Evidement tous et encore et toujours à Rowling. Sauf peut-être quelques gens de la famille à Sirius.

Pour Hermione : lol ! C'est vrai que Peter… mais faut faire un effort de adaptation, tu te dis que ce mec avant d'être un monstre il a été gosse et ado… et puis chez les gens qui ne sont pas fous de naissance, des comportement aussi abjectes ont souvent voire avec leur enfance… fin bon, on va pas faire un cours de psy, en tous cas je te comprend. Merci pour ta review !

James et Sirius s'étaient retrouvé en premier sur le chemin de traverse. Ils allaient ensemble à Gringott, la banque des sorciers. La course en wagonnet infernal passée et l'argent récupéré, ils ressortirent à l'air libre.

- Par quoi on commence ? demanda James, machinalement.

- Par chez Ollivanders, répondit Sirius qui attendait une petite réaction.

- Tu veux cirer ta baguette ? ironisa James, connaissant bien le peu de soins qu'apportait son ami à ses affaires.

- Non, mais cherche encore…

- Tu as trouvé une farce à faire à Ollivanders ?

- Pas du tout, rien à voire, tu gèle. Un vrai isberg, même !

-  Tu as des visées sur la nièce de Ollivanders.

- Hum, y a de l'idée mais c'est très loin d'être ça. Il a une nièce, d'ailleurs, Ollivanders ?

- Oui, elle vient l'été, elle doit avoir presque notre âge, je crois.

- Oh ! s'exclama Sirius, se moquant de lui-même. Faudrait que je vois ça !

- Elle est jolie mais paraît un peu stupide, comme ça.

- Parfait !

- Macho ! lança Lily qui arrivait, accompagnée de Remus.

- Je déconnais… soupira Sirius, bien heureusement, d'ailleurs.

Mais Lily le savait parfaitement et rit devant l'air exaspéré de son ami.

- Et bien, reprit James après avoir salué chaleureusement les deux nouveaux arrivants, puisque notre court-jupon attitré ne connaissait pas l'existence de la nièce de Ollivanders, qu'est ce qui peut bien l'attirer au magasin de baguettes ?

- Une histoire bizarre assez délirante.

- Une histoire comme toi, quoi, lança Remus d'un air innocent.

- Hum, oui, à peu près, confirma Sirius. J'étais donc en Irlande, chez ma chère et tendre mère et j'étais allé faire un tour au sommet d'une grande falaise avec…

- Avec ? demandaèrent-ils, curieux.

- Une charmante petite Jane, continua-t-il avec un sourire rêveur sur les lèvres. Charmante, oui… tout à fait charmante… Bref, je l'avais entreiné jusqu'au rebord… la serrant de près…

- Oh c'est vrai, ironisa James, il aurait été indélicat que la tendre enfant ne tomba…

Tous, Sirius compris, éclatèrent de rire.

- … et nous nous sommes penché aussi loin que nous avons osé, reprit-il sur un ton de conteur. Mais là…

- Survint le drame, termina Remus.

- Attendez ! Attendez que je vous explique ! enchaîna Sirius. Ma poche s'est déchirée !

Il ouvrit son blouson en cuire pour faire admirer sa confection personnelle.

- Jolie poche, pourtant, assura Remus prenant des air de professionnel.

- Ouais, dommage que la couture et moi ça fasse quatre… En tous cas, ma baguette est tombée, s'est fracassé contre la paroi pour atterrire coincée dans les branches d'un arbuste. J'ai voulu la récupéré mais là…

- … s'est produit le truc dingue par excellence, termina une nouvelle fois James, reprenant une expression typique de Sirius.

- Comment t'as deviné ?

- Oh, une illumination passagère.

Sirius ne chercha pas à comprendre et reprit :

- Je voyais mon pauvre ventricule de dragon qui dépassait mais semblait intact. Mais les mouettes sont arrivées sur ma baguette comme des vautours et se seraient entretuer pour bouffer ce ventricule !

- Et qu'est-ce que tu vas dire à Ollivanders ? Il aime bien savoir ce que sont devenues ses baguettes, s'inquiéta Remus.

- « Demandez aux mouettes ! », suggéra James, tout naturellement.

- Ouais, confirma Sirius, j'vais lui dire ça…

            Ils partirent donc vers le magasin de baguettes et entrèrent. Sirius s'avança, mal assuré. M. Ollivanders arriva vers lui, surpris.

- Mr Black, que me vaut l'honneur ? demanda-t-il de sa voix rauque et sourde.

- Je voudrais…

- Saul-pleureur, 31,5 cm, ventricule de dragon… c'est bien cela ?

- Oui… c'était…

- C'était ? interrompit Ollivanders. Qu'est-t-il donc arrivé au prolongement de votre bras, Mr. Black ?

