Chapitre 22 : Le calme avant la tempête
Hermione fut soulagée de les voir revenir.
- Enfin, vous revoilà ! Vous en avez mis du temps !
- Si tu n'es pas contente, t'avais qu'à aller la chercher toi-même ! répliqua Harry.
Hermione haussa les épaules.
- Il commence à se faire tard, remarqua Hermione. Je raccompagne Diana à Londres. . .
- Non, intervint Drago. Reste là. Je la raccompagnerai.
- Tu veux bien ?
- Oui. Repose-toi, tu dois être épuisée.
- Merci Drago.
- Bon, allons-y Diana.
Elle acquiesça. Ils quittèrent Poudlard. Hermione se tourna vers les autres.
- Allons nous coucher, suggéra Severus. Demain, nous reprendrons l'entraînement.
Harry et Sirius hochèrent la tête.
- Bonne nuit à tous, souhaita Sirius, tandis qu'Harry et Ginny rejoignaient la Tour de Gryffondor, et qu'Hermione et Severus quittaient la Salle ensemble.
- Crois-tu que ça marchera ? demanda Severus.
- Je l'espère. Ginny m'a parlé de sa théorie. Ron a dû s'inspirer de mes cours de Magie Etrangère. C'est ce qui explique cette puissance. Maintenant, il faut prier pour que l'Epée de Gryffondor brise le Bouclier.
- C'est le seul moyen que nous ayons. Faisons confiance à Godric Gryffondor pour une fois.
- Nous n'avons pas vraiment le choix. Comment se déroulent tes entraînements avec Sirius ?
- C'est difficile mais nous progressons.
- Je suis sûre qu'avec un petit effort, vous pourriez arriver à vous entendre tous les deux.
- Plus facile à dire qu'à faire.
Elle rit.
- Tu m'as manqué Hermione.
- Toi aussi Severus.
Il l'enlaça et l'embrassa. Elle se laissa faire. Severus lui avait terriblement manqué durant les jours suivant l'agression de Ron. Des jours durant, elle s'était inquiétée de son sort, ignorant s'il était mort ou vivant. Maintenant, elle était soulagée de le voir guéri. Et l'espoir renaissait à nouveau avec l'Epée de Gryffondor. Elle se fit la promesse que Ron paierait pour ce qu'il avait fait, mais pas avant d'avoir répondu à toutes ses questions.
- Je t'aime Hermione, murmura Severus contre son oreille.
Elle crut avoir mal entendu.
- Tu. . . quoi ?
- Ne m'oblige pas à te le répéter.
- Allons nous coucher, dit-elle en souriant.
Cette nuit encore, ils dormiraient enlacés.
Harry s'effondra dans un fauteuil. Ginny vint auprès de lui.
- Harry, tu es épuisé. Va donc te coucher.
- Et toi donc ?
- Je ne vais pas tarder moi non plus.
Elle soupira.
- Tu es triste n'est-ce pas ?
- Harry. . . est-ce que tu tueras Ron ? T'en crois-tu capable ?
- Je ne sais pas Ginny. Je ne pourrais probablement pas lever la main sur lui. Mais je briserai le Bouclier. Seuls Sirius et Severus sont assez puissants pour le contrer.
- Tu sais. . . Je comprends maintenant pourquoi Maman, Fred et George se sont fait tuer si facilement. Ils ne se sont pas défendus contre Ron. Ils n'ont probablement pas compris ce qu'il leur arrivait. Je préfère que ce soit comme ça. Maman n'aurait pas supporté de voir un de ses fils du côté des Ténèbres. Comment Ron a-t-il pu changer ainsi ?
Elle sursauta.
- Harry. . . Papa, Bill, Charlie et Percy doivent être anéantis !
-J'en suis conscient. . .
- Surtout Papa. Après la mort de Maman. . .
Harry se leva et serra Ginny contre lui.
- Ne pensons plus à ça ce soir.
Malgré elle, les larmes se mirent à couler. Heureusement qu'Harry était là, sinon elle serait devenue folle depuis longtemps. Harry l'embrassa doucement, comme pour la consoler. Puis il lui prit la main et ensemble, ils montèrent dans son dortoir.
Drago accompagna Diana jusque chez elle.
- Bon, bonne nuit.
