Salut tout le monde ! Bon, je l'ai fait ce chapitre 11 vite fait,
tant que je suis encore libre… ! Vu que, depuis le début de la semaines je
fini les cours à midi et que j'ai donc tous mes après-midi de libres… ! Et
que, entre les matchs de la Coupe du Monde de foot et mes révisions pour le
Bac, je risque de pas avoir beaucoup de temps pour continuer, durant le
mois à venir…
Bon, avant toute chose, et comme d'habitude, je remercie Clem, Popov, dumbledore et Hermione 359 pour leur review… ! Et merci à ceux qui me lisent sans laisser de review… ! Et je pensais pas que vous aimeriez le chapitre 10 (moi, personnellement, il me plaisait moins que le précédent… !)
Disclaimer : Comme toujours, les personnages ne sont pas à moi… mais à JKR… !
Titre : Harry Potter et ses Anges gardiens
Auteur : Cécilia
Résumé du chapitre précédent : Sirius a montré à Harry une partie de Pré-au- Lard que l'adolescent ne connaissait pas… et qui déprime, quelque peu, le jeune sorcier.
Résumé de ce chapitre : Une journée assez dynamique… ! (enfin, moins que le l'aurai voulu, mais il est minuit et je suis légèrement crevée… et que, en plus, j'me lève à 6h !)
Allez, bonne lecture… ! (enfin, j'espère…)
Chapitre 11 : Une journée riche en évènements
Un silence tendu régnait dans le salon des Potter, seulement troublé par le "tic, tac" de la pendule égrenant le temps qui s'écoulaient, posée sur le manteau de la cheminée où brûlait un feu vif qui éclairait la pièce de lueurs orangées, lui donnant ainsi un aspect chaud et rassurant. Ce qui, visiblement, ne suffisait pas à calmer l'inquiétude de la jeune femme, assise dans le canapé, dont le teint pâle contrastait avec ses longs cheveux roux et ses yeux verts émeraudes. Une fois de plus, elle se désintéressa du feu, et reporta son attention sur son mari qui contenait mal sa propre inquiétude. Ses cheveux noirs étaient encore plus en batailles qu'en temps normal.
« James… » murmura la jeune femme.
Celui-ci se figea et se tourna vers elle, tout en remontant distraitement ses lunettes qui avaient toujours la manie de glisser sur son nez. Il soupira et s'approcha de la jeune femme, l'embrassa sur le front et s'assit, lentement, à ses côtés, observant le feu d'un air songeur. Son épouse tenta, une fois de plus de briser ce silence qui lui devenait insupportable, sa main se crispant sur la sienne.
«- James… ! reprit-elle, dans un murmure.
- Ne t'inquiètes pas Lily… ! On ne risque rien… ! Voldemort ne peut pas nous trouver ici… ! »
La jeune femme sut que son mari essayait, surtout, de se convaincre lui-même en disant cela. Il lui était facile de voir qu'il ne croyait pas un mot de ce qu'il disait, car sa voix trembla à ses paroles.
«- Mais, tu es sûr que nous avons fait le bon choix… ? Est-ce que tu crois que nous… ?
- J'ai confiance en Peter. Jamais il… ! »
Il s'interrompit, mal à l'aise. Peter était son ami, certes. Mais il était facilement influençable, peut-être même trop…, et facilement impressionnable. Depuis qu'il le connaissait, Peter avait toujours eu besoin d'être avec quelqu'un de plus fort que lui… Si bien qu'il serait une cible facile pour Voldemort…
«- Sirius m'a supplié de prendre Peter à sa place… ! reprit-il.
- Je sais… ! Mais… ! »
Lily se tut, incapable d'exprimer ce qui lui tenait tant sur le cœur. Les temps étaient durs, pour tout le monde, depuis douze ans. Le doute s'était instauré sur toute la communauté sorcière, durant le règne du terrible mage noir. On ne savait plus à qui faire confiance, la méfiance était devenue la solution clé de la survie… Elle savait qu'il en coûtait à James de devoir ainsi remettre en question la confiance qu'il avait en Peter, Sirius et Remus. Mais Dumbledore leur avait certifié qu'un traître, qui se trouvait parmi leurs proches, informait, régulièrement, le Seigneur des Ténèbres, de leurs déplacements. Pour leur propre sécurité, mais aussi pour protéger leur fils, tous deux avaient acceptés l'idée de Dumbledore d'avoir recours à un sortilège de Fidelitas. Mais ils ne savaient plus si, tout compte fait, c'était une bonne idée d'avoir choisit Peter comme Gardien du Secret. Personne ne pouvait le savoir… C'est pourquoi, depuis trois jours que le sortilège avait été pratiqué, l'atmosphère avait été des plus tendue, dans le foyer des Potter.
Le silence pesant qui s'était installé fut soudain brisé par des pleurs d'enfant.
«- Harry… ! murmura Lily, en se levant.
- Reste ici, j'y vais ! » intervint son mari, en posant la main sur son bras, et se levant à son tour, avant de quitter le salon.
La jeune femme reporta son attention sur le feu et soupira, perdue dans ses réflexions, se demandant quel avenir s'offrait à eux… ! Quel serait le sort de leur fils unique ? Elle ne se faisait pas beaucoup d'illusions… ! Voldemort n'épargnerai jamais un héritier de Gryffondor, même s'il n'avait qu'un an… ! Le mage noir n'avait aucune pitié… ! Il avait tenté de convaincre James de se mettre de son côté… ! Mais le refus de son mari, n'avait fait qu'accroître la haine du Seigneur des Ténèbres qui les avaient, alors placés en "tête de liste" des gêneurs… ! Or, les "gêneurs", le mage noir les supprimait, tout simplement… Et puis, bien sûr, il y avait cette fameuse prophétie… ! Prophétie qui annonçait clairement qu'un héritier de Gryffondor, né à l'apogée du règne des Ténèbres, y mettrait fin, en triomphant du terrible Voldemort… ! Et, autant qu'elle le sache, et elle était mieux placé que quiconque pour le savoir, le seul qui pouvait "correspondre" n'était autre que Harry… !
Des bruits de pas la sortirent de ses réflexions, et elle se retourna, au moment où son mari revenait, portant un petit bambin de quinze mois qui gazouillait dans ses bras, ses cheveux noirs rappelant déjà ceux de son père. Lily avait, d'ailleurs, finie par renoncer à essayer d'y mettre un peu plus d'ordre. Les yeux verts (semblables à ceux de sa mère) du nourrisson étaient, d'ailleurs, la seule chose qui contrastait avec les yeux sombres de James. Et Lily avait la quasi-certitude que, en grandissant, Harry ressemblerait de plus en plus à son père. Elle ne put que sourire devant le bonheur, bien visible, du bébé, lorsqu'il se retrouva dans le canapé, bien installé entre ses deux parents. Ce tout jeune sorcier, à un an, était promis à un grand avenir (à condition d'échapper à Voldemort) et était leur plus grande fierté. Il avait, d'ailleurs, le don de les faire sourire à tout moment, même dans de telles circonstances.
« Il a encore essayé… ! » commenta James, en souriant.
Lily comprit très bien l'allusion. Depuis toujours, le nourrisson portait un grand intérêt pour les lunettes de son père, ce qui amusait beaucoup tout le monde... Quoi qu'il en soit, le réveil de Harry, même à onze heure du soir, avait, au moins, eu une effet positif sur l'humeur de son mari. La petite lueur d'inquiétude dans les yeux de James s'était un peu estompée, et il avait retrouvée une bonne partie de sa gaieté habituelle. Les soucis étaient, momentanément, oubliés.
Mais tout cela était trop beau pour durer, Lily le sentait. Tout était beaucoup trop calme… comme le calme avant la tempête. Au fond d'elle, elle savait que tout était trop parfait, que cette soudaine tranquillité n'était que le début de la fin.
Quelque chose, à l'extérieur, les ramena soudain à la terrible réalité. Même Harry avait cessé de gazouillé.
Lily croisa, l'espace d'un instant, le regard inquiet de son mari, qui se leva précipitamment.
« Ne bouge pas… ! » se contenta-t-il de dire, dans un murmure, avant de quitter la pièce.
Mais Lily ne pouvait s'y résoudre. Mû par un affreux pressentiment, elle s'avança vers l'entrée.
La porte s'ouvrit violemment et James fut projeté, sans ménagement, sur le sol de l'entrée.
« James… ! » s'écria-t-elle.
Mais il se releva rapidement, et referma la porte, dans une tentative désespérée de ralentir le Seigneur des Ténèbres, avant de se tourner vers Lily, au bord de la panique.
«- Lily ! Prends Harry et va-t'en ! C'est lui ! Va-t'en ! Cours ! Je vais le retenir... ! s'écria-t-il en s'emparant de sa baguette.
- Je ne peux pas te...!
- Ne discute pas ! Tu dois t'en aller ! Fais le... pour Harry ! lui ordonna son mari. Sauve-toi d'ici ! »
Elle se précipita alors vers le canapé, et prit son fils dans ses bras. Comme pour ajouter au côté dramatique de la scène, le feu s'était complètement éteint, plongeant la pièce dans l'obscurité la plus totale. Au même moment, la porte d'entrée s'ouvrit à la volée... Le gloussement d'un rire suraigu... Le rire triomphant du Seigneur des Ténèbres... Un silence qui s'installa, l'espace d'une fraction de seconde...!
«- Expelliarmus ! lança l'arrivant d'une voix glaciale avant de poursuivre. Désolé de débarquer comme ça à l'improviste...! ironisa-t-il. Vous aviez crû pouvoir m'échapper mais personne n'échappe à Voldemort ! Voilà ce qui arrive quand on change de Gardien du secret au dernier moment...! Dommage que Peter fasse parti de mes partisans...!
