Disclaimer : Aucun des personnages que vous reconnaissez ne nous appartient (snif !). Seule Anne O'Nyme© est à nous, ainsi que sa fidèle Dorothée. La coiffure de Dorothée est également sous copyright ! Nous ne faisons que jouer avec les personnages dans un avenir proche, nous envisageons de les torturer, mais nous promettons de les rendre en parfait état après avoir fait mumuse avec.
A/N : Nous tenons absolument à préciser, et pour une fois, nous sommes sérieuses, que nous n'avons rien contre nos voisins les Belges. Ça aurait pu tomber sur n'importe qui d'autre. Ce fut un choix au hasard. Cependant, c'est l'idée des frites qui nous a séduite, ainsi que toutes les différences de culture avec les Anglais et les Français.
Chapitre 1 : arrivee Fracassante8h00, le 1er septembre, en gare de King's Cross
Anne était légèrement en avance, son train, le Poudlard Express, partait dans trois heures.
Pour elle, c'était sa première année au collège de Poudlard. Elle arrivait en fait de BeauxBâtons, et allait rejoindre la promotion de septième année. Elle avait dû déménager avec ses parents. Ces derniers avaient en effet été mutés en Angleterre, abandonnant ainsi leur négoce de moules-frites situé en Belgique (sa patrie natale) pour une carrière de goûteurs de Whisky. Ils sont payés £5 le verre goûté, et comme ils sont d'une cupidité sans bornes, ils travaillent du matin jusqu'au soir. Autant vous dire qu'à part le moment où elle les voit ramper jusqu'à leur lit, leur présence le soir est quasi-indétectable. De plus, étant débutants dans le métier, il semblerait qu'ils n'aient pas saisi la différence entre une carrière de goûteurs et une carrière d'ivrognes avancés…
Anne ? C'est une sorcière, mais sans verrues, ni nez crochu, turlututu chapeau pointu ! ! ! Son nom, c'est Nyme. Anne…O'Nyme. N'y a-t-il pas des gens mal nommés sur cette terre.
Revenons à nos moutons. « Bêêêêêêêh ». Ça suffit, couché, les bestiaux !
Elle regarda son ticket, qui indiquait que son train partirait en voie 9¾. Le doute la logea soudainement. Quatre questions lui traversèrent l'esprit :
Était-elle bigleuse ?
Devait-elle vraiment répondre à la première question ?
La voie 9¾ était-elle située entre la voie 9 et la voie 10 ?
Où étaient son compas, sa règle et son rapporteur ?
Les voilà ! ! ! C'est parti ! ! ! Voie 9¾, tiens-toi bien, la tornade-Anne arrive ! ! !
D'un pas décidé, le compas en avant, elle s'approcha du pilier séparant la voie 9 de la voie 10, et avec une précision diabolique, elle entreprit de partager la largeur du pilier en quatre parties égales. Elle marqua d'une croix rose fluo le point qui allait changer son destin, et elle retourna s'asseoir, attendant l'heure de départ. Les heures s'égrenèrent…C'est pas que l'ennui se faisait ressentir, mais presque.
Vers 10h45, Anne sortit enfin de sa torpeur, et vit passer, pile sous son nez en trompette (du plus bel effet !), une tribu de têtes rousses. « Oh my God ! pensa-t-elle, l'Empire des carottes contre-attaque ! » De la tribu, surgirent deux têtes identiques. « Merde alors, y'en a deux qui sont pareils, c'est l'attaque des clones ! »
Anne observa la masse de têtes flamboyantes passer à travers le pilier, constatant au passage qu'ils ne respectaient pas la croix rose fluo. « Quel gâchis, pensa-t-elle, 21 minutes et 32 secondes de travail pour rien ! »
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Anne était sur le quai de la voie 9¾, l'air ahuri il faut bien le dire, ne sachant que faire de ses bagages. Elle vit que quelques élèves avaient mis leurs animaux dans des cages, afin qu'ils soient embarqués dans le compartiment à bagages. Il était absolument hors de question qu'elle fasse voyager, Dorothée, son putois nain, dans des conditions pareilles. Elle mit cette dernière dans sa poche, et s'approcha d'un des préposées aux bagages. « Euh là, l'ami, c'est-t-y k'tu t'occuperais de mes valises, une fois ? » lui dit-elle avec son meilleur accent belge. L'employé la regarda avec des yeux de merlan frit, et acquiesça en silence.
C'est ainsi que, débarrassée de ce poids, elle monta dans le train, la bouche en cœur et la fleur au fusil.
Après avoir tourné et viré, elle finit par trouver un compartiment non-bondé, pour cause, il était vide. Elle s'étala de tout son long sur la banquette. Dorothée, qui était dans sa poche, hurla de terreur lorsqu'elle se retrouva éscrabouillée entre le tissu rugueux du manteau d'Anne et la banquette en cuir. De rage, elle s'enfuit dans le couloir.
Anne lui courut derrière, et s'arrêta dans un compartiment où se trouvait un jeune homme blond, fort pâle soit dit en passant.
- Eh toi, L'Oréal Perfect Blonde®, t'as-t'y pô vu mon putois ? Petite, blonde, une couette sur la tête, se nommant Dorothée.
- Euh, n-n-n-non, dé-dé (et non, on parle d'un putois, pas du cochon de la Française des Jeux™, suivez un peu ! ) dé-désolé. Je-je n'ai rien vu de tel.
