Ode à la mort... de Tom
Partie3
|26 Octobre 2001, 5h15 |Entretient policier|
| |- Monique |
|Inspecteur2: Bonjour Mlle. | |Monique: Salut. | |Inspecteur2: Vous allez bien? | |Monique: Pas mal. C'est quoi l'affaire? Z'aviez pas à | |venir me trouver jusqu'ici. Vous auriez pus appelé. | |S'aurait été moins long. | |Inspecteur2: J'ai d'autres "z'affaires" à vérifier ici. | |Et puis d'ailleurs j'ai appelé et on m'a dit de venir ici| |pour vous joindre. Vous vous faites percer souvent? | |Monique: Fréquemment. | |Inspecteur2: Pourtant je ne vous vois qu'un anneau nasal.| | | |Monique: Y'a pas que le visage qui peut être percé. Vous | |voulez des preuves? | |Inspecteur2: Non, non merci. Vous pouvez remettre votre | |gilet... | |Monique: Très bien... Bon, c'est sûrement pas pour des | |conseils de piercing que vous vouliez me voir. Alors | |quoi? Je trafique pas de drogue, je ne me prostitue | |pas... Je ne vole même pas à l'étalage. Alors qu'est-ce | |que vous me voulez? | |Inspecteur2: Qu'avez-vous fait dans la soirée du 24? | |Monique: Je suis sortie... Avec un garçon. | |Inspecteur2: Qu'avez-vous fait? | |Monique: On est... allé au cinéma! | |Inspecteur2: Quel film? | |Monique: Un film de courses... avec des pétasses et des | |bagnoles! | |Inspecteur2: C'est assez vague comme description... Y'a | |de ça dans tout les films de nos temps... | |Monique: Je vais pas au cinoche pour le film. Alors | |lâchez-moi avec le titre de celui qu'on est allé voir! Je| |le sais pas! | |Inspecteur: Vous avez fait quoi ensuite? | |Monique: On est allé chez lui. | |Inspecteur2: Et? | |Monique: Vous êtes vicieux ou quoi!? Vous voulez quant | |même pas que je vous dise tout en détail! Je vous | |rappelle que l'émission est classée générale! | |Inspecteur2: Vous connaissiez Thomas Sloane? | |Monique: Qui? Tom? Non. Pas avant d'en entendre parler | |dans les journaux! Alors c'est pour ça que vous êtes | |ici!? | |Inspecteur2: Vous êtes certaine que vous ne le | |connaissiez pas? | |Monique: J'ai l'air de quelqu'un qui hésite? | |Inspecteur2: Non, pas vraiment. | |Monique: Tant mieux! | |Inspecteur2: Bonne fin de journée! Merci, au revoir! | |Monique: Vous restez pas pour le piercing? | | | | | | |
|26 Octobre 2001, 8h25 | |
Jane était debout depuis maintenant 1h30. Elle mangeait un toast sans garniture (lesquelles elles avaient trouvé un peu trop vieillies à son goût) en regardant une reprise de Triste Monde Tragique. "La mort frappe et les policiers sont à sa poursuite. Rencontre mystique et recherche de l'âme. Tout de suite dans Triste monde Tragique", râla la télé tandis que Jane allait l'éteindre. Comme son petit-dej était entièrement englouti, elle sorti de la chambre et se dirigeât vers la cuisine. Alors qu'elle descendait les marches à pas lents, elle vit, par la fenêtre, la voiture de Trent s'engager dans la cours d'entrée. Elle ouvrit la porte avant pour mieux le voir sortir de sa bagnole, claquer violemment sa portière et se diriger vers elle d'un air imposant. Pour la première fois, elle se sentit toute petite quand elle le vit arriver près d'elle. "Grand frère? Quelque chose ne va pas? Je te vois écumer d'ici...
- Jane, son ton était grave.
- Oui, répondit-elle d'une toute petite voix.
- Pourquoi t'as fait ça!? Je t'avais pourtant dit..." Ne voulant aucunement blessé sa soeur il troqua son ton agressif pour reprendre doucement, tristement même. "Je t'avais dit que ça serait pire après..." Jane le regarda. Il y avait tellement de tristesse dans ses yeux. "Mais...Trent... c'est pas toi?" dit Jane, suppliante. "Tu ne comprends pas Jane. J'ai le profil parfait du meurtrier. Aucuns alibis, de bons motifs... Ils vont croire que je l'ai tué pour te venger... J'aurais pu le tuer pour régler mes dettes... J'aurais pu le tuer pour le simple plaisir... Pour faire parler de moi... J'aurais pu... Ils sont après moi Jane..." Ce n'était plus de la tristesse mais de la peur que l'on pouvait lire dans les yeux de Trent. Celui qui était pourtant si relaxe, si confiant, si réconfortant habituellement, maintenant il paniquait. Le coeur de Jane se mit à battre plus fort. "Boum- boum-boum", dans sa petite poitrine. "Puis crack!" quand elle regarda à nouveau le visage de son frère. Est-ce qu'on pouvait mourir de culpabilité? Elle se reprit: "Si nous on s'en est sorties, tu le peux aussi. Tu as vu, ça ne leur en prend pas gros pour mettre quelqu'un en accusation. Seulement un peu de rouge à lèvres!, elle rit nerveusement. Trent... t'en fait pas ça ira..." Trent, pas rassuré pour un sous ajouta: "C'est pas tout ça... je sais pas pourquoi... j'ai paniqué... j'étais stressé alors... Ben j'ai menti à l'interrogatoire... Je suis restés chez moi toute la soirée du meurtre... à faire de la musique tout seul... Et... Je voulais pas qu'ils croient... et... merde... J'ai tellement peur de l'emmener avec moi dans cette affaire... Je suis cuit..." Est-ce qu'il pleurait? Non, impossible. Il était seulement très angoissée et fatigué... sûrement un poussière dans l'?il ou quelque chose... Jane pensait rapidement "Quoi faire!? Quoi faire?" Appeler Daria. C'est ce qu'il fallait faire. Elle avait le chic pour régler tout ça et elle représentait l'oreille d'une bonne conseillère pour Trent. Jane demanda à son frère de respirer par le nez quelques secondes, appela, et revint à ses côtés. Elle l'observa longuement. "Trent est un garçon tellement émotif, se dit Jane, tellement simple. Il s'inquiète toujours des autres, il donne aux autres, sans jamais rien recevoir. Pas de reconnaissance, pas de carrière, pas de copine. Tout ce qu'il a c'est sa liberté, et voilà qu'elle est menacée." Elle comprit son désarrois, son inquiétude. Pourtant elle ne se sentait pas capable de l'aider. Elle aussi se sentait démunie fasse à cette situation. Habituellement, quand Trent se sentait sensible il allait écrire ou composer. Cela passait sa tristesse. Rares étaient les fois où il s'était tourné vers elle. Ding Dong: Daria allait tout arranger.
