CHAPITRE 1
Je ne me reconnais plus, mes cheveux habituellement gominés vers l'arrière sont Pelle-Melle et des mèches blond cendré apparaissent sur fond platine. J'ai dû prendre au moins 10 cm depuis le début de l'année et mes épaules se sont considérablement élargies, ma taille s'est affinée, mes jambes allongées. Mais le plus frappant ce sont mes yeux, aujourd'hui j'ai l'impression de voir le monde à travers deux lacs gelés qui, pour la première fois ce seraient mis à fondre. Cela explique peut-être les larmes qui coulent sur mes joues. Des larmes amertumes qui se rendent jusqu'à ma bouche, je sens entre mes lèvres le goût de l'amertume, le trop plein d'amertume qui, depuis des années, bouillonne en moi. Jusqu'à faire crisper mes mains de rage, j'entends chaque jointure qui craque, j'aimerais faire craquer chacun de ses os ... uns à uns. Pour avoir détruit ma vie, pour m'avoir privé, d'enfance, d'amour, d'affection et surtout POUR AVOIR TUÉ MA MÈRE ! Lucius Malfoy, mon père, figure d'autorité, celui qui a tué ma mère. Narcissa Malfoy celle qui s'est fait tuer par son mari. Elle était déjà morte de toute façon, depuis des années. Sa peau froide, ses yeux vides, son silence. Aujourd'Hui, elle me manque, mais j'ai cette drôle d'impression qu'elle n'a jamais existé. Je suis seul, complètement seul, je l'ai toujours été, personne n'a jamais été aussi seul que moi sur cette terre. La morsure de la solitude, celle qui vous transperce un peu plus à chaque minutes de silence. Potter, à seule personne chez qui j'ai perçu le même désespoir, cette lueur dans les yeux, même si cet imbécile est constamment entouré de cette sang de bourbe aux dents de lapin et de ce grand dadais stupide au père amoureux des moldus... j'ai senti qu'il était très seul à quelque pars, peu être parce qu'il n'a jamais eu de famille tout comme moi mais, malgré les ressemblances, je ne peux empêcher chaque parcelle de mon corps de le détester d'une haine presque aussi violente que celle que je porte à mon père. Mais ce soir ... ce soir j'ai l'impression de comprendre son désarroi de ne plus le détester du tout.
-Oh... je deviens sentimental !! Ressaisi toi Draco... Si tu continu comme ça tu vas bientôt faire partie du fan-club de ce bellâtre À ramper pour une photo dédicacée de sa grosse figure éclatée par une cicatrice ! Plutôt mourir. Mes réflexions sont interrompues par des bruits de pas et quelqu'un qui cogne à la porte. Je m'habille en vitesse et je vais répondre. C'est mon père, je le regarde droit dans les yeux espérant le faire sentir coupable mais c'est une grave erreur. Mes yeux encor boursouflés par les larmes trahissent un moment de faiblesse inacceptable pour un Malfoy.
-Un Malfoy ne faiblit jamais ET SURTOUT NE PLEUR pas comme une FILLETTE !!!!
Me hurle mon père en m'envoyant une gifle en plein visage. Cette fois c'est trop, trop de douleur, de souffrance de silence suffocant, je ne peux retenir les larmes qui chauffent mes yeux. Fou de colère mon père sort sa baguette et avec, dans ses yeux, une lueur de profond dégoût, prononce ces mots si horribles
-Endoloris
Chaque parcelle de mon corps est en feu, la douleur est si forte que je la sens à peine. Il n'y a que du gris, le gris de ses yeux sans pitier. Quand la torture prend fin je ne pleur plus. J'aval ma salive avec difficulté, ferme les yeux un instant et me jure au plus profond de mon être que ce sera la dernière fois qu'il me verra pleurer... la dernière.
