Tant qu'il y aura de l'imagination, il y aura de la vie...
Un credo à respecter par ici. D'ailleurs, je disclaime bien haut et fort que JKR n'a qu'à nous refiler le Tome 5 (qui devrait sortir au printemps 2003 selon ce qu'elle a annoncé lors de la première à Londres de HP 2) pour qu' on ne lui pique pas ses persos. Mais ce sont les siens quand même.
**************REPONSES A MES REVIEWERS ADORES*************
Pheneatis : J'ai l'impression d'avoir le don de faire chialer mes lecteurs. Du moment que je n'apprends pas le suicide de l'un d'entre eux, ça me va (^_^). En tout cas, merci, tes compliments me vont droit au c?ur. Parce que j'écris selon mes inspirations et surtout selon mes émotions. Et m'entendre dire autant de qualités quand je broie du noir, c'est super sympa parce qu'en plus, ça me remonte. Franchement, je te remercie.
Molianne : Allons, allons, couché, Médor ! Làààà, bien, bon chienchien, ça... *gouzi gouzi*. Susucre ?? Non... Croquettes ???... Non plus... Ah, LA SUITE !! Ahhh, biennnnn !! Tout ça pour te dire que je ne refuse jamais qu'on me fasse l'air d'un chien battu. Et je me plie à cette pitié qui n'en est pas. Merci d'être passée par la case REVIEW. Mais ne me refais jamais ça, il suffit de demander gentiment (et éventuellement en se prosternant à mes pieds, mais ça, c'est une autre histoire...).
Clem : Connaissant tes réticences habituelles à reviewer, je prends cela comme un honneur... Alors rien que pour le plaisir de te voir me reviewer je vais faire une suite, tiens !! Non, je déconne, je m'en tiens à mon plaisir personnel. Mais t'as intérêt à me reviewer sinon.
Lyra B. : Don't worry, je n'avais pas mis de suite parce que j'avais pas d'idées. Maintenant, ça y est, tes désirs sont exaucés.
Aliénor : Alors je vais satisfaire ta curiosité de ce pas, ma chère.
Katia990 : Houlà !! Me comparer à JKR, c'est trop d'honneur !! En tout cas, c'est gentil. Mais, là tu peux préparer 4 bottins de Kleenex et de l'Actifed pour te déboucher le nez et les sinus. Ca va chialer, tout le monde. Hin hin.
Mesuline. euh, Mélusine (on sent qu'il est 2 heures du mat', quand même) : Râh, great to see you here. Et pour répéter la réponse à mon mail, je m'impatientationne de s'entendre au fêlétone presto..
Mais te considérer comme une lectrice bêta (Ben oui, j'ai pin pin pin de commentaires à faire : d'abord...*SBAF !!*), ce serait t'offenser.
Et non, je ne suis pas à tes pieds. Mais seulement dans ton c?ur. Et toi dans le mien, si tu veux savoir.
Biz.
Bon, allez, maintenant, passons aux choses sérieuses.
« Enfin, Professeur Dumbledore... »
Puis, plus rien
...
« Hu ? » s'exclama Ron. La surprise ne pouvait etre plus grande.
Dumbledore était un peu comme le grand-père de Harry, une personne de confiance totale, à qui il aurait remis sa vie entre ses mains sans aucun doute... quand il était encore de ce monde.
« Ne vous en faites pas, Mr Ronald Weasley, Harry avait déjà prévu avec moi de ce que je respecterai de lui. Il m'avait demandé de ne pas en parler. Mais pour une fois, et la seule et unique fois de ma vie, je devrai rompre une promesse que j'ai faite... »
Le vieillard, les yeux toujours aussi pétillants de malice, piocha dans sa poche avant d'en sortir un papier fripé, froissé, déchiré à quelques endroits mais encore potable... et lisible.
Il le déplia et s'apprêta à lire, mais c'est le moment que choisit Percy pour intervenir dans le vestiaire :
« Hem...Excusez-moi de vous déranger, Professeur Lupin, Monsieur le Directeur, Sirius, Ron, Hermione, Hagrid, mais nous n'attendons plus que vous pour la cérémonie dans la Grande Salle. De plus, vous avez omis de la redécorer depuis le banquet de fin d'année dernière, Mr le Directeur, si je peux oser m'exprimer ainsi. »
« Mmmoui oui, bien sûr, vous avez raison, Mr Weasley,... Bien, je crois qu'il faudra remettre notre réunion à plus tard. Allez, dépêchons-nous... » se pressa Dumbledore.
