Disclaimer: One piece appartient à Eiichiro Oda.
Rating : M
Couple : Zoro et Sanji
Note de l'auteur :Ceci est un PWP, faut pas chercher plus loin que cela. Pas d'amour, pas de romance, juste deux hommes assoiffés de sexe.
L'approche d'une île hivernale avait rapproché physiquement les mugiwaras. Pour être plus explicite, ils se retrouvaient tous dans la cuisine, autour des fourneaux dont Sanji s'occupait. Chaleur et nourriture, voilà de quoi plaire à la majorité d'entre eux. Le cuisinier avait préparé des plats chauds et consistants, pour redonner du baume au cœur à tout le monde. Les seuls qui aimaient le froid, c'était Chopper, normal pour un renne, et Luffy, normal pour un inconscient insensible.
Comme d'habitude le repas se passa dans un joyeux tintamarre.
- LUFFY LACHE MON ASSIETTE
- AAAAAAH.
Le dit Luffy venait de crier après qu'il se soit reçu une fourchette dans la main par Robin, défendant l'assiette de Franky.
- L'AAAAMOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUR EEEEEEST LE PLUUUUUUS BEAUUUUU DES POEEEEEEMEEEEES
- TA GUEULE BROOK
- Jamais très cher Zoro, la musique c'est la meilleure douceur au monde
- Et mon sabre dans ton crâne aussi.
- Je meurs de terreur ! Ah non je ne peux pas je suis déjà mort ! SKULL JOKE.
Une assiette failli tomber au sol, attrapée heureusement par un grand blond.
- MARIMO NE CASSE PAS MES ASSIETTES !
- OI BLONDINETTE TU FAIS PAS CHIER
- COMMENT CA BLONDINETTE ? TU VAS VOIR FACE D'ALGUE JE VAIS TE TRANSFORMER EN SUSHI
Le bruit d'une lame qui sort d'un fourreau, et …. BAM.
- Taisez vous les deux débiles.
- Oui pardoooon Namiii chériiie tout ce que tu veux.
- Soumis de Love Cook
- QUOI TU ME VEUX QUOI LA TETE DE GAZON ?
A nouveau les deux se prirent un coup sur la tête. Pendant ce temps Luffy avait attrapé l'assiette de Chopper, qui s'était mis à pleurer. Même le morfale de capitaine s'en voulu et il ressortit toute la nourriture de son estomac pour la remettre sur l'assiette.
- Pardon Chopper.
La petite boule de poil arrêta de pleurer, et se blottit dans les bras d'Usopp pour avoir un câlin réconfortant.
- BON MAINTENANT ON BOIT !
Usopp avait tapé de sa choppe sur la table, pendant que le sabreur lui lançait un regard torve. Lui s'était déjà enquillé deux bouteilles de rhum, ces petits jeunes n'avaient qu'à essayer de le rattraper. Le coq ramenait déjà un tonneau, puis remplit les verres de tout le monde, même s'il en fit un plus petit pour le renne. Tout le monde faisait attention au cadet du navire. Pourtant, le tonneau se vida rapidement, et le petit animal humanoïde n'était pas en reste. Ils se retrouvèrent bien vite avec 5 nakamas en train de chanter, pendant que les 4 autres se demandaient ce qu'ils avaient fait pour mériter ça.
- AIMEEEEER C'EST-CE QU'IL Y A DE PLUUUUUUUUS BEAAAAAUUUUUUUUU
- AIIIIIIMEEEEEEEEER C'EST MOOOOOOOOOOONTER SIIIIIIIIIIII HAUUUUUUUT
- Comme vos décibels
Mais la pique du sabreur n'eut absolument aucun effet.
- ET TOUUUUCHER LES AIIIIILES DES OIIIIISEAUUUUUUX
- AIIIIIMEEEEEEER C'EST-CE QU'IL Y AAAAAAA DE PLUUUUUUUS BEAUUUUU
- De la part de quatre mecs qui ne sont pas amoureux. Crédible.
Cette fois c'était Sanji qui avait parlé.
- MAIS MOI JE SUIS AMOUREUX MA FEMME EST JUSTE MORTE DEPUIS DES DIZAINES D'ANNEES !
- ET MOI L'HOMME QUE J'AIMAIS IL EST MORT !
- On te parle d'amour romantique Luffy. Pas d'amour fraternel.
Nami avait soupiré cette phrase. Ils allaient la tuer.
- Moi je suis en couple avec une princesse qui m'attend dans son château. Elle s'appelle Peach.
- Oh c'est vrai ? Elle est belle ?
- La plus belle du monde. Elle est grande, avec des cheveux bruns toujours coiffé avec une tresse, …
L'histoire continuait, mais personne à part Chopper n'écoutait Usopp encore en train de s'inventer une vie. Tout à coup Franky sembla comprendre quelque chose, un peu ralenti par l'alcool.
- AAAH MAIS MOI TU SAIS QUE JE SUIS AMOUREUX DE ROBIN
- Oui mon chéri, tout le monde le sait.
Robin avait caressé tendrement la joue de son partenaire. Un léger sourire flottait sur son visage. L'homme robot rougit et l'embrassa tendrement. Il se reçu un chiffon dans la figure.
- Rah faites ça ailleurs, pas devant les enfants !
- Tu n'es plus un enfant pourtant Ero-Cook. Ou c'est juste la jalousie qui parle ?
Car les deux seuls enfants n'écoutaient plus. Chopper commençait à s'assoupir et Luffy jouait avec les os de Brook pour faire de la musique. Bref un capharnaüm comme tous les jours sur le Thousand Sunny. Pourtant, ce soir-là, Luffy eut un éclair de génie.
- ON FAIT UN JEU A BOIRE ?!
Tout le monde, sauf le renne qui avait déjà rejoint le pays des rêves le regardèrent avait un air circonspect. Qu'est ce qu'il allait encore proposer ? Deux amants en profitèrent pour s'échapper.
- Franky et moi on va aller coucher Chopper. Profitez bien de votre soirée.
Robin prit le petit renne dans ses bras tout doucement et ils s'éloignèrent de l'agitation de la cuisine.
- DU COUP CA VOUS TENTE ?
- Oui mais s'il te plait arrête de hurler.
Zoro se massait les tempes. Il savait qu'il venait d'accepter quelque chose de mauvais. Sauf qu'il y avait de l'alcool en jeu. Tout le monde savait que c'était son point faible. Ils se mirent autour de la table, vide grâce à Sanji.