***
Je ne me reconnais plus. Mes cheveux sont plus en bataille que jamais. J'adore sentir une mèche de cheveux entre mes lèvres et souffler dessus pour qu'elle revienne sagement à sa place, et cette sensation, celle des cheveux qui tombent sur le visage. Comme une caresse. J'ai dû prendre au moins 10 cm cette année, mes épaules sont plus larges que jamais. Caques muscles de mon corps semble s'être développés. Et mes yeux, mes yeux émeraude brillent d'un feu étrange. Comme une partie de moi qui émergeait de ses deux Océans verts pour la première fois. Peut-être parce que je vien de rêver de Cho. Un rêve si étrange. C'étais l'hiver, elle se tenait dans le parc de l'école, près du lac. Son regard ne le lâchait pas d'une seconde, comme absorbée par ses profondeurs d'un gris d'acier. J'ai voulu m'approcher d'elle. J'ai posé ma main sur son épaule et elle s'est retournée brusquement. Mais étrangement ce n'était plus Cho qui me regardait à présent mais Malfoy. Pas le Malfoy que je connais, l'arrogant, suffisant et sur de lui, mais un Malfoy vulnérable les yeux semblables au lac mais en fonte. Des larmes de désespoir infini coulant le long de ses joues couleur craie. Sans savoir pourquoi je l'ai pris dans mes bras, avant de me réveiller en sursaut. Une telle étreinte, la chaleur de son corps sur le mien et puis mon lit froid, mes couvertures humides, ma chambre sombre. Malfoy, Draco MALFOY ? j'ai dit un rêve ? je voulais surment dire un cauchemar !!!
***
-Draco ! Draco !
Ces deux gorilles liposucsés du cerveau sont encor scotchés à mes basks! Seigneur ! Je sais que c'est la ressemblance, de nos pères, de nos familles et de nos vies qui nous rapprochent, moi, Goyle et Crabbe et même si leur présence m'est pathétique, elle m'est d'un certain réconfort. Comme une illusion, celle d'être moins seul. Il m'est même déjà arrivé de les trouver sympathiques et d'avoir été touché de leur enthousiasme à me défendre de Potter et de son fan-club. Mais pas aujourd'hui, aujourd'hui je ne veux voir personne, personne qui me rappelle mon père, personne qui me rappelle qui je suis et que ma vie n'a aucun sens. Je fais mine de ne pas les avoirs entendus et je vais m'asseoir au fond du train dans un compartiment vide. Je pleure encor et encor. Je déteste pleurer, peut être par ce que j'ai toujours vu ca comme une faiblesse. Quelque chose d'interdit, un privilège qui ne m'étais pas accordé. "NE JAMAIS FAIBLIRE Draco. UN MALFOY N'A PAS DE SENTIMENTS" Un Malfoy, un Malfoy. Je maudis Ce NOM QUI MA AUTÉ LA VIE ! je le hais, je l'esxercre. Soudain, la porte du compartiment s'ouvre à la volée. Ohhhh non je cauchemarde Potter et ces deux imbéciles qui lui collent aux fesses à longueur d'année. Figés sur place, la bouche ouverte. Quoi ? Ils n'ont jamais vu quelqu'un pleuré ? C'est à Vomir, je détourne le regard. Le saint Potter se tourne vers les deux autres et leurs murmures de nous laisser.
-Dégage Potter, je ne veux pas de ta pitié.
***
Ce matin l'atmosphère est tendue chez les Dursleys. Ce cher Dudley vient de faire une énorme crise en apprenant qu'il faudrait reprendre son régime draconien. Je n'en croyais pas mes yeux mon cousin avait triplé de volume. Il prenait maintenant 4 sièges dans l'autobus et pour couronner le tout il devait se mettre en biais pour passé dans le cadre de la porte d'entrer. Les parents sur protecteurs ne semblaient pas comprendre que leur horrible fils avait l'âme d'un jeune délinquant ! Même après 12 appels du directeur de Smelting pour rapporter les mauvais coups de Dudley dont : des vols fréquents à la cantine, une attaque violente contre un certain Bruce White qui l'accusait d'avoir esseillé de le noyer dans la cuvette d'une toilette et du plagia dans la moitié de ses examens. L'oncle Vernon continuait de nier et disait que Dudley traversait simplement une période difficile, mais pour la première fois de sa vie, ce dernier se fit remettre les pendules à l'heure par son père qui ne voulait surtout pas que son fils chéri se fasse renvoyer d'une école de si grand nom. Que diraient les voisins !!!???
