Alors, voilà, le chapitre 3 de la fic le Poudlard Fou de Mélinda. Mais, à la suite des remarques des revieweurs, j'ai décidée, avec, bien sûre, l'accord de mon amie, de "prolonger" un peu, en postant, non seulement le chapitre 3 : l'erreur de Ron, mais aussi le chapitre 4 : Syramar. Ca allonge pas beaucoup plus mais, c'est toujours mieux que rien. ! Si ce système vous plaît, je continuerai comme ça, en fonction du bon vouloir de Mél., dont j'attends toujours les chapitres suivant le 8. ! D'ailleurs, je sais, de source sûre que, par la suite, les chapitres seront plus long. !

Donc, merci, pour elle, au revieweur : Shinji

Disclaimer : les persos sont à JKR, la fic est à Mélinda.

Titre : le Poudlard fou (par contre, je préviens que c'est très long à se mettre en place.)

Auteur : Mélinda

Bon, allez, bonne lecture !

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3°) L'ERREUR DE RON.

Cette lettre donnait à Harry, l'envie de revenir à Poudlard le plus tôt possible. Cependant, aucune formule à sa connaissance ne permettait de faire accélérer le temps, et il se doutait qu'il était trop inexpérimenté pour l'étudier, de plus il ne pouvait utiliser la magie pendant ses vacances. Il se saisit du grimoire posé à ses côtés et le posa avec délicatesse sur ses genoux. Ce cadeau ne manquait pas d'originalité et Harry reconnaissait bien en cela Ron. Lorsqu'il l'ouvrit une lumière éblouissante l'aveugla momentanément et une nuée de chauve souris surgit des pages, égratignant Harry au passage. A sa grande déception, les pages étaient vides, rêches et froides comme glacées par l'absence de vie. La première portait une insigne : « L'arrivée à Poudlard. » Ainsi, l'histoire ne prendrait début que là. Harry n'en était que soulagé car s'il avait fallu que toute sa vie soit retranscrite entièrement, les passages où il serait avec les Dursley ne feront que réveiller les plus mauvais souvenirs. Quoiqu'il en soit, il ne fut pas surpris de ce présent. Ron disait souvent que sa vie à Poudlard était chaque année un peu plus palpitante et qu'il faudrait l'immortaliser en détail pour en faire des best-sellers auprès des sorciers. Sur le coup, l'idée lui avait paru amusante et même intéressante mais à présent, savoir que ce «livre » tombe en de mauvaises mains, pour révéler ses sorties incognitos, le mettait mal à l'aise. De même que prévoir ses sentiments et moments intimes mis à plat sur ses pages(qui peuvent offrir leur secrets à qui veut savoir)était une idée qui lui donnait la chair de poule. Il s'étala de tout son long sur le lit. Fixant le plafond, il se surpris à penser à la façon de se débarrasser de ce cadeau presque empoisonné. Il ne pouvait le brûler : Ron s'en rendrait compte. Ni même le laisser ici ou ailleurs car, en tout point, ce grimoire était ensorcelé pour écrire sa vie. Le meilleur moyen d'éviter tout problème était de le garder en permanence, afin d'éviter tout risque de violation de sa vie privée. Brusquement il se redressa. « Comment amener ce truc partout où il irait ? ! ! » Il est si imposant et sûrement composé de quelques 3000 pages, même plus puisqu'il s'en rajoute. Harry n'aurait jamais pensé avoir à cacher ou se débarrasser d'un des cadeaux de Ron, son meilleur ami. Il se laissa de nouveaux choir sur le dos. Il trouverait bien une solution avant la rentrée à Poudlard et Hagrid lui donnerait un coup de main, sans que Ron ait vent de l'affaire. Encore moins Hermione, il l'entendait déjà : « Harry, te rends-tu compte de cela ? A Ron, ton meilleur ami ! Il a dû peiner pour t'envoyer et te trouver un tel cadeau. Si je le pouvais, je te donnerais en pâture aux elfes de Poudlard. Ce sont peut-être eux qui ont fabriqué ce bouquin ! Tu devrais embrasser Winky sur les lèvres pour cette pensée ! Et patati et patata. » Non, il valait mieux garder son projet pour lui. Peut-être qu'Hermione ne lui dirait pas cela mais il en mettrait sa main au feu, qu'il n'en était pas loin : elle n'allait tout de même pas l'approuver ! A moins que.