- On fait un j'ai déjà/je n'ai jamais ?
- Mais tu as quel âge Luffy ? C'est pour les gamins. Puis vu ton expérience ….
Le capitaine gonfla ses joues et arrêta de respirer. Zoro soupira.
- D'accord, on va jouer. Je n'ai jamais boudé pour jouer à un jeu d'alcool.
Un immense sourire s'étala sur le visage du brun pendant qu'il buvait une gorgée d'alcool.
- Je n'ai jamais embrassé une femme.
Tous levèrent les yeux au ciel. Vu l'inexpérience de Luffy, ils allaient vite boire. Et inversement s'ils se lançaient dans le j'ai déjà. Tout le monde but, même Nami, sous le regard interrogateur de ses nakamas.
- Quoi ? Faut essayer dans la vie.
Elle assomma le blond avant même qu'il commence à fantasmer. Ce fut au tour de Brook.
- Je n'ai jamais …. Embrassé un garçon !
Outch. La phrase avait fait mouche, Nami but… Luffy but …. Zoro but… Sanji but … Un silence de mort s'abattit autour de la table. Tout le monde se fichait un peu de Nami, c'était plutôt le capitaine et ses deux ailes qui avaient fait cour circuiter les neurones des mugiwaras. Usopp fut le premier à prendre la parole.
- On veut des explications
- Ce n'est pas les règles de ce jeu.
C'était Zoro qui avait parlé, tranquillement.
- Ben moi j'ai embrassé Ace parce que je voulais savoir comment on faisait !
- Il t'a montré quoi d'autre ?
- Usopp ne pose pas des questions si tu ne veux pas vraiment savoir la réponse.
C'était Sanji qui avait parlé, tirant sur sa clope.
- OUI D'AILLEURS SANJI COMMENT CA TOI L'HETERO DE SERVICE TU AS EMBRASSE UN HOMME ?
- Je suis pas obligé de répondre.
Les mugiwaras rongeaient leur frein, mais ils auraient bien aimé avoir plus d'infos. Ce fut Nami qui fit le tour suivant.
- Je n'ai jamais couché avec une femme.
Brook, Sanji et Zoro burent. Les deux restants fixèrent leur verre comme si tout à coup la réponse à la grande question de l'univers s'y trouvait. Ou le one piece. Bref n'importe quoi de plus intéressant. Sanji prit la suite.
- Je n'ai jamais embrassé quelqu'un que je prenais pour mon frère/ma sœur de cœur.
Il fit un grand sourire à Luffy pendant que celui-ci grommela en buvant. Usopp prit la suite.
- J'ai vraiment envie de savoir alors …. Je n'ai jamais couché avec un homme.
Il regardait Luffy en disant ça. Luffy ne toucha à rien, en faisant son petit shishishi habituel. Là encore Nami attrapa son verre la première. Suivie par Zoro et Sanji. Tous les regards convergèrent vers le blond.
- ON VEUT SAVOIR.
- Non.
Le blond avait parlé fermement. Il n'allait clairement pas leur parler de ça. Luffy sembla avoir une idée.
- VENEZ ON JOUE A ACTION OU VERITE.
- Pour me faire parler ? Même pas en rêve. Continue ton jeu.
Le cuisinier souffla la fumée de cigarette à la figure de son capitaine. Zoro eut un petit sourire en coin.
- S'il savait ce que ça voulait dire de souffler à la figure de quelqu'un de la fumée.
- Il est trop innocent pour ça. Pas comme toi Marimo.
- Ni comme toi Ero-cook. Tu es plein de surprises.
Etrangement, la tension entre eux était différente. Ils ne s'engueulaient pas, au contraire, ils semblaient être de connivence. Ce fut au tour de Zoro.
- J'ai déjà gagné un concours de picole.
Tout le monde but en râlant. Personne ne pouvait vaincre Zoro a ce genre de jeu.
- Je n'ai jamais fantasmé sur un de mes nakamas.
Ils entendirent tous distinctement le déglutissement d'Usopp qui avala sa gorgée, semblant vouloir se noyer dans son verre. Zoro et Sanji firent de même, tranquillement. Brook prit la relève avant que les questions fusent et que cela mette Usopp encore plus mal à l'aise.
- Je suis déjà mort.
Tout le monde but, sous les rires du squelette. En réalité, ils se lassaient vite de ce jeu, ayant des personnes très innocente à la table. Nami continua tout de même.
- Je n'ai jamais été amoureuse/amoureux.
Zoro et Usopp furent les seuls à boire. L'alcool aidant, et voulant connaitre un peu plus les secrets du sabreur, Sanji posa la question qui l'intéressait au plus haut point.
- Je n'ai jamais été pénétré.
Nami but à nouveau et Zoro envoya un petit sourire carnassier à celui qui avait lancé la phrase. Pourtant le verre resta posé sur la table. Soit. Usopp prit la relève.
- Bon un dernier et on change hein ? C'est chiant un peu.
Tout le monde acquiesça.
- J'ai déjà eu envie de coucher avec quelqu'un.
Tout le monde regarda Luffy.
- Hé ! je crois que ça m'est déjà arrivé, me regardez pas comme ça.
- Tu crois ? Bois.
L'ordre avait été prononcé par Zoro. Le capitaine vida son verre.
- Bon action ou vérité ? On vote !
Hélas le sabreur et le cuisinier furent les seuls à refuser le jeu, tous les autres voulant en savoir plus. Soit. Ils ne prendraient jamais vérité donc. Luffy commença immédiatement les hostilités.
- Sanjiiiiiiiii. Action ou vérité ?
- Action.
- Prépare-moi un gouter !
Le blond sourit et se leva immédiatement, farfouillant dans le frigo. Il revint cinq minutes après, un morceau de gâteau dans l'assiette.
Le capitaine est servi.
- Merciiiiii !
- Usopp. Action ou vérité ?
- Action.
Le tireur essayait de paraitre assuré, mais il avait peur de ce que le blond pourrait faire.
- Fais un massage à Nami, elle a besoin de se détendre.
Tous ouvrirent la bouche. Comment ça le blond laissait un homme toucher à sa Nami chérie ? Mais que se passait-il ? Pourtant, l'homme au long nez se leva et s'approcha lentement de la navigatrice, comme s'il avait peur de sa réaction.
- Vas-y je ne vais pas te taper.