- Merci Drago.
- Pas de quoi.
- Tu veux prendre un dernier verre ? Avant de retourner à Poudlard.
Il hésita.
- Pourquoi pas ?
Ils s'installèrent dans sa cuisine. Elle fit deux chocolats chauds et s'installa en face de lui.
- Je peux te poser une question ? demanda-t-elle.
- Si tu veux.
- Pourquoi es-tu si hostile envers les Moldus ?
- Je ne suis pas hostile envers toi.
- Tu méprises les gens sans aucun pouvoir. Je n'ai aucun don pour la sorcellerie, mais ça ne veut pas forcément dire que je suis totalement idiote.
- Non, et tu l'as prouvé.
- Hermione m'a dit que tu étais un sang-pur.
- Il n'y a pas que des sorciers dans ma famille.
- Je vois. Mais les Moldus ne sont pas tous pareils. Certains rejettent la magie, mais pas tous. Regarde les parents adoptifs d'Hermione. Ils ont été plus que tolérants envers elle. Et moi-même, j'admets l'existence de la sorcellerie.
- Je reconnais que tu es la première Moldue tolérante que je rencontre.
Elle éclata de rire.
- Ce que tu peux être coincé Drago Malefoy ! Tu commences à t'intéresser aux Moldus mais tu ne veux pas l'admettre !
Il se leva.
- Merci pour le chocolat.
- Désolée si je t'ai vexé. Susceptible en plus de ça !
Elle se leva et sourit.
- Excuse-moi, mais je n'ai pas pu résister au plaisir de te taquiner.
- Je dois retourner à Poudlard.
- La route est longue, et tout le monde doit être couché à cette heure-ci. Reste ici cette nuit. La chambre d'amis est toujours disponible.
- Bon. D'accord, je repartirai demain. Merci.
- De rien, Drago. Amis ? dit-elle en tendant la main.
Il la regarda. Il prit la main, tira Diana vers lui et l'embrassa sur les lèvres.
Sous le baiser, Diana se sentit fondre. Drago l'attirait depuis leur première rencontre, mais elle n'en avait rien montré de peur de contrarier Hermione. Et voilà qu'il l'embrassait ! Il la relâcha.
- Tu as une drôle de façon de concevoir l'amitié, Drago Malefoy !
Il se contenta de sourire.
- Bonne nuit, dit-il en se dirigeant vers sa chambre.
Drago rentra à Poudlard le lendemain après avoir dit au revoir à Diana. Elle lui fit promettre de ne pas se faire tuer. Il avait souri et était parti. Hermione assistait à l'entraînement avec Sirius et Severus. Elle leur prodiguait des conseils. Harry et Ginny n'étaient pas en vue.
- Bonjour Drago ! lança Hermione. Tu as passé la nuit chez Diana ?
- Oui. Comment avance l'entraînement ?
- C'est en progrès. Ils ne sont pas encore tout à fait coordonnés mais. . .
Severus s'arrêta et s'approcha d'Hermione et Drago.
- Pourquoi n'essayeriez-vous pas tous les deux ? Vous êtes jumeaux après tout.
- Tu n'es pas sérieux !
- Si tout à fait.
- Mais nous n'avons aucun entraînement et aucune puissance !
- Peu importe. Vous êtes jumeaux et comme je te l'ai dit, vous raisonnez de la même manière, avez la même logique.
- Je reste persuadée que. . .
- Bonjour tout le monde ! interrompit Ginny en arrivant.
Ginny et Harry arrivaient main dans la main, un sourire radieux aux lèvres.
- Salut vous deux ! répondit Hermione.
Elle remarqua que c'était les premiers vrais sourires qu'elle voyait depuis que l'Héritier était entré en scène.
- On dirait que la nuit a été bonne !
Ils rougirent tous deux. Elle éclata de rire. Sirius, Severus et Drago se joignirent à son fou rire. Après un instant d'hésitation, Ginny et Harry firent de même.
- Quelle bonne ambiance, s'éleva une voix.
L'atmosphère se refroidit d'un coup.
L'Héritier se tenait devant eux.
L'affrontement est bientôt. Mais je laisse le suspense durer, j'adore ça (oh là là, j'ai vraiment des tendances sadiques des fois). A la prochaine !!!