- Peter est... un de vos Mangemorts ?
- Exactement ! Surprenant non ? Qui aurait jamais pensé à le soupçonner celui-là ? observa Voldemort, tranquillement. Bon, assez discuté… ! Passons donc aux choses sérieuses...!
- Si vous voulez nous tuez, alors tuez moi ! Mais laissez Lily et Harry hors de ça !
- Oh, rassure-toi, Potter, je ne comptais pas la tuer ! Seul ton fils m'intéresse ! »
De l'endroit d'où elle se trouvait, Lily, figée, n'osant pas faire le moindre mouvement de peur d'attirer l'attention du mage noir, pouvait voir la sombre silhouette dressée dans l'entrée, en partie masquée par James qui barrait, courageusement, l'accès au salon. Mais les paroles du Seigneur des Ténèbres lui rappelèrent qu'elle devait sauver son fils et que ce n'était pas en restant là qu'elle lui permettrait d'échapper à Voldemort. Serrant d'avantage le nourrisson, silencieux (comme s'il comprenait la gravité de la situation), contre elle, et s'élança vers la seule issue possible, la porte de derrière. C'est alors que le sorcier maléfique prononça les deux mots tant redoutés. Une effroyable lueur verte éclaira la pièce, l'espace d'une seconde, le bruit sourd d'un corps qui s'effondre sur le sol, puis de nouveau l'obscurité.
« James ! Non ! » s'écria alors la jeune femme, désespérée.
La vue obscurcie par des larmes qu'elle ne parvenait pas à contenir, elle trébucha et ne put éviter la chute, sans lâcher son fils. Elle n'eut pas le temps de se relever que déjà, la sombre silhouette se dressait devant elle, la baguette destructrice à la main. Il venait de lui enlever son mari et maintenant, il allait lui arracher son fils. Ca, elle ne le laisserait jamais faire.
«- Pas Harry, pas Harry, je vous en supplie, pas lui ! lança-t-elle, d'une voix implorante, en se plaçant entre le Seigneur des Ténèbres et le petit garçon.
- Pousse-toi, espèce d'idiote... Allez, pousse-toi... !
- Non, pas Harry ! Je vous en supplie, tuez-moi si vous voulez, tuez- moi à sa place...! »
L'"homme" hésita un instant devant l'obstination de la jeune femme. Finalement, il se décida, une lueur mauvaise passant dans son regard. Il ne réalisa, cependant, pas le fait que, profitant de ces ultimes secondes, la jeune femme récita quelques mots, dans un murmure à peine audible, sans quitter des yeux le nourrisson qu'elle serrait contre elle.
« Je t'aime, Harry ! N'oublie jamais ça… ! » conclut-elle, dans un souffle, en serrant encore plus son fils contre elle.
A ce moment, le mage noir reprit la parole.
« Tu ne me laisse pas le choix ! Puisque c'est ce que tu veux, je te tuerai d'abord, avant d'éliminer ton fils ! Avada Kedavra ! »
Le garçonnet se retrouva alors face à face avec celui qui, en quelques instants, avait tué ses parents, sans le moindre scrupule, devant ses yeux. L'enfant regarda, sans comprendre, le visage blafard de celui qui lui faisait face.
« Plus que toi et plus rien ne pourra m'empêcher de dominer tout le monde ! D'afficher ma suprématie sur la population sorcière et Moldue ! Je vais enfin exterminer le dernier héritier de Gryffondor ! triompha le Seigneur des Ténèbres. Avada Kedavra ! »
L'intense lueur verte éclaira alors, pour la troisième fois, la pièce. Une vive douleur traversa le front du bambin, alors que le fatal sortilège ricochait et revenait à son expéditeur.
Tout se troubla soudain... Un bruit terrifiant résonna dans la pièce, alors que, sous l'effet de la violence du sortilège, les murs de la maison s'effritaient, se fissuraient, avant de s'écrouler autour du petit garçon... Puis plus rien, le silence...!
En une nuit, c'était comme si l'univers du petit garçon s'était écroulé en même temps que la maison, mais il était encore trop petit pour comprendre ce qui s'était passé ce soir-là.
* * * * *
A Poudlard, Harry se réveilla en sursaut, tremblant, des larmes roulant librement sur ses joues, le front traversé paru une vive douleur. S'efforçant de se calmer, il attrapa ses lunettes sur la table de chevet et s'assis sur son lit, la tête entre les mains.
Cela faisait trois semaines qu'il faisait ce cauchemar…, depuis la "sortie" qu'il avait fait avec Sirius. Et chaque fois le souvenir de la nuit du drame paraissait toujours aussi intense, toujours aussi réel… Il ne supportait plus de revoir, comme ça, tous les soirs, les derniers instants de ses parents…
Même si, dans la journée, la bonne ambiance du stage et ses amis lui permettaient d'oublier, momentanément, ses sombres pensées, ses cauchemars revenaient en masse, le soir…, lui minant, un peu plus à chaque fois, le moral…
Ron, Hermione, Sirius et Dumbledore se doutaient bien que quelque chose n'allait pas, malgré le masque de bonne humeur qu'il s'efforçait de composer, mais aucun d'eux ne disait mot, préférant lui laisser décider, de lui-même, de venir leur parler, ou non… Et Harry n'avait nullement envie d'en parler à quiconque…
Il n'était que deux heures. Mais Harry savait qu'il n'arriverait pas à se rendormir alors, pour se changer les idées et occuper les cinq heures qui lui restaient avant le réveil de ses camarades, il attrapa un de ses livres, sortit de son lit et gagna, précautionneusement, la porte du dortoir, qu'il ouvrit tout aussi silencieusement, afin de se glisser dans l'escalier en colimaçon qui menait à la Salle Commune, où d'ultimes braises, dans la cheminée, finissaient de se consumer. Harry s'apprêtait à gagner un des fauteuils, lorsqu'un mouvement soudain le fit sursauter.
« Monsieur… ! Harry Potter… ! » cria alors une petite voix aiguë.
L'adolescent n'eut guère le temps de faire un geste que, déjà, une petite silhouette familière se précipitait vers lui.
«- Dobby… ? s'exclama-t-il, alors que ce dernier s'arrêtait (dans un dérapage des plus "contrôlés"… !) devant lui.
- Oui, Monsieur… ! répondit le petit Elfe de Maison. Je devais m'occuper des feux des pièces du château, Monsieur… ! » ajouta-t-il, fébrile, dont les yeux verts de la taille d'une balle de tennis, brillaient de joie.
Harry l'observa, détaillant, à la lueur faiblissante qu'offrait les restes mourant du feu, le nez en forme de crayon, les oreilles rappelant celles des chauve-souris, les doigts et les orteils assez longs, et vêtu de façon complètement loufoque. En effet, d'après ce qu'il pouvait voir, Dobby portait un pull violet (que lui avait donné Ron), dont dépassait le col d'une chemise hawaïenne, un nœud papillon à pois roses et verts, un short à rayure rouge et blanc, un bob orange vif dans lequel il avait fait deux trous pour y passer ses longues oreilles. Dobby portait une grande admiration à Harry, surtout depuis que celui-ci l'avait aidé à retrouvé sa liberté et à quitter ses anciens maître, les Malefoy, qui l'obligeaient à s'infliger les pires tortures dès qu'il désobéissait ou faisait une bêtise. Dobby, contrairement aux autres Elfes de Maison, tirait une grande fierté de sa liberté (les autres considérant plutôt ça comme honteux) mais aimait travailler, si bien qu'il avait eu beaucoup de mal à trouver un emploi. Finalement, après deux ans de vaines recherches, il avait "échoué" à Poudlard, lors de la quatrième année de Harry au collège, et où Dumbledore avait accepté de le prendre, de le payer et de lui donner des jours de congés. Si bien que Dobby vénérait autant Harry que Dumbledore et qu'il travaillait, à présent, pour l'école, en compagnie de plus d'une centaine de ses congénères (ce qui ne plaisait pas du tout à Hermione qui, deux ans plus tôt, avait été scandalisée par le traitement infligé aux Elfes de Maisons, et avait décidé de les défendre, en vain…).
L'Elfe observait, à présent, Harry avec inquiétude.
«- Monsieur a des soucis… ? demanda-t-il de sa voix couinant.
- Qu'est-ce qui fait dire ça, Dobby ?
- Monsieur ne serait pas debout à deux heures du matin, dans la Salle Commune… ! » répondit, simplement, l'Elfe de maison.
Harry eut un pâle sourire.
«- Je n'arrivais pas à dormir, alors j'ai voulu lire dans la Salle Commune… !
- Oh… ! Alors Monsieur risque d'avoir besoin d'un meilleur éclairage pour lire… ! » observa Dobby.
Sur ce, il tapa dans ses mains aux doigts démesurés et le feu se ranima soudain dans la cheminée, projetant une douce lueur orangée dans la pièce.
«- Merci, Dobby !
- De rien, Monsieur… ! C'est un honneur de faire plaisir à Harry Potter, Monsieur… ! commenta l'Elfe de Maison. Monsieur veut quelque chose d'autre ?
- Non, c'est bon, Dobby ! Tu dois sûrement avoir beaucoup de chose à faire, donc je ne vais pas te retarder plus longtemps… ! »
L'Elfe acquiesça…
«- Oui… ! Monsieur a raison… ! Le professeur Dumbledore ne sera pas content que je discute pendant mon travail… ! marmonna-t-il en s'attrapant les oreilles.
- Mais non, je suis sûr qu'il ne dira rien… ! » lança Harry, connaissant que trop bien la manie de l'Elfe de vouloir s'assommer avec tout ce qui lui passait sous la main dès qu'il faisait quelque chose qu'il considérait être mal.
Dobby hésita puis lâcha finalement ses oreilles.