Il commença donc le massage. Les actions s'enchainaient, personne n'osant prendre de vérité. Il y eut donc des choses délirantes, Brook devant applaudir à chaque fin de phrase, Luffy du compter à l'envers. Nami se retrouva à houhouter à chaque début de phrase, Zoro dû faire quinze pompes la tête en bas (un simple échauffement), ….
- Luffy, action ou vérité ?
- Vérité !
- Avec qui tu crois avoir eu envie de coucher ?
Le capitaine rougit.
- Si je bois je suis pas obligé de répondre c'est ça ?
- Tu dois boire un verre cul sec pour ça oui.
Il regarda le verre remplit de rhum et murmura un truc. Usopp le reprit.
- J'ai rien entendu
- Avec Shanks.
Puis la tête disparut dans le verre. Zoro éclata de rire.
- Ah en fait peut être bien que tu devais pas boire au dernier j'ai jamais.
- D'AILLEURS ZORO !
Merde pensa l'homme aux cheveux verts, j'aurais préféré qu'il m'oublie.
- Action ou vérité ?
- Action.
- Embrasse la personne que tu trouves la plus belle ici.
Le silence se fit. Assourdissant étrangement.
- Je dois boire pour pas avoir à faire ça ?
- Non, tu dois le faire. Parce que tu es un homme d'honneur, parce que tu ne recules jamais devant l'adversaire, parce que tu …
- Oui j'ai compris. Je sais que tu me manipules Luffy. Je vais la faire ta foutue action. Surtout que ça va être une surprise pour personne.
Il se coucha à moitié sur la table et attrapa la cravate d'un certain cuisinier. Celui-ci ne s'y attendant pas, fut projeté sur la table et ses lèvres s'entrechoquèrent avec celles du sabreur. Déjà le baiser était fini, Zoro le repoussait pour le rassoir et lui-même avait repris sa place, tranquillement, son verre à la main. La bouche ouverte de ses nakamas l'énerva.
- QUOI ? A part moi, vous savez tous que c'est le Love Cook le plus beau. Pas comme si j'avais le choix.
Le dit Love Cook sentit une vague de chaleur en lui. C'était toujours agréable un compliment, même si ça venait de son meilleur ennemi.
- Le à part toi était un peu de trop tête d'algue. C'est moi le plus beau parmi les humains point. Peut être que parmi tes congénères aquatiques tu peux rivaliser, mais sur ce bateau pas du tout.
- Fais pas chier blondinet. J'ai réussi à te faire taire plus de trente secondes, donc si j'étais toi je jouerais pas à ce jeu-là, tu vas perdre.
- On règle ça quand tu veux.
- Je te prends où tu veux et quand tu veux.
Tout le monde se demanda si le double sens était fait exprès ou non. L'attitude calme de Zoro ne permettait pas de trancher. Le blond lui par contre avait ressenti une vague de chaleur au creux de ses reins. Oh que oui le double sens était présent. Il avait suffisamment flirté pour le savoir.
- D'ailleurs. Sanji. Action ou vérité ?
- Vérité.
Il avait peur de la prochaine action.
- Dis à Nami ce que tu penses réellement d'elle.
- Temee.
Le sourire sadique du sabreur l'énerva. Il se tourna vers Nami, la mort dans l'âme.
- Ne me tues pas s'il te plait. Mais je t'aime comme une petite sœur, ça m'amuse juste de faire comme si j'étais amoureux de toi. J'aime vraiment m'occuper de toi, mais ça reste platonique. Des fois tu es vraiment une sorcière.
Nami lui sourit, malgré la petite veine sur le front qui était apparue à la dernière phrase. Un poids s'enleva des épaules du blond.
- Je le savais déjà tu sais. Mais du coup est ce que tu pourrais arrêter de me faire le coup des cœurs et de l'anguille ? Je n'en peux plus.
- Je vais essayer oui.
Il lui déposa un baiser sur le front.
- Usopp. Action ou vérité ?
- Action.
- Roule une pelle à Luffy. Je veux pas que le seul mec qu'il ait embrassé c'est son frère c'est trop bizarre. En plus il fantasme sur Shanks. Non vraiment l'inceste c'est mal Luffy.
Le capitaine grommela comme quoi c'était pas vraiment de l'inceste. Mais déjà les lèvres d'Usopp s'étaient posées sur les siennes, le tireur ayant les yeux fermés comme pour essayer d'oublier qui il embrassait. Cela ne dura pas longtemps mais Sanji n'eut pas le cœur à lui dire qu'il n'avait pas remplié la partie « pelle » du gage. Usopp eut un regard mauvais vers le cuisinier, avant qu'un sourire illumine son visage. Il savait que ça allait mal tourner cette histoire, mais il voulait se venger.
- Zoro. Action ou vérité ?
Il avait posé la question par habitude, mais il savait déjà ce que le bretteur allait choisir.
- Action.
- Parfait. Tu fais comme tu veux, mais je veux que tu chauffes le cuisinier.
La vengeance est un plat qui se mange chaud chez Usopp à ce que tout le monde pouvait voir.
- Putain t'abuses Usopp. Vous plaignez pas si ça dégénère.
Mais déjà le sabreur c'était levé. En réalité cette action elle lui disait bien. Depuis qu'il avait appris que le blond avait déjà couché avec un homme, il s'était dit qu'il serait temps de lui proposer des petites activités extra maritimes pour passer le temps. Usopp lui donnait un moyen tout trouvé pour savoir si ça allait être possible ou non.
- Bouge Ero-Cook, en étant assis ça va pas être facile.
- Comme si j'allais t'aider à ça Petit pois !
