, mais j'avais tellement peur qu'il ne te soit arrivé malheur!"

Il remarqua la petite pierre orange qui brillait à son cou.

"Tu as aimé?"

"Oui, merci beaucoup Ron. Comme tu vois je me porte très bien, je n'ai même pas eu de malaise pendant les vacances!" Elle eut alors une arrière pensée: une autre agression de Voldemort était probablement imminente.

"Gin, on a trouvé une formule pour toi. Pour briser le lien avec Tu-sais-qui."

"C'est vrai?" s'écria Ginny qui n'osait pas en croire ses oreilles. Alors, son calvaire allait enfin être terminé?

"Oui! Je te jure que oui! Elle marchera, on en est sûr à 100%!"

Ginny étreignit son grand frère dans ses bras, ne regrettant finalement plus d'en avoir.

Harry et Hermione les rejoignirent, soulagés de voir Ginny en bonne santé. Mais elle devait l'être un peu trop, car Hermione sentit que quelque chose là-dessous avait changé. Mais elle ravala ses soupçons et laissa le frère et la petite soeur se retrouver comme il se devait.

"Alors, Gin, tes vacances? Tu ne t'es pas sentie trop seule?"

"Non, non, je me suis même fait une amie! Une Poufsouffle, qui s'appelle Laurène."

"Laurène, Laurène Flavier? La grande blonde?"

"Pas la peine Ron, elle est prise."

Ron devint un peu rouge, et... Hermione aussi?

Les deux filles se consultèrent du regard, chacune dévisageant l'autre pour lui faire comprendre qu'elle avait quelque chose à lui dire. Hermione n'avait jamais été proche de Ginny, mais c'était un langage universellement reconnu.

"Une minute." dit Hermione en se levant.

"Une seconde", fit de même Ginny.

Les deux filles laissèrent là les garçons surpris.

"Hermione, je ne suis pas aveugle."

Sa camarade aînée prit une jolie couleur rose soutenu.

"Tu en pinces pour mon frère!"

"Quoi? Qui voudrait-"

"Chut, c'est pas la peine."

"Ok, j'avoue." soupira Hermione avec résignation. "Mais lui en parle pas, d'accord?"

"Ton secret est en sécurité avec moi, grande sœur!"

"A toi maintenant", murmura Hermione, qui ne parvenait pas à reprendre une teinte normale. "Tu as l'air trop heureuse pour être vraie. Avoue, je ne suis pas la seule à être amoureuse?"

Ce fut au tour de Ginny de devenir rouge. Hermione avait plus de discernement qu'elle n'en laissait paraître.

"Alors, c'est qui...?"

"Je regrette, mais je peux pas te le dire."

"Tu ne peux pas? Je vois pas ce qui t'en empêche! Je te l'ai dit, moi!"

"Oui mais toi, ça crevait les yeux!"

"Pas les bons, en tous cas..."

"Oh, je suis sûre qu'il a un faible pour toi!"

"Tu crois?"

"Hum-hum" fit Ginny en secouant la tête. Hermione sembla quelque peu soulagée; et en oublia l'amant secret de Ginny.

"Merci, pour le sortilège. Je ne pourrai jamais vous remercier assez..."

"Ginny, tu resteras en vie et c'est une marque de reconnaissance suffisante pour nous."

Ginne se sentit transportée. Est-ce qu'un jour dans sa vie on lui avait dit de telles paroles? Elle se sentit presque coupable de les trahir tous en sortant avec Draco. Mais ils ne comprendraient pas... personne ne comprendrait...

"Gin, il y a un problème avec ce sort. Il faut... il faut le lancer sur Tu-sais-qui."

Qui serait assez fou pour aller voir Voldemort? Le chercher, le trouver, l'affronter, lui et sa horde de Mangemorts? Et comment le localiser? Comment aller le rejoindre?

"On va le trouver, Ginny. On le trouvera. Et on te sortira de là."

Si seulement on savait où il se trouvait... l'Archeval serait pratique pour y aller, et elle pourrait lancer elle même ce sortilège! Inutile de risquer la vie de Harry, Hermione ou Ron...

Le reste de la journée se passa dans les questions inutiles et vaines d'Hermione au sujet de son amoureux secret et dans une ombre de désespoir. Ginny se languissait déjà de Draco et brûlait d'aller le retrouver mais attendit patiemment que la soirée soit avancée pour se glisser hors de Gryffondor sans être remarquée et gravir les marches qui la mènerait à la baie vitrée d'où elle avait longuement contemplé le paysage enneigé, le premier jour des vacances. Draco était déjà là. Leur entrevue ne dura malheureusement pas longtemps et Ginny eut juste le temps de le mettre au courant de ses plans. Ils décidèrent d'essayer de retrouver Voldemort, mais aucun ne savait comment faire.