|26 Octobre 2001, 8h35 |Entretient policier| | |- Amanda |
|Inspecteur1: Mme Lane, êtes-vous au courant des | |événements des semaines passées? | |Amanda: Vous parlez des fausses accusations portées | |envers ma fille? Oui, un peu... | |Inspecteur1: Mais... Ça ne vous disait rien d'assister au| |procès. Ni même de visiter votre fille à la prison? Ou de| |montrer un quelconque support? | |Amanda: Chaque individu apprend de ces erreurs, et chaque| |épreuve les rend plus forts. Mais pour ça il faut les | |affronter. Tout le monde est seul Monsieur. Les faibles, | |ont besoin de la masse pour survivre. Mais ceux qui | |apprennent à être forts, s'en sortent seul. | |Inspecteur1: Connaissez-vous les activités et les | |fréquentations de votre plus jeune fils? | |Amanda: Je ne tiens pas à m'immiscer dans la vie de mes | |enfants contre leur gré. Je sais que Trent fait partie | |d'un groupe de rock pop transe alternatif. Mais comme il | |ne m'a jamais encore présenté de ses amis, c'est qu'il ne| |tient pas à ce que je les connaisse. Et je respecte son | |choix. Jane saura mieux vous dire... | |Inspecteur1: Pourriez-vous nous décrire votre fils? | |Amanda: Un garçon très sensible aux sentiments des | |autres. Qui a une très grande force psychique. | |Inspecteur1: Le croyez-vous capable de commettre un | |meurtre? | |Amanda: Absolument pas. D'ailleurs à quelle réponse vous | |attendiez-vous? | |Inspecteur1: Une réponse honnête. | |Amanda: Trent sait canaliser ses émotions et ses | |frustrations. Il ne se laisserait pas entraîner dans des | |activités aussi destructrices. Il prend la vie relaxe... | |comme il se doit. Malheureusement, sur le côté émotionnel| |il ne prend pas toujours le chemin le plus simple. Mais | |il se sort toujours d'affaire, sans avoir recours à des | |solutions violentes... | |Inspecteur1: Merci Mme Lane | |Amanda: Ça m'a fait plaisir. |
|26 Octobre 2001, 9h10 | |
Daria avait réussi à calmer Trent. Ils s'étaient assis ensemble dans le salon, comme ils s'étaient assis dans l'herbe ensemble lors de la virée à Alternapalooza, et ils avaient discuté. Comme à son habitude, Daria lui avait parlé calmement, d'égale à égale. Elle lui avait énuméré les bonnes raisons pour lesquelles il ne serait accusé de rien. D'abord, les enquêteurs ne pouvaient se permettre de se tromper encore en enfermant un innocent. Ils devraient donc attendre d'avoir suffisamment de preuve contre lui... Et comme il n'était pas coupable, pourquoi existerait-il des preuves? Après qu'il fut totalement convaincu de ce qu'avançait Daria, Trent retourna à sa caricature habituelle du garçon relaxe et en rien stressé. Ils se rassirent à la table de la cuisine où Jane était restée le temps de leur entretient. Jane demanda discrètement à Daria si ça allait. Après que Daria lui ait répondu un faible oui, elle fini par se décontracter. Elle se sentait tout de même, en quelque sorte, responsable de la saute d'humeur de son frère. Elle aurait voulu en parler avec Daria. Mais le temps était mal choisi. Elle fini par se résigner à endurer sa culpabilité un peu... elle le méritait au fond... Puis, légèrement, elle demanda: "Alors qui est ta nouvelle dulcinée?" Pour seule réponse, Trent la visa d'un regard interrogateur. "Ben tu sais. La personne avec qui tu as dit être le soir du meurt-
- C'est pas important Jane..., la coupa Daria d'un air autoritaire.
- Non c'est bon Daria..., se défendit Trent, si elle veut le savoir... En fait elle sait déjà...
- Comment ça?, se surprit Jane. Tu veux dire que je la connais!?
- Ouais. Mais c'est pas ma dulcinée, comme tu dis." Jane chercha dans sa mémoire, examinant le plancher comme si il contenait la réponse. "Je sais pas", abandonna-t-elle, regardant maintenant le carrelage comme choquée qu'il ne lui ait pas soufflé la réponse. " Je croyais que tu y aurais pensé tout de suite.
- Bah désolée de pas retenir le nom de toutes tes ex!
- C'est Monique." Les filles fixèrent Trent comme si c'était un exilé de l'aile psychiatrique.
|18 Octobre 2001, 12h15 |Mort de Tom 1 |
|Une auto se gara dans l'entrée de cours de la grande | |maison blanche. On entra dans la maison. | |"Mets ça sur tes bottes. Il faut laisser aucune trace." | | | |Tom était dans le salon, la pièce à gauche du hall | |d'entrée. Intrigué, il traversa le cadre de porte pour se| |diriger vers l'entrée. Mais comme il tournait au coin du | |mur, on l'agrippa par les bras, avant qu'il n'est pu | |saluer qui que ce soit. | | | |"Hey! Mais qu'est-ce que vous faites!", dit-il en se | |débattant. Pour seule réponse, on le gifla à la joue, y | |laissant une trace d'ongle sanglante. "Arrêtez!", On le | |gifla encore, ses bras retenus derrière son dos. | |"Toi arrête", dit-on, avant de le faire tomber, face | |contre terre, pour pouvoir mieux l'immobiliser. "Va me | |chercher les instruments." | | | |Des bruits de pas. La porte qui s'ouvre. | |Un couteau glisse d'une poche et vient déchirer le gilet | |de Tom qui commence à crier. "Chut... ce n'est que ton | |gilet pour l'instant.", dit-on, finissant de découvrir le| |dos de la victime. | | | |Quatre petites roulettes, d'un véhicule non-identifé, | |viennent s'immobiliser près des yeux de Tom. Il se débat | |de plus en plus. "Arrête de crier", le griffa-t-on. | |"Qu'est-ce que vous voulez!?, s'écria Tom. | |- Seulement un peu de plaisir. Amène le dans la salle à | |manger." | | | |Tom se sent soulever de terre. On le force à marcher | |jusque de l'autre coté de la maison où se trouve une | |salle assez grande. Au centre, une grande table 10 places| |en marbre vert, et bois de cerisier. Les chaises | |entourant la grande table sont tassées vers une pièce | |voisine, libérant tout l'espace. Quatre mains | |caoutchouteuses agrippent les jambes et les bras de Tom, | |et le plaque sur la table. On l'immobilise à l'aide de | |bandes de cuir passées sous la table et dont chacune des | |extrémité est attaché à un de des membres de Tom. | | | |Ce dernier entend alors un petit "skwick, skwick", | |s'approchant de lui. Comme c'est le même "Skwick, skwick"| |qu'il avait entendu en voyant approcher les roulettes de | |son visage, il jette un coup d'?il vers l'engin pour voir| |de quoi il s'agit. Un petit chariot en acier chirurgical | |sur lequel est étendu scalpels, sondes, ciseaux et autres| |instruments de chirurgie s'immobilise à la hauteur de son| |visage. On voit distinctement les pupilles de Tom | |s'agrandirent et ses muscles se contracter en efforts | |pour se défaire de ses liens qui lui semblent tout de | |même assez lâches. | | | |"Hey, il se détache! Passe moi la bouteille là.". On | |déchire un bout du pantalon de Tom pour ensuite l'arroser| |abondamment d'un liquide léger et transparent. On le | |plaque contre la bouche et le nez du prisonnier qui se | |débat toujours. Bientôt il retombe sur la table, | |inconscient. |
|26 Octobre 2001, 5h25 | | | | |
Une pince agrippait la peau du ventre déjà transpercée de plusieurs boucles multicolores: un petit anneau fluorescent, une boucle banane aux boules rubis et une autre dont la boule la plus grosse était gravée de signes cryptiques. Un peu à côté du nombril était dessiné un lézard rouge semblant grimper sur les pectoraux pour venir se lover autour de la courbe du sein, sous le chandail. Une mains vint humidifier la peau d'une substance désinfectante, à l'aide d'un tampon. Puis le tampon fut échangé par une aiguille. Celle-ci transperça la chaire pincée là où un petit point d'encre avait été tracé. Une goutte de sang perla, vite essuyée par le tampon. Puis un anneau vint parcourir le même chemin que l'aiguille et deux mains recouvertes de gants relièrent ses deux extrémités d'une boule dodécagonale d'un noir lustré.