Aaaah la fierté des deux meilleurs ennemis. Sauf que Zoro ne s'avouait pas vaincu. Il passa dans le dos du cuisinier, sentant la légère tension de celui-ci. Il se pencha et commença à lui mordiller l'oreille, tout doucement, avant de poser ses lèvres dans son cou. Il lécha, suçota la peau, la mordillant, essayant de faire lâcher un gémissement, ou même seulement un soupir, au blond. Mais celui-ci gardait les lèvres définitivement closes. Oh Zoro n'était pas idiot, il savait que c'était seulement par fierté, pour ne pas perdre face à Usopp. Mais l'homme aux cheveux verts avait lui aussi sa fierté, et surtout une bonne dose d'envie. Il massa doucement les épaules, étonnant tout le monde autour. Cette brute assoiffée de sang était capable de douceur ? Mais déjà les mains descendaient dans le dos, dénouant les nœuds, la bouche toujours collée au cou. Il tira légèrement sur la chemise, la ressortant du pantalon trop serré. Les mains taquines passaient dessous et il sentit clairement le blond se contracter. Désir ou dégout ? Mais les poils se dressèrent dans un frisson, et cela poussa l'homme aux cheveux verts à continuer. Il caressa le ventre, les flancs, ne descendant pas trop ses mains. Ils étaient en public tout de même. Public complètement hypnotisé par ce qu'il se passait. Les mains remontèrent lentement, et vinrent taquiner les tétons déjà bien dressés. Le froid certainement, pensa Zoro, un large sourire éclosant sur son visage, toujours collé au cou du blond. Celui-ci allait avoir des marques de suçons demain, ils en étaient sûr tous les deux. Mais toujours aucun gémissement. Les lèvres se pinçaient de plus en plus, signe que le blond allait bientôt craquer. Le sabreur en voulait plus. Il souleva le blond, qui poussa un cri surpris -ça ne comptait pas !- avant de resserrer les lèvres. Un autre gémissement, de douleur cette fois traversa pourtant les lèvres quand son dos et sa tête rencontrèrent une surface dure un peu trop violemment. La tête de cresson l'avait poussé contre le mur, se collant à lui immédiatement, retournant violenter le cou. Une jambe était passée entre les siennes, et appuyait subtilement sur son érection bien dure. Car même si Sanji ne l'avouerait jamais, il était complètement chauffé. Il ne voulait juste pas gémir, pas laisser ses nakamas gagner. Il sentit dans son oreille un souffle chaud, qui lui murmura
- Tu as déjà perdu Ero-Cook.
Pourtant, le sabreur ne s'arrêta pas. Il voulait VRAIMENT faire gémir l'autre. Les lèvres se posèrent sur ses jumelles, et elles commencèrent un combat. Aucun des deux ne voulait laisser l'autre dominer, ce qui ne les étonnait pas, connaissant leur caractère. Zoro mimait avec ses hanches des mouvements de pénétration, frottant ainsi leurs deux érections. L'homme aux cheveux verts restait lui aussi difficilement de marbre dans l'échange. Les lèvres se séparèrent, le besoin de reprendre de l'air étant devenu vital. Déjà elles se retrouvaient, mais toujours aucun gémissement. Zoro eu une idée, sadique comme à son habitude. Il fit descendre ses deux mains le long du corps du cuisinier, attendrissant sa proie, puis dans un geste rapide, lui attrapa les fesses, le plaquant contre lui pendant qu'il décollait sa bouche. Ils purent ainsi tous entendre le gémissement sortir de la bouche du blond, qui n'avait pas eu le temps de pincer ses lèvres à nouveau. Le bretteur se recula alors d'un pas, se plaçant sur le trajet du regard des autres nakamas, cachant ainsi le pantalon bien déformé du blond.
- T'as perdu Sanji !
C'était Usopp qui avait crié ça, malgré sa gêne. Pourtant, les deux ailes du capitaine ne l'écoutaient plus. Leurs regards étaient accrochés. Zoro détaillait les joues un peu rosées du blond, son souffle irréguliers, les pupilles dilatées. Et cette érection qui promettait de merveilleuses choses pour la suite. L'air avait changé, ils étaient deux bêtes sauvages prêtent à se sauter dessus. Pas forcément pour un combat au sabre et au pied. Pourtant, ils finirent par se lâcher du regard et se rassoir. Ils étaient suffisamment entrainés psychologiquement pour se contenir encore quelques minutes. Cela ne ferait qu'augmenter leur désir. Toutes les personnes présentes se sentaient légèrement à l'étroit dans leur pantalon, la scène ayant été hautement érotique. Luffy avait même les joues rouges, un peu comme Sanji. Usopp évitait le regard de tout le monde. Brook et Nami avaient du sang qui coulait de son nez alors qu'un des deux n'avait même plus de corps. Sanji tendit à sa mellorine un mouchoir, puis tout le monde fit comme de rien était. Sanji prit la parole.
- Brook action ou vérité ?
Le jeu recommença un peu, calmant un peu les échanges. Personne ne retenta de faire faire une action aussi osée aux deux hommes, ayant peur de se retrouver avec les deux nakamas nus en train de se prendre à même le sol. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que les échanges se continuaient sous la table. Ils n'étaient pourtant pas à côté, mais le pied de Zoro avait cherché subtilement celui de Sanji. Il le caressait, remontant légèrement, ne pouvant pas faire grand-chose de plus. Il avait envie de le dévorer, mais il devait se retenir encore un peu. L'alcool descendait encore et encore, jusqu'à ce qu'Usopp tombe la tête la première sur la table. Nami mit alors fin officiellement à la soirée. Brook et Luffy se mirent de chaque côté du tireur d'élite pour le trainer jusqu'à la cabine, Nami les suivant. Ils ne demandèrent même pas aux deux autres s'ils venaient. Nami, la moins alcoolisée de la troupe, voulu leur dire de ne pas tout casser ou faire trop de bruit, mais elle renonça. A peine la porte refermée, que le sabreur se décala dans un mouvement souple, pour se retrouver à côté de son futur amant.
- Tu te rends compte tête d'algue qu'ils savent tous ce qu'on va faire ?
- Et ?
- Ça te gêne pas ?
- Vu le teasing qu'on leur a montré tout à l'heure et leur réaction, je me fais pas trop de soucis.
Le silence n'eut même pas le temps de se réinstaller que déjà la main de l'homme aux cheveux verts se posa sur la cuisse, la caressant puis la serrant. La température de la pièce augmenta immédiatement d'un degré. Le cuisinier eut un petit sourire et se leva avec élégance, ses longues jambes passant par-dessus le banc sensuellement. Il s'éloigna un peu, s'adossa contre le mur qu'il avait déjà rencontré quelques dizaines de minutes plus tôt. Farfouillant dans ses poches il finit par trouver ce qu'il cherchait : son paquet de clope. Une cigarette se plaça rapidement entre ses lèvres, aussi rapidement allumée et là il prit le temps de fumer, son regard levé au ciel. Il sentait le regard plein de désir posé sur lui. Zoro ne faisait même plus semblant, il avait acté que Sanji serait sa proie et l'avait exprimé explicitement par ce regard.
- Il reste un problème Marimo.
- Lequel ?
- Qui va se faire prendre ?
Un sourire carnassier passa sur le visage du sabreur. Le cuisinier aurait pu avoir envie de déglutir difficilement, sauf qu'au fond de lui il avait exactement le même sourire. Chacun allait se battre pour gagner. Le sabreur fit passer son T-shirt au-dessus de sa tête, dévoilant son corps musclé.
