Alors, voilà, le chapitre 3 de la fic le Poudlard Fou de Mélinda. Mais, à
la suite des remarques des revieweurs, j'ai décidée, avec, bien sûre,
l'accord de mon amie, de "prolonger" un peu, en postant, non seulement le
chapitre5 : Retour au Terrier, mais aussi le chapitre 6 : Une rencontre
fortuite. Ca allonge pas beaucoup plus mais, c'est toujours mieux que
rien. ! Si ce système vous plaît, je continuerai comme ça, en fonction du
bon vouloir de Mél., dont j'attends toujours les chapitres suivant le 8. !
D'ailleurs, je sais, de source sûre que, par la suite, les chapitres seront
plus long. !
Donc, merci, pour elle, à Shinji pour sa review. !
Disclaimer : les persos sont à JKR, la fic est à Mélinda.
Titre : le Poudlard fou (par contre, je préviens que c'est très long à se mettre en place.)
Auteur : Mélinda
Bon, allez, bonne lecture !
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5°) RETOUR AU TERRIER.
Le vent sifflait à ses oreilles, il tombait dans un tourbillon de couleurs vives, entraîné par le flacon. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas côtoyé la magie. A présent, Harry se sentait à sa place et appréciait réellement ces quelques instants : plus que quelques secondes et il retrouverait enfin sa vraie «famille », après ses propres parents. Alors qu'il savourait encore ce moment de liberté, Harry heurta violemment le sol et sentit ses jambes céder sous son poids. Le flacon roula hors de sa portée. Lorsqu'il reprit ses esprits, il était allongé sur le dos et remarqua 6 visages familiers de la famille Weasley penchés au-dessus de lui. Si peu d'espace subsistait entre leur chevelure qu'il avait l'impression qu'elles formaient une auréole rousse. « Tu crois qu'il va bien ? Mais oui, c'est Harry POTTER ! Il faudrait plus qu'une simple chute pour le tuer. Mettons-le sur pied. A trois, OK ? » 4 paires de bras s'enroulèrent tout autour de son buste et le tinrent debout. Encore sonné, Harry vit la pièce tourner pendant un instant encore.
« Houlà ! Harry reprends-toi ! S'écria Ron. Ne l'embêtes donc pas. Souffla Ginny. Excusez-moi, je.j'ai perdu l'habitude. Hoqueta Harry en titubant. Ce n'est rien, mon garçon. S'empressa Mrs Weasley. Fred, Georges ! Asseyez- le ici.Voilà. Tout va bien ? Oui, merci. » Des cookies et un peu de lait lui furent apportés pour le réconforter de son arrivée brutale. « Il nous reste à peine 3 jours, Harry, indiqua Ron. Mais assez pour que tu nous racontes ce qui c'était passé avec Tu-Sais-Qui, l'année dernière ! Enfin, Ron ! ! Tu ne vois pas. Non, laissez, Mrs Weasley. Mais enfin, Harry. Vraiment, çà va aller. Ce fut un moment terrible et douloureux, mais Ron reste mon meilleur ami, et il faut affronter le présent. Voldemort est revenu mais j'aurai mes amis pour me soutenir. Cela ne me dérange vraiment pas de leur faire part de ma mésaventure. Bien. » Mrs Weasley perdit soudain ses couleurs et s'en retourna à ses fourneaux. Discrètement, elle se saisit d'un torchon à proximité et y enfouit son visage. Ron s'approcha un peu plus de Harry et murmura à son oreille. « L'année dernière, elle a appris la mort de ce pauvre Diggory à cause de Tu-Sais-Qui. Depuis elle ne cesse de supposer que tu aurais pu être à sa place et elle pleure comme çà chaque jour au coin de la cheminée. Elle raconte aussi qu'avec SON retour, tu es en constant danger de mort. Ta perte créerait un vide chez maman. » Harry observa Mrs Weasley. Il est