Ce qui était pour le moins surprenant. Dumbledore semblait gêné, voire même culpabilisait de lire cette lettre, ce n'était pas son style de couper la discussion aussi vite.
*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*
La Grande Salle était majestueuse.
Un ciel couvert de nuages blancs mais denses trônait sur le sol carrelé des anciens temps, entrecoupées d'éclaircies artificielles laissant savamment deviner des recoins de ciel bleu tendre. Les tables de chaque maison de Poudlard se voyaient être remplacées par des bancs longilignes et sobres. Les bannières des maisons étaient brodées sur des fonds blancs, alors que l'éclairage naturel du soleil matinal transperçait les vitraux transparents de cette chapelle. Ajoutées à ces rayons ensoleillés qui illuminaient la pièce, quelques bougies voletaient, isolées, pour ne pas omettre la lumière sur un seul coin et recoin de la salle. La nef semblait être sous la surveillance d'une lueur divine qui se manifeste lentement,... calmement,... sans bruit. Le choeur de la salle était peu surélevé face au niveau originel de la chapelle, et la table habituellement dressé pour le repas des professeurs laissait place à un autel de pierre marbrée rose. Hedwige trônait dessus. Trsite, elle laissait échapper ses complaintes lancinantes et bouleversantes.
Tout était réuni pour que les élèves de Poudlard et les quelques invités présent en cette église "construite sur le pouce" puissent se souvenir.
Et ne jamais oublier.
Jamais.
~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~
À l'entrée de la Grande Salle ainsi réaménagée, Hermione s'arrêta net.
« Ron... Je t'en prie, accompagne-moi à ma chambre, s'il te plaît. » souffla t-elle dans un sanglot à peine perceptible à son petit ami et son dernier soutien.
« Bien sûr... Mais on ferait mieux d'attendre la fin de la Messe, tu ne crois p... »
« NON, RON, TOUT DE SUITE ! » s'empressa t-elle de crier, au bord de la crise de nerfs.
« D'accord, d'accord, d'accord, je viens. » lui répondit-il. Mais il savait d'avance ce qu'elle allait lui dire.
ils grimpèrent les marches quatr à quatre avant d'arriver dans la chambre de la jeune femme.
« Ron...Ron... Je ne peux pas y croire... Je... Je n'en reviens pas... » maugréa t-elle, au bord des larmes.
« Allons, allons, ma chérie, calme-toi, il faut...tenir le coup, tu sais... Harry n'aurait pas voulu... » la calma t-il.
« HARRY, HARRY, HARRY !!! SI HARRY ETAIT VRAIMENT NOTRE AMI, IL NE NOUS AURAIT PAS LAISSES SEULS !!! »
« ... »
« TU NE COMPRENDS DONC PAS ??? IL EST MORT POUR NOUS, ET MAINTENANT, JE ME SENS RESPONSABLE, MOI AUSSI !! » hurla t-elle de douleur. Je... NOOON !!!... Non, noooooon,... hic... non, non, non... » sanglota t-elle.
Elle en tremblait. Fébrile, triste, atteinte dans son âme.
« Chuuuut. Allez, du calme, ma puce, c'est dur, je le sais... Mais il faut se battre, la vie contin... » tenta Ron, mais sans succès. Lui aussi se sentait coupable, mais le cachait mieux que sa compagne. Pas bien longtemps...
« NON, la vie marque un coup d'arrêt pour MOI !! Tu comprends, Ron, il était mon meilleur ami... mon premier ami... et JE NE PEUX ACCEPTER QU'IL S'EN AILLE !! Alors,...*snif*... NE VIENS PAS ME DIRE DE ME CALMER SINON... »
« ET SINON QUOI, HERMIONE ?? SINON, QUOI ????? TU CROIS QUE JE ME SENS MIEUX QUE TOI, PEUT-ÊTRE ??? » coupa alors subitement Ron.
Lui non plus, n'en pouvait plus. Il s'était tû trop longtemps, mais il fallait que ça sorte. Hermione en arrêta de pleurer tellement qu'elle en était surprise.