- Promis je serais doux avec toi Love Cook.
- J'allais plutôt dire que promis, tu allais redemander de ma queue en toi face de gazon.
Cela lança les hostilités. Le sabreur se rapprocha dangereusement, comme un félin. Sauf que le blond n'était pas une gazelle boiteuse. Il prit une nouvelle inspiration sur sa cigarette, et soufflant sur le visage de son futur amant, il esquiva le coup de poing, s'abaissant au sol et faisant tourner sa jambe. L'autre tomba par terre, attrapant directement les jambes de son partenaire, les faisant rouler tous les deux sur le sol. Leurs préliminaires étaient des plus nouveaux pour eux d'eux. Ils s'étaient déjà battus pour la dominance avec d'anciens amants, mais jamais sans avoir au moins eu un contact buccal. Là, pour l'instant, seuls leurs corps se battaient, reprenant leurs habitudes. Ils adoraient ça même si aucun d'eux ne l'avouerait.
Les coups s'enchainaient à même le sol, un combat plus difficile pour Sanji qui était gêné pour ses coups de pied. Il fut bientôt bloqué par le corps du Zoro, qui lui crocheta les jambes avec les siennes. Sanji poussa un râle de frustration, pendant que ses mains étaient plaquées au sol au-dessus de sa tête.
- Ne sois pas frustré comme ça, tu vas prendre ton pied comme jamais.
Déjà des lèvres s'écrasaient durement contre les siennes. Les deux bouches s'ouvrirent immédiatement, à la recherche de la langue de l'autre. C'était passionné et bientôt un filet de bave commença à couler le long des joues du cuisinier. Les lèvres allaient et venaient, brisant le silence par des bruits retentissants. Sanji continuait à se débattre, mais c'était peine perdue, l'autre le plaquait de tout son poids au sol. Il ne pouvait rien faire contre un homme qui faisait des pompes avec des centaines de kilos sur lui juste pour se maintenir en forme. Sa rationalité lui disait d'abandonner, mais jamais il ne l'aurait écouté. De plus, continuer à combattre rajoutait du piquant à l'acte. Bientôt, les lèvres quittèrent ses jumelles pour descendre plus bas, mordant la chair blanche. Sanji n'était pas du genre masochiste, pourtant il appréciait sentir les incisives et les canines s'enfoncer dans son cou, dans son épaule. Son amant finit par se calmer, et lui suçota la peau dans le creux de la clavicule et un gémissement sortit de la bouche du blond. Il n'avait pas cherché à le retenir, préférant en profiter.
- Bandant ce bruit Ero cook. Vivement entendre ceux que tu feras avec ma queue qui rentre et sort de toi.
- Temee, comme si j'allais te laisser faire.
Le sourire que lui rendit le marimo l'énerva profondément. L'autre savait déjà qu'il avait gagné, et ça, le cuisinier ne l'acceptait pas. Cela lui donna l'énergie pour un dernier coup de rein, sauf que le sabreur le connaissait par cœur. Il savait que la dernière provocation allait le faire se battre à nouveau, alors il était prêt. Il ne bougea pas, malgré toute la puissance du coup de rein.
- Tiens, tu en demandes déjà ? Je te pensais plus résistant.
Zoro lui ravit les lèvres, et poussa un grognement quand il se fit mordre la lèvre jusqu'au sang. Il l'avait cherché, et il acceptait cette douleur. Cela l'excita encore plus.
- Si tu veux pas hurler de douleur car je te prends sans sommation, il va falloir que tu te calmes Ero Cook.
Une pointe d'appréhension se forma dans le ventre du blond, même si tout le reste de son corps voulait se rebeller. Le sabreur était-il capable de mettre ses menaces à exécution ? Totalement. Alors Sanji se calma un peu.
- Je te pensais plus courageux que ça. Bon toutou.
- RAAAAAH.
Le cri de colère du cuisinier accentua le sourire du sabreur. Déjà le blond lui donna un coup de boule, qui ne fit même pas bouger l'autre. Ou plutôt, qui entraina un baiser vertigineux et possessif. Alors Sanji abdiqua. Il avait perdu, il en était conscient. Zoro sentit lui aussi la différence dans la posture de son amant.
- C'est bon je peux te lâcher et te préparer ou tu vas encore croire que tu pouvais gagner contre moi ?
- Temee.
Cette réponse suffit à l'homme aux cheveux verts. Une main tenant toujours les poignets, il fit descendre son autre main sur le corps du blond. Il arracha la chemise d'un geste, sous un cri de colère.
- ABIME PAS MES AFFAIRES
- Ta gueule. J'ai plus envie d'attendre avec tes conneries. Tu as mis trop de temps à comprendre que tu allais perdre.
- Connard d'algue.
Mais bien vite il se tut en sentant une langue se poser sur ses tétons, goutant aux pointes raides. Des dents la remplacèrent vite, et le cuisinier commença à se tortiller de plaisir, des gémissements alanguis passant ses lèvres. Une main se posa sur son sexe dur en parallèle et il poussa un petit cri de plaisir. Déjà elle s'infiltrait dans le pantalon, après avoir fait sauter le bouton, et la caresse se fit plus appuyée. Il avait chaud, il en voulait déjà plus.
- J'ai envie de te sucer.
Sanji gémit un peu plus fort. Il ne pensait pas que Zoro était du genre à parler autant durant le sexe, et il se rendit compte qu'il adorait ça, qu'il adorait sa vulgarité. La main qui maintenait ses poignets bougea, entrainant les bras vers les bas. Zoro put ainsi descendre un peu plus, vers l'objet de son envie. Il enleva le pantalon d'une main, galérant un peu, mais ne voulant pas lâcher les poignets. Il n'était pas encore bien sûr de la reddition de son amant, alors il préférait se protéger plutôt que perdre la dominance. Le blond fut alors presque complètement nu sous lui, sa chemise ouverte étant le seul tissu qui le protégeait encore. Son sexe pointait vers le ciel, comme un appel à la luxure. Zoro mordit la peau des cuisses, faisant pousser des couinements à l'autre. Il prit le sexe entièrement en bouche, et la respiration se bloqua dans la gorge du cuisinier.
- Algue rustre !