Déçue de sa journée, Ginny retrouva son lit, dans son dortoir où toutes ses camarades étaient à nouveau présentes. Il ne fallut pas longtemps pour que le sommeil l'emporte, regrettant la présence chaleureuse de Draco dans ses draps glacés.

Le sommeil ne vint pas et Ginny avait de plus en plus froid. Elle décida de se lever pour aller chercher une autre couverture mais quand elle ouvrit les yeux, elle ne put retenir un cri. Elle n'était plus dans son lit, elle était allongée sur un vieux tapi usé dans une vieille maison en ruine. Elle s'assit et se recroquevilla sur elle-même, autant de peur que de froid. Rien ne bougeait aux alentours, et elle frissonnait en observant la pièce où elle se trouvait.

Mais comment avait-elle pu atterrir ici? C'était une farce stupide? Cela faisait partie du rituel qui devait peut-être accompagner sa rupture de liaison avec Voldemort? Mais qu'est-ce qu'elle faisait ici?

Elle avait visiblement quitté son dortoir, même Poudlard, si c'était possible. Ces lieux lui étaient totalement inconnus et les formes des murs n'était pas celles de son école. La pièce était sombre et froide malgré un feu ardent et vert qui brûlait et crépitait dans la cheminée. A part cette grande cheminée, il y avait un fauteuil, haut, large, dont elle ne voyait que le dos. Elle s'imposa de ne pas imaginer que quelqu'un pouvait être assis là.

Un léger sifflement perça ses tympans fragilisés par le silence, et elle vit avec horreur qu'un serpent se tortillait vers elle. Elle recula en faisant le moins de bruit possible, mais le serpent s'arrêta à quelques centimètres d'elle, leva la tête, siffla et repartit dans la direction opposée. On aurait cru Miss Teigne allant chercher Rusard, pensa aussitôt Ginny. Mais alors... la personne que ce serpent allait chercher...

L'animal disparu derrière le fauteuil noir et ce dernier s'ébranla lentement. Ginny, sans respirer, observa la forme du mobilier qui tournait sur lui-même, s'attendant au pire. Pourtant aucun cri ne s'échappa une nouvelle fois alors qu'elle découvrait la personne assise sur le fauteuil. Il s'agissait sans aucun doute de Lord Voldemort lui même. L'homme était grand, mince et blanc. Ses yeux étaient rouges et il avait deux fentes dans le visage en guise de nez. Ses mains étaient croisées et posées sur ses jambes, ses doigts inhumainement longs entrelacés. Son visage ne reflétait aucun sentiment, pas même de victoire, d'ambition, ou même d'ambiguïté, rien. Il se contenta de regarder là la jeune fille effrayée.

"Voici donc..." commenta t-il de sa vois aiguë et glacée, comme celle d'un serpent, "Virginia Weasley, la fille du célèbre Arthur Weasley. C'est un honneur."

Personne n'avait appelé Ginny par son véritable nom depuis des années, et elle sursauta une fois de plus. Elle ne trouva rien à répondre, trop tétanisée pour articuler quelque chose de compréhensible.

"Vous êtes ici parce que j'ai un marché à vous proposer. Vous savez que vous êtes en tête de liste de mes condamnés à mort, n'est-ce pas...? Quand j'aurai prit toute cette merveilleuse vie qui est en vous, je serai enfin... un être parfait à nouveau... plus d'imperfections que seule le reste de l'humanité est digne de porter... Mais la vie est précieuse, pour vous, non? Alors j'ai décidé de vous épargner... mais à une seule condition... livrez-moi la créature, et je vous laisserez la vie sauve..."

Tout ceci n'était donc fait que pour l'Archeval, qui avait à l'évidence une valeur plus grande aux yeux de Voldemort qu'elle-même. Mais Ginny n'était pas dupe et savait qu'il avait un plan pour avoir les deux -elle, et Draco. Il lui demandait de choisir entre sa vie et celle de Draco, et même s'il ne mentait pas, sa réponse était toute faite.

"Jamais." dit-elle, surmontant sa terreur.

Le visage inhumain devant elle apparut soudain résigné.

"Bien. Mais mon offre tient toujours. A moins qu'il ne veule... se livrer lui-même pour vous protéger..."

