Salut tout le monde…. ! Alors, voilà le chapitre 10… ! Il est plus court que le précédent, mais bon… !

Bon, avant toute chose, je remercie Clem, Popov, dumbledore et Hermione 359 pour leur review… ! Comme dans le précédent chapitre, les petits mots sont à la fin… Et merci à ceux qui me lisent sans laisser de review… !

Sinon, déclaration importante… : Vu que malgré le fait que j'ai re-uploadé mes chapitres de HP et son autre passé mais que ça marche toujours pas (alors que les préviews passent), tous ceux qui sont intéressés par ma fic, me laissent un review ou m'écrivent carrément sur ma boite… ! Et je le leur enverrai comme si je postais mes chapitres sur le site… ! Voilà… !

Et, sinon, j'risque de pas avancer ma fic, entre le 10 et le 28 juin (période de bac oblige) à cause des révisions… !

Mais, à part ça, revenons à mon chapitre 10… !

Disclaimer : Comme toujours, les personnages ne sont pas à moi… mais à JKR… !

Titre : Harry Potter et ses Anges gardiens

Auteur : Cécilia

Résumé du chapitre précédent : Sirius a emmené Harry à Godric's Hollow. Là, l'adolescent apprend de nouveaux détails sur ses parents et profite des souvenirs de Sirius. Avant de partir, Harry découvre une médaille représentant des anges…, avant de repartir, avec Sirius, pour Pré-au-Lard…

Résumé de ce chapitre : Ben, c'est à Pré-au-Lard… ! Sirius montre à son filleul une partie du village qu'il ne connaissait pas… !

Allez, bonne lecture… ! (enfin, j'espère…)



Chapitre 10 : Pré-au-Lard

Pré-au-Lard devait sa popularité au fait que, depuis toujours, ce village n'était habité que par des sorciers et d'autres individus n'appartenant pas au monde des Moldus. Partout ailleurs, les membres de la société sorcière se mêlaient à la population moldus… ! C'était pour cette raison que, durant la période "d'absence" de Voldemort, les élèves de Poudlard de troisième année et plus sortaient à Pré-au-Lard, plusieurs fois dans l'année. Ce village avait non seulement une valeur divertissante pour les élèves, mais possédait aussi toute une histoire qui ravissait les élèves les plus assidus (Hermione, par exemple).

Sirius et Harry venait d'arriver à Pré-au-Lard et s'engagèrent dans la rue principale, bordée de boutiques en tout genre. Mais Harry se doutait qu'ils n'étaient pas là pour faire des emplettes. Marchant en silence à la suite de son parrain, l'adolescent jetait distraitement des regards aux diverses boutiques environnantes, telles que Zonko, le magasin de Farce et Attrapes (qui devait avoir de la concurrence, maintenant que les jumeaux avaient lancé leur propre boutique… D'ailleurs, Harry n'avait aucune idée de l'endroit où ils s'étaient installés), le bar des Trois Balais, Honeydukes, le magasin de bonbon en tout genre, ou Derviche et Bang.

«- Dis-moi, Harry, je ne pense pas me tromper en disant que tu n'as, tout comme les autres élèves, jamais visité le village en entier..., en dehors de la partie "commerciale et touristique"… ?

- Ben, on va dire que, les rares fois où j'y suis allé, je n'ai pas eu trop l'occasion de le faire, mais je pense que Hermione, elle a bien dûe prendre le temps de visiter plus en détail au moins une fois… Pourquoi ?

- Tu n'es donc sûrement jamais allé sur la place qui "sépare" la "zone habitée" de celle que nous traversons actuellement… ? continua Sirius.

- Euh… ! Non… !

- Nous, nous ne l'avons fait qu'une fois, à vrai dire, lors d'une de nos sorties de pleine lune… ! expliqua Sirius. Et une autre fois, il y a deux ans… ! Chaque fois, j'y suis venu en Patmol… ! constata-t-il amèrement. Enfin bon, tu vas voir… ! »