Mais déjà la caresse buccale s'accentua, et il ne put plus rien ajouter. Il se perdait dans le plaisir qu'il ressentait, entre un plaisir physique de se faire sucer et un plaisir psychologique, de savoir que c'était son meilleur ennemi qui le suçait. Cela augmentait les sensations, il en était persuadé. Ou alors Zoro était vraiment la meilleure personne en fellation, ce que le blond ne voulait pas accepter. Il sentit un doigt s'approcher de son anus, et il ne put s'empêcher de se contracter. Pourtant, loin de rentrer immédiatement, le doigt massa d'abord l'extérieur, prenant son temps. Il finit toutefois par rentrer. Une légère gêne passa dans les reins du blond, mais cela disparut bientôt, la langue sur son sexe lui faisant oublier tout le reste. Le doigt bougea à l'intérieur de lui, avant de rentrer et sortir, mimant déjà l'acte sexuel. Ce n'était pas douloureux, juste gênant. Un deuxième doigt entra en lui, et l'algue commença des mouvements de ciseaux à l'intérieur, pendant que le sexe s'enfonçait encore profondément dans sa bouche. Un troisième rentra et cette fois une légère douleur s'accompagna de l'intrusion. Le cuisinier se contracta immédiatement, accentuant la douleur. Pourtant, déjà les doigts bougeaient, et ils finirent par trouver le point de plaisir. Un cri bestial sortit de la bouche de Sanji, sans retenue. Terriblement excitant, pensa le sabreur. Il continua ses mouvements de doigts et de bouche, voyant son amant se perdre de plus en plus dans les méandres du plaisir. Il pouvait le lâcher, le blond ne serait plus capable de fuir. Pourtant, il garda la main autour des poignets, appréciant ce contact. Il sentit que l'autre allait bientôt jouir, alors il ressortit ses doigts en même temps que le sexe ressortait de sa bouche, dans un pop érotique, un filet de bave reliant encore les deux corps. Le blond faillit grogner de frustration avant de comprendre ce qui allait lui arriver. Zoro était en train d'enlever son haramaki et descendit son pantalon suffisamment pour faire sortir son érection. Sanji ferma les yeux d'appréhension, son corps se tendant lorsqu'il entendit le bruit de crachat. Zoro étala sa salive sur son membre dressé et se positionna entre les cuisses du blond, faisant remonter les bras au-dessus de la tête du blond.
- Détends-toi, tu sais que tu vas avoir mal sinon.
- Baka, plus facile à dire qu'à faire.
Zoro l'embrassa, sa main libre descendant vers le pénis dressé entre leur corps. Il le caressa lentement, pour que l'autre puisse se détendre un peu. Puis il attrapa son propre sexe et le positionna à l'entrée de l'intimité du blond. Il rentra lentement, sa langue jouant avec la jumelle qui s'était un peu immobilisé, concentrée sur la douleur. Le blond avait mal, il avait trop chaud, il avait l'impression qu'il allait faire un malaise. Pourtant le sexe continuait encore et encore à rentrer. Il avait l'impression que cela n'allait jamais s'arrêter et qu'il allait mourir bêtement comme ça. Ouvert en deux. Puis il sentit les hanches contre ses fesses et il comprit que l'autre était entièrement en lui.
- Si tu savais comme j'ai envie de te défoncer là.
Pourtant, le sabreur ne bougea pas. Sanji pensa que s'il s'attendait à un remerciement, il pouvait se fourrer le doigt dans l'œil. Il se souvint alors de ses propres amants, à qui il n'avait pas fait autant attention, concentré sur son propre plaisir. Au final, Zoro était plutôt pas mal pour se faire prendre pour la première fois.
L'homme aux cheveux verts quant à lui se retenait de toutes ses forces pour ne pas se remettre à bouger. Si ça n'avait pas été Sanji, il aurait déjà commencé ses coups de butoir. Sauf que Sanji était son nakama, et accessoirement son cuisinier. Il ne voulait pas mourir empoisonné. Même si au fond de lui il savait que jamais le coq n'aurait gâché un plat pour le tuer. Pourtant, malgré toute sa résistance, il finit par craquer.
- Je vais te faire crier mon nom Ero Cook, j'espère que tu es prêt.
Un vent de panique traversa le blond, mais déjà la queue s'activait en lui. La sensation n'était pas si douloureuse, juste terriblement étrange. Il avait l'impression qu'il allait se vider quand le sexe du sabreur ressortait de lui. Heureusement, il avait eu suffisamment de sexe avec des hommes pour savoir que ce ne serait pas le cas. Il commença alors à se détendre, profitant du moment. C'est lorsqu'il sentit le sexe toucher LE point sensible à l'intérieur de chaque homme qu'il comprit pourquoi ses amants voulaient être pénétré. Les cris de plaisir se firent de plus en plus fort au fur et à mesure que son amant rentrait et sortait en lui, de plus en plus vite, de plus en plus fort. Zoro avait attrapé les jambes pour les passer sur ses épaules, s'enfonçant encore plus profondément. Il tenait toujours les poignets, les écrasant sous son poids. Il était perdu lui aussi dans le plaisir, son ego flatté d'être le premier à faire crier comme ça le blond, d'être le premier à fouiller l'intérieur de son corps. Lui-même grognait de plaisir, pendant que tous ses muscles n'étaient concentrés qu'à une chose : venir encore et encore, jusqu'à ce que l'orgasme arrive. Il attrapa durement le sexe entre leur corps, dans un glapissement peu viril du blond. Les lèvres se posèrent, les dents s'entrechoquèrent, et Sanji eut l'impression de perdre complètement pied, entre le sexe qui lui donnait l'impression d'être plein, la main rude sur son propre sexe et les lèvres sur les siennes. Il voulait que cette sensation dure encore, mais son orgasme le faucha sans pouvoir le contrôler. Il sentit le sperme s'écouler entre leurs corps, les faisant glisser, pendant que le sabreur continuait à le pénétrer rudement. L'orgasme se prolongea plus longtemps qu'il ne l'avait jamais vécu, sa prostate étant toujours stimulée par son amant. Sanji dégagea sa tête et alla mordre le sabreur, espérant le faire jouir plus vite. Celui grogna, donnant un coup de hanche encore plus violent, avant de jouir à l'intérieur de lui dans un cri viril et animal. Il s'effondra sur lui, relâchant enfin les poignets. Puis Zoro se redressa, sortit lentement son sexe en train de ramollir, et s'allongea sur le sol à côté.
- Vraiment bandant ton petit cul.
- J'espère que tu as profité, car c'est la seule fois où tu l'auras tronche de cresson.
- C'est ce qu'on verra.