| | |Filière policier E5K8-15 | |Enquête sur le meutre de Thomas Sloane | |Ouverte le 18 Octobre 2001 | | | |Nouvelles informations quand à l'identité des meurtriers. | |Les poils retrouvés dans la salle de bain des Taylors ont subi les | |tests habituels au bureau local des investigations durant les deux | |derniers jours. Les résultats en découlant sont plutôt satisfaisants.| |Les analyses ont d'ailleurs permi de confirmer l'identité d'un des | |meurtiers. | |Les policiers ne sont pourtant pas près à intervenir. Ils pensent | |qu'il serait plus judicieux de poursuivre un peu plus les | |investigations avant de procéder à des arrestations. Ces précautions | |ont été prises afin de rendre plus facile la découverte de la | |deuxième personne ayant participé aux crimes | |Par contre, des mandats ont été saisis afin de pouvoir fouiller la | |maison de ce premier accusé. On anticipe d'y retrouver certains | |objets pouvant avoir été dérobés de chez les Sloanes ou les Taylors. |
|1er Novembre 2001 |Bonne heure news |
Les policiers ont, hier, veille de l'Halloween, procédés à de nouvelles arrestations concernant les meurtres de Brittany Taylor et Thomas Sloane. Les autorités policières sont par contre restées plutôt discrètes à propos des procédures qu'elles ont employées. Elles ont par contre affirmer ne pas se tromper une deuxième fois et pouvoir mieux défendre, cette fois, les motifs de leurs arrestations.
|31 Octobre 2001, 7h00 | |
La porte s'ouvrit en coup de vent. Deux policiers entrèrent et agrippèrent Daria qui se réveillait tout juste. Elle ne compris pas tout de suite mais repris conscience assez tôt pour agripper ses lunettes sur la table de nuit à côté d'elle.
Daria se surprit à se demander si ils avaient vraiment le droit de débarquer comme ça dans la chambre de quelqu'un. Qu'aurait-il fait si elle avait été nue sous les couverture? Elle se sentit répugnée par le contact de ces deux hommes qui la forçaient maintenant à descendre les marches. On lui récita une nouvelle fois ses droits et elle compris que cette fois elle n'avait plus à avoir l'air faussement surprise : dommage, ça avait pourtant si bien commencé.
|26 Octobre 2001, 5h15 |Entretient policier| | |- Daria |
|Inspecteur : Désolée Mlle Morgendorffer. | |Daria : Pardon? De quoi? | |Inspecteur : De devoir vous apprendre qu'on vous a trahi.| | | |Daria : (Long silence) Pardon!? | |Inspecteur : Vous avez bien compris : elle a tout avoué.| | | |Daria : C'est impossible. | |Inspecteur : Je vous suggère fortement de faire de même. | | | |Daria : Désolée de vous dire ça, mais cette tactique est | |trop vieille pour fonctionner encore. Vous vous attendez | |à ce que l'on se vendre les uns les autres? C'est que | |vous nous sous-estimez. | |Inspecteur : Ou bien est-ce que ce n'est pas vous que | |vous surestimez? | |Daria : | |Inspecteur : Faute avouée à moitié pardonnée. | |Réfléchissez-y bien. On s'en reparlera. | |Daria : M. je suis désolée d'apprendre que des gens de | |votre QI ont encore la charge de notre protection | |publique. Entendez-moi bien : ne vous attendez à aucune | |collaboration de notre part. | |Inspecteur : Vous avez l'air bien impressionnante comme | |ça. Mais vous ne vous attaquez pas à n'importe quel | |étudiant de votre lycée en ce moment. Ne sous-estimez pas| |tout le monde. Vous en trouverez qui vous accoteront un | |jour et que vous ne pourrez pas assassiner la première | |occasion venue. |
|26 Octobre 2001, 5h15 | |
Daria tournait en rond dans sa cellule. Elle se demandait combien les autorités en savait sur ce qui c'était passé. Est-ce que Jane était vraiment allée parler? Est-ce qu'elle devait faire pareil? C'est idiot ça, la réponse était trop évidente. Même pour une remise de peine, non, elle ne trahirait pas Jane une seconde fois. Et si Jane, elle, l'avait fait, et bien tant pis : Daria assumerait, c'était son tour.
Quand même, c'était inquiétant. Elle pensait savoir quoi faire rendu à ce point, mais non. Elle se sentait démunie et coupée de tout. Est-ce qu'elle devait encore s'attendre à beaucoup de compassion de la part de sa famille? Oh lala, qui aurait cru que ça allait la tourmenter un jour. En tout cas en pensant au crime jamais elle ne s'était arrêté à la question. Hélène, jamais elle n'avait eu aussi hâte de voir Hélène. Peut-être qu'elle pourrait l'informer sur ce que les inspecteurs savaient, ce serait déjà un bon début. pour se sortir d'embarras. Si il y avait encore des chances que ça arrive. Et si elle communiquait avec. oh et à quoi bon l'embarquer dans tout ça.
Plus elle y pensait plus elle se sentait prête à aller tout avouer. Procès, peine, libération. chemin douloureux peut-être. mais le plus simple.
|18 Octobre 2001, 12h35 |Mort de Tom 2 |
|Tom maintenant inconscient (presque comateux), les | |malfaiteurs enlèvent les bandes de cuir et s'en servent | |plutôt pour le flageller de petits coups donnant | |rapidement une couleur rosée à la peaux du malheureux. | | | |« Va donc faire le tour des coutelleries, je continue de | |m'occuper de lui, dit-on. | |Sûr que ça va allé? | |Oui-oui. | |Tu ne commences pas sans moi hein? | |Mais merde! Dépêche toi! On a pas toute la nuit! Ils | |reviennent dans moins d'une heure je te rappelle! » | | | |Bruits de pas, portes qui s'ouvrent et se referment, | |bruits métalliques. On fouille et pille la maison de tout| |biens précieux. | | | |D'autres mains, tant qu'à elles, sont occupées à | |désinfecter, tranquillement, chacun des instruments | |disposés sur le chariot. On sifflote un air serein et | |contenté. |
25 octobre 2001, 6h00
« Bonjour, vous avez demandé à me parler. »
Daria et un inspecteur étaient assis dans une pièce en tout point semblable à celle de la semaine passée. Elle s'était résolue à tout dire aux autorités quand sa mère lui avait confié qu'ils savaient, de toute façon, tout et absolument tout. Hélène lui avait aussi expliquer que Jane avait été aussi surprise qu'elle de la tournure des événements, ce qui avait réconforter Daria.
Les deux filles avaient reçues la même suggestion de ne plus jouer les « innocentes ». Hélène s'était exprimée avec mépris et de manière détachée qui ne laissait pas vraiment de choix. Jamais elle aurait parlé comme ca avec sa fille. Elle avait parlé comme à un client désagréable. Cela avait affecté Daria, mais elle comprenait bien que c'était en partie justifié.
« Oui, j'ai à vous réciter un beau long discours que vous feriez mieux d'enregistrer parce que je le répéterai pas. Ça comment par « Excuser moi pardon d'avoir fait du mal», pis ça se termine par « Tu me chicanera pas hein papa!? » L'inspecteur la considéra quelque instants. Elle réagissait comme une personne en colère contre soi-même. Ce n'était plus du cynisme qu'elle jouait. Elle voulait seulement donner l'impression qu'elle se sentait forcée de faire ce qu'elle faisait, alors qu'elle le faisait par choix. Il força le silence à s'éterniser : elle en serait plus vite intimidée que lui.