Hermione fut soulagée de les voir revenir.
- Enfin, vous revoilà ! Vous en avez mis du temps !
- Si tu n'es pas contente, t'avais qu'à aller la chercher toi-même ! répliqua Harry.
Hermione haussa les épaules.
- Il commence à se faire tard, remarqua Hermione. Je raccompagne Diana à Londres. . .
- Non, intervint Drago. Reste là. Je la raccompagnerai.
- Tu veux bien ?
- Oui. Repose-toi, tu dois être épuisée.
- Merci Drago.
- Bon, allons-y Diana.
Elle acquiesça. Ils quittèrent Poudlard. Hermione se tourna vers les autres.
- Allons nous coucher, suggéra Severus. Demain, nous reprendrons l'entraînement.
Harry et Sirius hochèrent la tête.
- Bonne nuit à tous, souhaita Sirius, tandis qu'Harry et Ginny rejoignaient la Tour de Gryffondor, et qu'Hermione et Severus quittaient la Salle ensemble.
- Crois-tu que ça marchera ? demanda Severus.
- Je l'espère. Ginny m'a parlé de sa théorie. Ron a dû s'inspirer de mes cours de Magie Etrangère. C'est ce qui explique cette puissance. Maintenant, il faut prier pour que l'Epée de Gryffondor brise le Bouclier.
- C'est le seul moyen que nous ayons. Faisons confiance à Godric Gryffondor pour une fois.
- Nous n'avons pas vraiment le choix. Comment se déroulent tes entraînements avec Sirius ?
- C'est difficile mais nous progressons.
- Je suis sûre qu'avec un petit effort, vous pourriez arriver à vous entendre tous les deux.
- Plus facile à dire qu'à faire.
Elle rit.
- Tu m'as manqué Hermione.
- Toi aussi Severus.
Il l'enlaça et l'embrassa. Elle se laissa faire. Severus lui avait terriblement manqué durant les jours suivant l'agression de Ron. Des jours durant, elle s'était inquiétée de son sort, ignorant s'il était mort ou vivant. Maintenant, elle était soulagée de le voir guéri. Et l'espoir renaissait à nouveau avec l'Epée de Gryffondor. Elle se fit la promesse que Ron paierait pour ce qu'il avait fait, mais pas avant d'avoir répondu à toutes ses questions.
- Je t'aime Hermione, murmura Severus contre son oreille.
Elle crut avoir mal entendu.
- Tu. . . quoi ?
- Ne m'oblige pas à te le répéter.
- Allons nous coucher, dit-elle en souriant.
Cette nuit encore, ils dormiraient enlacés.
Harry s'effondra dans un fauteuil. Ginny vint auprès de lui.
- Harry, tu es épuisé. Va donc te coucher.
- Et toi donc ?
- Je ne vais pas tarder moi non plus.
Elle soupira.
- Tu es triste n'est-ce pas ?
- Harry. . . est-ce que tu tueras Ron ? T'en crois-tu capable ?
- Je ne sais pas Ginny. Je ne pourrais probablement pas lever la main sur lui. Mais je briserai le Bouclier. Seuls Sirius et Severus sont assez puissants pour le contrer.
- Tu sais. . . Je comprends maintenant pourquoi Maman, Fred et George se sont fait tuer si facilement. Ils ne se sont pas défendus contre Ron. Ils n'ont probablement pas compris ce qu'il leur arrivait. Je préfère que ce soit comme ça. Maman n'aurait pas supporté de voir un de ses fils du côté des Ténèbres. Comment Ron a-t-il pu changer ainsi ?
Elle sursauta.
- Harry. . . Papa, Bill, Charlie et Percy doivent être anéantis !
-J'en suis conscient. . .
- Surtout Papa. Après la mort de Maman. . .
Harry se leva et serra Ginny contre lui.
- Ne pensons plus à ça ce soir.
Malgré elle, les larmes se mirent à couler. Heureusement qu'Harry était là, sinon elle serait devenue folle depuis longtemps. Harry l'embrassa doucement, comme pour la consoler. Puis il lui prit la main et ensemble, ils montèrent dans son dortoir.
Drago accompagna Diana jusque chez elle.
- Bon, bonne nuit.
- Merci Drago.