Le sang de Sanji ne fit qu'un tour. Il attrapa une cigarette qu'il alluma, pendant que son esprit tournait à plein régime. Il ne devait pas réagir à la provocation, sinon il allait encore se retrouver dessous. Et en même temps, il était très excité que Zoro propose que cela recommence. C'est vrai que malgré tout, le sexe avait été agréable, et en mer, il était toujours mieux d'avoir quelqu'un avec qui satisfaire ses besoins. Cela promettait de meilleures soirées à l'avenir. Il sourit, tirant régulièrement sur la clope. L'homme aux cheveux verts, lui, était déçu du manque de réaction de son amant. Il pensait que la provocation permettrait un second round, mais cela ne porta pas ses fruits. Dommage. Ayant repris son souffle, il se redressa, remontant son pantalon, prêt à aller se coucher, laissant le blond avec sa conscience. Il s'approcha de la table, pour boire un peu de rhum, pour se remettre de ses émotions. Il n'entendit pas le blond se relever, ni attraper quelque chose sur le sol. Il sentit toutefois le coup de pied arriver, trop en retard pour l'éviter totalement. Il se fit légèrement assommé, le torse contre la table et le coq en profita pour l'attacher à un pied vissé de la table. Il remercia Franky d'avoir eu cette bonne idée, après une soirée où la table avait encore volé à cause du capitaine affamé.
- Blondinette relâche moi tout de suite.
- Non. A ton tour.
Le sabreur commença à ruer, mais ne réussit pas à se détacher. Un nouveau remerciement pour Franky, car si l'autre s'était détaché, il était mort. Enfin son cul était mort. Sanji s'approcha et commença à caresser le dos, s'allongeant sur lui, faisant frotter son érection nue sur les fesses habillées de son amant.
- Tu vas adorer je te promets.
Le flot d'insultes qu'il reçut accentua son sourire, et il caressa les flancs sous lui, sa bouche embrassant le haut du dos, la nuque, le cou. Puis, se relevant, il descendit le pantalon, évitant les coups de pieds qu'essayait de donner l'homme aux cheveux verts.
- Calme toi mustang, sinon je vais te faire mal.
Cela ne calme absolument pas la bête sauvage accroché à la table, bien au contraire.
- Je vais te tuer, si tu fais ça je te jure que je vais ensuite te prendre et te faire hurler de douleur, puis je vais t'arracher la bite avec mes dents, je vais t'ouvrir le ventre en deux, et je vais t'obliger à manger tes propres entrailles, et je vais …
Mais Sanji ne l'écoutait même pas, trop intéressé par les fesses sous son nez. Il s'agenouilla et commença à mordiller les orbes musclés, maintenant les jambes de son amant.
- Qu'est ce que tu fais Ero Cook ? Casse-toi de là.
- Tais-toi et profites. Je t'ai dit que tu allais adorer ça.
La langue passa sur les fesses, remontant vers les reins, puis redescendant vers l'anus. Il lécha avec application le début de la rainure inter fessière, l'autre s'étant complètement arrêté de bouger. Il devait être sensible de cet endroit. Puis il descendit un peu plus, écartant les fesses et jouant avec l'anus. Il lécha doucement le tour, puis fit pénétrer sa langue à l'intérieur, la faisant rentrer et sortir, mimant l'acte sexuel.
- Sourcil en vrille ?
- Mmmh ?
- Laisse moi me reculer.
Sanji eut un sourire, mais n'ajouta pas un mot. Il ne se vengerait pas en provoquant son amant. Il avait déjà d'autres idées. Il se décala un peu et tira sur les hanches pour les décoller de la table. Il entendit le soupir de soulagement du bretteur, le sexe n'étant plus comprimé contre le bois. Le blond recommença sa caresse, une de ses mains s'étant déplacée vers les testicules, jouant avec. Puis d'une caresse aérienne, il passa ses doigts le long de l'érection, sentant le corps sous lui se tendre de plaisir. Il arrêta son anulingus, et fit rentrer un doigt, pendant que sa langue jouait avec les testicules. Zoro était tendu comme un élastique, prêt à casser. Il n'allait pas se détendre facilement. Il était encore plus touché que Sanji dans son égo de savoir qu'il allait se faire prendre. Pourtant, il n'essayait plus de se débattre, il avait compris qu'il avait perdu. Il avait baissé ses défenses après le premier round et s'était fait avoir comme un bleu. De plus, même s'il ne le dirait pas à haute voix, il avait bien aimé la caresse buccale. Beaucoup moins les doigts. Lui qui n'a peur de rien, il était terrifié de la douleur de la pénétration. Il sentit un deuxième doigt rentrer, et il se contracta encore plus.
- Détends toi sabreur du dimanche !
- Ta gueule et suce moi.
Sanji joua de ses doigts pour trouver la prostate, sa langue passant toujours au niveau de l'organe génital, alternant entre testicules, hampe et gland. Il la stimula longtemps avant d'entrer un troisième doigt. Il n'était pas particulièrement patient et attentif à ses amants habituellement, mais il avait déjà joui une fois, alors il n'était pas guidé que par ses hormones. Même si celles-ci commençaient à se faire sentir à nouveau. Il se releva, sentant tout le corps de l'autre se tendre. C'était bien la peine de le préparer, tout était presque à refaire. Il allait chercher une bouteille d'huile et en étala sur son sexe. Le sabreur avait tourné la tête pour le regarder, et Sanji trouva la scène particulièrement érotique, d'avoir cet homme si fort et musclé complètement soumis, accroché à la table. Prêt à se faire pénétrer par lui.
Il se rapprocha, caressant du bout des doigts les fesses fermes. Il positionna son sexe à l'entrée, et poussa d'un coup, sous un cri de douleur du sabreur.
- Ça c'est pour m'avoir provoqué.
- JE VAIS TE DEFONCER CUISINIER DE MERDE JE VAIS TE FAIRE BOUFFER TA BITE JE VAIS TE FAI…
Mais Sanji le bâillonna pour plus l'entendre, pendant qu'il s'allongeait entièrement sur lui, sa bouche se rapprochant de l'oreille.
- Tais-toi, je ne veux entendre que tes cris de plaisir.
Il lui embrassa le cou, mordillant par moment la peau douce, léchant le creux derrière l'oreille, pendant qu'il attendait que l'autre se détende. Il passa un bras de l'autre côté du corps, pour masturber lentement Zoro. Il était tellement à l'étroit qu'il ne pouvait pas bouger de toute façon. Il fallait vraiment que l'autre se détende. Au bout de quelques minutes, qui paraissent une éternité pour nos deux amants, le sabreur commença enfin à relâcher ses muscles tendus.