-Oncle Vernon est ce que tu peux m'accompagner à la gare ce matin ?"
-MMM
Réponds l'oncle Vernon de très mauvaise humeur, pour faire changement, sans levé les yeux de son journal... Une heure plus tard je suis à King cross sur la voie 9 et trois quarts. Je cherche Ron et Hermione des yeux. Tous les garçons des alentours semblent absorbés par la contemplation d'une jeune fille qui leur passe sous le nez un sourire amusé aux lèvres. C'est HERMIONE ! Je n'en crois pas mes yeux et quand mon regard croise le sien, je me surprends a pensé des choses auxquelles je n'avais jamais pensé auparavant (Sauf en regardant Cho peut- être). Une main invisible sert mon estomac d'une poigne de fer. Soudain je vois Ron qui semble avoir changé lui aussi s'avancer vers moi, Hermione fait volte face et il s'arrête net à quelques centimètres d'elle. À cet instant, je comprends, qu'il l'aime d'un amour profond, celui qu'on a pour cette seule personne, notre moitié. Il l'aime et son corps tout entier en tremble, je le vois dans ses yeux sombres, dans sa façon de respirer, de bouger. Il l'a toujours aimé depuis le début. Mal à l'aise, nous nous dirigeons vers notre compartiment habituel. J'ouvre la porte et je m'arrête bouchebé devant un Malfoy en pleure le même que dans mon rêve. Je ne sais pas pourquoi je fais ça mais ça me vient naturellement, comme une soudaine pulsion. Je me tourne vers Ron et Hermione.
-Laissez nous
Ron me dévisage surpris, mais devant le regard noir d'Hermione il sort du compartiment sans un mot.
****
Il s'assoit en face de moi je peux m'empêcher de remarquer cette beauté insolente qui émane de sa personne de son corps. Je ne le regarde plus, je ne veux pas le voir. Lui me regarde, des heures passent. Ses yeux verts ne me lâchent pas, ils sont si brillants, si pénétrants, je dirais même chauds. Les miens sont froids et ternes comme ceux de mon père. Il pose sa main sur mon genou, je tourne brusquement la tête vers lui et lui lance un de ces regards dont jais le secret, mortelle, dardant, tranchant. Personne n'a le droit de me toucher comment ose-t-il? Il retire sa main et sans un mot se lève. Je savais qu'il partirait, qu'il s'en aille !!! Je le déteste plus que jamais. Mais il ne s'en va pas, au contraire, il s'assoit à côté de moi et sans que j'ai le temps de réalisé ce qui se passe, ses longs bras m'enlacent. Je ne connais pas cette chaleur. Je ne comprends pas, mais mon corps entier se met à tremblé entres ses bras. Je suis agité d'un sanglot, il ressert son étreinte, je ferme les yeux, je n'existe plus, je m'efface, je suis lui il est moi, je rentre dans sa peau brûlante, il n'y a plus que nous. Une seule personne. Je voudrais que ça dur éternellement. Ses cheveux entres mes lèvres, ses doigts entre les miens, chaque seconde devient une peur qui croque le c?ur entres ses dents. La peur de ne plus le sentir si près de mon corps, la peur du froid de retrouver mon désert de glace. Tranquillement, je le sens qui s'agite, ses mains me repoussent doucement. Je sens à nouveau le froid pénétré dans mes os. Il me regarde les yeux plein de larmes puis sans un mot sort du compartiment.