« MOI AUSSI, toutes les nuits je cauchemarde en me disant que ce jour-là, j'aurais du la fermer !! MOI AUSSI, je me dis que si Harry n'était pas mon ami, il ne serait pas mort !! MOI AUSSI, JE ME SENS MAL !! ET MOI AUSSI JE N'EN LAISSE RIEN PARAÎTRE !!...
...
Mais MOI AUSSI, je souffre, 'Mione. Tu peux pas savoir comme j'ai mal. C'est ma faute après tout... »
Et le jeune homme laissa couler des perles luisantes de douleur sur ses tâches de son qui constellaient son visage de jeune homme...
« Je... Pardonne-moi, Ron mais... Tiens, lis ça. Et tu comprendras. »
Et elle tendit une lettre fripée, froissée et lisible.
La lettre que Dumbledore allait lire avant de devoir aller à la Messe.
« Je l'ai... ramassée quand on est sortis du vestiaire. Dumbledore l'avait laissée tomber. » se justifia t-elle.
Il ramassa la missive et se mit à la lire. Silencieusement. Religieusement.
Un frisson le parcourait alors dans le dos. Des sueurs froides apparaissaient sur sa tempe aussi pâle que le reste de son visage.
Dans une transe indescriptible, il laissa échapper une exclamation vite étouffée. Il n'y croyait visiblement pas.
« Tu me comprends, à présent, Ron ?... » le rassura t-elle.
« C'est... c'est pas possible, non... Tu as dû te tromper de papier ou de lettre, ... ou alors elle date de plus longtemps, je n'sais pas, mais... Non... J'y crois pas... » répéta Ron, complètement abasourdi par ce qu'il venait de lire.
« Et tu comprends maintenant pourquoi je ne veux PAS y aller, Ron. Tu comprends, ne PAS y aller. Ne...ne... » articulait-elle avant de pleurer à nouveau. Moins d'intensité mais avec autant de regrets.
« Oui, ma chérie, je comprends. Je comprends et t'approuve. Nous n'irons pas... pour lui. »
Et il se serraient unanimement. Profondément. Spontanément.
Ils se serraient dans les bras l'un de l'autre.
Larmes aux yeux, la tête de l'un sur l'épaule de l'autre.
Durnat 10 minutes. 10 minutes de tristesse et de bonheur. Celui de ne pas être seul.
Avant que n'apparaissent une somptueuse chouette en compagnie d'un magnifique aigle aux ailes majestueuses et aux plumes rousses sur le sommet de son crâne.
Et ne s'envolent sous la fine pluie d'un début d'été illuminée par un rayon de soleil puissant, brillant, et divin.
Un hululement et un cri puissant déchiraient l'air, dans une complainte poussive et prenante.
Le vent se levait alors dans la chambre d'étudiante à la fenêter ouverte. Un billet au-dessus de la cheminée. On y voyait, griffonné à la hâte.
« Professeur Dumbledore.
Nous savons.
Et nous respecterons.
Pour vous et pour Harry.
Nous reviendrons en temps voulu, Ron et moi. »
Une lettre froissée et pliée en 4, placée à côté vibrant dans les sifflements aigus et frissonnants du vent d'été.
~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~
« Mesdames et Messieurs, vous savez tous pourquoi nous sommes réunis ici... » commença Dumbledore.
Puis il entendit ce qu'il voulait entendre.
Un hululement de chouette et un cri perçant d'aigle qui fedaient le silence pesant qui s'était abattu sur la nef de la Grande Salle.
« ... et c'est pourquoi je ne vais pas m'éterniser plus longtemps devant vous. Je laisse de suite la parole au Professeur McGonagall. » acheva t-il précipitemment avant de sortir de la Grande Salle, le pas pressant.
La surprise était grandiloquente, et tous étaient surpris, alors que McGonagall, très émue, tenta tant bien que mal d'en placer une pour reprendre le discours que Dumbledore lui avait laissé le soin de continuer.
Albus Dumbledore qui se précipitait vers le Parc...