Sanji mordit la nuque dans un geste possessif et vengeur, pendant qu'il sortait et rentrait aussi sec dans le corps de son amant. Un grognement de douleur lui répondit, mais il ne s'arrêta pas. Les mouvements se faisait dur et sec, il ne bougeait pas pendant quelques secondes puis un aller-retour rapide, attente, douleur, attente, plaisir. Puis les mouvements se firent plus réguliers, lascifs. L'homme aux cheveux verts s'habituait à la présence en lui, et le coq cherchait la prostate pour lui donner un maximum de plaisir. Il se releva un peu, pour attraper les hanches, changeant sa position du bassin. Quand enfin il la trouva, il se déchaina complètement, allant et venant rapidement, Zoro grognant de plaisir sous lui. Cet homme était un animal, même quand il se faisait prendre. Le blond lâcha une des hanches pour attraper la nuque, se donnant une meilleure prise. Il pénétra encore plus fortement l'homme sous lui. Il finit par lâcher à regret la nuque, pour aller masturber Zoro. Il voulait le faire jouir avant lui, il avait déjà perdu au premier round. Sauf que le salaud était résistant. La pénétration dura un long moment, aucun des deux ne voulant se laisser aller. Pourtant, la double stimulation finit par avoir raison du pauvre bretteur, qui jouit dans un cri rauque. Sanji le suivit immédiatement, emporté par la sensation d'être enserré. Ils s'écroulèrent sur la table, la respiration forte, cherchant l'air qu'ils avaient oubliés d'inspirer depuis de longues minutes.
Quand enfin il sentit qu'il respirait plus normalement, Sanji se releva, déposant un baiser sur l'épaule de son amant, avant de le détacher.
- Vas y tue moi, je mourrais heureux au moins.
- Mauviette.
Mais Zoro ne fit rien d'autre que se retourner pour s'allonger sur le dos, une petite grimace se formant.
- Au moins on sera deux à marcher en canard demain.
- Tu parles beaucoup après le sexe sourcil en vrille.
- Et toi tu es plutôt bavard pendant les préliminaires tronche de cactus.
- Oui, mais toi tu as apprécié ça.
- Pas faux.
Le sabreur le regarda étrangement, pendant que son amant soufflait de la fumée de la cigarette qu'il venait d'attraper.
- Tu ne fais même pas semblant de te révolter ?
- Trop fatigué pour ça. Et on a apprécié tous les deux ces parties de jambes en l'air. Je crois qu'il est trop tard pour faire jouer l'égo.
Le sabreur ne répondit pas immédiatement. Avec un sourire, il demanda
- Si je me lève, je vais encore me faire attaquer ? Ou je peux aller dormir ?
- Pas de 3ème round ce soir, je suis HS aussi.
Ils se levèrent et se rhabillèrent en silence. Ils sortirent de la cuisine pour se diriger vers le dortoir. Avant que l'autre poussa la porte Sanji l'arrêta.
- Marimo ?
- Oï ?
- Pas de 3ème round ce soir, mais j'espère une autre fois.
- Tant que tu es dessous, c'est quand tu veux.
- C'est ce qu'on verra bretteur de mes deux.
Ils se sourirent sadiquement, et le sabreur poussa la porte. Ils s'endormirent rapidement dans leur hamac respectif, la soirée ayant été éprouvante physiquement.
Le lendemain, Sanji se leva tôt, préparer le petit déjeuner pour le capitaine du Thousand Sunny n'était pas rapide. Il claudiqua jusqu'à sa cuisine, insultant toute la généalogie de son amant. Après la douche il se sentit mieux et put donc s'activer comme habituellement à ses fourneaux. Cela bien sûr après avoir nettoyé avec application la table. Il avait préparé le bacon, les pommes de terre, les onigiri, des œufs et du pain frais, il finit par une salade de fruit. Quand tout fut prêt, il entendit un long cri venant du dortoir.
- SAANNJIIIIIII J'AIIIII FAIIIIIIIIM.
Trois secondes plus tard la porte s'ouvrait avec fracas, faisant apparaitre le capitaine des mugiwaras. Bien vite suivi par Brook, Usopp et Chopper se tenant la tête, Robin et Franky un grand sourire aux lèvres. Ils s'assirent, et attendirent que Nami arrive. Le seul jamais attendu le matin c'était Zoro. La rouquine entra dans la cuisine, de fortes cernes sous ses yeux, un nuage noir au-dessus de sa tête. Elle s'assit en grommelant contre l'alcool.
Les hommes se jetèrent tous sur la bouffe, prenant des forces pour la journée. La porte se rouvrit, sur un sabreur passablement énervé. Malgré ses efforts, sa démarche était légèrement différente de d'habitude, ce que tout le monde remarqua, mais personne n'osa prononcer un mot. Il s'assit dans un grognement, et Sanji lui apporta son café noir. Il put ainsi s'assoir, lui aussi tirant une petite grimace, que tout le monde capta. Même Luffy savait de quoi il s'agissait, et pour Franky Robin et Chopper eux avaient été mis au courant rapidement de la soirée avant le réveil du capitaine. Tout à coup Sanji se rendit compte que Nami ne mangeait pas, elle qui pourtant aimait beaucoup le petit déjeuner.
- Ça ne va pas ma Nami chérie ?
Un silence s'installa, les dents du sabreur grinçant dans ce silence. Mais le cuisinier n'y faisait pas attention, vraiment inquiet pour sa nakama. Elle fit une petite moue avant de lâcher.
- J'espère que la table a été lavé en tout cas.
Silence. Puis Luffy explosa de rire, vite suivi par les autres. Les seuls qui restaient de marbre étaient Sanji et Zoro. Ils se lancèrent un regard.
- On les tue ?
- Ok, celui qui en tue le plus choisit pour la prochaine fois.
- Bien.
Les sabres furent tirés de leur fourreau, pendant que la jambe de Sanji s'enflammait. Des cris de terreur furent poussés, certains mugiwaras courant déjà dans tous les sens. Ils allaient souffrir de s'être moqué.
J'espère que vous avez aimé les petites références geek glissées un peu partout. Avotre avis de qui est amoureux Usopp ? Je voulais pas donner trop de détails, mais on sait à quel point certains mugiwaras comprennent bien leurs nakamas.