*** Je suis loin maintenant, le plus loin possible à l'autre bout du train. Je regarde fixement mes mains. Celles qui viennent de caresser son corps. Encor essoufflé par la course ... jamais je n'avais été si proche de quelqu'un. J'ai cette drôle d'impression que personne ne l'a jamais été. Jamais personne auparavant ne m'avait enlacé. Certainement pas la tante pétunia ou encor moins l'oncle Vernon. Je me disais que ca viendrait mais j'étais loin d'imaginer ca . Avec Draco Malfoy !!! Je dois être fou, mais ses yeux d'une infinie tristesse... je l'ai pris dans mes Bras... Draco Malfoy, dans mes Bras !!!!et qu'elle étreinte, cette sensation de ne faire plus qu'un ... L'atmosphère trop chargée m'a obligé à interrompre ce moment. Comme une voix dans ma tête qui me disait que c'était asser. Je n'ose même pas imaginer jusqu'ou ca aurait pu aller sinon. J'avais . J'avais envie ... envie de lui... Mais une minute je suis aux femmes ! Et en plus je parle de Draco Malefoy !!!!!!!! Bordel.
***
-Alors c'était bien la Bulgarie ?
Elle est assise en face de moi plus belle que jamais et avec un air détaché elle me répond
-Oui c'étais pas mal
-Hu huh
... e la déteste à cet instant! comment a-t-elle pu ???...comment...pourquoi!? en fait je n'arrive pas à savoir pourquoi je la déteste et ce qu'elle a fait de mal mais je ne peux empêcher la colère qui monte en moi. Elle me répond quelque chose, mais je ne l'écoute pas. Je pense simplement à la façon la plus cruelle de tuer ce Krum. Elle semble attendre une réponse, je lui sers le coup de la fraternisation avec l'ennemi et elle me crie à la tête un truc qui sonne comme
-Ce que tu peux être bête pourquoi tu ne me dis pas simplement que tu m'aimes
Je n'entends pas le reste -que tu m'aimes- Ces mots me dardent. Moi Ronald Weasley L'aimer, ELLE ??? elle est folle, je veux lui crier qu'elle se trompe mais elle me regarde, elle voit à travers moi, je ne sais plus si elle se trompe ou si c'est moi. J'ai soudainement chaud, mes yeux se mettent à piquer, je sors en claquant la porte, je murmure un
-Va te faire foutre Hermione
Je ne veux plus jamais la voir.
***
Fin du chapitre I
Je ne me reconnais plus, mes cheveux habituellement gominés vers l'arrière sont Pelle-Melle et des mèches blond cendré apparaissent sur fond platine. J'ai dû prendre au moins 10 cm depuis le début de l'année et mes épaules se sont considérablement élargies, ma taille s'est affinée, mes jambes allongées. Mais le plus frappant ce sont mes yeux, aujourd'hui j'ai l'impression de voir le monde à travers deux lacs gelés qui, pour la première fois ce seraient mis à fondre. Cela explique peut-être les larmes qui coulent sur mes joues. Des larmes amertumes qui se rendent jusqu'à ma bouche, je sens entre mes lèvres le goût de l'amertume, le trop plein d'amertume qui, depuis des années, bouillonne en moi. Jusqu'à faire crisper mes mains de rage, j'entends chaque jointure qui craque, j'aimerais faire craquer chacun de ses os ... uns à uns. Pour avoir détruit ma vie, pour m'avoir privé, d'enfance, d'amour, d'affection et surtout POUR AVOIR TUÉ MA MÈRE ! Lucius Malfoy, mon père, figure d'autorité, celui qui a tué ma mère. Narcissa Malfoy celle qui s'est fait tuer par son mari. Elle était déjà morte de toute façon, depuis des années. Sa peau froide, ses yeux vides, son silence. Aujourd'Hui, elle me manque, mais j'ai cette drôle d'impression qu'elle n'a jamais existé. Je suis seul, complètement seul, je l'ai toujours été, personne n'a jamais été aussi seul que moi sur cette terre. La morsure de la solitude, celle qui vous transperce un peu plus à chaque minutes de silence. Potter, à seule personne chez qui j'ai perçu le même désespoir, cette lueur dans les yeux, même si cet imbécile est constamment entouré de cette sang de bourbe aux dents de lapin et de ce grand dadais stupide au père amoureux des moldus... j'ai senti qu'il était très seul à quelque pars, peu être parce qu'il n'a jamais eu de famille tout comme moi mais, malgré les ressemblances, je ne peux empêcher chaque parcelle de mon corps de le détester d'une haine presque aussi violente que celle que je porte à mon père. Mais ce soir ... ce soir j'ai l'impression de comprendre son désarroi de ne plus le détester du tout.