vrai que depuis sa première année à Poudlard, elle tenait une grande place dans sa vie, presque autant que Ron. Si elle venait à disparaître, ce serait comme la mort de sa seconde mère, alors il devinait assez le mal qu'elle appréhendait depuis. Il n'y avait pas de mots pour le lui expliquer, alors Harry se leva et s'arrêta en face d'elle. Un moment passa avant qu'il ne la prenne dans ses bras. « Oh, Harry ! - Ne vous inquiétez plus, madame. IL ne me fait pas peur, vous savez. » Ils sentirent alors un léger picotement au niveau du ventre. « Coquecigrue ! Que fais-tu encore là ? » Ron, Harry et les autres se mirent à rire en apercevant le petit crâne dégarni de l'oiseau émerger du tablier. « Depuis qu'ils sont tous en grève, il n'arrête pas de venir se réfugier dans la poche de mon tablier ! Se plaignit Mrs Weasley. - Il s'en veut sûrement, déclara Ron. Poster était une vraie passion pour lui, même si son travail laissait à désirer. » La tête légèrement inclinée, Coquecigrue était réellement essoufflé. « Apparemment, vous l'avez étouffé. » Lança Fred, pleurant de rire. L'après-midi fut très agréable pour toute la famille. Mr Weasley et Percy étaient très occupés au ministère de la magie, de ce fait ils rentrèrent très tard après le dîner. Dans leur chambre, Ron et Harry discutèrent allègrement jusqu'à une heure d'autant plus tardive. « Percy est devenu fou depuis qu'il a su que les Croupton Père et Fils avaient trouvé la mort. Dès lors, il a décidé de reprendre lui seul la direction. Quant à Fudge, on entend plus parler de lui, apparemment lui aussi serait en train de perdre la tête. Tu as des nouvelles de Rita Skeeter ? Hermione l'a relâché et depuis, elle n'écrit plus pour la gazette des sorciers. Ah ? Oui, elle a pris la fuite et, à ce qu'il paraît, elle serait Mangemort. Voyons, c'est totalement absurde ! Comme tu le dis, mais le fait est qu'elle ne réapparaît plus ! Après tout, cela se comprend, son secret à été découvert.Qui aurait pu se douter que cette Rita Skeeter obtenait ces scoops grâce à sa faculté de se transformer en bestiole ? Et Dumbledore ? Papa dit que la presque totalité du ministère s'est rangée à ses idées. Ils essaient ensemble de rallier les géants, détraqueurs et autres créatures magiques à leur cause. Mais Voldemort ne se montre toujours pas, n'est-ce pas ? Qui sait, il peut se soulever à tout moment. Personne ne peut prévoir les desseins du seigneur des Ténèbres. Peut-être ou peut-être pas.Il attend sûrement le moment le plus inattendu pour renverser tout le pays. Oui.le moment où personne ne se doutera de rien. Mais, tu seras là comme toujours. Ce ne sera peut-être pas moi qui le fera tomber cette fois !Les seules fois où j'ai dû avoir à lui faire face, il ne se trouvait pas en passe de combattre lui-même ou alors j'ai eu un coup de chance. Ouais, un sacré coup de chance alors ! » Et, de suppositions en suppositions, ils ne s'endormirent qu'à l'aube.
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6°) UNE RENCONTRE FORTUITE.
Le jour qui précédait la veille de la Rentrée arriva. Ainsi, Harry et les Weasley essayaient de profiter au maximum du peu de temps qu'il leur restait. Sirius n'avait toujours pas donné de ses nouvelles : peut-être craignait-il des représailles par la poste. Néanmoins, Harry savait qu'il faisait son possible pour le joindre et, avec l'aide de Dumbledore, supervisait une rentrée en sécurité à Poudlard.