«- Je dois y aller, Monsieur… ! Mais si vous avez besoin de quelque chose, vous savez où est la cuisine, Monsieur… !
- Oui, Dobby… !
- Au revoir, Harry Potter… ! Bonne lecture, Monsieur… ! »
L'Elfe de Maison disparu aussitôt. Harry eut un petit sourire, soupira, puis se laissa choir dans un fauteuil voisin. A la lueur du feu à présent vif, il n'eut aucun mal à identifier le livre qu'il avait prit, par hasard.
« C'est pas vrai… ! grogna-t-il en reconnaissant Comment devenir un Animagus. Je commence à croire que le sort s'acharne même contre moi pour me rappeler qu'il faut que je commence, sérieusement, à y travailler ! »
Il ouvrit quand même le livre et s'intéressa aux premières pages expliquant le processus à suivre. Mais la première partie suffit à couper court au peu de motivation qu'il avait réussi à rassembler.
« Le choix de sa forme d'Animagus… ! murmura-t-il, en lisant le texte. "Avant tout, il est important de savoir que la transformation en Animagus est un art délicat que peu de sorciers ont réussis à pratiquer… Les sorciers doués pour la Métamorphose ou dont des membres de la famille possèdent ce don, y sont, plus facilement, prédisposés à y arriver, plus facilement"…. Ah ! Tiens, c'est déjà une bonne nouvelle… ! Au moins, je n'ai pas d'handicap particulier… ! marmonna-t-il. "Cependant, avant de faire quoique ce soit, il convient de trouver sa forme d'Animagus, ce qui, rien que pour cette première phase, peut prendre plusieurs mois, voir des années… En effet, ce n'est pas le sorcier qui choisi son animal, mais c'est celui, qui lui correspond le mieux, qui le trouve… On peut donc dire que chaque sorcier a, systématiquement, un animal qui lui est prédestiné, mais que peu parviennent à révéler…. Mais cette première phase, la plus importante, peu être facilité si le sorcier réalise une liste répertoriant ses qualités et défauts et ses valeurs morales…., la suite n'est que de l'attente… !" Génial… ! grommela-t-il, en refermant, dans un claquement le livre. Ca ne m'avance pas beaucoup… ! Il faudra que j'en parle à Sirius… ! »
Il soupira, et passa un long moment, fixant distraitement le feu ardent qui brûlait dans le foyer. Il fut tirer de ses réflexions, quelques heures plus tard, par le tumulte qui indiquait que ses camarades étaient réveillés.
* * * * *
«- Bien le bonjour à vous tous… ! lança, gaiement, Troy, alors que, en compagnie de Krum et de Verpey, retrouvaient les Gryffondor, dans le Parc. J'espère que vous êtes d'attaque, tous autant que vous êtes… !
- OUAIS !!! crièrent, en chœur, les élèves, qui s'étaient donnés un point d'honneur à toujours se donner à fond dans leur bonne humeur.
- Très bien parce que, aujourd'hui, nous allons vous mettre à l'épreuve, dans un petit tournoi face aux autres maisons, selon vos années respectives. Ce tournoi, amical, se poursuivra jusqu'à la fin du mois et clôturera le stage… ! » poursuivit Verpey.
Des exclamations, où se mêlaient satisfaction (de pouvoir faire des matchs contre les autres maisons) et de contrariété (pour les joueurs de l'équipe, qui se trouvaient, ainsi, séparés) retentirent.
« Donc, avant de gagner le stade, nous vous laissons former vos équipes… ! continua Troy. Une par année… ! Les élèves qui ne joueront pas viendront avec nous dans les tribunes, pour supporter, et feront office de remplaçant, au cas où… ! »
Un tumulte s'ensuivit aussitôt. Harry remarqua soudain l'air grognon de Krum qui, jusque là, était resté silencieux, ce qui contrastait avec la bonne humeur dont il avait fait preuve ces derniers jours.
Un quart d'heure plus tard, les équipes étaient, enfin, réalisées. Parmi celle des sixième année, Lavande et Parvati discutaient de choses et d'autres, tandis que Ron se disputait, comme d'habitude, avec Hermione et dont le sujet de la querelle échappait totalement à Harry qui observait Dean qui chuchotait quelque chose à Seamus. Celui-ci approuva d'un signe de tête et ricana… Ignorant le "manège" de ses coéquipiers, porta son attention sur leurs responsables.
* * * * *
« Et GRYFFONDOR MARQUE… ! Dix à zéro… ! » s'exclama Elsa Donalson, une élève de sixième année de Gryffondor dont la timidité habituelle était telle qu'elle ne se faisait pas remarquer.
Pourtant, aujourd'hui, elle prenait son rôle de commentatrice très au sérieux, et s'en donnait à cœur joie. Les autres élèves, dans les tribunes, suivaient, avec attention, le "match d'ouverture" qui opposait les Gryffondor de deuxième année à ceux de Poufsouffle. Harry et ses camarades ne jouant que dans l'après-midi (contre l'équipe des sixième années de Serdaigle) ils discutaient avec animation, jusqu'à ce que Harry remarque quelque chose.
«- Eh, Ron… ! Tu sais pas où est passée Hermione ? demanda-t-il, réalisant l'absence de leur amie.
- J'en sais rien… ! rétorqua-t-il. A mon avis, elle doit être quelque part au château, plongée dans un livre… ! Ou alors à faire "je sais pas quoi" avec Krum… ! Vu qu'il est pas là non plus… ! »
Harry jeta un regard alentour et fut bien obligé d'admettre que, effectivement, Krum n'était pas là…
« N'empêche, je me demande bien ce qu'elle lui trouve à Krum… ! » bougonna Ron.
Cette remarque fit sourire Harry.
«- A croire que tu es jaloux… ! commenta-t-il, amusé.
- Moi, jaloux… ? De Krum… ? Parce qu'il sort avec Hermione…? Tu t'imagines des films, toi… ! » rétorqua, aussitôt, Ron, avec véhémence.
Harry ne répondis pas, se contentant de lui adresser un regard en coin des plus sceptique. Cela faisait un moment déjà qu'il se doutait que les sentiments de Ron, pour Hermione, étaient plus que de la simple amitié…
Quelques minutes plus tard, ils virent Krum revenir, l'air plus grognon que jamais, mais toujours aucune trace de Hermione. Mais ni Ron, ni Harry, n'eurent le temps de s'attarder très longtemps sur ce point car des cris et des encouragements s'élevaient parmi les supporter respectifs des deux équipes, lorsque les Attrapeur, au bout de quarante-cinq minutes de jeu, apercevaient, enfin, le Vif d'or.
«- Aucun d'eux n'a ta vivacité, Harry… ! observa Ron. T'es le roi en Quidditch... !
- Mais Terry ne se débrouille pas trop mal pour un élève de seconde année… ! » répondit Harry, en désignant l'Attrapeur qui représentait leur maison.
Un Cognard détourna les deux Attrapeurs du Vif d'or, sous un "oh !" dépité des élèves. Finalement, au bout d'une heure de jeu, Morane siffla la fin du match…
En effet, afin de limiter les risques de prolongement exagéré des matchs, Verpey "et compagnie" avaient décidés d'établir une limite de temps d'une heure pour chaque match. Si bien que la partie se termina sur le score de trente, pour Gryffondor, à dix.
De sa place depuis les tribunes, Harry aperçu le Vif d'or, une petite sphère de la taille d'une noix dorée, aux ailes d'argents, suivre "docilement" le Souaffle et les Cognards qui regagnèrent leur coffre de rangement, pendant "l'inter match".
En fait, les règles du Quidditch étaient assez simples, même s'il était assez difficile d'y jouer. En effet, chaque but marqué remportait dix points alors que la capture du Vif d'or en rapportait cent cinquante et, la plupart du temps, la victoire. Normalement, le match ne pouvait se terminer qu'avec la capture de la balle dorée aux ailes d'argent, et l'Attrapeur héritait de cette délicate mission qu'était celle d'attraper le Vif.
Plongé dans ses réflexions, Harry ne vit pas l'animal qui perché sur les tribunes opposées, observait, avec attention, la foule massée dans les tribunes, avant de revenir sur les Gryffondor. Le rapace passa, distraitement, la tête sous l'une de ses ailes, et entreprit d'en nettoyer les plumes blanches. Reprenant son observation, il suivit du regard les évolutions des joueurs sur le terrain, et revint sur le public. Ses yeux brillants se posèrent sur une silhouette sombre, tapie dans l'ombre des tribunes, et que seul le rapace pouvait voir. Aussitôt, l'animal écarta largement ses ailes, et prit, silencieusement, son envol. Au bout d'un long moment, il reprit de l'altitude et disparu, sous le regard de la sombre silhouette qui se recula un peu plus dans l'ombre des tribunes avant de quitter le stade dans un bruissement d'étoffe étouffé par les cris qui s'élevaient dans les tribunes.
* * * * *
Hermione réapparut lors du déjeuner, l'air contrariée. Ses deux amis, la connaissant suffisamment bien, jugèrent préférable de ne pas lui poser de questions…
«- On commençait à croire qu'on devrait jouer notre match sans notre meilleure Poursuiveuse… ! se contenta de lancer Ron, calmement.
- Oh, je ne vous aurai jamais fait faux bond… ! assura Hermione, avec un léger sourire.
- En tout cas, tu n'as pas raté grand chose… ! intervint Dean. A part que les Gryffondor de seconde année ont battus les Poufsouffle et ceux de quatrième année ont, également gagnés, contre Serdaigle… !
- A noter aussi que les Serpentard de seconde année ont gagnés contre Serdaigle, et ceux de quatrième année ont perdus contre Poufsouffle… ! objecta Seamus. Donc, en effet, tu n'as rien perdu… !