-Oh... je deviens sentimental !! Ressaisi toi Draco... Si tu continu comme ça tu vas bientôt faire partie du fan-club de ce bellâtre À ramper pour une photo dédicacée de sa grosse figure éclatée par une cicatrice ! Plutôt mourir. Mes réflexions sont interrompues par des bruits de pas et quelqu'un qui cogne à la porte. Je m'habille en vitesse et je vais répondre. C'est mon père, je le regarde droit dans les yeux espérant le faire sentir coupable mais c'est une grave erreur. Mes yeux encor boursouflés par les larmes trahissent un moment de faiblesse inacceptable pour un Malfoy.
-Un Malfoy ne faiblit jamais ET SURTOUT NE PLEUR pas comme une FILLETTE !!!!
Me hurle mon père en m'envoyant une gifle en plein visage. Cette fois c'est trop, trop de douleur, de souffrance de silence suffocant, je ne peux retenir les larmes qui chauffent mes yeux. Fou de colère mon père sort sa baguette et avec, dans ses yeux, une lueur de profond dégoût, prononce ces mots si horribles
-Endoloris
Chaque parcelle de mon corps est en feu, la douleur est si forte que je la sens à peine. Il n'y a que du gris, le gris de ses yeux sans pitier. Quand la torture prend fin je ne pleur plus. J'aval ma salive avec difficulté, ferme les yeux un instant et me jure au plus profond de mon être que ce sera la dernière fois qu'il me verra pleurer... la dernière.
***
Je ne me reconnais plus. Mes cheveux sont plus en bataille que jamais. J'adore sentir une mèche de cheveux entre mes lèvres et souffler dessus pour qu'elle revienne sagement à sa place, et cette sensation, celle des cheveux qui tombent sur le visage. Comme une caresse. J'ai dû prendre au moins 10 cm cette année, mes épaules sont plus larges que jamais. Caques muscles de mon corps semble s'être développés. Et mes yeux, mes yeux émeraude brillent d'un feu étrange. Comme une partie de moi qui émergeait de ses deux Océans verts pour la première fois. Peut-être parce que je vien de rêver de Cho. Un rêve si étrange. C'étais l'hiver, elle se tenait dans le parc de l'école, près du lac. Son regard ne le lâchait pas d'une seconde, comme absorbée par ses profondeurs d'un gris d'acier. J'ai voulu m'approcher d'elle. J'ai posé ma main sur son épaule et elle s'est retournée brusquement. Mais étrangement ce n'était plus Cho qui me regardait à présent mais Malfoy. Pas le Malfoy que je connais, l'arrogant, suffisant et sur de lui, mais un Malfoy vulnérable les yeux semblables au lac mais en fonte. Des larmes de désespoir infini coulant le long de ses joues couleur craie. Sans savoir pourquoi je l'ai pris dans mes bras, avant de me réveiller en sursaut. Une telle étreinte, la chaleur de son corps sur le mien et puis mon lit froid, mes couvertures humides, ma chambre sombre. Malfoy, Draco MALFOY ? j'ai dit un rêve ? je voulais surment dire un cauchemar !!!
***
-Draco ! Draco !