Au milieu de la pelouse fraîche qui accueillait sans peine la rosée du matin sur ses duvets de gazon verdoyant, se tenaient une chouette blanche, immaculée et majestueuse, en compagnie d'un aigle royal au doux plumage, aux yeux perçants et aux touches de rousseur qu'agrémentaient ses plumes au- dessus de son crâne avant d'émettre un son puissant et grandiose.
« Je vois que Mlle Granger vous a expliqué, Mr Weasley... leur souffla t-il d'un regard pétillant. Ne vous en faites pas pour vos parents respectifs, je leur expliquerai... »
Les 2 oiseaux acquiescèrent avant de reprendre leur envol dans le rayon de soleil qui éclairait le pré du collège.
~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~
Ce mardi 3 août 1999... Une journée de deuil national est décrétée par le Ministère. Evidemment, ces crétins ne voient que le côté administratif de ce malheur qui s'est abattu sur le monde de la Magie tout entier.
Et dans le soleil couchant qui illuminait le château de Poudlard de sa lueur rousse et orangée, de cette chaleur expirante de fin de journée d'été...
Une ombre s'agrandit sur un pré verdoyant, au sein du Parc du collège sorcier.
Une pierre tombale marbrée rose. Un petit monolithe colorée qui se fond dans le décor d'une lumière orangée.
En lettres d'or, gravée, une épitaphe.
Harry Potter
31 juillet 1981 - 31 juillet 1999
Aimé des siens, aimant les siens,
Qu'il connaisse le bonheur dont le Destin l'a privé.
L'astre du jour achève peu à peu sa course dans son cycle journalier. Le château imposait son silence de vacances à l'ajou de lémotion palpable depuis le début de la journée...
Puis...
Un chant lointain s'élève, près de la sépulture du "Survivant".
Un chant prenant, qui répond à l'âme du défunt.
Ce défunt qui n'a pas vu ses 2 êtres les plus chers à sa cérémonie.
Il se demande alors, dans le tourment de la mort et de l'errance...
...
« Pourquoi ? »
Ùn sò micca venuti // Ils ne sont pas venus,
Da ch'elli eranu tristi // Ils ont fermé la porte,
Anu chjosu e porte // On ne les a plus vus,
Più nisunu l'hà visti // Ils ont fait lettre morte.
Ùn sò micca venuti // Ils ne sont pas venus,
Sò cum'è prigiuneri // Ils sont comme prisonniers
In li so cori muti // De leur c?ur qui s'est tû
Battenu l'addisperi // À tant désespérer.
È un anu chjamatu // Ils n'ont pas invoqué
D'altri toni o saette // D'autres colères des cieux,
Vulianu sapè // Ni voulu se venger,
Senza chere vindette // Juste comprendre un peu.
S'elli ùn anu parlatu // Et s'ils n'ont pas parlé,
Ghjè chì u core li freme // C'est que tremble leur c?ur,
Anu dettu à i soi // Ils ont dit de rassembler
D'arricoglie a speme // Des espoirs pour les leurs.
Ella, Ella, // Elle, Elle,
L'hà pigliatu a manu // Pour se sentir moins seule
Pè ùn sentesi sola // lui a saisi la main.
Ellu, Ellu, // Lui, Lui,
Andarete a sapè // Allez donc deviner
Ciò chì li ferma in gola // Ce chagrin qui l'étreint.
Vole sente à voce // Ils veulent entendre la voix
Di a ghjusta famiglia // Du plus juste qui veille,
A cuscenza di l'omi // La conscience des hommes
Chì cunsola è cunsiglia // Qui console et conseille
Vole truvà u passu // Ils veulet trouver le pas
Di l'amore in esiliu // De l'amour exilé,
A forza chì li manca // La force qui leur manque
Sin'à u recunciliu // Pour un jour pardonner.
Sin'à u recunciliu // Pour un jour pardonner,
Sin'à u recunciliu // Pour un jour pardonner,
Sin'à u recunciliu... // Pour un jour pardonner...
~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*
Voilà la fin de la fic.
Note de l'auteur : la chanson à la fin est une paghjella corse, un chant religieux chanté d'habitude en église, et que je me suis arrangé à traduire en français poétique avec des rimes (et croyez-moi, ce n'est pas de la tarte). Quant à a chanson, elle n'est pas de moi, mais du groupe I Muvrini.
Voilà... J'espère que ça vous a plu. REVIEW SVP, j'y répondrai dans un nouveau chapitre.