Sur ces mots, ils arrivèrent sur la fameuse place. Harry s'arrêta, stupéfait. Au beau milieu de la place, sur un socle de marbre, s'élevait une construction soigneusement sculptée et incrustée d'or, entourée dans sa quasi totalité de massifs de roses, d'hortensias et de bégonias soigneusement entretenus qui auraient fait pâlir de jalousie la tante Pétunia (qui tirait une grande fierté de ses plates qui, par rapport à celles-là, n'étaient rien en comparaison). Cette construction rappela à Harry les mémoriaux dressés dans les cimetières moldus, en souvenir des soldats morts pour l'honneur et la liberté, lors des "Grandes Guerres" (Nda : je pense notamment aux Guerres Mondiales… !). Avec un pressentiment troublant, Harry jeta un regard surpris à Sirius qui était toujours aussi pâle, avant de s'avancer vers le monument. Deux plaques en marbre noir, fixées sur la base de la construction, lui apportèrent la confirmation de son pressentiment. La plupart des noms qui y étaient gravés en lettres blanches ne lui disaient rien, car il ne se rappelait pas avoir entendu parler des McKinnon ou des Bonns. Par contre, des noms comme Faucett ou Summer lui rappelaient des élèves de Poudlard… C'est alors qu'il aperçu des noms qu'il ne connaissait que trop bien. La gorge nouée, il leva les yeux des plaques noires pour découvrir une inscription dorée qui dominait les listes de noms :

"En mémoire des victimes du règne du Seigneur des Ténèbres 1969-1981"

Harry reporta son attention sur les panneaux noirs et repensa alors à Cédric Diggory, l'une des premières victimes de Voldemort, lors de son retour, ou plutôt de sa renaissance.

«- Il va falloir en rajouter, maintenant que Voldemort est de retour… ! murmura Harry, la gorge trop serrée pour pouvoir parler normalement, sans quitter des yeux le noms des deux dernières victimes du premier règne du mage noir.

- Oui… ! Mais j'espère bien que ça ne durera pas aussi longtemps… ! » observa, lentement, Sirius.

Harry sursauta, surpris, en découvrant que son parrain se trouvait, à présent juste à côté de lui. Plongé dans ses sombres réflexions, il ne l'avait même pas entendu approcher… Harry se mordit les lèvres nerveusement, fixant, les yeux brillants, les noms de ses parents qui "fermaient" la longue (près de deux cents, bien que Harry ait l'impression qu'il y en ait beaucoup plus…) liste des personnes qui avaient données leurs vies dans cette lutte contre le Mal…

Une colère profonde envahit l'adolescent. Tout était de la faute de Voldemort… Tout ! Si seulement Tom Elvis Jedusor n'avait pas existé, jamais toutes ces familles n'auraient été déchirées, Peter ne se serait jamais tourné vers Voldemort et il n'aurait jamais trahit ses amis, Harry n'aurait pas eu cette cicatrice, ses parents auraient été encore en vie et il n'aurait pas finit chez les Dursley… !

Mais il se reprit aussitôt… ! C'était stupide de penser ça… ! Le passé était ce qu'il était et il fallait faire avec… ! La colère n'était pas bonne conseillère, Harry le savait très bien (Nda : rien qu'à voir comment la haine et l'envie de vengeance avaient transformées un élève exemplaire en assassin sans morale ni conscience… !) En tant que dernier héritier de Gryffondor, Harry sentait que c'était à lui qu'incombait la lourde tâche d'en finir avec l'héritier de Serpentard…

« Harry, il faudrait penser à y aller… ! »

Il sursauta, revenant soudainement à la réalité. Détournant son attention du mémorial, Harry se tourna vers son parrain qui le regardait avec inquiétude.

«- Ca va ? s'enquit-il.

- Oui, tout va bien… ! murmura Harry, en lui adressant un petit sourire.

- Bon, vu qu'on a encore un peu de temps, je voulais te montrer une dernière chose… ! »

Harry jugea inutile de demander où il comptait l'emmener, et se contenta de suivre, docilement, son parrain. Celui-ci, cependant, devant le regard interrogateur de l'adolescent, eut un pâle sourire et concéda à expliquer "certaines" choses.

«- Tu vois, Harry… ! Dans notre monde, nous avons nos propres cimetières, beaucoup plus agréables que ceux Moldus… ! Et, en Grande- Bretagne, on ne dénombre qu'un seul et unique cimetière consacré aux sorciers… !

- A Pré-au-Lard ? en déduisit Harry, devinant du même coup ce que Sirius voulait lui montrer.

- En effet… ! Pré-au-Lard étant le seul village à n'avoir jamais été habité par des Moldus, il était le seul endroit indiqué pour une telle "installation"… ! Autant que j'en sache, ta grand-mère maternelle est la seule Moldue à en connaître l'existence… ! continua Sirius. Enfin, c'est pas loin d'ici… ! »

En effet, ils n'eurent pas à aller bien loin car, une vingtaine de mètres plus tard, après une courbe du chemin, ils atteignirent une petite chapelle à l'air ancien. Qui faisait l'angle d'un grand terrain délimité par un haut mur de pierres.