« Ah pis à quoi bon vous dire tout ça vous savez déjà toute de toute façon! On ne sait pas. Les témoignages varient vous savez. Je vous promet de porter attention à votre récit, comme si c'était la première fois que j'en entendait parler. Aimable à vous. C'est. pour m'aider dans mon estime personnelle? J'espère que vous viendrez pas, de peur que je me sente traumatisée, me dire que c'est pas si grave que ça et que le bon dieu m'a déjà pardonné. »
Elle savait quand même encore en sortir de bonnes. Il ne se permit pas pour autant de sourire : « Je suis toute ouïe Mlle Morgendorffer, À vous la parole. »
|18 Octobre 2001, 12h50 |Mort de Tom 3 |
|Bruits de pas. Un sac est déposé par terre, plein à ras | |bord. Tom est maintenant nu sur sa table en marbre froid.| |La chaire de poule lui raidie d'ailleurs les muscles et | |lui hérisse les poils. | | | |On saisi un bistouri sur le chariot, celui à autopsie de | |14cm pour entailler délicatement le ventre partant du | |nombril pour glisser jusqu'au pubis. Du sang s'écoule des| |chaires très lentement. Une main vient le toucher, puis | |s'enfonce dans le ventre du comateux. Elle en ressort | |tenant dans son poing une longue file de boyaux retenue | |entre elle part un cartilage plus ou moins mince. Puis | |elle les laisse tomber sur la victime dans un | |« splouch! » éc?urant. |
25 octobre 2001, 2h10
« Daria m'était arrivée avec cette idée là un jour.
Elle m'avait réintroduit les désagréments que causait Tom dans notre vie et tout ce qui irait mieux si il disparaissait. Elle avait parlé du meurtre sur un ton de rigolade, mais je savais qu'elle parlait sérieusement. Je veux dire. on peux pas rigoler de la mort de notre petit-copain. J'avais fini par le lui faire remarqué et elle avait repris sa figure de marbre. Elle avait regardé par terre, incertaine et avait décidée de se lancée pour de bon. Cela m'avait surpris car elle avait déjà pensé à tout. Enfin presque. Je l'ai écouté entre l'idée de la trouver folle et d'assouvir mon besoin de vengeance qui, bien que très bien camouflé, battait encore à ma poitrine.
Elle voulait écarter les doutes sur notre participation au crime. Évidemment, connaissant les événements passés, personne n'aurait pu M'ignorer comme suspecte numéro uno. C'est pour ça qu'elle voulait que certains objets soient volés, pour donner un aspect de cambriolage au crime. Pourquoi, alors s'être éternisé sur le pauvre corps de la victime? Pour qu'on puisse voir une ressemblance avec les meurtres suivants. Et aussi. c'était une question de trip. (Elle est pas bonne celle la? Trip. Tripes. ahem. désolée) pour faire ça en grand, tant qu'à le faire. Mais ça, c'était pas notre envie à nous.
C'est Monique qui le voulait. Daria avait d'abord penser à Trent. Mais il était trop proche, trop sensible et trop important à ses yeux. En plus Trent aimait bien Tom, il se sentait relaxe par rapport à son style de vie. C'est pourquoi Monique semblait une très bonne personne pour accomplir le boulot. Assez en manque pour avoir besoin d'argent, assez cruelles pour avoir envie de tuer quelqu'un, et assez détachée pour pouvoir tuer n'importe qui. »
|18 Octobre 2001, 1h00 |Mort de Tom 4 |
|Puis d'une main calme et sans aucun tremblement, on saisi| |une petite scie-ronde de quelques 30cm. Elle s'approche, | |en tournant à tout vitesse, du sternum de Tom. | |Lorsqu'elle entre en contact avec l'os on entend un | |cillement. Quelques gouttes rouge volent en l'air et | |s'écoulent de chaques cotés du torse et bientôt la scie | |traverse totalement la cage thoracique. On prend alors un| |écarteur abdominal que l'on dispose entre les deux | |colonnes de côtes. On tourne tranquillement la vis | |séparant, dans un bruit de déchirement, ces deux | |colonnes. | | | |Les organes maintenant bien en vue dans la cage | |thoracique, on aperçois brièvement un c?ur bleuis ne | |battant déjà plus. Une paire de ciseaux de neurochirurgie| |s'approche à son tour de la victime et vient couper les | |artères et les veines reliant le muscle cardiaque au | |corps. Une main ensanglantées celle qui a déjà explorée | |les entrailles de Tom, se décide maintenant à visité son | |plexus. Elle y saisi le c?ur sans oublié d'effleurer les | |poumons claire du non-fumeur qu'est leur patient. | | | |« T'as le haut ou le bas?, demande-t-on. | |On fait ça ici? | |Bah. tant qu'à y être. | |Mouin t'as sûrement raison. Le haut alors. | |Pourquoi? | |Bah. J'aime pas les bouts pointus, je préfère les | |oreillettes. » | | | |On dépose le muscle sur la table, puis saisissant cette | |fois un bistouri à lame courbée, on le tranche d'un coup | |sec, ne laissant sur la table que quelques traces | |superficielles. | | | |« Vient, on remballe tout maintenant. » |
23 octobre 2001, 3h30
« J'avais vraiment le goût de participer à ça, parce que je pensais pouvoir en tirer une reconnaissance. Vous savez, pour un groupe gothique, de se faire associer à des meurtres bien sanglants, ça apporte du profit et de l'audience. on avait déjà tout plein de chansons d'écrite pour raconter ça en détail. En plus on avait des c?urs pour les illustrer. Évidemment personne ne savait que c'était des vrais. Mais ça marchait gros. D'autant plus qu'on s'attendait à une appellation médiatique du genre « les voleuses de c?ur », « les criminelles fauchées ». Mais bon, les indices étaient pas assez clairs. »
25 octobre 2001, 7h00
« Alors une fois la personne intermédiaire trouvée, nous on pouvait facilement se détacher du meurtre. On avait bien dit à Monique que si on était reconnue coupable, elle était en charge de trouver une autre personne à tuer, pour nous déculpabiliser. Quelques menaces et tout était entendu. Elle avait la discrétion de choisir sa deuxième victime selon ses désirs. Mais elle ne devait en aucun cas nous dire : qui c'était, comment elle le ferait et pourquoi. Notre implication s'arrêtait là. On ne sait d'ailleurs, ni moi, ni Jane, qui est la deuxième personne à avoir participé aux crimes. » L'inspecteur la considéra de nouveau. Daria parlait depuis une heure déjà, mais comme si elle était. détachée de son récit.. D'accord elle n'avait pas tué de ses mains le pauvre Thomas. Mais quand même, c'est elle qui lui avait trouvé bourreaux.
« M piercing, dit-il. Pardon!? Le tenancier de la boutique de piercing sur Dégâ-street. Un maître dans l'art du perçage. et du découpage. Plusieurs contacts chez les industries en instruments chirurgicaux. De bonnes bases dans les opérations. C'était un nouveau défi pour lui de travailler sur un. corps vivant. »
Daria était stupéfaite. Elle imaginait la figure D'Ax'l, percée de partout, sur un corps vêtu d'un sarrau blanc de médecin. Elle fit aussi apparaître, dans un petit faisceau lumineux, une paire de lunettes sur le bout de son nez. Quel spectacle abominable.
« Peu m'importe. », finit-elle par avouer dans un soupire. « Alors, qu'est- ce que vous faites de nous? C'est à voir. Vous aurez droit à un autre procès. Génial. Et si je plaidais l'aliénation mentale vous croyez que j'aurais une chance? »
|Daria Morgendorffer, Jane Lane, Monique Franier et Alexandre Zerbove | |ont aujourd'hui avoué, devant justice, leur implication dans les | |meutres de Thomas Sloane et Brittany Taylor. Chacun ayant plaidé | |coupable à différent degré. | | | |Les jurés ce sont entendus pour donné à Daria Morgendorffer, la tête | |pensante de l'organisation une peine de prison à vie sans | |possibilité de surcis pour meurtre avec préméditation. Jane Lane, | |elle accusée de complicité, à reçu un 20 ans d'emprisonnement. Pour | |ce qui est de Monique et Alexandre, ils ont tout deux été accusés de | |meurtre | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
Matt, tu trouves pas que t'y est allé un peu fort avec cet épisode? Je savais que tu voulais en finir au plus tôt de la série, mais quand même! Bah, qu'est-ce que tu crois. Daria est pas adaptée socialement. La prison, c'est pas si mal si elle veut s'isoler et pis elle aura droit à une belle psycho thérapie! Pour ce qui est de Jane?