Un credo à respecter par ici. D'ailleurs, je disclaime bien haut et fort que JKR n'a qu'à nous refiler le Tome 5 (qui devrait sortir au printemps 2003 selon ce qu'elle a annoncé lors de la première à Londres de HP 2) pour qu' on ne lui pique pas ses persos. Mais ce sont les siens quand même.
**************REPONSES A MES REVIEWERS ADORES*************
Pheneatis : J'ai l'impression d'avoir le don de faire chialer mes lecteurs. Du moment que je n'apprends pas le suicide de l'un d'entre eux, ça me va (^_^). En tout cas, merci, tes compliments me vont droit au c?ur. Parce que j'écris selon mes inspirations et surtout selon mes émotions. Et m'entendre dire autant de qualités quand je broie du noir, c'est super sympa parce qu'en plus, ça me remonte. Franchement, je te remercie.
Molianne : Allons, allons, couché, Médor ! Làààà, bien, bon chienchien, ça... *gouzi gouzi*. Susucre ?? Non... Croquettes ???... Non plus... Ah, LA SUITE !! Ahhh, biennnnn !! Tout ça pour te dire que je ne refuse jamais qu'on me fasse l'air d'un chien battu. Et je me plie à cette pitié qui n'en est pas. Merci d'être passée par la case REVIEW. Mais ne me refais jamais ça, il suffit de demander gentiment (et éventuellement en se prosternant à mes pieds, mais ça, c'est une autre histoire...).
Clem : Connaissant tes réticences habituelles à reviewer, je prends cela comme un honneur... Alors rien que pour le plaisir de te voir me reviewer je vais faire une suite, tiens !! Non, je déconne, je m'en tiens à mon plaisir personnel. Mais t'as intérêt à me reviewer sinon.
Lyra B. : Don't worry, je n'avais pas mis de suite parce que j'avais pas d'idées. Maintenant, ça y est, tes désirs sont exaucés.
Aliénor : Alors je vais satisfaire ta curiosité de ce pas, ma chère.
Katia990 : Houlà !! Me comparer à JKR, c'est trop d'honneur !! En tout cas, c'est gentil. Mais, là tu peux préparer 4 bottins de Kleenex et de l'Actifed pour te déboucher le nez et les sinus. Ca va chialer, tout le monde. Hin hin.
Mesuline. euh, Mélusine (on sent qu'il est 2 heures du mat', quand même) : Râh, great to see you here. Et pour répéter la réponse à mon mail, je m'impatientationne de s'entendre au fêlétone presto..
Mais te considérer comme une lectrice bêta (Ben oui, j'ai pin pin pin de commentaires à faire : d'abord...*SBAF !!*), ce serait t'offenser.
Et non, je ne suis pas à tes pieds. Mais seulement dans ton c?ur. Et toi dans le mien, si tu veux savoir.
Biz.
Bon, allez, maintenant, passons aux choses sérieuses.
« Enfin, Professeur Dumbledore... »
Puis, plus rien
...
« Hu ? » s'exclama Ron. La surprise ne pouvait etre plus grande.
Dumbledore était un peu comme le grand-père de Harry, une personne de confiance totale, à qui il aurait remis sa vie entre ses mains sans aucun doute... quand il était encore de ce monde.
« Ne vous en faites pas, Mr Ronald Weasley, Harry avait déjà prévu avec moi de ce que je respecterai de lui. Il m'avait demandé de ne pas en parler. Mais pour une fois, et la seule et unique fois de ma vie, je devrai rompre une promesse que j'ai faite... »
Le vieillard, les yeux toujours aussi pétillants de malice, piocha dans sa poche avant d'en sortir un papier fripé, froissé, déchiré à quelques endroits mais encore potable... et lisible.
Il le déplia et s'apprêta à lire, mais c'est le moment que choisit Percy pour intervenir dans le vestiaire :
« Hem...Excusez-moi de vous déranger, Professeur Lupin, Monsieur le Directeur, Sirius, Ron, Hermione, Hagrid, mais nous n'attendons plus que vous pour la cérémonie dans la Grande Salle. De plus, vous avez omis de la redécorer depuis le banquet de fin d'année dernière, Mr le Directeur, si je peux oser m'exprimer ainsi. »
« Mmmoui oui, bien sûr, vous avez raison, Mr Weasley,... Bien, je crois qu'il faudra remettre notre réunion à plus tard. Allez, dépêchons-nous... » se pressa Dumbledore.