Deux jours plus tard, une lettre d'Hermione arriva par la poste. L'enveloppe ne sortait pas de l'ordinaire au grand soulagement de Harry et à la surprise des Dursley. « Cher Harry, J'ai reçu ta dernière lettre et je pense que tu as tout a fais raison. » Harry poussa un long soupir. « Il ne faut prendre aucun risque : si Malefoy, Rogue ou même pire, un mangemort tombait sur ta vie et donc tes faiblesses, tu ne passerais pas en classe supérieure. » Cette phrase n'étonna pas Harry : pour Hermione, les qualités intellectuelles et l'avenir professionnel étaient ce qu'il y avait de plus important au monde. « Ne t'inquiètes pas, on trouvera une solution adéquate. Ron ne devra pas le savoir : Je le connais bien et à mon avis, il risquerait de gravement s'offenser. Rendez-vous sur le chemin de Traverse, j'ai peut-être une idée.



Signée Hermione. » Il fallait donc développer ses propres arguments sur la menace que représentait ce livre, en ayant la façon de raisonner d'Hermione, pour que celle-ci soit de son côté. Harry s'en félicita car, pour la première fois de toutes ces vacances d'été, il se sentait bien et soulagé, chez les Dursley qui plus est.

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4°) SYRAMAR.

Hagrid envoya un courrier un peu plus tard et en pleine nuit, il parvint à Harry par voie aérienne. A son grand étonnement, l'animal vint frapper à sa vitre à minuit exactement. « Je croyais qu'ils étaient tous en grève. » Pensa-t-il au moment où il remettait ses lunettes. Dehors, le temps était mauvais, il pleuvait des cordes et le «postier » s'impatientait, donnant des coups de plus en plus violents sur la vitre. « C'est bon ! C'est bon ! J'arrive ! » Si les Dursley se réveillaient par sa faute, Harry passerait le reste de la nuit dans son placard, aux parois moisis par l'humidité, entre lesquelles on étouffait de solitude et de colère. L'orage tonnait avec moins de force qu'au début de la soirée, néanmoins la pluie continuait de s'acharner contre les carreaux. Alors qu'il s'apprêtait à ouvrir les battants, un éclair projeta éphémérement une ombre imposante aux contours grossièrement ciselés. Harry fit un pas en arrière, son c?ur se mit à battre à tout rompre. Dans sa cage, Hedwige émit un cri apeuré. « Chut ! Murmura Harry. Il faut rester calme.Voilà.Et.Ne surtout pas s'affoler. » La chouette fit entendre un gloussement. Harry glissa vers son lit, et à tâtons, réussit à se saisir de sa baguette. Sa cicatrice n'était en rien douloureuse, cela ne pouvait donc pas être Voldemort. Mais qui alors ? Il ouvrit la fenêtre d'un seul coup et eut juste le temps de voir l'animal passer sous son bras droit, avant de sentir la pluie lui cingler le visage. Il se hâta de refermer la fenêtre.

