Hello tout le monde! Vous allez bien? J'écris cette note au matin, et pour le moment ça va mdrr. Encore un peu fatigué-e mais tranquille. J'espère que je vais publier à l'heure ce soir mdrrr. En tous cas, j'ai changé dans mon calendrier pour avoir des rappels, histoir d'être sûr-e. Par contre, je risque d'avoir un problème pour lundi prochain. En effet, je pars sur Lille pour la kick-off et le début du NANOWRIMO. J'ai tellement tellement hâte ! Mais du coup, je ne serais pas chez moi à 21h, et ça ne serait pas très respectueux de ma part que de poster à ce moment-là. De ce fait, je cherche encore à quelle heure je vais poster. Je pense poster dans la matinée, pour être tranquille après ça, mais j'hésite. Du coup si vous avez une heure qui vous ferait plaisir, dites-moi. ;) En attendant, bonne lecture de cette petite histoire qui aurait dû être postée AVANT Un p'tit chat sur un toit mdrrrr.
Adrien avait découvert la vérité, et il était resté avec pendant des jours. Tout s'était bousculé dans sa tête. Pendant un an, le héro c'était accroché à ce cadeau pour se prouver que son père tenait à lui. En réalité, ce n'était tellement pas le cas que Nathalie avait volé le cadeau fait par Marinette pour le faire passer comme celui de Gabriel. C'en fut trop pour le blond, qui n'avait pourtant pas la force de confronter son père et l'assistante de ce dernier. Il n'avait pas non plus trouvé la force de confronter Marinette. Pourtant, il voulait la remercier, et en discuter avec elle, bien qu'il eût entendu quelques unes des phrases qu'elle avait prononcé à sa meilleure amie ce jour où il avait découvert la vérité. Adrien voulait comprendre pourquoi la styliste n'avait rien dit, pourquoi elle l'avait laissé croire que cela venait de Gabriel quand elle avait passé des heures à faire ça de ses propres mains, pour lui.
Un jour, pourtant, Adrien finit par se décider. Cela devait faire une bonne semaine que son anniversaire était passé, et qu'il savait. Il ne pouvait plus rester dans l'ignorance. Alors, lorsqu'il arriva au matin à l'école, il attrapa Marinette par la main et l'emmena, sans dire un mot, dans un coin où ils ne seraient pas dérangés. La styliste, intriguée, n'avait même pas eu le temps de réagir, alors elle se laissa faire.
Puis, ils s'installèrent dans un coin où personne n'allait jamais. Le silence régnait, mais il ne dura pas, puisque le fils Agreste se mit à parler bien vite.
- Désolé, Marinette, mais il fallait que je te parle.
- Euhh… Oui sûr-bien, bien-sûr, s'emmêla la jeune Dupain-Cheng.
Elle inspira et prit son temps, essayant de ne pas bégayer, ce qui allait s'avérer bien compliqué. Alors, Marinette passa en mode Ladybug sans s'en rendre compte, puisant dans la confiance et le leadership qu'elle avait lorsqu'elle revêtait son costume rouge.
- Tu veux me parler de quoi ?
Cette fois, c'était Adrien qui était gêné. Il n'avait vu Marinette agir qu'une seule fois de cette manière à ses côtés : le premier jour, quand elle pensait qu'il voulait l'humilier comme Chloé. Il fut si surpris qu'il faillit en oublier la raison qui l'avait poussé à agir ainsi. Cependant, le héro reprit ses esprits et décida de ne pas tourner autour du pot.
- Le jour de mon anniversaire, j'attendais dans le parc, commença quand même le mannequin par un peu de contexte. Je vous ai vu, avec Alya, et j'étais venu pour vous voir. Mais je vous ai entendu discuter.
Il s'arrêta là, tentant de voir si la styliste allait comprendre d'elle-même ou pas. Après tout, elle était intelligente, il ne faisait aucun doute dans la tête d'Adrien que son amie allait comprendre. Et il eut raison.
- Tu veux dire que tu m'as entendu parler de l'écharpe, demanda la styliste avec un aplomb qu'Adrien ne lui connaissait pas.