Ce qui était pour le moins surprenant. Dumbledore semblait gêné, voire même culpabilisait de lire cette lettre, ce n'était pas son style de couper la discussion aussi vite.
*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*
La Grande Salle était majestueuse.
Un ciel couvert de nuages blancs mais denses trônait sur le sol carrelé des anciens temps, entrecoupées d'éclaircies artificielles laissant savamment deviner des recoins de ciel bleu tendre. Les tables de chaque maison de Poudlard se voyaient être remplacées par des bancs longilignes et sobres. Les bannières des maisons étaient brodées sur des fonds blancs, alors que l'éclairage naturel du soleil matinal transperçait les vitraux transparents de cette chapelle. Ajoutées à ces rayons ensoleillés qui illuminaient la pièce, quelques bougies voletaient, isolées, pour ne pas omettre la lumière sur un seul coin et recoin de la salle. La nef semblait être sous la surveillance d'une lueur divine qui se manifeste lentement,... calmement,... sans bruit. Le choeur de la salle était peu surélevé face au niveau originel de la chapelle, et la table habituellement dressé pour le repas des professeurs laissait place à un autel de pierre marbrée rose. Hedwige trônait dessus. Trsite, elle laissait échapper ses complaintes lancinantes et bouleversantes.
Tout était réuni pour que les élèves de Poudlard et les quelques invités présent en cette église "construite sur le pouce" puissent se souvenir.
Et ne jamais oublier.
Jamais.
~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~
À l'entrée de la Grande Salle ainsi réaménagée, Hermione s'arrêta net.
« Ron... Je t'en prie, accompagne-moi à ma chambre, s'il te plaît. » souffla t-elle dans un sanglot à peine perceptible à son petit ami et son dernier soutien.
« Bien sûr... Mais on ferait mieux d'attendre la fin de la Messe, tu ne crois p... »
« NON, RON, TOUT DE SUITE ! » s'empressa t-elle de crier, au bord de la crise de nerfs.
« D'accord, d'accord, d'accord, je viens. » lui répondit-il. Mais il savait d'avance ce qu'elle allait lui dire.
ils grimpèrent les marches quatr à quatre avant d'arriver dans la chambre de la jeune femme.
« Ron...Ron... Je ne peux pas y croire... Je... Je n'en reviens pas... » maugréa t-elle, au bord des larmes.
« Allons, allons, ma chérie, calme-toi, il faut...tenir le coup, tu sais... Harry n'aurait pas voulu... » la calma t-il.
« HARRY, HARRY, HARRY !!! SI HARRY ETAIT VRAIMENT NOTRE AMI, IL NE NOUS AURAIT PAS LAISSES SEULS !!! »
« ... »
« TU NE COMPRENDS DONC PAS ??? IL EST MORT POUR NOUS, ET MAINTENANT, JE ME SENS RESPONSABLE, MOI AUSSI !! » hurla t-elle de douleur. Je... NOOON !!!... Non, noooooon,... hic... non, non, non... » sanglota t-elle.
Elle en tremblait. Fébrile, triste, atteinte dans son âme.
« Chuuuut. Allez, du calme, ma puce, c'est dur, je le sais... Mais il faut se battre, la vie contin... » tenta Ron, mais sans succès. Lui aussi se sentait coupable, mais le cachait mieux que sa compagne. Pas bien longtemps...
« NON, la vie marque un coup d'arrêt pour MOI !! Tu comprends, Ron, il était mon meilleur ami... mon premier ami... et JE NE PEUX ACCEPTER QU'IL S'EN AILLE !! Alors,...*snif*... NE VIENS PAS ME DIRE DE ME CALMER SINON... »
« ET SINON QUOI, HERMIONE ?? SINON, QUOI ????? TU CROIS QUE JE ME SENS MIEUX QUE TOI, PEUT-ÊTRE ??? » coupa alors subitement Ron.
Lui non plus, n'en pouvait plus. Il s'était tû trop longtemps, mais il fallait que ça sorte. Hermione en arrêta de pleurer tellement qu'elle en était surprise.