- Un… une chute…

- Pourquoi ne pas plutôt la réparer ?

- Les mouettes ont… ont mangé le ventricule…

- Des mouettes ? Vous attirez les bizarreries… Mais cela est de notoriété publique… Bien, je présume que vous venez retrouver une partie de vous même. Que puis-je vous proposer ?… Essayer ceci : bois de houx, 27.5 cm, plume de phénix.

Sirius agita la baguette qui ne fit que du vent.

- Alors celle-ci, enchaîna Ollivanders en lui tendant une autre baguette : bois de hêtre, 36 cm, poil de licorne.

La baguette n'eût pas plus d'effets que la précédente. Ainsi passèrent une quantité phénoménale de baguettes en tous genres, parmi lesquelles chêne, 28.5 cm, plume de phénix, acajou, 33 cm, crin de licorne ou encore baobab, 21 cm, ventricule de dragon.

- Mr. Black, soupira le vendeur, excédé, vous êtes la bizarrerie publique n°1… Je ne vais tout de même pas vous proposer… après tout…

Il partit vers le fond de la réserve et revint avec une boîte en ruine.

- Essayez ça.

Sirius agita cette longue baguette et en sortit des étincelles bleu-nuit et rouges. 

- Décidément, j'aurais dut m'en douter. Vous étiez fait l'un pour l'autre… aussi bizarre l'un que l'autre… même vos étincelles sont farfelues !

En effet, la gracieuse courbe et habituelle courbe était interrompue par un angle droit.

- 42, 5 cm – une des plus longues baguettes que nos ateliers contiennent – bois de palétuvier, ventricule de dragon. Jamais je n'aurai cru pouvoir la vendre. Elle remonte à l'époque où mon grand-père tenait la boutique… L'espèce du dragon à qui appartenait le ventricule est aujourd'hui disparue. En fait ce n'était pas vraiment une espèce, mais un croisement entre dragon arctique et hispanique andalou. Je ne vous raconte pas l'allure du spécimen… Bien ! Ca sera 15 galions, avec une sacrée réduction pour m'avoir débarrassé de cette invendable.

Sirius donna l'argent, pris sa baguette et sortit de la boutique avec ses amis.

- Ca fait quoi d'être la bizarrerie publique n°1 ? demanda James.

- Sûrement le même effet que de voire des mouettes s'arracher le ventricule de sa baguette, lança Lily.

- Ou de se rendre compte que la poche de sa veste est trop petite pour le spécimen, ajouta Remus, gardant son air innocent.

- Arrêtez, soupira Sirius… J'ai pris tellement de temps à la confectionner… et puis j'y tenais à cette vieille baguette.

- Bah, le réconforta Lily. Elle te correspond sûrement mieux, celle-ci. Et puis au Pérou, y a une croyance qui raconte que le palétuvier, c'est l'arbre qui pleure la forêt amazonienne.

- Dis-donc, entre le saul-pleureur et le palétuvier, on jurerait que ma vie sera pas spécialement gai…

Ils repartirent avec un peu moins d'entrain.

- Et Peter, au fait ? demanda Remus pour relancer ka conversation.

- J'ai reçu une lettre de lui, grinça Sirius. Il a fauché le hiboux de son père pour pouvoir écrire en vitesse à l'un d'entre nous. Son paternel est devenu plus taré qu'avant. Il le séquestre quasiment dans son appartement à Londres et il ne pourra plus jamais revoir sa mère.

- Tu plaisantes ? tenta Lily en déglutissant.

- Non, affirma sèchement Sirius évitant le regard de ses amis.

Le Silence s'installa, soudainement fendu par un hurlement :

- JAAAAAAAAAAAAAAMEEEEEEEEEEEES !!!!!!!!!!!!

- Non… gémit le concerné.

Une jeune fille surexcitée venait de surgir d'un angle et accourait vers James en criant. Elle s'exclama :

- Alors ! Mon petit Jimmy ! Ca fait deux semaines qu'on t'as pas vu sur le chemin !

James lança un regard désespéré à Remus qui fit de même envers Lily qui arborait une étrange moue. Sirius, quant à lui, fixait d'un air envieux la belle inconnue.

- Tu me présente tes amis ?

Sirius supplia James d'un air moqueur.

- Bien, soupira celui-ci. Lily, Remus, Sirius, énuméra-t-il rapidement.

- Moi c'est Noémia, une grande amie à James, n'est-ce pas Jimmy ?

Celui-ci répondit par un sourire qui ressemblait plus à une grimace.

Remus et Sirius se regardèrent un instant puis le premier s'écria :

- James ! Ramène toi vite ! Y a Hagrid qui vient de passer ! Toi qui le cherchais !