« Les premiers sorciers à y avoir été enterrés sont les fondateurs de Poudlard… ! expliqua Sirius. Ca doit te donner une idée du côté "historique" de cette chapelle et ce cimetière. Celui-ci est, ainsi, délimité en quatre zones… ! La quasi-totalité des sorciers vivants en Grande-Bretagne, ayant fait leurs études à Poudlard, les sorciers qui sont enterrés ici y sont "répartis" en fonction de leur maison, mais aussi en fonction de leur lignée… ! Or les Potter représentent une longue lignée de sorciers de sang-pur, qui sont tous, sans exception, passés par Gryffondor… ! »

Harry ne répondit pas, le teint plus pâle que jamais. Inconsciemment, ses doigts se refermèrent sur la médaille qu'il portait autour du cou, la médaille des Gryffondor( Nda : pour ceux qui auraient oubliés, Harry a transformé la pierre en médaille (c'est quand même plus pratique et plus facile à trimballé… !), dans le chapitre 7 !).

Il suivit Sirius jusqu'à l'entrée du cimetière. Celui-ci s'arrêta un instant devant un portail en fer forgé. Harry l'imita, gardant le silence. Finalement, prenant son courage à deux mains, son parrain ouvrit l'un des battants du portail et tous deux pénétrèrent dans l'enceinte du cimetière.

Harry s'arrêta, surpris… ! Il n'avait jamais vu de cimetière moldus, mais celui-ci, en dehors des "monuments" mortuaires qui s'y trouvait, aurait pû faire penser à un parc, avec ses vastes allées soigneusement entretenues, bordées d'arbres et de plantes en tout genre. Il ne savait pas trop à quoi il s'attendait, mais certainement pas à ça… !

Sortant de sa contemplation, il réalisa que Sirius s'était déjà engagé dans l'une des allées, et Harry se hâta de le rejoindre. Ni l'un ni l'autre ne prononça un mot. Le silence pesant qui régnait sur le cimetière n'était brisé que par les bruits de leur pas sur les graviers de l'allée. Au bout d'un moment, ils atteignirent enfin le but de leur "balade", la zone des Gryffondor, dont deux statues de pierres, deux lions altiers, en protégeaient l'accès. Les deux sorciers pénétrèrent dans la concession, passant entre les deux statues et ignorant les yeux froids des félins qui les suivirent, un moment, du regard, avant de reprendre, tranquillement, leur froide immobilité. Sous l'ombre d'ormes aux troncs noueux, tous deux poursuivirent leur route, jusqu'à ce que Sirius s'arrête à nouveau. Perdu dans ses pensées, Harry manqua de se heurter à son parrain et suivit son regard. Devant eux se dressait une pierre de marbre blanc, entourée de lys de la même couleur. Harry lut, dans un murmure, l'épitaphe gravé dans la pierre froide. :

"James F. Potter

Lily C. (Evans) Potter

1959-1981

Aucun(e) ami(e), aucun père, aucune mère, aucun(e) fils (fille), ne fut plus jamais autant aimé ni plus profondément regretté."

Harry se mordit les lèvres, les yeux brillants. Sirius prit alors la parole.

« Remus m'a expliqué qu'ils avaient cela car ils avaient pensé que, si tu avais été un peu plus âgé… ! s'interrompit-il, incapable d'en dire plus, avant de se reprendre. Enfin, il m'a dit aussi que Dumbledore aurait voulu que tu sois présent, ce jour-là, même si, à un an, tu ne risquais pas d'y comprendre grand chose… ! Mais ton oncle et ta tante s'y étaient opposés… ! »

Harry réalisa alors que Sirius non plus, n'avait pû assister à l'enterrement… Pour la première fois, il se rendit vraiment compte de ce que devait ressentir Sirius, en ce moment. C'était lui qui, en premier, était arrivé à Godric's Hollow, le soir du drame. Lui qui, en premier, avait découvert les corps sans vie de ses deux meilleurs amis. Lui qui avait été accusé de leur mort, puis de celles de Queudver et de douze moldus. Lui qui condamné à vie à la prison d'Azkaban n'avait même pas pû assister à l'enterrement.