- Pas de quoi.
- Tu veux prendre un dernier verre ? Avant de retourner à Poudlard.
Il hésita.
- Pourquoi pas ?
Ils s'installèrent dans sa cuisine. Elle fit deux chocolats chauds et s'installa en face de lui.
- Je peux te poser une question ? demanda-t-elle.
- Si tu veux.
- Pourquoi es-tu si hostile envers les Moldus ?
- Je ne suis pas hostile envers toi.
- Tu méprises les gens sans aucun pouvoir. Je n'ai aucun don pour la sorcellerie, mais ça ne veut pas forcément dire que je suis totalement idiote.
- Non, et tu l'as prouvé.
- Hermione m'a dit que tu étais un sang-pur.
- Il n'y a pas que des sorciers dans ma famille.
- Je vois. Mais les Moldus ne sont pas tous pareils. Certains rejettent la magie, mais pas tous. Regarde les parents adoptifs d'Hermione. Ils ont été plus que tolérants envers elle. Et moi-même, j'admets l'existence de la sorcellerie.
- Je reconnais que tu es la première Moldue tolérante que je rencontre.
Elle éclata de rire.
- Ce que tu peux être coincé Drago Malefoy ! Tu commences à t'intéresser aux Moldus mais tu ne veux pas l'admettre !
Il se leva.
- Merci pour le chocolat.
- Désolée si je t'ai vexé. Susceptible en plus de ça !
Elle se leva et sourit.
- Excuse-moi, mais je n'ai pas pu résister au plaisir de te taquiner.
- Je dois retourner à Poudlard.
- La route est longue, et tout le monde doit être couché à cette heure-ci. Reste ici cette nuit. La chambre d'amis est toujours disponible.
- Bon. D'accord, je repartirai demain. Merci.
- De rien, Drago. Amis ? dit-elle en tendant la main.
Il la regarda. Il prit la main, tira Diana vers lui et l'embrassa sur les lèvres.
Sous le baiser, Diana se sentit fondre. Drago l'attirait depuis leur première rencontre, mais elle n'en avait rien montré de peur de contrarier Hermione. Et voilà qu'il l'embrassait ! Il la relâcha.
- Tu as une drôle de façon de concevoir l'amitié, Drago Malefoy !
Il se contenta de sourire.
- Bonne nuit, dit-il en se dirigeant vers sa chambre.
Drago rentra à Poudlard le lendemain après avoir dit au revoir à Diana. Elle lui fit promettre de ne pas se faire tuer. Il avait souri et était parti. Hermione assistait à l'entraînement avec Sirius et Severus. Elle leur prodiguait des conseils. Harry et Ginny n'étaient pas en vue.
- Bonjour Drago ! lança Hermione. Tu as passé la nuit chez Diana ?
- Oui. Comment avance l'entraînement ?
- C'est en progrès. Ils ne sont pas encore tout à fait coordonnés mais. . .
Severus s'arrêta et s'approcha d'Hermione et Drago.
- Pourquoi n'essayeriez-vous pas tous les deux ? Vous êtes jumeaux après tout.
- Tu n'es pas sérieux !
- Si tout à fait.
- Mais nous n'avons aucun entraînement et aucune puissance !
- Peu importe. Vous êtes jumeaux et comme je te l'ai dit, vous raisonnez de la même manière, avez la même logique.
- Je reste persuadée que. . .
- Bonjour tout le monde ! interrompit Ginny en arrivant.
Ginny et Harry arrivaient main dans la main, un sourire radieux aux lèvres.
- Salut vous deux ! répondit Hermione.
Elle remarqua que c'était les premiers vrais sourires qu'elle voyait depuis que l'Héritier était entré en scène.
- On dirait que la nuit a été bonne !
Ils rougirent tous deux. Elle éclata de rire. Sirius, Severus et Drago se joignirent à son fou rire. Après un instant d'hésitation, Ginny et Harry firent de même.
- Quelle bonne ambiance, s'éleva une voix.
L'atmosphère se refroidit d'un coup.
L'Héritier se tenait devant eux.
L'affrontement est bientôt. Mais je laisse le suspense durer, j'adore ça (oh là là, j'ai vraiment des tendances sadiques des fois). A la prochaine !!!