James, entrant instantanément dans son jeu le suivit au quart de tour et tous deux ainsi que Lily faussèrent rapidement compagnie à Sirius qui entraîna la jeune perturbatrice avec un sourire avantageur de l'autre côté du chemin de traverse.

             Une fois assez loin, arrivés au croisement avec le quai des Sortilèges, James, Lily et Remus stoppèrent leur marche éffreinée.

- Merci, soupira James.

- C'était qui, elle ? demanda Lily d'un ton étrangement froid.

- La nièce de Ollivanders.

Quoi ? s'exclama Remus. C'est elle ? Mais qu'est ce qu'elle te veux ?

- Elle me veut.

- Pardon ?

-  Faut te faire un dessin ?

- T'as pas dis oui, j'espère ? s'exclama Lily ?

- Ca t'embêterait ? taquina Remus.

- Moi ? Non, biens sûr que non ! C'est pour James ! La honte de se balader au bras de cette hystérique !

- Ouais, ouais…

- Quoi ? s'emporta-t-elle ?

- Oh, rien.. Tiens, voilà Sirius qui revient !

- Alors ?

- Alors, et bien… comme tu le disais James, elle est jolie mais bête, aucun intérêt.

Les autres éclatèrent de rire.

Une fois les courses terminées, le groupe partit le long de ruelles sorcières pour rejoindre la grande demeure du père de Sirius, Au Dragon Rouge, où ils avaient établie leur entre depuis déjà trois années.

            Sur le seuil, ils durent sonner, Sirius ayant, comme à sa grande habitude, oublié son trousseau de clefs. Ce fut le père lui-même qui leur ouvrit. Il se nommait Centauri Black. C'était un grand homme brun qui ressemblait énormément à son fils. Il avait une prestance et un charisme assez remarquable qu'il avait réussit à conserver sans pour autant écraser les autres membres de sa famille mais au contraire, en leur en faisant profiter positivement. Son visage fin était éclairé par ses yeux bleus perçant et son sourire de loup. James était aussi fasciné par ses cheveux noirs coupés impeccablement, bien au contraire des siens désespérément en bataille. C'était aussi l'un des plus grands sorciers d'Angleterre, un homme d'une intelligence exceptionnelle à qui l'on avait proposé de nombreux poste qu'il avait toujours refusé. Il était naturellement tourné vers la bonté mais il aimait trop se jouer des lois pour pouvoir les accepter.

             Voyant son fils et ses camarades, il s'appuya avec nonchalance sur l'encadrement de la porte accusant un déhanché félin. Il afficha une moue amusée en agitant ses clefs au dessus de la tête de son fils qui tenta de les attraper, sans succès.  Centauri le taquina ainsi quelques instants avant d'éclater de rire, bientôt accompagné des compagnons de Sirius. Celui-ci râla, attrapa ses clefs et poussa son père pour entrer. Centauri le retint par l'épaule et dit :

- Au fait, je suis appelé au ministère à l'instant, je vous envoie un hiboux pour vous prévenir si je rentre trop tard. Juste pour les nouvelles de la maison, Antarès, Canopus et tout leurs petits mondes respectifs sont arrivés dans la matinée, Mintaka et son clan ne devraient pas tarder, ils arriveront certainement dans l'après-midi.

- Ouais, le va et vient quotidien, quoi.

- C'est ça, confirma Centauri en se couvrant de sa cape noire dont le col à l'intérieur rouge remontait jusqu'au niveau des oreilles comme un entonnoir fendu par le devant.

- Il se passe quoi au ministère ? demanda Remus, curieux de savoir ce qui rappelait un grand sorcier en plein milieu de la journée.

- Oh… une affaire pas spécialement réjouissante. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom qui fait encore des siennes.

- Voldemort ? demanda simplement James.

- Oui, grinça Centauri qui détestait la manière dont le jeune homme citait le nom du puissant mage noir. Il a torturé des moldus par l'endoloris et a attaquer la maison de Gary Bray, une langue de plomb du département de mystères. Il a tué sa femme et son fils avant de le torturer pour qu'il avoue un secret défense. Il l'a ensuite empoisonné pour le voire mourir lentement. Je leur avait dit, il y a quelques années qu'il fallait le surveiller ce… Jeudusor… Il était doué, très doué… trop doué sûrement pour ce qu'il avait vécu.

- Bon courage, lui souhaita James.

- Merci… Au fait ! reprit-il sur un ton un peu moins macabre, dit à ta mère que c'est toujours possible pour le théâtre, ce soir, quoi qu'il se passe au ministère. Je demanderai à Harès Finnigan de me remplacer, j'ai dû le remplacer une bonne dizaine de fois depuis le début de l'année sans qu'il ne m'en ai remboursée une !

James répondit en souriant.

- Bon, j'y vais, bonne après-m' ! s'exclama Centauri claquant la porte avant de transplaner.