Dans la tête de Marinette, c'était pourtant l'apocalypse. Tout se bousculait avec une telle violence qu'elle en perdrait la raison. Tout était si fort. Elle n'avait pas voulu qu'il sache. Il n'aurait jamais dû savoir. Ou alors, il aurait dû le savoir le jour-même, ou quand il l'avait porté pour la première fois. Mais jamais Adrien n'aurait dû découvrir la vérité de cette façon, encore moins un an plus tard. Il devait être si déçu.
- Oui, Marinette, répondit le mannequin, sortant la jeune fille de ses pensées.
- Oh… Je suis désolée que tu l'aies appris, répondit l'héroïne tout bas.
- Pourquoi tu dis ça, demanda Adrien, qui avait parfaitement entendu grâce à son ouïe surdéveloppée, merci le miraculous pour ça.
- Tu… Tu n'aurais pas dû le savoir. C'est la cata c'est la cata c'est la cata, répéta la fille Dupain-Cheng en boucle.
Adrien ne comprenait pas en quoi c'était une catastrophe qu'il connaisse la vérité, mais là n'était pas le moment. Marinette s'emballait, paniquant presque, et il agit instinctivement, s'approchant d'elle afin de mettre ses mains sur les épaules de son amie.
- Mari, c'est rien, lui assura Adrien. J'aurais dû comprendre que ça ne venait pas de mon père, c'est ma faute.
- Non non non, c'est moi qui n'aie rien dit !
- Pourquoi ?
Avec ce simple mot, Adrien posait toutes les questions qu'il avait en tête. Et Marinette ne tarda pas à s'emballer, parlant si vite qu'il eut du mal à comprendre ce qu'elle disait.
- J'ai voulu te le dire. J'ai essayé de te le donner au collège, mais j'y arrivais pas, alors je l'ai posé dans la boîte à lettres, sans le signer. Après y a eu la fête, et Alya m'a forcée à le signer. Alors je l'ai fait. Et après je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais quand t'es arrivé le lendemain tu racontais que c'était un cadeau de ton père. J'ai vu à quel point t'étais heureux, et je refusais de t'enlever ça, alors je n'ai rien dit. Tout ce qui comptait pour moi, c'était de te voir heureux, même si pour ça tu devais croire que le cadeau venait de ton père.
Adrien fut touché par les propos de son amie, qu'il avait quand même réussi à comprendre. Personne n'avait jamais fait une telle chose pour lui. Il n'y avait qu'une personne avec un cœur pur pour faire ça. Marinette était véritablement exceptionnelle. S'il n'y avait pas eu sa lady… Mais là n'était pas le sujet, alors il balaya cette pensée en moins de temps qu'il ne fallait pour dire "Cataclysme".
- J'aurais été heureux si tu m'avais dit que c'était toi, Marinette. J'étais heureux parce que je croyais que mon père avait pensé à moi, alors qu'en fait c'est Nathalie qui a volé ton cadeau pour le faire passer pour celui de mon père.
- Je… Quoi ? Comment… ?
- Je l'ai vu sur les vidéos de surveillance. J'ai réussi à y accéder et j'ai vu Nathalie enlever ton post-it du cadeau, alors j'ai regardé la caméra de l'entrée. J'ai vu que c'était toi qui l'avais déposé. J'ai été extrêmement déçu quand j'ai eu la confirmation que le cadeau n'était pas de mon père, et qu'il m'avait simplement oublié. Je ne pensais pas qu'il s'en foutait de moi à ce point.
Dans la voix du mannequin, Marinette pouvait y déceler de la déception et de la colère, tout comme dans ses mots.
- Adrien, je suis désolée. Si tu savais à quel point je suis désolée, tu mérites mieux, tellement mieux.
La styliste avait prononcé ces paroles avec une voix tellement douce, tellement emplie d'émotions que le mannequin fut pris de cours. Il y avait quelque chose de pur dans la manière de parler de Marinette. Il savait que chacun de ses mots étaient d'une sincérité impossible à feindre. Et il était ému.
- Mari, j'ai beau être déçu que mon père m'a oublié l'année dernière, et qu'il ne me donne qu'un stylo depuis des années, je suis heureux de savoir que l'écharpe vient de toi. C'est un travail d'une qualité remarquable. Tu y as passé du temps, et tu l'as fait pour moi, alors merci. Merci infiniment, Mari.