- Par contre, je suis sûr que notre match méritera d'être vu… ! ajouta Dean, avec enthousiasme. Gryffondor contre Serdaigle… !
- Et on joue à 14 heures, juste après le match Serpentard – Poufsouffle de sixième année… ! poursuivit Seamus.
- D'ailleurs, j'pense qu'on peut compter sur Harry pour trouver le Vif… ! intervint alors Elsa, à la surprise générale.
- Ca, ça fait pas de doute… ! répliqua, fièrement, Ron. Harry est imbattable… ! L'Attrapeur de sixième année de Serdaigle n'a aucune chance… ! Au fait, Elsa, t'es géniale en commentatrice… !
- Ouais ! approuva Seamus. Tu devrais sérieusement envisager de prendre la place de Lee pour commenter les matchs… ! »
Lee Jordan, un élève de Gryffondor et grand ami des jumeaux Weasley, avait, jusqu'à l'année dernière, était chargé d'assurer les commentaires lors des coupes de Quidditch qui avaient lieu à Poudlard. Mais, tout comme les jumeaux, il avait finit sa scolarité, laissant sa place vacante…
Elsa rougie, peu habituée à être complimentée de la sorte et qu'on lui prête autant d'attention. Un éclat de rire retentit soudain à l'autre bout de la table et tous les regards convergèrent vers deux élèves de deuxième année, hilares, qui désignaient la table des Serpentard.
Tous les élèves présents dans la Grande Salle jetèrent un regard à ladite table et éclatèrent de rire, en réalisant la cause de cette soudaine hilarité. En effet, la table des Serpentard offrait un mélange des plus "colorés". Crabbe et Pansy Parkinson étaient recouverts de gros pois bleus, rouges et jaunes. Goyle était devenu rose vif avec des petites spirales vertes, les cheveux d'un autre s'étaient transformés en plumes jaunes… Et le comble, Malefoy affichait une belle teinte écossaise, qui jurait avec ses cheveux blonds.
Le professeurs, d'abord stupéfaits, étaient partagés, entre éclater de rire devant le côté ridicule de la situation ou se mettre en colère. McGonagall jeta un regard outré et méfiant à la table des Gryffondor, même si Harry fut certain de l'avoir vu sourire, l'espace d'une seconde. Les yeux bleus de Dumbledore pétillaient plus que jamais, tandis que Troy, Morane, Mullet, Verpey, Lynch et compagnie riaient aux éclats. Rogue jeta un regard menaçant aux Gryffondor, mais ne fit rien, alors que les professeurs Chourave, Flitwick et Bibine affichaient des expressions mitigées. Mais Krum, quand à lui, était le seul à garder un air bougon.
Harry riait comme les autres mais se tourna vers Ron.
«- Une nouvelle invention des jumeaux ? lui glissa-t-il.
- Ouais… ! Ils ont appelés ça les "bonbons farceurs "… ! Ca marche un peu comme les Dragées Surprises de Bertie Crochue, sauf que, au lieu d'avoir des goûts différents, chaque bonbon a un effet particulier… ! Ils me les ont donnés juste avant qu'on ne parte pour Poudlard, mais je n'avais pas encore eu le temps de les utiliser… ! confirma Ron. Fred m'a dit qu'il y en avaient même qui faisaient léviter celui qui mangeait le bonbon, ou qui le faisait aboyer ou miauler, ou même braire, durant une période plus ou moins longue, selon la confiserie… !
- Et ben, tu les féliciteras de ma part… ! » commenta Dean, qui avait suivit la conversation.
Le repas s'acheva dans le désordre le plus total. Là, à part un élève qui bêlait toujours et Malefoy qui était toujours "écossais", les Serpentard avaient retrouvés leur aspect d'origine.
* * * * *
« Et Gryffondor est à l'attaque… ! Patil a le Souaffle et le passe à Granger qui tire et… ! MARQUE ! TRENTE à zéro, en faveur des Gryffondor… ! » s'exclama Elsa, enthousiasmée.
Les matchs avaient repris… Après la défaite des Poufsouffle contre les Serpentard (ceux-ci, humilié par l'incident du déjeuner, s'étaient montrés encore plus violents que jamais et s'étaient défoulés sur les Poufsouffle.), les Gryffondor de sixième année avaient rapidement commencés leur match contre Serdaigle.
«- Le Souaffle est remis en jeu par Andrews, le gardien des Serdaigle, mais il est aussitôt intercepté par Granger qui passe à Brown qui envoie à Patil qui le relance à Granger qui tire… ! ET REMARQUE… ! Génial, Hermione !!!! poursuivit Elsa.
- Miss Donalson, soyez moins partiale dans vos commentaires… ! » intervint McGonagall.
Contrairement aux matchs de la matinée, les professeurs étaient venus assister au tournoi.
« Oui, professeur… ! répondit Elsa. Bon, Andrews a remis le Souaffle en jeu… ! Mais la balle est à nouveau interceptée par… Granger… ! Vraiment une Poursuiveuse redoutable… ! Elle tire et marque à nouveau… ! Quatrième but à son actif, pour ce match… ! Et… ! Oh… ! Potter vient de piquer soudainement, entraînant Sarsault, l'Attrapeur de sixième année de Serdaigle à sa suite… On dirait qu'il a vu le Vif d'Or… ! Mar Sarsault n'a aucune chance… ! »
En effet, Harry avait bel et bien vu la petite balle dorée, et s'était lancé à sa poursuite. Son "adversaire" avait, vaillamment essayé de le suivre, mais il avait vite décroché, si bien que Harry ne mit pas longtemps avant de refermer les doigts sur le Vif.
« OUAIS !!! Potter vient d'attraper le Vif et est ainsi le premier ; depuis le début du tournoi, à l'avoir "capturé"… ! Gryffondor gagne donc sur le score de deux cents à zéro… ! »
En effet, l'équipe adverse n'avait pas posée de difficultés majeures car aucun des joueurs n'avait d'expérience en match, malgré le fait qu'ils étaient en sixième année. Et, en dehors d'un de leurs Poursuiveurs qui ne s'en tirait pas trop mal, les autres étaient vraiment loin d'être doués…
* * * * *
Vers vingt heures, l'animation régnait dans la Salle Commune des Gryffondor, où tous commentaient les matchs de la journée.
« Eh, Hermione… ! Tu ne vas pas rejoindre Viktor, ce soir ? » s'étonna Harry, surpris de la voir là alors que, habituellement, à cette heure, elle était "aux abonnés absents".
Sa surprise fut encore plus grande lorsqu'il la vit se renfrogné.
«- J'y vais pas, c'est tout… ! commenta-t-elle.
- Quoi ? Je rêve là ? s'exclama Ron. Hermione qui ne profite pas d'une occasion qu'elle a pour aller voir son Vicky… ? »
Hermione se contenta de hausser les épaules, ce qui étonna, un peu plus, Harry. D'habitude, elle ne supportait pas que Ron surnomme Krum de cette façon….
« Quoi… ? Pas de remarque acerbe, ce soir, à propos de Vicky… ? insista Ron, provoquant. Et pourquoi cela… ? Ne me dit pas que le fait d'avoir contribuer à la victoire de Gryffondor te rend, soudain, plus tolérante… ? »
La main d'Hermione s'abattit sur sa joue avant qu'il ait eu le temps d'en dire plus. Tout le monde s'était tut et observait la scène. Harry n'avait pas eu souvent l'occasion de voir son amie aussi en colère.
«- Comment peux-tu oser dire ça… ? s'indigna-t-elle, la main à nouveau levée. Et puis, mêle-toi de tes affaires… !
- Oh, ça va… ! grogna Ron, en se massant la joue. J'disais juste ça pour… !
- Et ben, si tu veux tout savoir… ! J'AI CASSE AVEC LUI… ! T'es content… ? »
Sur ce, elle partit en courant vers les dortoirs des filles, laissant un Ron contrarié et ébahi, sous le regard incrédule de leurs camarades.
«- Whoa, vous avez vu comment elle l'a giflé ? s'exclama Terry.
- J'ai rêvé ou elle a bien dit qu'elle avait cassé avec Krum… ?
- Elle l'a dit… ! confirma un autre élève. Mais je me demande bien pourquoi… ?
- Se ne sont pas vos affaires… ! s'écria Elsa. Mêlez-vous de ce qui vous regarde ! »
Sur ce, elle quitta, à son tour, la Salle Commune. Deux heures plus tard, McGonagall déboula dans la salle et leur intima d'aller se coucher si bien que les élèves se dispersèrent vers leur dortoir respectif.
« Eh, Harry, tu crois que je devrais aller m'excuser auprès de Hermione… ? » lança Ron, alors qu'ils étaient seuls.
Harry l'observa, stupéfait. C'était bien la dernière chose qu'il s'attendait à entendre. Ron, visiblement, se sentait coupable, au point d'admettre sa bêtise… !
«- Tu n'auras qu'à lui parler demain… ? suggéra-t-il, jugeant que le moment était mal choisi pour sortir une quelconque plaisanterie.
- Hum… ! N'empêche, je me demande bien pourquoi, comme ça, elle a cassé avec Krum… ?
- Ca m'étonnerai qu'elle accepte de te l'expliquer… ! commenta Harry, en enlevant ses lunettes. Bon, tu verras ça demain… ! Bonne nuit, Ron ! conclut-il, en baillant,
- Bonne nuit, Harry ! » répondit, en retour, son ami, en se glissant dans son propre lit.
Ah ouais, j'ai quand même fait pas mal (13 pages)… ! Bon, prochain chapitre : Derniers jours de vacances… ! Et après, j'attaque la rentrée qui sera pas sans surprises… ! J'ai déjà écrit ce chapitre là, si bien que les chapitres 12 et 13 devraient être postés avant jeudi prochain… !