|Inspecteur2: Bonjour Mlle. | |Monique: Salut. | |Inspecteur2: Vous allez bien? | |Monique: Pas mal. C'est quoi l'affaire? Z'aviez pas à | |venir me trouver jusqu'ici. Vous auriez pus appelé. | |S'aurait été moins long. | |Inspecteur2: J'ai d'autres "z'affaires" à vérifier ici. | |Et puis d'ailleurs j'ai appelé et on m'a dit de venir ici| |pour vous joindre. Vous vous faites percer souvent? | |Monique: Fréquemment. | |Inspecteur2: Pourtant je ne vous vois qu'un anneau nasal.| | | |Monique: Y'a pas que le visage qui peut être percé. Vous | |voulez des preuves? | |Inspecteur2: Non, non merci. Vous pouvez remettre votre | |gilet... | |Monique: Très bien... Bon, c'est sûrement pas pour des | |conseils de piercing que vous vouliez me voir. Alors | |quoi? Je trafique pas de drogue, je ne me prostitue | |pas... Je ne vole même pas à l'étalage. Alors qu'est-ce | |que vous me voulez? | |Inspecteur2: Qu'avez-vous fait dans la soirée du 24? | |Monique: Je suis sortie... Avec un garçon. | |Inspecteur2: Qu'avez-vous fait? | |Monique: On est... allé au cinéma! | |Inspecteur2: Quel film? | |Monique: Un film de courses... avec des pétasses et des | |bagnoles! | |Inspecteur2: C'est assez vague comme description... Y'a | |de ça dans tout les films de nos temps... | |Monique: Je vais pas au cinoche pour le film. Alors | |lâchez-moi avec le titre de celui qu'on est allé voir! Je| |le sais pas! | |Inspecteur: Vous avez fait quoi ensuite? | |Monique: On est allé chez lui. | |Inspecteur2: Et? | |Monique: Vous êtes vicieux ou quoi!? Vous voulez quant | |même pas que je vous dise tout en détail! Je vous | |rappelle que l'émission est classée générale! | |Inspecteur2: Vous connaissiez Thomas Sloane? | |Monique: Qui? Tom? Non. Pas avant d'en entendre parler | |dans les journaux! Alors c'est pour ça que vous êtes | |ici!? | |Inspecteur2: Vous êtes certaine que vous ne le | |connaissiez pas? | |Monique: J'ai l'air de quelqu'un qui hésite? | |Inspecteur2: Non, pas vraiment. | |Monique: Tant mieux! | |Inspecteur2: Bonne fin de journée! Merci, au revoir! | |Monique: Vous restez pas pour le piercing? | | | | | | |
|26 Octobre 2001, 8h25 | |
Jane était debout depuis maintenant 1h30. Elle mangeait un toast sans garniture (lesquelles elles avaient trouvé un peu trop vieillies à son goût) en regardant une reprise de Triste Monde Tragique. "La mort frappe et les policiers sont à sa poursuite. Rencontre mystique et recherche de l'âme. Tout de suite dans Triste monde Tragique", râla la télé tandis que Jane allait l'éteindre. Comme son petit-dej était entièrement englouti, elle sorti de la chambre et se dirigeât vers la cuisine. Alors qu'elle descendait les marches à pas lents, elle vit, par la fenêtre, la voiture de Trent s'engager dans la cours d'entrée. Elle ouvrit la porte avant pour mieux le voir sortir de sa bagnole, claquer violemment sa portière et se diriger vers elle d'un air imposant. Pour la première fois, elle se sentit toute petite quand elle le vit arriver près d'elle. "Grand frère? Quelque chose ne va pas? Je te vois écumer d'ici...
- Jane, son ton était grave.
- Oui, répondit-elle d'une toute petite voix.
- Pourquoi t'as fait ça!? Je t'avais pourtant dit..." Ne voulant aucunement blessé sa soeur il troqua son ton agressif pour reprendre doucement, tristement même. "Je t'avais dit que ça serait pire après..." Jane le regarda. Il y avait tellement de tristesse dans ses yeux. "Mais...Trent... c'est pas toi?" dit Jane, suppliante. "Tu ne comprends pas Jane. J'ai le profil parfait du meurtrier. Aucuns alibis, de bons motifs... Ils vont croire que je l'ai tué pour te venger... J'aurais pu le tuer pour régler mes dettes... J'aurais pu le tuer pour le simple plaisir... Pour faire parler de moi... J'aurais pu... Ils sont après moi Jane..." Ce n'était plus de la tristesse mais de la peur que l'on pouvait lire dans les yeux de Trent. Celui qui était pourtant si relaxe, si confiant, si réconfortant habituellement, maintenant il paniquait. Le coeur de Jane se mit à battre plus fort. "Boum- boum-boum", dans sa petite poitrine. "Puis crack!" quand elle regarda à nouveau le visage de son frère. Est-ce qu'on pouvait mourir de culpabilité? Elle se reprit: "Si nous on s'en est sorties, tu le peux aussi. Tu as vu, ça ne leur en prend pas gros pour mettre quelqu'un en accusation. Seulement un peu de rouge à lèvres!, elle rit nerveusement. Trent... t'en fait pas ça ira..." Trent, pas rassuré pour un sous ajouta: "C'est pas tout ça... je sais pas pourquoi... j'ai paniqué... j'étais stressé alors... Ben j'ai menti à l'interrogatoire... Je suis restés chez moi toute la soirée du meurtre... à faire de la musique tout seul... Et... Je voulais pas qu'ils croient... et... merde... J'ai tellement peur de l'emmener avec moi dans cette affaire... Je suis cuit..." Est-ce qu'il pleurait? Non, impossible. Il était seulement très angoissée et fatigué... sûrement un poussière dans l'?il ou quelque chose... Jane pensait rapidement "Quoi faire!? Quoi faire?" Appeler Daria. C'est ce qu'il fallait faire. Elle avait le chic pour régler tout ça et elle représentait l'oreille d'une bonne conseillère pour Trent. Jane demanda à son frère de respirer par le nez quelques secondes, appela, et revint à ses côtés. Elle l'observa longuement. "Trent est un garçon tellement émotif, se dit Jane, tellement simple. Il s'inquiète toujours des autres, il donne aux autres, sans jamais rien recevoir. Pas de reconnaissance, pas de carrière, pas de copine. Tout ce qu'il a c'est sa liberté, et voilà qu'elle est menacée." Elle comprit son désarrois, son inquiétude. Pourtant elle ne se sentait pas capable de l'aider. Elle aussi se sentait démunie fasse à cette situation. Habituellement, quand Trent se sentait sensible il allait écrire ou composer. Cela passait sa tristesse. Rares étaient les fois où il s'était tourné vers elle. Ding Dong: Daria allait tout arranger.