Sur la cage d'Hedwige, une créature se lissait tranquillement les écailles. De la taille d'un gnome, la bête avait une tête de dragon, les oreilles de Dobby, le corps d'un reptile, la queue d'une licorne et les ailes du ph?nix. Elle était si repoussante à la lueur de la bougie, qu'elle paraissait intéressante à contempler. Dans la pénombre, ses yeux d'un bleu pénétrant observaient Harry avec la même curiosité que celui-ci. « Tu veux un gros bisou, mon chou ? -AAARRRGG ! ! ! » Harry s'effondra sur son lit. Il n'arrivait pas à croire ses oreilles. Sauf pour Dobby, le voilà face à une créature magique ayant la parole. « Tu.Tu parles ? ! Eh bien quoi, mon chou ? Veux-tu que je miaule ou que je jacasse ? Euh, non monsieur. » A ce moment, la bête ébouriffa le peu de poil qu'elle possédait et étendit ses larges ailes au-dessus de Harry. « Madame, si tu le veux ! Cela ne se voit donc pas ? » Elle lui lança un clin d'?il coquin. Harry se redressa : elle n'avait pas un air méchant. « Alors, mon chou, c'est quoi ton petit nom, dis-moi ? Je m'appelle Harry, Madame. C'est beaucoup mieux. » Elle s'assied sur son croupion et croisa ses pattes sous les yeux effarés d'Hedwige, muette de fureur. «Moi, je me prénomme Syramar : « madame » fait trop vieillot. Syramar ? ! Oui. Cela t'étonne ? Je sais c'est un très joli prénom pour une si jolie.Hum.Mais enfin bon. J'ai quelque chose pour toi, de la part de Hagrid. Hagrid ? ! Oui.Mais enfin, tu fais souvent le perroquet ? Excusez-moi. » Comme par magie, elle sortit un paquet de sous son aile et le lui tendit avec un large sourire. Harry le saisit. « Pardonnez-moi mais. Tu peux me tutoyer mon chou. Bien.Hum.Voilà, Syramar.Tu es quoi ? Je veux dire comme espèce ? Je n'ai jamais vu une créature manier l'art de la magie, avoir la parole et être si polie et bien élevée à la fois. Mais surtout, tu as.comment dire, une dentition humaine. Je suis un être issu au départ de l'imagination humaine. Autrefois, un sorcier trop seul, nous créa, nous les Voules. Les Voules ? ! Oh, pardon ! Hum.Nous sommes des sortilèges contre la solitude et vivons qu'une seule journée. Ainsi, nous parlons et faisons de la magie, apportons des rêves pour distraire celui qui nous a invoqué. Et me voilà ! Hagrid est si seul que cela ? ! Non, non, bien sur que non ! Mais, nous faisons tout, même ce que les autres bêtes ailées ne font pas en ce moment surtout : apporter le courrier ! » Harry poussa un soupir de soulagement. A présent, il n'avait plus de questions et parla avec aise à Syramar, qui ne représentait apparemment pas un danger potentiel. Dans le paquet que Hagrid avait envoyé, une lettre lui était destinée et bien que brève, elle ravit Harry. Cher Harry, Bon anniversaire en premier lieu. Tu-sais-qui ne donne plus de nouvelle de lui : aucun signe de vie ! Mais c'est le calme avant la tempête. Le présent que je t'ai offert est un porte-au-loin vers le domicile des Weasley. Dumbledore veut que tu y sois en sécurité et Syramar se chargera de prévenir les Dursley (Mon Dieu !) A l'arrivée, demande à Mrs Weasley de désensorceler le portoloin. Passe une bonne fin de vacances là-bas, porte- toi au mieux. A bientôt !

Hagrid. Au fond de la boîte, Harry aperçut un petit flacon pulvérisateur contenant un liquide couleur kakis. Il portait une étiquette dorée sur laquelle on pouvait lire : « DJAHOA

Ame de parfum. » Bien que Hagrid soit une personne sentimentale au grand c?ur, Harry n'aurait jamais pensé avoir un parfum de sa part. Il s'approcha du flacon, afin de mieux l'observer et remarqua alors des morceaux solides qui y flottait, Syramar intervint. « C'est lui qui l'a confectionné. » Souffla-t-elle discrètement. Harry eut un haussement de sourcil. Généralement, lorsque Hagrid fait quelque chose de ses mains, le résultat était imposant, et jamais aussi minuscule. « Il m'a dit que c'était à base d'essence d'une plante très rare qu'il avait commencé à cultiver. Bien sûr, ceci n'est qu'un échantillon.Il voulait que tu sois le premier à en profiter et cela le si heureux ! Par contre, une chose s'est produite dès qu'il a entamé son activité : son chien s'est évanoui dans un hurlement, je ne comprends toujours pas pourquoi. » Il y eut un imposant silence avant que se décide enfin. « Il faut que je rassemble mes affaires, déclara-t-il soudain. Je suis si pressé de rejoindre les Weasley ! Cependant. HARRY ! ! ! » La voix de l'oncle Vernon résonna dans toute sa chambre, à lui faire mal aux tympans. Syramar indiqua l'heure inscrite sur le réveil : 8h30. «Notre conversation fut si passionnante, que je n'ai pas vu passer l'heure ! C'est le petit-déjeuner.Je ne peux pas partir tout de suite, je risquerai de m'attirer les foudres d'Oncle Vernon, mais l'envie de partir me démange. » Il regarda l'oiseau. « Départ à 10h00 ; Je compte sur toi pour leur annoncer ce qui sera pour eux je pense un heureux événement. Mais, en douceur : ils réagiront mal face à ton apparence. - Ne t'inquiète donc pas, Hagrid m'a effectivement mise en garde contre ce genre d'individus. Je ferais preuve d'un tact hors du commun. »

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Voilà, c fini. ! Le titre du chapitre 5 : Retour au terrier