Et maintenant, il apprenait que, lui non plus, le propre fils du couple, n'avait pas été présent ce jour-là, à cause de ces Moldus chez qui il avait eu la "chance" de passer dix ans de sa vie. Harry ne se rendit pas compte que des larmes roulaient sur ses joues, plongé comme il l'était, dans ses pensées.

Sentant une main sur son épaule, Harry releva la tête pour rencontrer le regard inquiet de son parrain. Celui-ci était un peu plus pâle que jusqu'à présent et ses yeux sombres brillaient étrangement.

«- Je n'aurai peut-être pas dû te montrer tout ça en une journée… ! Ca fait un peu beaucoup… ! Mais je pensais qu'on risquait de ne pas avoir d'autres occasions pour ça… !

- Ca va, Sirius… ! assura Harry, essuyant d'un revers de manche ses larmes. Je préfère que tu m'aie tout montrer d'un coup, plutôt que petit à petit… !

- Hum… ! commenta Sirius. Au fait, Dumbledore ne voit pas d'inconvénient à ce que tu puisse revenir ici, si ça te dit, du moment que tu sois accompagné… ! »

L'adolescent acquiesça d'un signe de tête, avant de reporter son attention sur la tombe. Il n'arrivait pas à croire que, durant deux ans, il était allé à Pré-au-Lard, en toute insouciance, en compagnie de Ron et Hermione, sans se douter que, dans une autre partie du village, se trouvaient les corps de ses parents…

Tous deux restèrent un long moment silencieux. Aucun d'eux ne remarqua le rapace qui voletait, très haut dans le ciel, au dessus d'eux, dessinant de petits cercles, les fixant de ses yeux brillants. Finalement, il écarta un peu plus les ailes, profitant du vent qui s'offrait à lui et gagna en altitude, disparaissant soudainement, ne laissant derrière lui qu'une plume d'un blanc éclatant qui vagabonda, au gré des vents, emportée au loin.

Sirius rompit finalement le silence, sortant, une fois de plus, Harry de ses réflexions.

« On ferai bien d'y aller… ! » commenta-t-il, doucement.

Harry se contenta d'acquiescer d'un signe de tête, puis posa la main sur la pierre froide puis, après un dernier regard à la tombe, partit à la suite de Sirius. Aucun d'eux ne prononça un mot, jusqu'à ce qu'ils sortent de l'enceinte du cimetière.

«- On retourne à Poudlard, je suppose… ? lâcha Harry, alors qu'ils repartaient vers la place.

- Oui… ! confirma Sirius. On risque, déjà, d'être en retard, d'ailleurs… ! Mais Dumbledore comprendra… ! »

Harry replongea dans le silence et le garda, jusqu'à ce qu'ils atteignent le hall d'entrée du château de Poudlard, où Dumbledore les attendait. Celui-ci, apercevant l'expression de Harry, échangea un regard entendu à Sirius qui acquiesça discrètement. Le directeur s'abstint de tout commentaire et se contenta d'un regard compatissant à l'adolescent.

« Harry… ! lança-t-il, d'une voix douce. Si tu as besoin d'être seul, ton dortoir est libre car tous tes camarades de Gryffondor sont…disons, occupés ailleurs… ! Ou, si tu préfère, le stade est aussi inoccupé… ! Et si tu veux en parler à quelqu'un, Sirius reste ici pour la soirée et tu sais où est mon bureau… ! »

L'adolescent montra d'un signe de tête qu'il prenait compte de ces propositions, et partit, sans un mot, vers l'escalier de marbre, sous le regard des deux adultes.

«- Alors ? s'enquit Dumbledore, une fois Harry hors de vue.

- Alors quoi ? rétorqua Sirius. Il va encore se prendre un coup de cafard pendant un moment, mais à part ça… ! J'aurai jamais dû lui montrer ça… !

- Il fallait bien qu'il le découvre à un moment ou à un autre, Sirius ! Et puis, je suis certain que, avec le stage de Quidditch, il va vite retrouver le moral… ! Tu sais très bien que le Quidditch est le meilleur échappatoire de Harry… !

- Oui… ! Je sais… ! approuva Sirius. James faisait la même chose… !

- Hum… ! Et d'ailleurs, plus les années passent, plus la ressemblance entre eux est frappante… ! Même si Harry est, tout de même, nettement moins déraisonné que son père, ou n'importe lequel des Maraudeurs… ! commenta Dumbledore.