|26 Octobre 2001, 8h35 |Entretient policier| | |- Amanda |
|Inspecteur1: Mme Lane, êtes-vous au courant des | |événements des semaines passées? | |Amanda: Vous parlez des fausses accusations portées | |envers ma fille? Oui, un peu... | |Inspecteur1: Mais... Ça ne vous disait rien d'assister au| |procès. Ni même de visiter votre fille à la prison? Ou de| |montrer un quelconque support? | |Amanda: Chaque individu apprend de ces erreurs, et chaque| |épreuve les rend plus forts. Mais pour ça il faut les | |affronter. Tout le monde est seul Monsieur. Les faibles, | |ont besoin de la masse pour survivre. Mais ceux qui | |apprennent à être forts, s'en sortent seul. | |Inspecteur1: Connaissez-vous les activités et les | |fréquentations de votre plus jeune fils? | |Amanda: Je ne tiens pas à m'immiscer dans la vie de mes | |enfants contre leur gré. Je sais que Trent fait partie | |d'un groupe de rock pop transe alternatif. Mais comme il | |ne m'a jamais encore présenté de ses amis, c'est qu'il ne| |tient pas à ce que je les connaisse. Et je respecte son | |choix. Jane saura mieux vous dire... | |Inspecteur1: Pourriez-vous nous décrire votre fils? | |Amanda: Un garçon très sensible aux sentiments des | |autres. Qui a une très grande force psychique. | |Inspecteur1: Le croyez-vous capable de commettre un | |meurtre? | |Amanda: Absolument pas. D'ailleurs à quelle réponse vous | |attendiez-vous? | |Inspecteur1: Une réponse honnête. | |Amanda: Trent sait canaliser ses émotions et ses | |frustrations. Il ne se laisserait pas entraîner dans des | |activités aussi destructrices. Il prend la vie relaxe... | |comme il se doit. Malheureusement, sur le côté émotionnel| |il ne prend pas toujours le chemin le plus simple. Mais | |il se sort toujours d'affaire, sans avoir recours à des | |solutions violentes... | |Inspecteur1: Merci Mme Lane | |Amanda: Ça m'a fait plaisir. |
|26 Octobre 2001, 9h10 | |
Daria avait réussi à calmer Trent. Ils s'étaient assis ensemble dans le salon, comme ils s'étaient assis dans l'herbe ensemble lors de la virée à Alternapalooza, et ils avaient discuté. Comme à son habitude, Daria lui avait parlé calmement, d'égale à égale. Elle lui avait énuméré les bonnes raisons pour lesquelles il ne serait accusé de rien. D'abord, les enquêteurs ne pouvaient se permettre de se tromper encore en enfermant un innocent. Ils devraient donc attendre d'avoir suffisamment de preuve contre lui... Et comme il n'était pas coupable, pourquoi existerait-il des preuves? Après qu'il fut totalement convaincu de ce qu'avançait Daria, Trent retourna à sa caricature habituelle du garçon relaxe et en rien stressé. Ils se rassirent à la table de la cuisine où Jane était restée le temps de leur entretient. Jane demanda discrètement à Daria si ça allait. Après que Daria lui ait répondu un faible oui, elle fini par se décontracter. Elle se sentait tout de même, en quelque sorte, responsable de la saute d'humeur de son frère. Elle aurait voulu en parler avec Daria. Mais le temps était mal choisi. Elle fini par se résigner à endurer sa culpabilité un peu... elle le méritait au fond... Puis, légèrement, elle demanda: "Alors qui est ta nouvelle dulcinée?" Pour seule réponse, Trent la visa d'un regard interrogateur. "Ben tu sais. La personne avec qui tu as dit être le soir du meurt-
- C'est pas important Jane..., la coupa Daria d'un air autoritaire.
- Non c'est bon Daria..., se défendit Trent, si elle veut le savoir... En fait elle sait déjà...
- Comment ça?, se surprit Jane. Tu veux dire que je la connais!?
- Ouais. Mais c'est pas ma dulcinée, comme tu dis." Jane chercha dans sa mémoire, examinant le plancher comme si il contenait la réponse. "Je sais pas", abandonna-t-elle, regardant maintenant le carrelage comme choquée qu'il ne lui ait pas soufflé la réponse. " Je croyais que tu y aurais pensé tout de suite.
- Bah désolée de pas retenir le nom de toutes tes ex!
- C'est Monique." Les filles fixèrent Trent comme si c'était un exilé de l'aile psychiatrique.
|18 Octobre 2001, 12h15 |Mort de Tom 1 |
|Une auto se gara dans l'entrée de cours de la grande | |maison blanche. On entra dans la maison. | |"Mets ça sur tes bottes. Il faut laisser aucune trace." | | | |Tom était dans le salon, la pièce à gauche du hall | |d'entrée. Intrigué, il traversa le cadre de porte pour se| |diriger vers l'entrée. Mais comme il tournait au coin du | |mur, on l'agrippa par les bras, avant qu'il n'est pu | |saluer qui que ce soit. | | | |"Hey! Mais qu'est-ce que vous faites!", dit-il en se | |débattant. Pour seule réponse, on le gifla à la joue, y | |laissant une trace d'ongle sanglante. "Arrêtez!", On le | |gifla encore, ses bras retenus derrière son dos. | |"Toi arrête", dit-on, avant de le faire tomber, face | |contre terre, pour pouvoir mieux l'immobiliser. "Va me | |chercher les instruments." | | | |Des bruits de pas. La porte qui s'ouvre. | |Un couteau glisse d'une poche et vient déchirer le gilet | |de Tom qui commence à crier. "Chut... ce n'est que ton | |gilet pour l'instant.", dit-on, finissant de découvrir le| |dos de la victime. | | | |Quatre petites roulettes, d'un véhicule non-identifé, | |viennent s'immobiliser près des yeux de Tom. Il se débat | |de plus en plus. "Arrête de crier", le griffa-t-on. | |"Qu'est-ce que vous voulez!?, s'écria Tom. | |- Seulement un peu de plaisir. Amène le dans la salle à | |manger." | | | |Tom se sent soulever de terre. On le force à marcher | |jusque de l'autre coté de la maison où se trouve une | |salle assez grande. Au centre, une grande table 10 places| |en marbre vert, et bois de cerisier. Les chaises | |entourant la grande table sont tassées vers une pièce | |voisine, libérant tout l'espace. Quatre mains | |caoutchouteuses agrippent les jambes et les bras de Tom, | |et le plaque sur la table. On l'immobilise à l'aide de | |bandes de cuir passées sous la table et dont chacune des | |extrémité est attaché à un de des membres de Tom. | | | |Ce dernier entend alors un petit "skwick, skwick", | |s'approchant de lui. Comme c'est le même "Skwick, skwick"| |qu'il avait entendu en voyant approcher les roulettes de | |son visage, il jette un coup d'?il vers l'engin pour voir| |de quoi il s'agit. Un petit chariot en acier chirurgical | |sur lequel est étendu scalpels, sondes, ciseaux et autres| |instruments de chirurgie s'immobilise à la hauteur de son| |visage. On voit distinctement les pupilles de Tom | |s'agrandirent et ses muscles se contracter en efforts | |pour se défaire de ses liens qui lui semblent tout de | |même assez lâches. | | | |"Hey, il se détache! Passe moi la bouteille là.". On | |déchire un bout du pantalon de Tom pour ensuite l'arroser| |abondamment d'un liquide léger et transparent. On le | |plaque contre la bouche et le nez du prisonnier qui se | |débat toujours. Bientôt il retombe sur la table, | |inconscient. |
|26 Octobre 2001, 5h25 | | | | |
Une pince agrippait la peau du ventre déjà transpercée de plusieurs boucles multicolores: un petit anneau fluorescent, une boucle banane aux boules rubis et une autre dont la boule la plus grosse était gravée de signes cryptiques. Un peu à côté du nombril était dessiné un lézard rouge semblant grimper sur les pectoraux pour venir se lover autour de la courbe du sein, sous le chandail. Une mains vint humidifier la peau d'une substance désinfectante, à l'aide d'un tampon. Puis le tampon fut échangé par une aiguille. Celle-ci transperça la chaire pincée là où un petit point d'encre avait été tracé. Une goutte de sang perla, vite essuyée par le tampon. Puis un anneau vint parcourir le même chemin que l'aiguille et deux mains recouvertes de gants relièrent ses deux extrémités d'une boule dodécagonale d'un noir lustré.