Voldemort alors détacha ses mains l'une de l'autre et d'un geste expert tira sa baguette magique de nulle part. Ginny voulut s'enfuir mais d'un mouvement rapide il l'avait désigné de sa baguette et le reste du monde s'évanouit autour d'elle et elle s'éveilla en sursaut.

"Ginny? Ginny, réveille-toi!"

Elle se releva d'un coup, manquant de peu la tête de sa voisine de chambre. Haletante, elle serra les couvertures dans ses mains moites.

"Ginny, est-ce que tout va bien? Tu avais l'air de faire un horrible cauchemar!"

"Je... je crois que... que j'ai vraiment fait un abominable cauchemar... merci... merci de m'avoir réveillée..."

"Tu es sûre que ça va aller?"

"Oui, oui, je t'assure... tu peux te rendormir." ajouta t'elle avec un léger sourire. Après un dernier regard inquiet, sa camarade se retrancha dans son lit à baldaquins.

Ainsi ce n'était qu'un rêve... mais il avait paru tellement réel... Voldemort, et le serpent... et son chantage...

Et soudain quelque chose frappa son esprit. Harry lui avait raconté, un jour, qu'il avait fait un rêve où il se trouvait dans une maison de ce genre, avec la cheminée et le fauteuil et ... Voldemort... et qu'il savait où était cette maison!

Bingo! fit Ginny. Sans le vouloir, il venait juste de se trahir... maintenant qu'elle savait où le trouver, il n'y aurait plus de problème, tout allait enfin pouvoir s'arranger...

Le lendemain matin elle bondit sur le premier qu'elle vit - c'était Harry - et lui raconta son rêve en détail. Harry lui indiqua alors où se trouvait cette maison, qui était le repaire favori de Voldemort. Ginny, toute heureuse et anxieuse à la fois, mourant d'envie de tout aller raconter à Draco, vola jusqu'à la grande salle où les élèves étaient déjà rassemblés, attristés par la reprise des cours. Elle fit un signe à Laurène, puis à Fabrice, en passant, et prit sa place, prête à entamer un nouveau trimestre, et dans le cas immédiat deux heures de Divination. Les cours terminés, elle n'aurait plus qu'à rejoindre Draco et monter un plan avec lui...

Elle le croisa entre deux cours, le regarda brièvement mais intensément, le frôla de sa main et ne se retourna pas. C'était ainsi, la vie amoureuse à Poudlard. Elle aurait pu écrire un livre, intitulé 'Draco et Ginny', qui raconterait l'histoire d'amour impossible mais vraie entre deux jeune gens que tout oppose et que la haine est censée diviser, mais qui s'uniraient envers et contre tout... tient, et pour rendre l'histoire encore plus dramatique, ils se suicideraient à la fin, pour pouvoir enfin être librement ensemble pour l'éternité! Quel beau roman ce serait... (lyz: et c'est moi qui l'écrirai... ça vous dit une Roméo et Juliette dans ce genre?^^)

Déambulant tranquillement dans le couloir qui la menait à son dernier cours de la journée, Potions pour être exacte, et en croisant une certaine classe de certains Serpentards d'une certaine année, Ginny sentit qu'on lui assénait un grand coup dans les jambes et elle s'effondra sur les dalles froides. Ce coup n'était en fait dû qu'à son imagination, et la soudaine vision floue des gens qui se penchaient vers elle lui indiquait qu'elle était à nouveau victime de Voldemort, certainement furieux après le déclin de son offre. Ses mains se raccrochèrent au vide pour ne pas sombrer à nouveau dans l'inconscience, mais elle ne pouvait résister plus longtemps. Éprouvant une sensation vague de peur mêlé de courage, elle eut juste le temps de voir une tête blonde se pencher su elle avant de s'évanouir.

Ginny était devenue flottante et transparente, plus invisible qu'elle ne l'avait jamais été. Malgré tout, la main de Draco ne passa pas au travers de son corps, ce qu'il considéra comme un bon signe. Jugeant que sa vie était plus importante que leur réputation, il la souleva et l'emmena à l'infirmerie. Mais Ginny, se battant vaillamment contre la mort, ne pouvait plus s'en rendre compte.

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lyz: J'ai vraiment été débordée ces derniers temps... je vais tout faire pour taper les autres chapitres le plus vite possible! Merci à tous pour vos reviews... !

Alors, tout de suite la suite... Ginny va t'elle survivre? Que va faire Draco? Et Harry? Et Ron et Hermione? Et Voldemort? Qui va arriver à la rescousse? Il me semble vous l'avoir déjà dit... mais pour cela il faudra que des secrets soient révélés... la suite au prochain épisode!