Une fois le portoloin désensorcelé, le liquide confectionné par Hagrid s'avérait être plus un répulsif qu'un parfum. Ron qui avait voulu l'essayer en premier, s'était brusquement évanoui. Et comme Ginny, les jumeaux et Harry se trouvaient avec lui, ils s'endormirent tous pendant une bonne heure. Bien que le jet de «parfum » soit d'à peine une goutte, Harry et Ron (protégés d'un masque ) degnomèrent le jardin en une pulvérisation. Mrs Weasley qui l'avait utilisé par simple curiosité, arborait à présent une tête de gobelin et parlait couramment leur langue. Depuis, elle cherchait un sort pour annuler les effets et ainsi ne pas avoir à sortir dans un tel état. Il s'était mis à pleuvoir abondamment et, alors que la pluie continuait inlassablement à crépiter sur les carreaux, Ron et Harry décidèrent de s'installer face à la cheminée. « Où sont allés les autres dans un temps pareil ? Demanda Harry. Ils sont en chemin pour acheter une nouvelle tenue à Ginny, l'une de ses robes ses malencontreusement fait emporter par la mini-tempête prototype des jumeaux. Où en sont leurs affaires, au fait ? Ils avaient un tel désir de diriger leur propre magasin. Ils ne se sont tout de même pas arrêtés en si bon chemin, n'est-ce pas ? Tant et si bien que maman gagne en vieillesse chaque jour que Dieu fait ! Je crois que leurs farces ont eu beaucoup de succès car ils ont amassé une sacrée tonne d'argent ! (Les 1000 gallions donnés par Harry l'année précédente.) Maman en a eut le souffle coupé devant tant de richesses mais quand ils ont dit qu'ils voulaient m'acheter une nouvelle robe de soirée, elle a minimisé la punition à des travaux de jardin. Je pense que leur projet de magasin se met en place en cachette. Ils ne sont plus si sûrs à présent. Fit observer Ron. Peut-être que Mrs Weasley avait un tout autre avenir pour eux et cela, bien qu'ils aient toujours été taquins, les a fait réfléchir ? Ce serait une des raisons. Peut-être même, qu'ils commencent à ressentir le besoin de revenir dans le droit chemin et suivre une voie plus.intellectuelle ? Tu plaisantes ? Fred et Georges, je. » A ce moment, le temps sembla se geler autour de lui. Ron restait comme toujours attentif à la conversation et les pendules se figèrent. La température avait baissé de plusieurs degrés et Harry pouvait voir sa respiration se condenser au contact de l'air ambiant, bien que le feu ait augmenté de densité dans le foyer. Et là, au milieu des flammes dansantes, la tête de Sirius émergea. Harry se leva, il sentait que cela serait l'une des rares fois où il le verrait. « Harry ! » Sa voix se répercuta en un écho désagréable et, bien qu'elle soit suave et enjouée à la fois, Harry voyait que Voldemort provoquait déjà par son absence douteuse, le début d'un chaos chez les sorciers. Le visage creusé et ridé presque, Sirius semblait plus fatigué que jamais. « Bonjour, Sirius. Quoi de neuf ? Je ne te dirais pas que j'ai de bonnes nouvelles, Harry. Je ne dois pas rester trop longtemps. Dumbledore et le ministère ont donné l'autorisation de geler brièvement le temps pour que l'on évite le courrier posté. Comment va Dumbledore ? Je crois que cela n'est plus de son âge. Il a pris un sacré coup de vieux depuis. Surmené, occupé, il ne peut que donner des conseils bien avisés. Mais ne t'inquiètes pas, c'est un homme solide au caractère déterminé, il a connu plus grave dans sa longue vie. Si l'on pouvait LE détruire avec un sort ou un maléfice même très difficile à appliquer ! Il cause autour de lui tant de peine et d'ennuis ! ! Tu te doutes néanmoins que serait une solution plus qu'utopique, tu as déjà de l'expérience en la matière.La rentrée se passera en douceur, Harry. Beaucoup de personnes veilleront à ta sécurité où que tu sois. Evites les sorties nocturnes ou imprévues, promis ? Oui. Pas de présence des mangemorts non plus ? A part ceux qui sont coupables de trahison, tous ceux que l'on soupçonnent mènent une vie plus que normale. En effet, tout se passe chez eux. On a donc aucune piste, il faut attendre. » Le temps reprenait peu à peu son cours à présent et Sirius adressa un dernier sourire à Harry. «Bon anniversaire, écoutes ton instinct. » Ces dernières paroles furent à demi étouffées .