| | |Filière policier E5K8-15 | |Enquête sur le meutre de Thomas Sloane | |Ouverte le 18 Octobre 2001 | | | |Nouvelles informations quand à l'identité des meurtriers. | |Les poils retrouvés dans la salle de bain des Taylors ont subi les | |tests habituels au bureau local des investigations durant les deux | |derniers jours. Les résultats en découlant sont plutôt satisfaisants.| |Les analyses ont d'ailleurs permi de confirmer l'identité d'un des | |meurtiers. | |Les policiers ne sont pourtant pas près à intervenir. Ils pensent | |qu'il serait plus judicieux de poursuivre un peu plus les | |investigations avant de procéder à des arrestations. Ces précautions | |ont été prises afin de rendre plus facile la découverte de la | |deuxième personne ayant participé aux crimes | |Par contre, des mandats ont été saisis afin de pouvoir fouiller la | |maison de ce premier accusé. On anticipe d'y retrouver certains | |objets pouvant avoir été dérobés de chez les Sloanes ou les Taylors. |
|1er Novembre 2001 |Bonne heure news |
Les policiers ont, hier, veille de l'Halloween, procédés à de nouvelles arrestations concernant les meurtres de Brittany Taylor et Thomas Sloane. Les autorités policières sont par contre restées plutôt discrètes à propos des procédures qu'elles ont employées. Elles ont par contre affirmer ne pas se tromper une deuxième fois et pouvoir mieux défendre, cette fois, les motifs de leurs arrestations.
|31 Octobre 2001, 7h00 | |
La porte s'ouvrit en coup de vent. Deux policiers entrèrent et agrippèrent Daria qui se réveillait tout juste. Elle ne compris pas tout de suite mais repris conscience assez tôt pour agripper ses lunettes sur la table de nuit à côté d'elle.
Daria se surprit à se demander si ils avaient vraiment le droit de débarquer comme ça dans la chambre de quelqu'un. Qu'aurait-il fait si elle avait été nue sous les couverture? Elle se sentit répugnée par le contact de ces deux hommes qui la forçaient maintenant à descendre les marches. On lui récita une nouvelle fois ses droits et elle compris que cette fois elle n'avait plus à avoir l'air faussement surprise : dommage, ça avait pourtant si bien commencé.
|26 Octobre 2001, 5h15 |Entretient policier| | |- Daria |
|Inspecteur : Désolée Mlle Morgendorffer. | |Daria : Pardon? De quoi? | |Inspecteur : De devoir vous apprendre qu'on vous a trahi.| | | |Daria : (Long silence) Pardon!? | |Inspecteur : Vous avez bien compris : elle a tout avoué.| | | |Daria : C'est impossible. | |Inspecteur : Je vous suggère fortement de faire de même. | | | |Daria : Désolée de vous dire ça, mais cette tactique est | |trop vieille pour fonctionner encore. Vous vous attendez | |à ce que l'on se vendre les uns les autres? C'est que | |vous nous sous-estimez. | |Inspecteur : Ou bien est-ce que ce n'est pas vous que | |vous surestimez? | |Daria : | |Inspecteur : Faute avouée à moitié pardonnée. | |Réfléchissez-y bien. On s'en reparlera. | |Daria : M. je suis désolée d'apprendre que des gens de | |votre QI ont encore la charge de notre protection | |publique. Entendez-moi bien : ne vous attendez à aucune | |collaboration de notre part. | |Inspecteur : Vous avez l'air bien impressionnante comme | |ça. Mais vous ne vous attaquez pas à n'importe quel | |étudiant de votre lycée en ce moment. Ne sous-estimez pas| |tout le monde. Vous en trouverez qui vous accoteront un | |jour et que vous ne pourrez pas assassiner la première | |occasion venue. |
|26 Octobre 2001, 5h15 | |
Daria tournait en rond dans sa cellule. Elle se demandait combien les autorités en savait sur ce qui c'était passé. Est-ce que Jane était vraiment allée parler? Est-ce qu'elle devait faire pareil? C'est idiot ça, la réponse était trop évidente. Même pour une remise de peine, non, elle ne trahirait pas Jane une seconde fois. Et si Jane, elle, l'avait fait, et bien tant pis : Daria assumerait, c'était son tour.
Quand même, c'était inquiétant. Elle pensait savoir quoi faire rendu à ce point, mais non. Elle se sentait démunie et coupée de tout. Est-ce qu'elle devait encore s'attendre à beaucoup de compassion de la part de sa famille? Oh lala, qui aurait cru que ça allait la tourmenter un jour. En tout cas en pensant au crime jamais elle ne s'était arrêté à la question. Hélène, jamais elle n'avait eu aussi hâte de voir Hélène. Peut-être qu'elle pourrait l'informer sur ce que les inspecteurs savaient, ce serait déjà un bon début. pour se sortir d'embarras. Si il y avait encore des chances que ça arrive. Et si elle communiquait avec. oh et à quoi bon l'embarquer dans tout ça.
Plus elle y pensait plus elle se sentait prête à aller tout avouer. Procès, peine, libération. chemin douloureux peut-être. mais le plus simple.
|18 Octobre 2001, 12h35 |Mort de Tom 2 |
|Tom maintenant inconscient (presque comateux), les | |malfaiteurs enlèvent les bandes de cuir et s'en servent | |plutôt pour le flageller de petits coups donnant | |rapidement une couleur rosée à la peaux du malheureux. | | | |« Va donc faire le tour des coutelleries, je continue de | |m'occuper de lui, dit-on. | |Sûr que ça va allé? | |Oui-oui. | |Tu ne commences pas sans moi hein? | |Mais merde! Dépêche toi! On a pas toute la nuit! Ils | |reviennent dans moins d'une heure je te rappelle! » | | | |Bruits de pas, portes qui s'ouvrent et se referment, | |bruits métalliques. On fouille et pille la maison de tout| |biens précieux. | | | |D'autres mains, tant qu'à elles, sont occupées à | |désinfecter, tranquillement, chacun des instruments | |disposés sur le chariot. On sifflote un air serein et | |contenté. |
25 octobre 2001, 6h00
« Bonjour, vous avez demandé à me parler. »
Daria et un inspecteur étaient assis dans une pièce en tout point semblable à celle de la semaine passée. Elle s'était résolue à tout dire aux autorités quand sa mère lui avait confié qu'ils savaient, de toute façon, tout et absolument tout. Hélène lui avait aussi expliquer que Jane avait été aussi surprise qu'elle de la tournure des événements, ce qui avait réconforter Daria.
Les deux filles avaient reçues la même suggestion de ne plus jouer les « innocentes ». Hélène s'était exprimée avec mépris et de manière détachée qui ne laissait pas vraiment de choix. Jamais elle aurait parlé comme ca avec sa fille. Elle avait parlé comme à un client désagréable. Cela avait affecté Daria, mais elle comprenait bien que c'était en partie justifié.
« Oui, j'ai à vous réciter un beau long discours que vous feriez mieux d'enregistrer parce que je le répéterai pas. Ça comment par « Excuser moi pardon d'avoir fait du mal», pis ça se termine par « Tu me chicanera pas hein papa!? » L'inspecteur la considéra quelque instants. Elle réagissait comme une personne en colère contre soi-même. Ce n'était plus du cynisme qu'elle jouait. Elle voulait seulement donner l'impression qu'elle se sentait forcée de faire ce qu'elle faisait, alors qu'elle le faisait par choix. Il força le silence à s'éterniser : elle en serait plus vite intimidée que lui.