Sinon, pour ceux qui attendaient de meilleurs matchs, vous serez servis ultérieurement… !
Si vous avez des idées, ou des suggestions, ou des critiques, dites le moi… !
Bon, avant toute chose, et comme d'habitude, je remercie Clem, Popov, dumbledore et Hermione 359 pour leur review… ! Et merci à ceux qui me lisent sans laisser de review… ! Et je pensais pas que vous aimeriez le chapitre 10 (moi, personnellement, il me plaisait moins que le précédent… !)
Disclaimer : Comme toujours, les personnages ne sont pas à moi… mais à JKR… !
Titre : Harry Potter et ses Anges gardiens
Auteur : Cécilia
Résumé du chapitre précédent : Sirius a montré à Harry une partie de Pré-au- Lard que l'adolescent ne connaissait pas… et qui déprime, quelque peu, le jeune sorcier.
Résumé de ce chapitre : Une journée assez dynamique… ! (enfin, moins que le l'aurai voulu, mais il est minuit et je suis légèrement crevée… et que, en plus, j'me lève à 6h !)
Allez, bonne lecture… ! (enfin, j'espère…)
Chapitre 11 : Une journée riche en évènements
Un silence tendu régnait dans le salon des Potter, seulement troublé par le "tic, tac" de la pendule égrenant le temps qui s'écoulaient, posée sur le manteau de la cheminée où brûlait un feu vif qui éclairait la pièce de lueurs orangées, lui donnant ainsi un aspect chaud et rassurant. Ce qui, visiblement, ne suffisait pas à calmer l'inquiétude de la jeune femme, assise dans le canapé, dont le teint pâle contrastait avec ses longs cheveux roux et ses yeux verts émeraudes. Une fois de plus, elle se désintéressa du feu, et reporta son attention sur son mari qui contenait mal sa propre inquiétude. Ses cheveux noirs étaient encore plus en batailles qu'en temps normal.
« James… » murmura la jeune femme.
Celui-ci se figea et se tourna vers elle, tout en remontant distraitement ses lunettes qui avaient toujours la manie de glisser sur son nez. Il soupira et s'approcha de la jeune femme, l'embrassa sur le front et s'assit, lentement, à ses côtés, observant le feu d'un air songeur. Son épouse tenta, une fois de plus de briser ce silence qui lui devenait insupportable, sa main se crispant sur la sienne.
«- James… ! reprit-elle, dans un murmure.
- Ne t'inquiètes pas Lily… ! On ne risque rien… ! Voldemort ne peut pas nous trouver ici… ! »
La jeune femme sut que son mari essayait, surtout, de se convaincre lui-même en disant cela. Il lui était facile de voir qu'il ne croyait pas un mot de ce qu'il disait, car sa voix trembla à ses paroles.
«- Mais, tu es sûr que nous avons fait le bon choix… ? Est-ce que tu crois que nous… ?
- J'ai confiance en Peter. Jamais il… ! »
Il s'interrompit, mal à l'aise. Peter était son ami, certes. Mais il était facilement influençable, peut-être même trop…, et facilement impressionnable. Depuis qu'il le connaissait, Peter avait toujours eu besoin d'être avec quelqu'un de plus fort que lui… Si bien qu'il serait une cible facile pour Voldemort…
«- Sirius m'a supplié de prendre Peter à sa place… ! reprit-il.
- Je sais… ! Mais… ! »
Lily se tut, incapable d'exprimer ce qui lui tenait tant sur le cœur. Les temps étaient durs, pour tout le monde, depuis douze ans. Le doute s'était instauré sur toute la communauté sorcière, durant le règne du terrible mage noir. On ne savait plus à qui faire confiance, la méfiance était devenue la solution clé de la survie… Elle savait qu'il en coûtait à James de devoir ainsi remettre en question la confiance qu'il avait en Peter, Sirius et Remus. Mais Dumbledore leur avait certifié qu'un traître, qui se trouvait parmi leurs proches, informait, régulièrement, le Seigneur des Ténèbres, de leurs déplacements. Pour leur propre sécurité, mais aussi pour protéger leur fils, tous deux avaient acceptés l'idée de Dumbledore d'avoir recours à un sortilège de Fidelitas. Mais ils ne savaient plus si, tout compte fait, c'était une bonne idée d'avoir choisit Peter comme Gardien du Secret. Personne ne pouvait le savoir… C'est pourquoi, depuis trois jours que le sortilège avait été pratiqué, l'atmosphère avait été des plus tendue, dans le foyer des Potter.
Le silence pesant qui s'était installé fut soudain brisé par des pleurs d'enfant.
«- Harry… ! murmura Lily, en se levant.
- Reste ici, j'y vais ! » intervint son mari, en posant la main sur son bras, et se levant à son tour, avant de quitter le salon.
La jeune femme reporta son attention sur le feu et soupira, perdue dans ses réflexions, se demandant quel avenir s'offrait à eux… ! Quel serait le sort de leur fils unique ? Elle ne se faisait pas beaucoup d'illusions… ! Voldemort n'épargnerai jamais un héritier de Gryffondor, même s'il n'avait qu'un an… ! Le mage noir n'avait aucune pitié… ! Il avait tenté de convaincre James de se mettre de son côté… ! Mais le refus de son mari, n'avait fait qu'accroître la haine du Seigneur des Ténèbres qui les avaient, alors placés en "tête de liste" des gêneurs… ! Or, les "gêneurs", le mage noir les supprimait, tout simplement… Et puis, bien sûr, il y avait cette fameuse prophétie… ! Prophétie qui annonçait clairement qu'un héritier de Gryffondor, né à l'apogée du règne des Ténèbres, y mettrait fin, en triomphant du terrible Voldemort… ! Et, autant qu'elle le sache, et elle était mieux placé que quiconque pour le savoir, le seul qui pouvait "correspondre" n'était autre que Harry… !
Des bruits de pas la sortirent de ses réflexions, et elle se retourna, au moment où son mari revenait, portant un petit bambin de quinze mois qui gazouillait dans ses bras, ses cheveux noirs rappelant déjà ceux de son père. Lily avait, d'ailleurs, finie par renoncer à essayer d'y mettre un peu plus d'ordre. Les yeux verts (semblables à ceux de sa mère) du nourrisson étaient, d'ailleurs, la seule chose qui contrastait avec les yeux sombres de James. Et Lily avait la quasi-certitude que, en grandissant, Harry ressemblerait de plus en plus à son père. Elle ne put que sourire devant le bonheur, bien visible, du bébé, lorsqu'il se retrouva dans le canapé, bien installé entre ses deux parents. Ce tout jeune sorcier, à un an, était promis à un grand avenir (à condition d'échapper à Voldemort) et était leur plus grande fierté. Il avait, d'ailleurs, le don de les faire sourire à tout moment, même dans de telles circonstances.
« Il a encore essayé… ! » commenta James, en souriant.
Lily comprit très bien l'allusion. Depuis toujours, le nourrisson portait un grand intérêt pour les lunettes de son père, ce qui amusait beaucoup tout le monde... Quoi qu'il en soit, le réveil de Harry, même à onze heure du soir, avait, au moins, eu une effet positif sur l'humeur de son mari. La petite lueur d'inquiétude dans les yeux de James s'était un peu estompée, et il avait retrouvée une bonne partie de sa gaieté habituelle. Les soucis étaient, momentanément, oubliés.
Mais tout cela était trop beau pour durer, Lily le sentait. Tout était beaucoup trop calme… comme le calme avant la tempête. Au fond d'elle, elle savait que tout était trop parfait, que cette soudaine tranquillité n'était que le début de la fin.
Quelque chose, à l'extérieur, les ramena soudain à la terrible réalité. Même Harry avait cessé de gazouillé.
Lily croisa, l'espace d'un instant, le regard inquiet de son mari, qui se leva précipitamment.
« Ne bouge pas… ! » se contenta-t-il de dire, dans un murmure, avant de quitter la pièce.
Mais Lily ne pouvait s'y résoudre. Mû par un affreux pressentiment, elle s'avança vers l'entrée.
La porte s'ouvrit violemment et James fut projeté, sans ménagement, sur le sol de l'entrée.
« James… ! » s'écria-t-elle.
Mais il se releva rapidement, et referma la porte, dans une tentative désespérée de ralentir le Seigneur des Ténèbres, avant de se tourner vers Lily, au bord de la panique.
«- Lily ! Prends Harry et va-t'en ! C'est lui ! Va-t'en ! Cours ! Je vais le retenir... ! s'écria-t-il en s'emparant de sa baguette.
- Je ne peux pas te...!
- Ne discute pas ! Tu dois t'en aller ! Fais le... pour Harry ! lui ordonna son mari. Sauve-toi d'ici ! »
Elle se précipita alors vers le canapé, et prit son fils dans ses bras. Comme pour ajouter au côté dramatique de la scène, le feu s'était complètement éteint, plongeant la pièce dans l'obscurité la plus totale. Au même moment, la porte d'entrée s'ouvrit à la volée... Le gloussement d'un rire suraigu... Le rire triomphant du Seigneur des Ténèbres... Un silence qui s'installa, l'espace d'une fraction de seconde...!
«- Expelliarmus ! lança l'arrivant d'une voix glaciale avant de poursuivre. Désolé de débarquer comme ça à l'improviste...! ironisa-t-il. Vous aviez crû pouvoir m'échapper mais personne n'échappe à Voldemort ! Voilà ce qui arrive quand on change de Gardien du secret au dernier moment...! Dommage que Peter fasse parti de mes partisans...!
- Peter est... un de vos Mangemorts ?
- Exactement ! Surprenant non ? Qui aurait jamais pensé à le soupçonner celui-là ? observa Voldemort, tranquillement. Bon, assez discuté… ! Passons donc aux choses sérieuses...!