A l'heure du dîner, Perçy et Mr Weasley comptaient toujours parmi les absents, ainsi que Charlie et Bill qui, eux, donnaient régulièrement des nouvelles. Ce soir là, Mrs Weasley avait préparé une dinde aux marrons, le plat favoris de ses enfants. « Alors, Harry, commença-t-elle en s'asseyant, as-tu déjà goûté à cela ? Non, d'habitude, chez moi, ce sont des plats simples et en temps de fête, je suis envoyé dans ma chambre.A Poudlard, non plus on a pas de ce plat. Mais j'admet qu'il est plus que délicieux. Ah, ces Dustbin («poubelle » en français), quels gens honteux ! C'est : Dursley, madame. Rectifia Harry. Peu m'importe. »Lança-t-elle. A l'autre bout de la table, Fred et Georges riaient sous cape. Harry conclus qu'ils avaient, aussi bien que lui, compris le jeu de mots de leur mère, qu'il trouvait très ingénieux par ailleurs, même si elle ne l'avait pas fait exprès. Le dîner se déroulait jusqu'alors dans la bonne humeur: Ginny, Harry, Ron et Mrs Weasley en grande discussion et les jumeaux qui eux semblaient perdus dans leurs vastes projets. « Qui veut goûter au dessert ? Tout le monde, je l'espère. C'est de la crème brûlée ! Merci maman, mais.non merci. » Fred et Georges quittèrent la table au moment où les crèmes brûlées furent apportées. « C'est un peu étrange. D'autant plus qu'ils raffolent de ce met. Murmura Mrs Weasley. Dit, m'man, intervint subitement Ron, la crème commence à avoir un drôle d'aspect ! Il a raison. »Approuva Ginny. Ils se penchèrent alors tous sur leur assiette et virent, à leur grand étonnement, une énorme bulle verte se former lentement à sa surface. « Qu'est-ce. »Commença Mrs Weasley avant qu'une odeur pestilentielle soit lâchée en un pet résonnant. Dans l'escalier, Fred et Georges étaient pris d'un fou rire incontrôlable en voyant les convives s'étouffer et se précipiter hors de la salle. « UNE DE VOS INVENTIONS ? ! ! ! Hurla leur mère. VOUS ALLEZ VOIR ! ! » Le résultat ne se voulut pas aussi joyeux : la bourse de galions d'or leur fut arrachée de force (à l'aide de la magie maternelle) sans que les jumeaux aient pu réagir. « Et dites-vous bien que je ne me déciderai pas à la rendre avant Noël ! Et on ne discute pas ou se sera pour le Jour de l'An ! ! »
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Voilà, fini. ! Bon, alors, titre du chapitre 7 : Djahoa et boîte à ridicule.
Bon, j'préviens, ça met beaucoup de temps à se mettre en place. ! En fait, j'crois bien que Mél en est au vingtième chapitre et qu'elle vient à peine de lancer son "Poudlard fou". ! Enfin, on verra bien. !
Donc, merci, pour elle, à Shinji pour sa review. !
Disclaimer : les persos sont à JKR, la fic est à Mélinda.
Titre : le Poudlard fou (par contre, je préviens que c'est très long à se mettre en place.)
Auteur : Mélinda
Bon, allez, bonne lecture !
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5°) RETOUR AU TERRIER.
Le vent sifflait à ses oreilles, il tombait dans un tourbillon de couleurs vives, entraîné par le flacon. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas côtoyé la magie. A présent, Harry se sentait à sa place et appréciait réellement ces quelques instants : plus que quelques secondes et il retrouverait enfin sa vraie «famille », après ses propres parents. Alors qu'il savourait encore ce moment de liberté, Harry heurta violemment le sol et sentit ses jambes céder sous son poids. Le flacon roula hors de sa portée. Lorsqu'il reprit ses esprits, il était allongé sur le dos et remarqua 6 visages familiers de la famille Weasley penchés au-dessus de lui. Si peu d'espace subsistait entre leur chevelure qu'il avait l'impression qu'elles formaient une auréole rousse. « Tu crois qu'il va bien ? Mais oui, c'est Harry POTTER ! Il faudrait plus qu'une simple chute pour le tuer. Mettons-le sur pied. A trois, OK ? » 4 paires de bras s'enroulèrent tout autour de son buste et le tinrent debout. Encore sonné, Harry vit la pièce tourner pendant un instant encore.