« Ah pis à quoi bon vous dire tout ça vous savez déjà toute de toute façon! On ne sait pas. Les témoignages varient vous savez. Je vous promet de porter attention à votre récit, comme si c'était la première fois que j'en entendait parler. Aimable à vous. C'est. pour m'aider dans mon estime personnelle? J'espère que vous viendrez pas, de peur que je me sente traumatisée, me dire que c'est pas si grave que ça et que le bon dieu m'a déjà pardonné. »
Elle savait quand même encore en sortir de bonnes. Il ne se permit pas pour autant de sourire : « Je suis toute ouïe Mlle Morgendorffer, À vous la parole. »
|18 Octobre 2001, 12h50 |Mort de Tom 3 |
|Bruits de pas. Un sac est déposé par terre, plein à ras | |bord. Tom est maintenant nu sur sa table en marbre froid.| |La chaire de poule lui raidie d'ailleurs les muscles et | |lui hérisse les poils. | | | |On saisi un bistouri sur le chariot, celui à autopsie de | |14cm pour entailler délicatement le ventre partant du | |nombril pour glisser jusqu'au pubis. Du sang s'écoule des| |chaires très lentement. Une main vient le toucher, puis | |s'enfonce dans le ventre du comateux. Elle en ressort | |tenant dans son poing une longue file de boyaux retenue | |entre elle part un cartilage plus ou moins mince. Puis | |elle les laisse tomber sur la victime dans un | |« splouch! » éc?urant. |
25 octobre 2001, 2h10
« Daria m'était arrivée avec cette idée là un jour.
Elle m'avait réintroduit les désagréments que causait Tom dans notre vie et tout ce qui irait mieux si il disparaissait. Elle avait parlé du meurtre sur un ton de rigolade, mais je savais qu'elle parlait sérieusement. Je veux dire. on peux pas rigoler de la mort de notre petit-copain. J'avais fini par le lui faire remarqué et elle avait repris sa figure de marbre. Elle avait regardé par terre, incertaine et avait décidée de se lancée pour de bon. Cela m'avait surpris car elle avait déjà pensé à tout. Enfin presque. Je l'ai écouté entre l'idée de la trouver folle et d'assouvir mon besoin de vengeance qui, bien que très bien camouflé, battait encore à ma poitrine.
Elle voulait écarter les doutes sur notre participation au crime. Évidemment, connaissant les événements passés, personne n'aurait pu M'ignorer comme suspecte numéro uno. C'est pour ça qu'elle voulait que certains objets soient volés, pour donner un aspect de cambriolage au crime. Pourquoi, alors s'être éternisé sur le pauvre corps de la victime? Pour qu'on puisse voir une ressemblance avec les meurtres suivants. Et aussi. c'était une question de trip. (Elle est pas bonne celle la? Trip. Tripes. ahem. désolée) pour faire ça en grand, tant qu'à le faire. Mais ça, c'était pas notre envie à nous.
C'est Monique qui le voulait. Daria avait d'abord penser à Trent. Mais il était trop proche, trop sensible et trop important à ses yeux. En plus Trent aimait bien Tom, il se sentait relaxe par rapport à son style de vie. C'est pourquoi Monique semblait une très bonne personne pour accomplir le boulot. Assez en manque pour avoir besoin d'argent, assez cruelles pour avoir envie de tuer quelqu'un, et assez détachée pour pouvoir tuer n'importe qui. »
|18 Octobre 2001, 1h00 |Mort de Tom 4 |
|Puis d'une main calme et sans aucun tremblement, on saisi| |une petite scie-ronde de quelques 30cm. Elle s'approche, | |en tournant à tout vitesse, du sternum de Tom. | |Lorsqu'elle entre en contact avec l'os on entend un | |cillement. Quelques gouttes rouge volent en l'air et | |s'écoulent de chaques cotés du torse et bientôt la scie | |traverse totalement la cage thoracique. On prend alors un| |écarteur abdominal que l'on dispose entre les deux | |colonnes de côtes. On tourne tranquillement la vis | |séparant, dans un bruit de déchirement, ces deux | |colonnes. | | | |Les organes maintenant bien en vue dans la cage | |thoracique, on aperçois brièvement un c?ur bleuis ne | |battant déjà plus. Une paire de ciseaux de neurochirurgie| |s'approche à son tour de la victime et vient couper les | |artères et les veines reliant le muscle cardiaque au | |corps. Une main ensanglantées celle qui a déjà explorée | |les entrailles de Tom, se décide maintenant à visité son | |plexus. Elle y saisi le c?ur sans oublié d'effleurer les | |poumons claire du non-fumeur qu'est leur patient. | | | |« T'as le haut ou le bas?, demande-t-on. | |On fait ça ici? | |Bah. tant qu'à y être. | |Mouin t'as sûrement raison. Le haut alors. | |Pourquoi? | |Bah. J'aime pas les bouts pointus, je préfère les | |oreillettes. » | | | |On dépose le muscle sur la table, puis saisissant cette | |fois un bistouri à lame courbée, on le tranche d'un coup | |sec, ne laissant sur la table que quelques traces | |superficielles. | | | |« Vient, on remballe tout maintenant. » |
23 octobre 2001, 3h30
« J'avais vraiment le goût de participer à ça, parce que je pensais pouvoir en tirer une reconnaissance. Vous savez, pour un groupe gothique, de se faire associer à des meurtres bien sanglants, ça apporte du profit et de l'audience. on avait déjà tout plein de chansons d'écrite pour raconter ça en détail. En plus on avait des c?urs pour les illustrer. Évidemment personne ne savait que c'était des vrais. Mais ça marchait gros. D'autant plus qu'on s'attendait à une appellation médiatique du genre « les voleuses de c?ur », « les criminelles fauchées ». Mais bon, les indices étaient pas assez clairs. »
25 octobre 2001, 7h00
« Alors une fois la personne intermédiaire trouvée, nous on pouvait facilement se détacher du meurtre. On avait bien dit à Monique que si on était reconnue coupable, elle était en charge de trouver une autre personne à tuer, pour nous déculpabiliser. Quelques menaces et tout était entendu. Elle avait la discrétion de choisir sa deuxième victime selon ses désirs. Mais elle ne devait en aucun cas nous dire : qui c'était, comment elle le ferait et pourquoi. Notre implication s'arrêtait là. On ne sait d'ailleurs, ni moi, ni Jane, qui est la deuxième personne à avoir participé aux crimes. » L'inspecteur la considéra de nouveau. Daria parlait depuis une heure déjà, mais comme si elle était. détachée de son récit.. D'accord elle n'avait pas tué de ses mains le pauvre Thomas. Mais quand même, c'est elle qui lui avait trouvé bourreaux.
« M piercing, dit-il. Pardon!? Le tenancier de la boutique de piercing sur Dégâ-street. Un maître dans l'art du perçage. et du découpage. Plusieurs contacts chez les industries en instruments chirurgicaux. De bonnes bases dans les opérations. C'était un nouveau défi pour lui de travailler sur un. corps vivant. »
Daria était stupéfaite. Elle imaginait la figure D'Ax'l, percée de partout, sur un corps vêtu d'un sarrau blanc de médecin. Elle fit aussi apparaître, dans un petit faisceau lumineux, une paire de lunettes sur le bout de son nez. Quel spectacle abominable.
« Peu m'importe. », finit-elle par avouer dans un soupire. « Alors, qu'est- ce que vous faites de nous? C'est à voir. Vous aurez droit à un autre procès. Génial. Et si je plaidais l'aliénation mentale vous croyez que j'aurais une chance? »
|Daria Morgendorffer, Jane Lane, Monique Franier et Alexandre Zerbove | |ont aujourd'hui avoué, devant justice, leur implication dans les | |meutres de Thomas Sloane et Brittany Taylor. Chacun ayant plaidé | |coupable à différent degré. | | | |Les jurés ce sont entendus pour donné à Daria Morgendorffer, la tête | |pensante de l'organisation une peine de prison à vie sans | |possibilité de surcis pour meurtre avec préméditation. Jane Lane, | |elle accusée de complicité, à reçu un 20 ans d'emprisonnement. Pour | |ce qui est de Monique et Alexandre, ils ont tout deux été accusés de | |meurtre | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
Matt, tu trouves pas que t'y est allé un peu fort avec cet épisode? Je savais que tu voulais en finir au plus tôt de la série, mais quand même! Bah, qu'est-ce que tu crois. Daria est pas adaptée socialement. La prison, c'est pas si mal si elle veut s'isoler et pis elle aura droit à une belle psycho thérapie! Pour ce qui est de Jane?