Les deux se sourirent, ne disant rien pendant un moment. Puis, Marinette sortit une petite boîte de son sac. Adrien la regarda, perplexe. Son anniversaire était passé, pourquoi avait-elle une boîte qui ressemblait à une boîte cadeau ? Et pourquoi la sortait-elle maintenant ? Le mannequin n'eut pas le temps de se poser plus de questions que la styliste le lui tendit.
- C'est ton cadeau de cette année, expliqua Marinette. Je n'ai pas réussi à te le donner la semaine dernière, alors je l'avais gardé avec moi au cas où. Je m'étais dit que je te l'aurais donné si un jour je voyais que ça n'allait pas, ou que je sentais que tu avais besoin d'un petit quelque chose pour te remonter le moral. Ce n'est pas grand-chose, mais j'espère que ça te plaira.
Marinette avait encore une fois parlé tellement vite qu'Adrien avait dû se concentrer pour comprendre tout ce qu'elle avait dit. Mais il y était parvenu, et il ouvrit la petite boîte. Dedans, il y avait un double porte-clé. Dans l'un, il y avait un dessin de leur quatuor. Dans l'autre, il y avait des petits dessins d'éléments les représentant. Pour Alya, il s'agissait d'un petit téléphone avec le même pendentif coccinelle qu'avait la journaliste. Pour Nino, le dessin qu'avait choisi la créatrice était un disque de musique. Pour Adrien et elle-même, Marinette avait choisi de dessiner les bracelets porte bonheur qu'ils s'étaient mutuellement offert, en les entremêlant. Le mannequin prit la jeune fille dans ses bras. C'était un si beau cadeau. Et cette fois, il n'y avait aucune confusion possible.
- C'est magnifique, Marinette ! C'est toi qui l'as fait ?
- Oui, j'ai fait les dessins sur ma tablette et je les ai fait imprimer par des professionnels à la taille adaptée. Je voulais la meilleure qualité possible, et si j'avais fait l'impression moi-même, ça aurait été moins bon. Une fois que j'avais les photos et les modèles de base, j'ai tout assemblé, et j'ai ajouté une protection au-dessus, pour que ça ne s'abîme pas. J'espère qu'il te plait.
- S'il me plait, c'est parfait ! Tu es une fille tellement douée, Mari !
- Merci.
Le sourire sur le visage d'Adrien valait tout l'or du monde pour la styliste. Mais, le câlin qu'il lui fit valait encore plus. Les deux restèrent enlacés pendant un long moment, sans un mot, dans un silence paisible. Et peu à peu, Marinette redevint elle-même, laissant doucement tomber le masque de l'héroïne.
Le duo finit par se séparer, mais ils restèrent dans un silence plutôt paisible. Marinette observa lorsqu'Adrien accrocha son nouveau cadeau à ses clés. Ainsi, il l'aurait tous les jours, et cela serait un souvenir de ce que Marinette avait fait pour lui. D'ailleurs, il la remercia une nouvelle fois, pour le porte-clé, ainsi que pour l'écharpe. La jeune styliste balbutia quelque chose qu'Adrien ne comprit pas vraiment, mais il ne s'en formalisa pas, même si la Marinette qui ne bégayait pas devant lui, celle qu'il avait vu un peu plus tôt, lui manquait déjà.
Adrien n'avait jamais vu cette facette si confiante de Marinette quand il était seul avec elle. Les seules fois où il avait pu assister à son amie en action, c'était quand il y avait du monde autour, ou quand elle ne le voyait pas. D'ailleurs, il se posait parfois des questions sur les raisons qui la poussaient à changer de comportement à chaque fois qu'elle s'adressait à lui. Il se demandait si elle n'était pas intimidée par lui, ou si elle le voyait différemment. Après tout, elle l'avait cru comme Chloé le premier jour, il était possible qu'elle y pense toujours. Quoique… Adrien se fit la réflexion que Marinette n'était pas rancunière, et qu'elle ne se comportait comme ça qu'en sa présence. Cela avait donc à voir avec lui, ou le lien qu'ils avaient. Mais le mannequin ne comprenait pas.