« Houlà ! Harry reprends-toi ! S'écria Ron. Ne l'embêtes donc pas. Souffla Ginny. Excusez-moi, je.j'ai perdu l'habitude. Hoqueta Harry en titubant. Ce n'est rien, mon garçon. S'empressa Mrs Weasley. Fred, Georges ! Asseyez- le ici.Voilà. Tout va bien ? Oui, merci. » Des cookies et un peu de lait lui furent apportés pour le réconforter de son arrivée brutale. « Il nous reste à peine 3 jours, Harry, indiqua Ron. Mais assez pour que tu nous racontes ce qui c'était passé avec Tu-Sais-Qui, l'année dernière ! Enfin, Ron ! ! Tu ne vois pas. Non, laissez, Mrs Weasley. Mais enfin, Harry. Vraiment, çà va aller. Ce fut un moment terrible et douloureux, mais Ron reste mon meilleur ami, et il faut affronter le présent. Voldemort est revenu mais j'aurai mes amis pour me soutenir. Cela ne me dérange vraiment pas de leur faire part de ma mésaventure. Bien. » Mrs Weasley perdit soudain ses couleurs et s'en retourna à ses fourneaux. Discrètement, elle se saisit d'un torchon à proximité et y enfouit son visage. Ron s'approcha un peu plus de Harry et murmura à son oreille. « L'année dernière, elle a appris la mort de ce pauvre Diggory à cause de Tu-Sais-Qui. Depuis elle ne cesse de supposer que tu aurais pu être à sa place et elle pleure comme çà chaque jour au coin de la cheminée. Elle raconte aussi qu'avec SON retour, tu es en constant danger de mort. Ta perte créerait un vide chez maman. » Harry observa Mrs Weasley. Il est vrai que depuis sa première année à Poudlard, elle tenait une grande place dans sa vie, presque autant que Ron. Si elle venait à disparaître, ce serait comme la mort de sa seconde mère, alors il devinait assez le mal qu'elle appréhendait depuis. Il n'y avait pas de mots pour le lui expliquer, alors Harry se leva et s'arrêta en face d'elle. Un moment passa avant qu'il ne la prenne dans ses bras. « Oh, Harry ! - Ne vous inquiétez plus, madame. IL ne me fait pas peur, vous savez. » Ils sentirent alors un léger picotement au niveau du ventre. « Coquecigrue ! Que fais-tu encore là ? » Ron, Harry et les autres se mirent à rire en apercevant le petit crâne dégarni de l'oiseau émerger du tablier. « Depuis qu'ils sont tous en grève, il n'arrête pas de venir se réfugier dans la poche de mon tablier ! Se plaignit Mrs Weasley. - Il s'en veut sûrement, déclara Ron. Poster était une vraie passion pour lui, même si son travail laissait à désirer. » La tête légèrement inclinée, Coquecigrue était réellement essoufflé. « Apparemment, vous l'avez étouffé. » Lança Fred, pleurant de rire. L'après-midi fut très agréable pour toute la famille. Mr Weasley et Percy étaient très occupés au ministère de la magie, de ce fait ils rentrèrent très tard après le dîner. Dans leur chambre, Ron et Harry discutèrent allègrement jusqu'à une heure d'autant plus tardive. « Percy est devenu fou depuis qu'il a su que les Croupton Père et Fils avaient trouvé la mort. Dès lors, il a décidé de reprendre lui seul la direction. Quant à Fudge, on entend plus parler de lui, apparemment lui aussi serait en train de perdre la tête. Tu as des nouvelles de Rita Skeeter ? Hermione l'a relâché et depuis, elle n'écrit plus pour la gazette des sorciers. Ah ? Oui, elle a pris la fuite et, à ce qu'il paraît, elle serait Mangemort. Voyons, c'est totalement absurde ! Comme tu le dis, mais le fait est qu'elle ne réapparaît plus ! Après tout, cela se comprend, son secret à été découvert.Qui aurait pu se douter que cette Rita Skeeter obtenait ces scoops grâce à sa faculté de se transformer en bestiole ? Et Dumbledore ? Papa dit que la presque totalité du ministère s'est rangée à ses idées. Ils essaient ensemble de rallier les géants, détraqueurs et autres créatures magiques à leur cause. Mais Voldemort ne se montre toujours pas, n'est-ce pas ? Qui sait, il peut se soulever à tout moment. Personne ne peut prévoir les desseins du seigneur des Ténèbres. Peut-être ou peut-être pas.Il attend sûrement le moment le plus inattendu pour renverser tout le pays. Oui.le moment où personne ne se doutera de rien. Mais, tu seras là comme toujours. Ce ne sera peut-être pas moi qui le fera tomber cette fois !Les seules fois où j'ai dû avoir à lui faire face, il ne se trouvait pas en passe de combattre lui-même ou alors j'ai eu un coup de chance. Ouais, un sacré coup de chance alors ! » Et, de suppositions en suppositions, ils ne s'endormirent qu'à l'aube.