« MOI AUSSI, toutes les nuits je cauchemarde en me disant que ce jour-là, j'aurais du la fermer !! MOI AUSSI, je me dis que si Harry n'était pas mon ami, il ne serait pas mort !! MOI AUSSI, JE ME SENS MAL !! ET MOI AUSSI JE N'EN LAISSE RIEN PARAÎTRE !!...
...
Mais MOI AUSSI, je souffre, 'Mione. Tu peux pas savoir comme j'ai mal. C'est ma faute après tout... »
Et le jeune homme laissa couler des perles luisantes de douleur sur ses tâches de son qui constellaient son visage de jeune homme...
« Je... Pardonne-moi, Ron mais... Tiens, lis ça. Et tu comprendras. »
Et elle tendit une lettre fripée, froissée et lisible.
La lettre que Dumbledore allait lire avant de devoir aller à la Messe.
« Je l'ai... ramassée quand on est sortis du vestiaire. Dumbledore l'avait laissée tomber. » se justifia t-elle.
Il ramassa la missive et se mit à la lire. Silencieusement. Religieusement.
Un frisson le parcourait alors dans le dos. Des sueurs froides apparaissaient sur sa tempe aussi pâle que le reste de son visage.
Dans une transe indescriptible, il laissa échapper une exclamation vite étouffée. Il n'y croyait visiblement pas.
« Tu me comprends, à présent, Ron ?... » le rassura t-elle.
« C'est... c'est pas possible, non... Tu as dû te tromper de papier ou de lettre, ... ou alors elle date de plus longtemps, je n'sais pas, mais... Non... J'y crois pas... » répéta Ron, complètement abasourdi par ce qu'il venait de lire.
« Et tu comprends maintenant pourquoi je ne veux PAS y aller, Ron. Tu comprends, ne PAS y aller. Ne...ne... » articulait-elle avant de pleurer à nouveau. Moins d'intensité mais avec autant de regrets.
« Oui, ma chérie, je comprends. Je comprends et t'approuve. Nous n'irons pas... pour lui. »
Et il se serraient unanimement. Profondément. Spontanément.
Ils se serraient dans les bras l'un de l'autre.
Larmes aux yeux, la tête de l'un sur l'épaule de l'autre.
Durnat 10 minutes. 10 minutes de tristesse et de bonheur. Celui de ne pas être seul.
Avant que n'apparaissent une somptueuse chouette en compagnie d'un magnifique aigle aux ailes majestueuses et aux plumes rousses sur le sommet de son crâne.
Et ne s'envolent sous la fine pluie d'un début d'été illuminée par un rayon de soleil puissant, brillant, et divin.
Un hululement et un cri puissant déchiraient l'air, dans une complainte poussive et prenante.
Le vent se levait alors dans la chambre d'étudiante à la fenêter ouverte. Un billet au-dessus de la cheminée. On y voyait, griffonné à la hâte.
« Professeur Dumbledore.
Nous savons.
Et nous respecterons.
Pour vous et pour Harry.
Nous reviendrons en temps voulu, Ron et moi. »
Une lettre froissée et pliée en 4, placée à côté vibrant dans les sifflements aigus et frissonnants du vent d'été.
~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~
« Mesdames et Messieurs, vous savez tous pourquoi nous sommes réunis ici... » commença Dumbledore.
Puis il entendit ce qu'il voulait entendre.
Un hululement de chouette et un cri perçant d'aigle qui fedaient le silence pesant qui s'était abattu sur la nef de la Grande Salle.
« ... et c'est pourquoi je ne vais pas m'éterniser plus longtemps devant vous. Je laisse de suite la parole au Professeur McGonagall. » acheva t-il précipitemment avant de sortir de la Grande Salle, le pas pressant.
La surprise était grandiloquente, et tous étaient surpris, alors que McGonagall, très émue, tenta tant bien que mal d'en placer une pour reprendre le discours que Dumbledore lui avait laissé le soin de continuer.
Albus Dumbledore qui se précipitait vers le Parc...
Au milieu de la pelouse fraîche qui accueillait sans peine la rosée du matin sur ses duvets de gazon verdoyant, se tenaient une chouette blanche, immaculée et majestueuse, en compagnie d'un aigle royal au doux plumage, aux yeux perçants et aux touches de rousseur qu'agrémentaient ses plumes au- dessus de son crâne avant d'émettre un son puissant et grandiose.