- Tu causes bizarre, l'ami ! Enfin bon, merci de l'info. Au fait, c'est quoi ton ch'tit nom ?
- Malefoy, Drago Malefoy.
- Sssssssssssplendiiiide ! Moi c'est Nyme… Anne O'Nyme.
- Euh, beuh t'as pô d'nom ?
- J'viens de d'te l'd'ire, une fois. Toi, ton prénom, c'est Drago, c'est juste ?
- Euh, nom c'est pas Juste, c'est Drago…
- C'est bien ce que je dis, c'est juste. Ton prénom, c'est Drago, et ben moi c'est Anne.
- Aaaaaaaah !
- Beeeeeeh ! Et cherche pas le « C », il est dans ma poche, renchérit Anne sur un ton docte.
- Deeeeeeh !
C'était Crabbe et Goyle, assis à côté de Malefoy, qui voulaient prouver qu'eux aussi étaient cultivés.
- Magnifico ! Ils connaissent leur alphabet jusqu'à « D ». C'est-y pô beau tout ça ? En tout cas, moi, je vous laisse, j'ai un putois à rechercher. A la revoyure, les gars !
« Elle est magnifique » pensa Malefoy
- Quelle beauté, quelle vivacité d'esprit ! Ah, je suis éblouis ! ! Eh les mecs, je vais enfin pouvoir me débarrasser de Pansy Parkinson ! ! ! ! ! ! Je vais la jeter comme une vieille chaussette (sèche et archi-sèche comme celle de l'archiduchesse).
- Dis, dis, dis, dis, dis, Drago, dis je peux la prendre Pansy ?
- Mais mon pauvre Goyle, tu n'as aucune chance !
- Beuh !
-T'as rien de plus intelligent à répondre ?
-Re-beuh !
- Ok ! Dodo maintenant Goyle !
Pendant cet interlude, Dorothée avait eu le temps de faire trois fois le tour du train. Elle avait entre-autre aperçu les Carottes-Clonées, et de son point de vue de putois, elle les trouvait plutôt sympathiques. C'est à cet endroit qu'Anne la retrouva.
- Ah ! Dorothy-chérie ! ! Te voilà enfin. Et vous, vous êtes… ?
- Moi c'est Fred, et lui c'est George.
- Mais vous êtes pareils !
- Tu es très observatrice à ce que je vois, lui fit remarquer George.
- Comment k'tu t'appelles, d'où k'tu viens, en quelle année k't'es et surtout kè k'tu fous ici ? demanda Fred intéressé.
- Alors répondons à une question à la fois. Mon nom, c'est Nyme, Anne O'Nyme. Je viens de Beauxbâtons c'était l'école la plus proche du plat pays qu'est le mien. Mes parents ont étés mutés en Angleterre, donc maintenant je vais à Poudlard, et je rentre en septième année.
- Trop cool ! Septième année, pile comme nous mon vieux Fred ! Ah, je sens qu'on va bien se marrer tous les trois !
- Attendez quand même de savoir dans quelle maison je vais être envoyée.
- Tant que tu finis pas à Serpentard, nous ça nous va.
- Ouh la non ! J'ai pas l'âme d'une Serpentard, moi ! Au fait, c'est quoi Serpentard ?
- Non mais elle est dingue celle-là, marmonna George dans la barbe qu'il n'avait pas..
- Alors pour résumer, il y a 4 maisons à Poudlard. Gryffondor, la meilleure, la plus animée, c'est normal, c'est la nôtre. Serdaigle, l'intelligence est de mise là-bas. Ce sont des gens ma foi fort sympathiques. Poufsouffle, ils sont loyaux, et leur animal-emblème, c'est le blaireau, expliqua Fred.
- Et puis enfin, y'a Serpentard. Tu les oublies, tu ne leur causes même pas, ils sont tout vilains-méchants-pas-beaux-affreux. Méfies-toi surtout de Malefoy, un blond de cinquième année ! compléta George.
- L'Oréal Perfect Blonde®, mais oui, je l'ai rencontré y'a même pas cinq minutes. Il cause bizarre ce gars-là. Incapable d'aligner deux mots intelligents…
- Ouais, ben méfie-toi, il apparaît idiot, mais il est loin de l'être, prévint Fred.
- Ok, j'en prends bonne note ! finit Anne en sortant un carnet et un stylo.
Anne passa le reste de son voyage avec les jumeaux Weasley, qui lui firent découvrir les dragées-surprises de Bertie Crochue. Pas de chance pour elle, elle tomba sur les goûts poubelle et shampooing à la suite. Son préféré fut le goût herbe. Allez savoir pourquoi…
C'est dans cette ambiance sympathique, bon-enfant et détendue que le Poudlard-Express arriva à la gare de Pré-au-Lard.
A/N : Fin du premier chapitre de notre délirium commun. Ça vous a plu ? On espère de tout cœur qu'Anne ne déteindra pas sur vous ! Nous attendons vos commentaires, bons ou mauvais.
Nous tenons à nous excuser de la fréquence irrégulières de la parution des chapitres. Pimprenelle et moi habitons à 200km l'une de l'autre, il ne nous est donc pas très facile de nous voir souvent pour écrire.
Si vous souhaitez être informé des mises à jour, faites-le nous savoir, en nous envoyant un mail
Anne O'Nyme-ment vôtre,
Pimprenelle et BLV