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6°) UNE RENCONTRE FORTUITE.
Le jour qui précédait la veille de la Rentrée arriva. Ainsi, Harry et les Weasley essayaient de profiter au maximum du peu de temps qu'il leur restait. Sirius n'avait toujours pas donné de ses nouvelles : peut-être craignait-il des représailles par la poste. Néanmoins, Harry savait qu'il faisait son possible pour le joindre et, avec l'aide de Dumbledore, supervisait une rentrée en sécurité à Poudlard.
Une fois le portoloin désensorcelé, le liquide confectionné par Hagrid s'avérait être plus un répulsif qu'un parfum. Ron qui avait voulu l'essayer en premier, s'était brusquement évanoui. Et comme Ginny, les jumeaux et Harry se trouvaient avec lui, ils s'endormirent tous pendant une bonne heure. Bien que le jet de «parfum » soit d'à peine une goutte, Harry et Ron (protégés d'un masque ) degnomèrent le jardin en une pulvérisation. Mrs Weasley qui l'avait utilisé par simple curiosité, arborait à présent une tête de gobelin et parlait couramment leur langue. Depuis, elle cherchait un sort pour annuler les effets et ainsi ne pas avoir à sortir dans un tel état. Il s'était mis à pleuvoir abondamment et, alors que la pluie continuait inlassablement à crépiter sur les carreaux, Ron et Harry décidèrent de s'installer face à la cheminée. « Où sont allés les autres dans un temps pareil ? Demanda Harry. Ils sont en chemin pour acheter une nouvelle tenue à Ginny, l'une de ses robes ses malencontreusement fait emporter par la mini-tempête prototype des jumeaux. Où en sont leurs affaires, au fait ? Ils avaient un tel désir de diriger leur propre magasin. Ils ne se sont tout de même pas arrêtés en si bon chemin, n'est-ce pas ? Tant et si bien que maman gagne en vieillesse chaque jour que Dieu fait ! Je crois que leurs farces ont eu beaucoup de succès car ils ont amassé une sacrée tonne d'argent ! (Les 1000 gallions donnés par Harry l'année précédente.) Maman en a eut le souffle coupé devant tant de richesses mais quand ils ont dit qu'ils voulaient m'acheter une nouvelle robe de soirée, elle a minimisé la punition à des travaux de jardin. Je pense que leur projet de magasin se met en place en cachette. Ils ne sont plus si sûrs à présent. Fit observer Ron. Peut-être que Mrs Weasley avait un tout autre avenir pour eux et cela, bien qu'ils aient toujours été taquins, les a fait réfléchir ? Ce serait une des raisons. Peut-être même, qu'ils commencent à ressentir le besoin de revenir dans le droit chemin et suivre une voie plus.intellectuelle ? Tu plaisantes ? Fred et Georges, je. » A ce moment, le temps sembla se geler autour de lui. Ron restait comme toujours attentif à la conversation et les pendules se figèrent. La température avait baissé de plusieurs degrés et Harry pouvait voir sa respiration se condenser au contact de l'air ambiant, bien que le feu ait augmenté de densité dans le foyer. Et là, au milieu des flammes dansantes, la tête de Sirius émergea. Harry se leva, il sentait que cela serait l'une des rares fois où il le verrait. « Harry ! » Sa voix se répercuta en un écho désagréable et, bien qu'elle soit suave et enjouée à la fois, Harry voyait que Voldemort provoquait déjà par son absence douteuse, le début d'un chaos chez les sorciers. Le visage creusé et ridé presque, Sirius semblait plus fatigué que jamais. « Bonjour, Sirius. Quoi de neuf ? Je ne te dirais pas que j'ai de bonnes nouvelles, Harry. Je ne dois pas rester trop longtemps. Dumbledore et le ministère ont donné l'autorisation de geler brièvement le temps pour que l'on évite le courrier posté. Comment va Dumbledore ? Je crois que cela n'est plus de son âge. Il a pris un sacré coup de vieux depuis. Surmené, occupé, il ne peut que donner des conseils bien avisés. Mais ne t'inquiètes pas, c'est un homme solide au caractère déterminé, il a connu plus grave dans sa longue vie. Si l'on pouvait LE détruire avec un sort ou un maléfice même très difficile à appliquer ! Il cause autour de lui tant de peine et d'ennuis ! ! Tu te doutes néanmoins que serait une solution plus qu'utopique, tu as déjà de l'expérience en la matière.La rentrée se passera en douceur, Harry. Beaucoup de personnes veilleront à ta sécurité où que tu sois. Evites les sorties nocturnes ou imprévues, promis ? Oui. Pas de présence des mangemorts non plus ? A part ceux qui sont coupables de trahison, tous ceux que l'on soupçonnent mènent une vie plus que normale. En effet, tout se passe chez eux. On a donc aucune piste, il faut attendre. » Le temps reprenait peu à peu son cours à présent et Sirius adressa un dernier sourire à Harry. «Bon anniversaire, écoutes ton instinct. » Ces dernières paroles furent à demi étouffées .