- Si vous voulez nous tuez, alors tuez moi ! Mais laissez Lily et Harry hors de ça !
- Oh, rassure-toi, Potter, je ne comptais pas la tuer ! Seul ton fils m'intéresse ! »
De l'endroit d'où elle se trouvait, Lily, figée, n'osant pas faire le moindre mouvement de peur d'attirer l'attention du mage noir, pouvait voir la sombre silhouette dressée dans l'entrée, en partie masquée par James qui barrait, courageusement, l'accès au salon. Mais les paroles du Seigneur des Ténèbres lui rappelèrent qu'elle devait sauver son fils et que ce n'était pas en restant là qu'elle lui permettrait d'échapper à Voldemort. Serrant d'avantage le nourrisson, silencieux (comme s'il comprenait la gravité de la situation), contre elle, et s'élança vers la seule issue possible, la porte de derrière. C'est alors que le sorcier maléfique prononça les deux mots tant redoutés. Une effroyable lueur verte éclaira la pièce, l'espace d'une seconde, le bruit sourd d'un corps qui s'effondre sur le sol, puis de nouveau l'obscurité.
« James ! Non ! » s'écria alors la jeune femme, désespérée.
La vue obscurcie par des larmes qu'elle ne parvenait pas à contenir, elle trébucha et ne put éviter la chute, sans lâcher son fils. Elle n'eut pas le temps de se relever que déjà, la sombre silhouette se dressait devant elle, la baguette destructrice à la main. Il venait de lui enlever son mari et maintenant, il allait lui arracher son fils. Ca, elle ne le laisserait jamais faire.
«- Pas Harry, pas Harry, je vous en supplie, pas lui ! lança-t-elle, d'une voix implorante, en se plaçant entre le Seigneur des Ténèbres et le petit garçon.
- Pousse-toi, espèce d'idiote... Allez, pousse-toi... !
- Non, pas Harry ! Je vous en supplie, tuez-moi si vous voulez, tuez- moi à sa place...! »
L'"homme" hésita un instant devant l'obstination de la jeune femme. Finalement, il se décida, une lueur mauvaise passant dans son regard. Il ne réalisa, cependant, pas le fait que, profitant de ces ultimes secondes, la jeune femme récita quelques mots, dans un murmure à peine audible, sans quitter des yeux le nourrisson qu'elle serrait contre elle.
« Je t'aime, Harry ! N'oublie jamais ça… ! » conclut-elle, dans un souffle, en serrant encore plus son fils contre elle.
A ce moment, le mage noir reprit la parole.
« Tu ne me laisse pas le choix ! Puisque c'est ce que tu veux, je te tuerai d'abord, avant d'éliminer ton fils ! Avada Kedavra ! »
Le garçonnet se retrouva alors face à face avec celui qui, en quelques instants, avait tué ses parents, sans le moindre scrupule, devant ses yeux. L'enfant regarda, sans comprendre, le visage blafard de celui qui lui faisait face.
« Plus que toi et plus rien ne pourra m'empêcher de dominer tout le monde ! D'afficher ma suprématie sur la population sorcière et Moldue ! Je vais enfin exterminer le dernier héritier de Gryffondor ! triompha le Seigneur des Ténèbres. Avada Kedavra ! »
L'intense lueur verte éclaira alors, pour la troisième fois, la pièce. Une vive douleur traversa le front du bambin, alors que le fatal sortilège ricochait et revenait à son expéditeur.
Tout se troubla soudain... Un bruit terrifiant résonna dans la pièce, alors que, sous l'effet de la violence du sortilège, les murs de la maison s'effritaient, se fissuraient, avant de s'écrouler autour du petit garçon... Puis plus rien, le silence...!
En une nuit, c'était comme si l'univers du petit garçon s'était écroulé en même temps que la maison, mais il était encore trop petit pour comprendre ce qui s'était passé ce soir-là.
* * * * *
A Poudlard, Harry se réveilla en sursaut, tremblant, des larmes roulant librement sur ses joues, le front traversé paru une vive douleur. S'efforçant de se calmer, il attrapa ses lunettes sur la table de chevet et s'assis sur son lit, la tête entre les mains.
Cela faisait trois semaines qu'il faisait ce cauchemar…, depuis la "sortie" qu'il avait fait avec Sirius. Et chaque fois le souvenir de la nuit du drame paraissait toujours aussi intense, toujours aussi réel… Il ne supportait plus de revoir, comme ça, tous les soirs, les derniers instants de ses parents…
Même si, dans la journée, la bonne ambiance du stage et ses amis lui permettaient d'oublier, momentanément, ses sombres pensées, ses cauchemars revenaient en masse, le soir…, lui minant, un peu plus à chaque fois, le moral…
Ron, Hermione, Sirius et Dumbledore se doutaient bien que quelque chose n'allait pas, malgré le masque de bonne humeur qu'il s'efforçait de composer, mais aucun d'eux ne disait mot, préférant lui laisser décider, de lui-même, de venir leur parler, ou non… Et Harry n'avait nullement envie d'en parler à quiconque…
Il n'était que deux heures. Mais Harry savait qu'il n'arriverait pas à se rendormir alors, pour se changer les idées et occuper les cinq heures qui lui restaient avant le réveil de ses camarades, il attrapa un de ses livres, sortit de son lit et gagna, précautionneusement, la porte du dortoir, qu'il ouvrit tout aussi silencieusement, afin de se glisser dans l'escalier en colimaçon qui menait à la Salle Commune, où d'ultimes braises, dans la cheminée, finissaient de se consumer. Harry s'apprêtait à gagner un des fauteuils, lorsqu'un mouvement soudain le fit sursauter.
« Monsieur… ! Harry Potter… ! » cria alors une petite voix aiguë.
L'adolescent n'eut guère le temps de faire un geste que, déjà, une petite silhouette familière se précipitait vers lui.
«- Dobby… ? s'exclama-t-il, alors que ce dernier s'arrêtait (dans un dérapage des plus "contrôlés"… !) devant lui.
- Oui, Monsieur… ! répondit le petit Elfe de Maison. Je devais m'occuper des feux des pièces du château, Monsieur… ! » ajouta-t-il, fébrile, dont les yeux verts de la taille d'une balle de tennis, brillaient de joie.
Harry l'observa, détaillant, à la lueur faiblissante qu'offrait les restes mourant du feu, le nez en forme de crayon, les oreilles rappelant celles des chauve-souris, les doigts et les orteils assez longs, et vêtu de façon complètement loufoque. En effet, d'après ce qu'il pouvait voir, Dobby portait un pull violet (que lui avait donné Ron), dont dépassait le col d'une chemise hawaïenne, un nœud papillon à pois roses et verts, un short à rayure rouge et blanc, un bob orange vif dans lequel il avait fait deux trous pour y passer ses longues oreilles. Dobby portait une grande admiration à Harry, surtout depuis que celui-ci l'avait aidé à retrouvé sa liberté et à quitter ses anciens maître, les Malefoy, qui l'obligeaient à s'infliger les pires tortures dès qu'il désobéissait ou faisait une bêtise. Dobby, contrairement aux autres Elfes de Maison, tirait une grande fierté de sa liberté (les autres considérant plutôt ça comme honteux) mais aimait travailler, si bien qu'il avait eu beaucoup de mal à trouver un emploi. Finalement, après deux ans de vaines recherches, il avait "échoué" à Poudlard, lors de la quatrième année de Harry au collège, et où Dumbledore avait accepté de le prendre, de le payer et de lui donner des jours de congés. Si bien que Dobby vénérait autant Harry que Dumbledore et qu'il travaillait, à présent, pour l'école, en compagnie de plus d'une centaine de ses congénères (ce qui ne plaisait pas du tout à Hermione qui, deux ans plus tôt, avait été scandalisée par le traitement infligé aux Elfes de Maisons, et avait décidé de les défendre, en vain…).
L'Elfe observait, à présent, Harry avec inquiétude.
«- Monsieur a des soucis… ? demanda-t-il de sa voix couinant.
- Qu'est-ce qui fait dire ça, Dobby ?
- Monsieur ne serait pas debout à deux heures du matin, dans la Salle Commune… ! » répondit, simplement, l'Elfe de maison.
Harry eut un pâle sourire.
«- Je n'arrivais pas à dormir, alors j'ai voulu lire dans la Salle Commune… !
- Oh… ! Alors Monsieur risque d'avoir besoin d'un meilleur éclairage pour lire… ! » observa Dobby.
Sur ce, il tapa dans ses mains aux doigts démesurés et le feu se ranima soudain dans la cheminée, projetant une douce lueur orangée dans la pièce.
«- Merci, Dobby !
- De rien, Monsieur… ! C'est un honneur de faire plaisir à Harry Potter, Monsieur… ! commenta l'Elfe de Maison. Monsieur veut quelque chose d'autre ?
- Non, c'est bon, Dobby ! Tu dois sûrement avoir beaucoup de chose à faire, donc je ne vais pas te retarder plus longtemps… ! »
L'Elfe acquiesça…
«- Oui… ! Monsieur a raison… ! Le professeur Dumbledore ne sera pas content que je discute pendant mon travail… ! marmonna-t-il en s'attrapant les oreilles.
- Mais non, je suis sûr qu'il ne dira rien… ! » lança Harry, connaissant que trop bien la manie de l'Elfe de vouloir s'assommer avec tout ce qui lui passait sous la main dès qu'il faisait quelque chose qu'il considérait être mal.
Dobby hésita puis lâcha finalement ses oreilles.
«- Je dois y aller, Monsieur… ! Mais si vous avez besoin de quelque chose, vous savez où est la cuisine, Monsieur… !
- Oui, Dobby… !