« Je vois que Mlle Granger vous a expliqué, Mr Weasley... leur souffla t-il d'un regard pétillant. Ne vous en faites pas pour vos parents respectifs, je leur expliquerai... »
Les 2 oiseaux acquiescèrent avant de reprendre leur envol dans le rayon de soleil qui éclairait le pré du collège.
~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~*~
Ce mardi 3 août 1999... Une journée de deuil national est décrétée par le Ministère. Evidemment, ces crétins ne voient que le côté administratif de ce malheur qui s'est abattu sur le monde de la Magie tout entier.
Et dans le soleil couchant qui illuminait le château de Poudlard de sa lueur rousse et orangée, de cette chaleur expirante de fin de journée d'été...
Une ombre s'agrandit sur un pré verdoyant, au sein du Parc du collège sorcier.
Une pierre tombale marbrée rose. Un petit monolithe colorée qui se fond dans le décor d'une lumière orangée.
En lettres d'or, gravée, une épitaphe.
Harry Potter
31 juillet 1981 - 31 juillet 1999
Aimé des siens, aimant les siens,
Qu'il connaisse le bonheur dont le Destin l'a privé.
L'astre du jour achève peu à peu sa course dans son cycle journalier. Le château imposait son silence de vacances à l'ajou de lémotion palpable depuis le début de la journée...
Puis...
Un chant lointain s'élève, près de la sépulture du "Survivant".
Un chant prenant, qui répond à l'âme du défunt.
Ce défunt qui n'a pas vu ses 2 êtres les plus chers à sa cérémonie.
Il se demande alors, dans le tourment de la mort et de l'errance...
...
« Pourquoi ? »
Ùn sò micca venuti // Ils ne sont pas venus,
Da ch'elli eranu tristi // Ils ont fermé la porte,
Anu chjosu e porte // On ne les a plus vus,
Più nisunu l'hà visti // Ils ont fait lettre morte.
Ùn sò micca venuti // Ils ne sont pas venus,
Sò cum'è prigiuneri // Ils sont comme prisonniers
In li so cori muti // De leur c?ur qui s'est tû
Battenu l'addisperi // À tant désespérer.
È un anu chjamatu // Ils n'ont pas invoqué
D'altri toni o saette // D'autres colères des cieux,
Vulianu sapè // Ni voulu se venger,
Senza chere vindette // Juste comprendre un peu.
S'elli ùn anu parlatu // Et s'ils n'ont pas parlé,
Ghjè chì u core li freme // C'est que tremble leur c?ur,
Anu dettu à i soi // Ils ont dit de rassembler
D'arricoglie a speme // Des espoirs pour les leurs.
Ella, Ella, // Elle, Elle,
L'hà pigliatu a manu // Pour se sentir moins seule
Pè ùn sentesi sola // lui a saisi la main.
Ellu, Ellu, // Lui, Lui,
Andarete a sapè // Allez donc deviner
Ciò chì li ferma in gola // Ce chagrin qui l'étreint.
Vole sente à voce // Ils veulent entendre la voix
Di a ghjusta famiglia // Du plus juste qui veille,
A cuscenza di l'omi // La conscience des hommes
Chì cunsola è cunsiglia // Qui console et conseille
Vole truvà u passu // Ils veulet trouver le pas
Di l'amore in esiliu // De l'amour exilé,
A forza chì li manca // La force qui leur manque
Sin'à u recunciliu // Pour un jour pardonner.
Sin'à u recunciliu // Pour un jour pardonner,
Sin'à u recunciliu // Pour un jour pardonner,
Sin'à u recunciliu... // Pour un jour pardonner...
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Voilà la fin de la fic.
Note de l'auteur : la chanson à la fin est une paghjella corse, un chant religieux chanté d'habitude en église, et que je me suis arrangé à traduire en français poétique avec des rimes (et croyez-moi, ce n'est pas de la tarte). Quant à a chanson, elle n'est pas de moi, mais du groupe I Muvrini.
Voilà... J'espère que ça vous a plu. REVIEW SVP, j'y répondrai dans un nouveau chapitre.