Ces deux gorilles liposucsés du cerveau sont encor scotchés à mes basks! Seigneur ! Je sais que c'est la ressemblance, de nos pères, de nos familles et de nos vies qui nous rapprochent, moi, Goyle et Crabbe et même si leur présence m'est pathétique, elle m'est d'un certain réconfort. Comme une illusion, celle d'être moins seul. Il m'est même déjà arrivé de les trouver sympathiques et d'avoir été touché de leur enthousiasme à me défendre de Potter et de son fan-club. Mais pas aujourd'hui, aujourd'hui je ne veux voir personne, personne qui me rappelle mon père, personne qui me rappelle qui je suis et que ma vie n'a aucun sens. Je fais mine de ne pas les avoirs entendus et je vais m'asseoir au fond du train dans un compartiment vide. Je pleure encor et encor. Je déteste pleurer, peut être par ce que j'ai toujours vu ca comme une faiblesse. Quelque chose d'interdit, un privilège qui ne m'étais pas accordé. "NE JAMAIS FAIBLIRE Draco. UN MALFOY N'A PAS DE SENTIMENTS" Un Malfoy, un Malfoy. Je maudis Ce NOM QUI MA AUTÉ LA VIE ! je le hais, je l'esxercre. Soudain, la porte du compartiment s'ouvre à la volée. Ohhhh non je cauchemarde Potter et ces deux imbéciles qui lui collent aux fesses à longueur d'année. Figés sur place, la bouche ouverte. Quoi ? Ils n'ont jamais vu quelqu'un pleuré ? C'est à Vomir, je détourne le regard. Le saint Potter se tourne vers les deux autres et leurs murmures de nous laisser.
-Dégage Potter, je ne veux pas de ta pitié.
***
Ce matin l'atmosphère est tendue chez les Dursleys. Ce cher Dudley vient de faire une énorme crise en apprenant qu'il faudrait reprendre son régime draconien. Je n'en croyais pas mes yeux mon cousin avait triplé de volume. Il prenait maintenant 4 sièges dans l'autobus et pour couronner le tout il devait se mettre en biais pour passé dans le cadre de la porte d'entrer. Les parents sur protecteurs ne semblaient pas comprendre que leur horrible fils avait l'âme d'un jeune délinquant ! Même après 12 appels du directeur de Smelting pour rapporter les mauvais coups de Dudley dont : des vols fréquents à la cantine, une attaque violente contre un certain Bruce White qui l'accusait d'avoir esseillé de le noyer dans la cuvette d'une toilette et du plagia dans la moitié de ses examens. L'oncle Vernon continuait de nier et disait que Dudley traversait simplement une période difficile, mais pour la première fois de sa vie, ce dernier se fit remettre les pendules à l'heure par son père qui ne voulait surtout pas que son fils chéri se fasse renvoyer d'une école de si grand nom. Que diraient les voisins !!!???
-Oncle Vernon est ce que tu peux m'accompagner à la gare ce matin ?"
-MMM
Réponds l'oncle Vernon de très mauvaise humeur, pour faire changement, sans levé les yeux de son journal... Une heure plus tard je suis à King cross sur la voie 9 et trois quarts. Je cherche Ron et Hermione des yeux. Tous les garçons des alentours semblent absorbés par la contemplation d'une jeune fille qui leur passe sous le nez un sourire amusé aux lèvres. C'est HERMIONE ! Je n'en crois pas mes yeux et quand mon regard croise le sien, je me surprends a pensé des choses auxquelles je n'avais jamais pensé auparavant (Sauf en regardant Cho peut- être). Une main invisible sert mon estomac d'une poigne de fer. Soudain je vois Ron qui semble avoir changé lui aussi s'avancer vers moi, Hermione fait volte face et il s'arrête net à quelques centimètres d'elle. À cet instant, je comprends, qu'il l'aime d'un amour profond, celui qu'on a pour cette seule personne, notre moitié. Il l'aime et son corps tout entier en tremble, je le vois dans ses yeux sombres, dans sa façon de respirer, de bouger. Il l'a toujours aimé depuis le début. Mal à l'aise, nous nous dirigeons vers notre compartiment habituel. J'ouvre la porte et je m'arrête bouchebé devant un Malfoy en pleure le même que dans mon rêve. Je ne sais pas pourquoi je fais ça mais ça me vient naturellement, comme une soudaine pulsion. Je me tourne vers Ron et Hermione.
-Laissez nous
Ron me dévisage surpris, mais devant le regard noir d'Hermione il sort du compartiment sans un mot.