- Au revoir, Harry Potter… ! Bonne lecture, Monsieur… ! »
L'Elfe de Maison disparu aussitôt. Harry eut un petit sourire, soupira, puis se laissa choir dans un fauteuil voisin. A la lueur du feu à présent vif, il n'eut aucun mal à identifier le livre qu'il avait prit, par hasard.
« C'est pas vrai… ! grogna-t-il en reconnaissant Comment devenir un Animagus. Je commence à croire que le sort s'acharne même contre moi pour me rappeler qu'il faut que je commence, sérieusement, à y travailler ! »
Il ouvrit quand même le livre et s'intéressa aux premières pages expliquant le processus à suivre. Mais la première partie suffit à couper court au peu de motivation qu'il avait réussi à rassembler.
« Le choix de sa forme d'Animagus… ! murmura-t-il, en lisant le texte. "Avant tout, il est important de savoir que la transformation en Animagus est un art délicat que peu de sorciers ont réussis à pratiquer… Les sorciers doués pour la Métamorphose ou dont des membres de la famille possèdent ce don, y sont, plus facilement, prédisposés à y arriver, plus facilement"…. Ah ! Tiens, c'est déjà une bonne nouvelle… ! Au moins, je n'ai pas d'handicap particulier… ! marmonna-t-il. "Cependant, avant de faire quoique ce soit, il convient de trouver sa forme d'Animagus, ce qui, rien que pour cette première phase, peut prendre plusieurs mois, voir des années… En effet, ce n'est pas le sorcier qui choisi son animal, mais c'est celui, qui lui correspond le mieux, qui le trouve… On peut donc dire que chaque sorcier a, systématiquement, un animal qui lui est prédestiné, mais que peu parviennent à révéler…. Mais cette première phase, la plus importante, peu être facilité si le sorcier réalise une liste répertoriant ses qualités et défauts et ses valeurs morales…., la suite n'est que de l'attente… !" Génial… ! grommela-t-il, en refermant, dans un claquement le livre. Ca ne m'avance pas beaucoup… ! Il faudra que j'en parle à Sirius… ! »
Il soupira, et passa un long moment, fixant distraitement le feu ardent qui brûlait dans le foyer. Il fut tirer de ses réflexions, quelques heures plus tard, par le tumulte qui indiquait que ses camarades étaient réveillés.
* * * * *
«- Bien le bonjour à vous tous… ! lança, gaiement, Troy, alors que, en compagnie de Krum et de Verpey, retrouvaient les Gryffondor, dans le Parc. J'espère que vous êtes d'attaque, tous autant que vous êtes… !
- OUAIS !!! crièrent, en chœur, les élèves, qui s'étaient donnés un point d'honneur à toujours se donner à fond dans leur bonne humeur.
- Très bien parce que, aujourd'hui, nous allons vous mettre à l'épreuve, dans un petit tournoi face aux autres maisons, selon vos années respectives. Ce tournoi, amical, se poursuivra jusqu'à la fin du mois et clôturera le stage… ! » poursuivit Verpey.
Des exclamations, où se mêlaient satisfaction (de pouvoir faire des matchs contre les autres maisons) et de contrariété (pour les joueurs de l'équipe, qui se trouvaient, ainsi, séparés) retentirent.
« Donc, avant de gagner le stade, nous vous laissons former vos équipes… ! continua Troy. Une par année… ! Les élèves qui ne joueront pas viendront avec nous dans les tribunes, pour supporter, et feront office de remplaçant, au cas où… ! »
Un tumulte s'ensuivit aussitôt. Harry remarqua soudain l'air grognon de Krum qui, jusque là, était resté silencieux, ce qui contrastait avec la bonne humeur dont il avait fait preuve ces derniers jours.
Un quart d'heure plus tard, les équipes étaient, enfin, réalisées. Parmi celle des sixième année, Lavande et Parvati discutaient de choses et d'autres, tandis que Ron se disputait, comme d'habitude, avec Hermione et dont le sujet de la querelle échappait totalement à Harry qui observait Dean qui chuchotait quelque chose à Seamus. Celui-ci approuva d'un signe de tête et ricana… Ignorant le "manège" de ses coéquipiers, porta son attention sur leurs responsables.
* * * * *
« Et GRYFFONDOR MARQUE… ! Dix à zéro… ! » s'exclama Elsa Donalson, une élève de sixième année de Gryffondor dont la timidité habituelle était telle qu'elle ne se faisait pas remarquer.
Pourtant, aujourd'hui, elle prenait son rôle de commentatrice très au sérieux, et s'en donnait à cœur joie. Les autres élèves, dans les tribunes, suivaient, avec attention, le "match d'ouverture" qui opposait les Gryffondor de deuxième année à ceux de Poufsouffle. Harry et ses camarades ne jouant que dans l'après-midi (contre l'équipe des sixième années de Serdaigle) ils discutaient avec animation, jusqu'à ce que Harry remarque quelque chose.
«- Eh, Ron… ! Tu sais pas où est passée Hermione ? demanda-t-il, réalisant l'absence de leur amie.
- J'en sais rien… ! rétorqua-t-il. A mon avis, elle doit être quelque part au château, plongée dans un livre… ! Ou alors à faire "je sais pas quoi" avec Krum… ! Vu qu'il est pas là non plus… ! »
Harry jeta un regard alentour et fut bien obligé d'admettre que, effectivement, Krum n'était pas là…
« N'empêche, je me demande bien ce qu'elle lui trouve à Krum… ! » bougonna Ron.
Cette remarque fit sourire Harry.
«- A croire que tu es jaloux… ! commenta-t-il, amusé.
- Moi, jaloux… ? De Krum… ? Parce qu'il sort avec Hermione…? Tu t'imagines des films, toi… ! » rétorqua, aussitôt, Ron, avec véhémence.
Harry ne répondis pas, se contentant de lui adresser un regard en coin des plus sceptique. Cela faisait un moment déjà qu'il se doutait que les sentiments de Ron, pour Hermione, étaient plus que de la simple amitié…
Quelques minutes plus tard, ils virent Krum revenir, l'air plus grognon que jamais, mais toujours aucune trace de Hermione. Mais ni Ron, ni Harry, n'eurent le temps de s'attarder très longtemps sur ce point car des cris et des encouragements s'élevaient parmi les supporter respectifs des deux équipes, lorsque les Attrapeur, au bout de quarante-cinq minutes de jeu, apercevaient, enfin, le Vif d'or.
«- Aucun d'eux n'a ta vivacité, Harry… ! observa Ron. T'es le roi en Quidditch... !
- Mais Terry ne se débrouille pas trop mal pour un élève de seconde année… ! » répondit Harry, en désignant l'Attrapeur qui représentait leur maison.
Un Cognard détourna les deux Attrapeurs du Vif d'or, sous un "oh !" dépité des élèves. Finalement, au bout d'une heure de jeu, Morane siffla la fin du match…
En effet, afin de limiter les risques de prolongement exagéré des matchs, Verpey "et compagnie" avaient décidés d'établir une limite de temps d'une heure pour chaque match. Si bien que la partie se termina sur le score de trente, pour Gryffondor, à dix.
De sa place depuis les tribunes, Harry aperçu le Vif d'or, une petite sphère de la taille d'une noix dorée, aux ailes d'argents, suivre "docilement" le Souaffle et les Cognards qui regagnèrent leur coffre de rangement, pendant "l'inter match".
En fait, les règles du Quidditch étaient assez simples, même s'il était assez difficile d'y jouer. En effet, chaque but marqué remportait dix points alors que la capture du Vif d'or en rapportait cent cinquante et, la plupart du temps, la victoire. Normalement, le match ne pouvait se terminer qu'avec la capture de la balle dorée aux ailes d'argent, et l'Attrapeur héritait de cette délicate mission qu'était celle d'attraper le Vif.
Plongé dans ses réflexions, Harry ne vit pas l'animal qui perché sur les tribunes opposées, observait, avec attention, la foule massée dans les tribunes, avant de revenir sur les Gryffondor. Le rapace passa, distraitement, la tête sous l'une de ses ailes, et entreprit d'en nettoyer les plumes blanches. Reprenant son observation, il suivit du regard les évolutions des joueurs sur le terrain, et revint sur le public. Ses yeux brillants se posèrent sur une silhouette sombre, tapie dans l'ombre des tribunes, et que seul le rapace pouvait voir. Aussitôt, l'animal écarta largement ses ailes, et prit, silencieusement, son envol. Au bout d'un long moment, il reprit de l'altitude et disparu, sous le regard de la sombre silhouette qui se recula un peu plus dans l'ombre des tribunes avant de quitter le stade dans un bruissement d'étoffe étouffé par les cris qui s'élevaient dans les tribunes.
* * * * *
Hermione réapparut lors du déjeuner, l'air contrariée. Ses deux amis, la connaissant suffisamment bien, jugèrent préférable de ne pas lui poser de questions…
«- On commençait à croire qu'on devrait jouer notre match sans notre meilleure Poursuiveuse… ! se contenta de lancer Ron, calmement.
- Oh, je ne vous aurai jamais fait faux bond… ! assura Hermione, avec un léger sourire.
- En tout cas, tu n'as pas raté grand chose… ! intervint Dean. A part que les Gryffondor de seconde année ont battus les Poufsouffle et ceux de quatrième année ont, également gagnés, contre Serdaigle… !
- A noter aussi que les Serpentard de seconde année ont gagnés contre Serdaigle, et ceux de quatrième année ont perdus contre Poufsouffle… ! objecta Seamus. Donc, en effet, tu n'as rien perdu… !
- Par contre, je suis sûr que notre match méritera d'être vu… ! ajouta Dean, avec enthousiasme. Gryffondor contre Serdaigle… !