A l'heure du dîner, Perçy et Mr Weasley comptaient toujours parmi les absents, ainsi que Charlie et Bill qui, eux, donnaient régulièrement des nouvelles. Ce soir là, Mrs Weasley avait préparé une dinde aux marrons, le plat favoris de ses enfants. « Alors, Harry, commença-t-elle en s'asseyant, as-tu déjà goûté à cela ? Non, d'habitude, chez moi, ce sont des plats simples et en temps de fête, je suis envoyé dans ma chambre.A Poudlard, non plus on a pas de ce plat. Mais j'admet qu'il est plus que délicieux. Ah, ces Dustbin («poubelle » en français), quels gens honteux ! C'est : Dursley, madame. Rectifia Harry. Peu m'importe. »Lança-t-elle. A l'autre bout de la table, Fred et Georges riaient sous cape. Harry conclus qu'ils avaient, aussi bien que lui, compris le jeu de mots de leur mère, qu'il trouvait très ingénieux par ailleurs, même si elle ne l'avait pas fait exprès. Le dîner se déroulait jusqu'alors dans la bonne humeur: Ginny, Harry, Ron et Mrs Weasley en grande discussion et les jumeaux qui eux semblaient perdus dans leurs vastes projets. « Qui veut goûter au dessert ? Tout le monde, je l'espère. C'est de la crème brûlée ! Merci maman, mais.non merci. » Fred et Georges quittèrent la table au moment où les crèmes brûlées furent apportées. « C'est un peu étrange. D'autant plus qu'ils raffolent de ce met. Murmura Mrs Weasley. Dit, m'man, intervint subitement Ron, la crème commence à avoir un drôle d'aspect ! Il a raison. »Approuva Ginny. Ils se penchèrent alors tous sur leur assiette et virent, à leur grand étonnement, une énorme bulle verte se former lentement à sa surface. « Qu'est-ce. »Commença Mrs Weasley avant qu'une odeur pestilentielle soit lâchée en un pet résonnant. Dans l'escalier, Fred et Georges étaient pris d'un fou rire incontrôlable en voyant les convives s'étouffer et se précipiter hors de la salle. « UNE DE VOS INVENTIONS ? ! ! ! Hurla leur mère. VOUS ALLEZ VOIR ! ! » Le résultat ne se voulut pas aussi joyeux : la bourse de galions d'or leur fut arrachée de force (à l'aide de la magie maternelle) sans que les jumeaux aient pu réagir. « Et dites-vous bien que je ne me déciderai pas à la rendre avant Noël ! Et on ne discute pas ou se sera pour le Jour de l'An ! ! »
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Voilà, fini. ! Bon, alors, titre du chapitre 7 : Djahoa et boîte à ridicule.
Bon, j'préviens, ça met beaucoup de temps à se mettre en place. ! En fait, j'crois bien que Mél en est au vingtième chapitre et qu'elle vient à peine de lancer son "Poudlard fou". ! Enfin, on verra bien. !