             Le groupe traversa le couloir principal de l'immense maison. Ils arrivèrent à la plus grande salle et toujours la plus animée qui confondait salon et salle à manger. Les Maraudeurs connaissait toute la famille de Sirius par leur fréquents allé-venu. Les oncles, tantes, cousins, cousines et autres parents venaient très régulièrement au Dragon Rouge, souvent sans prévenir, repartaient, s'en servaient comme point de passage.

             Dans la grande salle, accoudées à un buffet, Lucy et Calypso, les femmes respectivement de Canopus et Antarès, les oncles de Sirius, sirotaient des chacass, sortes de panachés sorciers légèrement relevés par un goût de citrouille, en parlant du nouveau roman d'Archibald Guichelepsi. Plus loin, à moiti » sur un canapé, à moitié par terre, sur un tapis moutonneux, un petit groupe de cousins et cousines de 10 à 20 ans, James étant incapable de partager entre les clans d'Antarès et de Canopus, s'exclamaient autour d'une gigantesque bataille explosive. Au font, Bételgeuse, la grand-mère, se balançait dans sa douillette chaise à bascule. Les Maraudeurs firent le tour de la salle pour saluer tout le monde et montèrent le grand escalier. Ils évitèrent de justesse Lalande et Vega, les deux petites sœurs jumelles de Siirus qui descendaient l'escalier à toute allure en riant, saluèrent les plus vieux cousins et cousines aux deuxième étage, croisèrent les deux oncles au troisième et arrivèrent enfin au quatrième. Leur entre était au font du couloir et s'étalait sur trois pièces. : la chambre de Sirius où dormaient les trois garçons, une petite chambre où dormait Lily et une autre pièce assez farfelues ou s'entassait une quantité phénoménale de meubles, livres et objets en tous genres..

            James ouvrit vivement la porte de la troisième pièce. Peter sauta aussitôt sur un tas de coussins, la plupart crevés depuis longtemps, Sirius s'étala mollement sur le canapé défoncé. Leur stratégie d'ameublement était simple : ils récupéraient tout ce qui allait passer à la casse. Ils faisaient aussi la joie des brocanteurs du quai des sortilèges.

            James, assis sur le rebord de la fenêtre, regardait pensivement Lily, impériale, trônant jambes croisées dans un voltaire gigantesque au velours pourpre usé, un regard d'acier perdu dans le vide. C'étaient dans ces moments là que le vert de ses yeux prenait toute sa profondeur.

            Un minuscule miaulement le tira de sa rêverie.

- C'est quoi, ça ? demanda Sirius d'une voix pâteuse en regardant un petit chaton émergeant de la capuche de James.

- Mon cadeaux d'anniversaire, répondit ce dernier en caressant affectueusement le museau de l'animal. J'avais oublié de vous le présenter.

La peur se dessina clairement sur le visage de Peter quand il examina le chaton. En effet, la petite boule blanche comme la neige possédait une touffe de poils rouge-sang à la forme vaguement triangulaire sur le sommet du crâne et présentait une paire de canines fortement impressionnante pour la taille du chaton.

- Un chat de Bhaal ? articula-t-il en déglutissant.

- Un chatte. Ne me dis pas que tu as peur d'une petite bête d'à peine quinze centimètres toute étirée, Queudvert ?

- C'est que ces bêtes là…

- Elles s'appelle comment ? demanda Sirius, tout de suite intéressé.

- Je ne sais pas encore. J'attendais votre avis.

- Tanit, déclara fermement Lily après un instant de silence.

- Comme la déesse ? murmura presque James.

- … oui…

Le chaton, toujours dans la capuche de James, bailla, s'étira et monta sur son épaule. S'en suivit une crise d'affection sans précédant. A force de coups de têtes, de ronronnements, de frottements et d'expansivités tous genres, elle réussit à arracher quelques caresses à son maître, perdu quelque part dans ses pensées. Satisfaite, elle repartit se blottir au font de sa capuche.

            James, Lily, Remus et Peter étaient affalé comme des masses sur un des épais tapis de leur entre.

- Bon, il est parti où, Sirius ? Va falloir que j'y aille, soupira le premier.

- Tu dors pas ici ? s'exclama Lily ?

- Non, je vais manger avec ma mère et je resterai dormir chez moi.

- Seul ?

- Va savoir…

- Avec quelqu'un ?

- Ca t'intéresse ?

- Non, j'essaye juste d'être attentionnée.

Sirius revint, coupant court à la conversation et James prit le départ.

- Je t'accompagne ! s'exclama Lily au dernier moment. Elle lança un regard aux trois autres garçons qui lui firent comprendre, par leur apathie monumentale, qu'elle irait seule. Roulant les yeux d'exaspération, elle précéda le sortant.