- Et on joue à 14 heures, juste après le match Serpentard – Poufsouffle de sixième année… ! poursuivit Seamus.
- D'ailleurs, j'pense qu'on peut compter sur Harry pour trouver le Vif… ! intervint alors Elsa, à la surprise générale.
- Ca, ça fait pas de doute… ! répliqua, fièrement, Ron. Harry est imbattable… ! L'Attrapeur de sixième année de Serdaigle n'a aucune chance… ! Au fait, Elsa, t'es géniale en commentatrice… !
- Ouais ! approuva Seamus. Tu devrais sérieusement envisager de prendre la place de Lee pour commenter les matchs… ! »
Lee Jordan, un élève de Gryffondor et grand ami des jumeaux Weasley, avait, jusqu'à l'année dernière, était chargé d'assurer les commentaires lors des coupes de Quidditch qui avaient lieu à Poudlard. Mais, tout comme les jumeaux, il avait finit sa scolarité, laissant sa place vacante…
Elsa rougie, peu habituée à être complimentée de la sorte et qu'on lui prête autant d'attention. Un éclat de rire retentit soudain à l'autre bout de la table et tous les regards convergèrent vers deux élèves de deuxième année, hilares, qui désignaient la table des Serpentard.
Tous les élèves présents dans la Grande Salle jetèrent un regard à ladite table et éclatèrent de rire, en réalisant la cause de cette soudaine hilarité. En effet, la table des Serpentard offrait un mélange des plus "colorés". Crabbe et Pansy Parkinson étaient recouverts de gros pois bleus, rouges et jaunes. Goyle était devenu rose vif avec des petites spirales vertes, les cheveux d'un autre s'étaient transformés en plumes jaunes… Et le comble, Malefoy affichait une belle teinte écossaise, qui jurait avec ses cheveux blonds.
Le professeurs, d'abord stupéfaits, étaient partagés, entre éclater de rire devant le côté ridicule de la situation ou se mettre en colère. McGonagall jeta un regard outré et méfiant à la table des Gryffondor, même si Harry fut certain de l'avoir vu sourire, l'espace d'une seconde. Les yeux bleus de Dumbledore pétillaient plus que jamais, tandis que Troy, Morane, Mullet, Verpey, Lynch et compagnie riaient aux éclats. Rogue jeta un regard menaçant aux Gryffondor, mais ne fit rien, alors que les professeurs Chourave, Flitwick et Bibine affichaient des expressions mitigées. Mais Krum, quand à lui, était le seul à garder un air bougon.
Harry riait comme les autres mais se tourna vers Ron.
«- Une nouvelle invention des jumeaux ? lui glissa-t-il.
- Ouais… ! Ils ont appelés ça les "bonbons farceurs "… ! Ca marche un peu comme les Dragées Surprises de Bertie Crochue, sauf que, au lieu d'avoir des goûts différents, chaque bonbon a un effet particulier… ! Ils me les ont donnés juste avant qu'on ne parte pour Poudlard, mais je n'avais pas encore eu le temps de les utiliser… ! confirma Ron. Fred m'a dit qu'il y en avaient même qui faisaient léviter celui qui mangeait le bonbon, ou qui le faisait aboyer ou miauler, ou même braire, durant une période plus ou moins longue, selon la confiserie… !
- Et ben, tu les féliciteras de ma part… ! » commenta Dean, qui avait suivit la conversation.
Le repas s'acheva dans le désordre le plus total. Là, à part un élève qui bêlait toujours et Malefoy qui était toujours "écossais", les Serpentard avaient retrouvés leur aspect d'origine.
* * * * *
« Et Gryffondor est à l'attaque… ! Patil a le Souaffle et le passe à Granger qui tire et… ! MARQUE ! TRENTE à zéro, en faveur des Gryffondor… ! » s'exclama Elsa, enthousiasmée.
Les matchs avaient repris… Après la défaite des Poufsouffle contre les Serpentard (ceux-ci, humilié par l'incident du déjeuner, s'étaient montrés encore plus violents que jamais et s'étaient défoulés sur les Poufsouffle.), les Gryffondor de sixième année avaient rapidement commencés leur match contre Serdaigle.
«- Le Souaffle est remis en jeu par Andrews, le gardien des Serdaigle, mais il est aussitôt intercepté par Granger qui passe à Brown qui envoie à Patil qui le relance à Granger qui tire… ! ET REMARQUE… ! Génial, Hermione !!!! poursuivit Elsa.
- Miss Donalson, soyez moins partiale dans vos commentaires… ! » intervint McGonagall.
Contrairement aux matchs de la matinée, les professeurs étaient venus assister au tournoi.
« Oui, professeur… ! répondit Elsa. Bon, Andrews a remis le Souaffle en jeu… ! Mais la balle est à nouveau interceptée par… Granger… ! Vraiment une Poursuiveuse redoutable… ! Elle tire et marque à nouveau… ! Quatrième but à son actif, pour ce match… ! Et… ! Oh… ! Potter vient de piquer soudainement, entraînant Sarsault, l'Attrapeur de sixième année de Serdaigle à sa suite… On dirait qu'il a vu le Vif d'Or… ! Mar Sarsault n'a aucune chance… ! »
En effet, Harry avait bel et bien vu la petite balle dorée, et s'était lancé à sa poursuite. Son "adversaire" avait, vaillamment essayé de le suivre, mais il avait vite décroché, si bien que Harry ne mit pas longtemps avant de refermer les doigts sur le Vif.
« OUAIS !!! Potter vient d'attraper le Vif et est ainsi le premier ; depuis le début du tournoi, à l'avoir "capturé"… ! Gryffondor gagne donc sur le score de deux cents à zéro… ! »
En effet, l'équipe adverse n'avait pas posée de difficultés majeures car aucun des joueurs n'avait d'expérience en match, malgré le fait qu'ils étaient en sixième année. Et, en dehors d'un de leurs Poursuiveurs qui ne s'en tirait pas trop mal, les autres étaient vraiment loin d'être doués…
* * * * *
Vers vingt heures, l'animation régnait dans la Salle Commune des Gryffondor, où tous commentaient les matchs de la journée.
« Eh, Hermione… ! Tu ne vas pas rejoindre Viktor, ce soir ? » s'étonna Harry, surpris de la voir là alors que, habituellement, à cette heure, elle était "aux abonnés absents".
Sa surprise fut encore plus grande lorsqu'il la vit se renfrogné.
«- J'y vais pas, c'est tout… ! commenta-t-elle.
- Quoi ? Je rêve là ? s'exclama Ron. Hermione qui ne profite pas d'une occasion qu'elle a pour aller voir son Vicky… ? »
Hermione se contenta de hausser les épaules, ce qui étonna, un peu plus, Harry. D'habitude, elle ne supportait pas que Ron surnomme Krum de cette façon….
« Quoi… ? Pas de remarque acerbe, ce soir, à propos de Vicky… ? insista Ron, provoquant. Et pourquoi cela… ? Ne me dit pas que le fait d'avoir contribuer à la victoire de Gryffondor te rend, soudain, plus tolérante… ? »
La main d'Hermione s'abattit sur sa joue avant qu'il ait eu le temps d'en dire plus. Tout le monde s'était tut et observait la scène. Harry n'avait pas eu souvent l'occasion de voir son amie aussi en colère.
«- Comment peux-tu oser dire ça… ? s'indigna-t-elle, la main à nouveau levée. Et puis, mêle-toi de tes affaires… !
- Oh, ça va… ! grogna Ron, en se massant la joue. J'disais juste ça pour… !
- Et ben, si tu veux tout savoir… ! J'AI CASSE AVEC LUI… ! T'es content… ? »
Sur ce, elle partit en courant vers les dortoirs des filles, laissant un Ron contrarié et ébahi, sous le regard incrédule de leurs camarades.
«- Whoa, vous avez vu comment elle l'a giflé ? s'exclama Terry.
- J'ai rêvé ou elle a bien dit qu'elle avait cassé avec Krum… ?
- Elle l'a dit… ! confirma un autre élève. Mais je me demande bien pourquoi… ?
- Se ne sont pas vos affaires… ! s'écria Elsa. Mêlez-vous de ce qui vous regarde ! »
Sur ce, elle quitta, à son tour, la Salle Commune. Deux heures plus tard, McGonagall déboula dans la salle et leur intima d'aller se coucher si bien que les élèves se dispersèrent vers leur dortoir respectif.
« Eh, Harry, tu crois que je devrais aller m'excuser auprès de Hermione… ? » lança Ron, alors qu'ils étaient seuls.
Harry l'observa, stupéfait. C'était bien la dernière chose qu'il s'attendait à entendre. Ron, visiblement, se sentait coupable, au point d'admettre sa bêtise… !
«- Tu n'auras qu'à lui parler demain… ? suggéra-t-il, jugeant que le moment était mal choisi pour sortir une quelconque plaisanterie.
- Hum… ! N'empêche, je me demande bien pourquoi, comme ça, elle a cassé avec Krum… ?
- Ca m'étonnerai qu'elle accepte de te l'expliquer… ! commenta Harry, en enlevant ses lunettes. Bon, tu verras ça demain… ! Bonne nuit, Ron ! conclut-il, en baillant,
- Bonne nuit, Harry ! » répondit, en retour, son ami, en se glissant dans son propre lit.
Ah ouais, j'ai quand même fait pas mal (13 pages)… ! Bon, prochain chapitre : Derniers jours de vacances… ! Et après, j'attaque la rentrée qui sera pas sans surprises… ! J'ai déjà écrit ce chapitre là, si bien que les chapitres 12 et 13 devraient être postés avant jeudi prochain… !
Sinon, pour ceux qui attendaient de meilleurs matchs, vous serez servis ultérieurement… !
Si vous avez des idées, ou des suggestions, ou des critiques, dites le moi… !