- C'est sûr… ! Mais il n'empêche que Harry peut, quand même, être aussi "tête-brûlée" que son père… !

- Ca, je crois que c'est un des plus gros défaut des Potter en général… ! soupira Dumbledore. En tout cas, j'ai l'impression que cette sortie t'a été des plus… favorables… ! ajouta-t-il, jetant un regard à Sirius.

- Je ne serais jamais libéré de ce sentiment de culpabilité, mais je crois qu'il était temps que je me décide à affronter ce passé qui me hante et repartir sur de bonnes bases… ! Mais bien que Harry prétende le contraire, cette "sortie" l'a vraiment perturbé, j'en suis sûr… !

- C'est pour cette raison que je me suis arrangé pour "éloigner" les Gryffondor, et les Serpentard par la même occasion… !

- Pourquoi, qu'est-ce que… ?

- On va dire qu'une bataille, tout à fait "accidentelle", a opposé les deux maisons et que, bien évidemment, a dégénéré… ! Pour cette raison, Minerva et Severus les ont envoyés, sur mon humble avis, nettoyer les serres de Botanique, pour les Gryffondor et les armures de l'aile ouest, pour les Serpentard… !

- Accidentelle, hein ? commenta Sirius, amusé, se doutant que le vieux sorcier devait y être pour quelque chose. Franchement, j'viens à croire que le côté Potter n'est pas le seul fautif dans le machiavélisme de James… ! Mais le côté Dumbledore aussi, on dirait… ! » ajouta-t-il, moqueur.

Le directeur ne répondit pas, se contentant d'un sourire énigmatique.

* * * * *

Harry ne se montra plus du reste de la journée. Dumbledore avait demandé aux élèves de Gryffondor de ne pas lui poser de questions et de le laisser tranquille, ce qu'ils firent, docilement, une fois leur corvée achevée. D'ailleurs, le nettoyage des serres, à la façon moldue (bien sûr), avait vidé les élèves qui, courbaturés et épuisés, ne songeaient plus qu'à dîner puis, après une bonne douche, aller se coucher.

Vers dix heures, Harry entendit ses camarades regagner leur dortoir mais n'y prêta aucune attention. Allongé sur son lit, les yeux rougis, il était perdu dans ses pensées, fixant le plafond. Il avait, tout comme ce matin, fait un "petit détour" (Nda : en y passant plus de trois heures) par le stade de Quidditch. Mais, contrairement à d'habitude, cela ne l'avait nullement aidé à se changer les idées.

Au bout d'un moment, il soupira et, prit d'une idée subite, sortit de sa table de chevet, un livre relié en cuir, que lui avait offert Hagrid, à la fin de sa première année à Poudlard, contenant des photos de ses parents. Au passage, il jeta un bref regard au cadre posé sur ladite table de chevet, avant de reporter son attention sur l'album photo qu'il feuilleta distraitement.

« J'aimerai tellement que vous soyez là ! » murmura-t-il, sentant à nouveau ses yeux se remplir de larmes, en s'arrêtant sur une photo (prise, visiblement, quelques mois avant sa naissance) où ses parents lui adressaient des signes de la main.

Il finit par s'endormir, vers quatre heures du matin, le moral au plus bas.



Voilà, c fini pour ce chapitre… ! Je l'aime pas spécialement, mais bon… ! En plus, il est cours, je sais… (que six pages) ! Mais, si ça vous dit toujours, le prochain sera beaucoup plus long, promis… ! Au programme, une journée de stage pas sans agitation… ! Et, je pense, un rêve "détonnant" de Harry… ! Et aussi un petit match amical de Quidditch… !

Alors, passons aux petits mots :

Clem : Oui, tu vas, très bientôt, à la rentrée des classes, comprendre la raison du stage… ! Et tu verras où je veux en venir… !

Popov : Ben, merci, comme d'habitude, pour la review et pour ton soutien… ! Sinon, j'adore ta fic "la dernière maison"… ! Elle est vraiment chouette… !

Dumbledore : Ben j'espère que ce chapitre t'a plus… ! Et, oui, j'sais que ma fic "Harry Potter et son autre passé" marche toujours pas, même si les préviews des chapitres passent.

Hermione 359 : C'est dommage qu'elle ait arrêtée… ! Sinon, bonne continuation pour tes fics… ! Et J'ai adoré la fic que tu as traduite, "un baby-sitter pour Harry"… ! Tu traduis vraiment bien… !