****
Il s'assoit en face de moi je peux m'empêcher de remarquer cette beauté insolente qui émane de sa personne de son corps. Je ne le regarde plus, je ne veux pas le voir. Lui me regarde, des heures passent. Ses yeux verts ne me lâchent pas, ils sont si brillants, si pénétrants, je dirais même chauds. Les miens sont froids et ternes comme ceux de mon père. Il pose sa main sur mon genou, je tourne brusquement la tête vers lui et lui lance un de ces regards dont jais le secret, mortelle, dardant, tranchant. Personne n'a le droit de me toucher comment ose-t-il? Il retire sa main et sans un mot se lève. Je savais qu'il partirait, qu'il s'en aille !!! Je le déteste plus que jamais. Mais il ne s'en va pas, au contraire, il s'assoit à côté de moi et sans que j'ai le temps de réalisé ce qui se passe, ses longs bras m'enlacent. Je ne connais pas cette chaleur. Je ne comprends pas, mais mon corps entier se met à tremblé entres ses bras. Je suis agité d'un sanglot, il ressert son étreinte, je ferme les yeux, je n'existe plus, je m'efface, je suis lui il est moi, je rentre dans sa peau brûlante, il n'y a plus que nous. Une seule personne. Je voudrais que ça dur éternellement. Ses cheveux entres mes lèvres, ses doigts entre les miens, chaque seconde devient une peur qui croque le c?ur entres ses dents. La peur de ne plus le sentir si près de mon corps, la peur du froid de retrouver mon désert de glace. Tranquillement, je le sens qui s'agite, ses mains me repoussent doucement. Je sens à nouveau le froid pénétré dans mes os. Il me regarde les yeux plein de larmes puis sans un mot sort du compartiment.
*** Je suis loin maintenant, le plus loin possible à l'autre bout du train. Je regarde fixement mes mains. Celles qui viennent de caresser son corps. Encor essoufflé par la course ... jamais je n'avais été si proche de quelqu'un. J'ai cette drôle d'impression que personne ne l'a jamais été. Jamais personne auparavant ne m'avait enlacé. Certainement pas la tante pétunia ou encor moins l'oncle Vernon. Je me disais que ca viendrait mais j'étais loin d'imaginer ca . Avec Draco Malfoy !!! Je dois être fou, mais ses yeux d'une infinie tristesse... je l'ai pris dans mes Bras... Draco Malfoy, dans mes Bras !!!!et qu'elle étreinte, cette sensation de ne faire plus qu'un ... L'atmosphère trop chargée m'a obligé à interrompre ce moment. Comme une voix dans ma tête qui me disait que c'était asser. Je n'ose même pas imaginer jusqu'ou ca aurait pu aller sinon. J'avais . J'avais envie ... envie de lui... Mais une minute je suis aux femmes ! Et en plus je parle de Draco Malefoy !!!!!!!! Bordel.
***
-Alors c'était bien la Bulgarie ?
Elle est assise en face de moi plus belle que jamais et avec un air détaché elle me répond
-Oui c'étais pas mal
-Hu huh
... e la déteste à cet instant! comment a-t-elle pu ???...comment...pourquoi!? en fait je n'arrive pas à savoir pourquoi je la déteste et ce qu'elle a fait de mal mais je ne peux empêcher la colère qui monte en moi. Elle me répond quelque chose, mais je ne l'écoute pas. Je pense simplement à la façon la plus cruelle de tuer ce Krum. Elle semble attendre une réponse, je lui sers le coup de la fraternisation avec l'ennemi et elle me crie à la tête un truc qui sonne comme
-Ce que tu peux être bête pourquoi tu ne me dis pas simplement que tu m'aimes
Je n'entends pas le reste -que tu m'aimes- Ces mots me dardent. Moi Ronald Weasley L'aimer, ELLE ??? elle est folle, je veux lui crier qu'elle se trompe mais elle me regarde, elle voit à travers moi, je ne sais plus si elle se trompe ou si c'est moi. J'ai soudainement chaud, mes yeux se mettent à piquer, je sors en claquant la porte, je murmure un
-Va te faire foutre Hermione
Je ne veux plus jamais la voir.
***
Fin du chapitre I
