CHAPITRE 2

Mon assiette est encor pleine, je n'arrive pas à manger. Cette boule qui s'est logée dans ma gorge m'empêche d'ingurgiter quoi que ce soi. Sinon bonjours les dégâts. Goyle et Grabbe parlent d'une fille de quatrième années qu'ils ont rencontré dans la salle commune hier soir. Elle semble beaucoup les intéresser . Pathétique ! une figure terne, un corps maigre, aucune conversation. C'est une Hightford, famille de mangemort depuis des générations. Exactement le genre de harpie que je serai condamné à épouser. Il tourne la tête vers moi, c'est la première fois depuis qu'on est arrivé. Je peux voir l'éclat de ses yeux à l'autre bout de la salle. Tranquillement, je sens cette chaleur familière m'envahir. Soudain, je n'entends plus le brouhaha de la grande salle. Le silence bourdonne à mes oreilles. Tout le monde s'efface autour de moi, il n'y a plus que lui. Je brûle, j'ai les entrailles en feu. Il me regarde toujours avec la même intensité. Les cris de Goyle surexcité, qui vient d'obtenir un rendez-vous avec la harpie, brisent le lien qui nous unissait, J'appercois le rouquin lui taper l'épaule et il détourne le regard. Je ne sais plus ce que je veux, j'y pence à chaque minute. J'ai l'impression que son corps m'appelle. C'est tellement fort, tellement physique et tellement profond en même temps, j'ai l'impression d'avoir réappris à respirer depuis qu'il m'a accordé cette chose dont je ne connais pas le nom. Comme un cadeau précieux. Il a allumé une flamme en moi quelque chose que je ne connaissais pas avant. De l'espoir peut-être de l'envie ? Dieu que je le haï et ca n'a aucun sens. Je n'en sais rien simplement, que je ne veux pas que ça s'arrête là. J'en mourrais.

***



Le cours d'enchantement passe particulièrement vite en cette première journée. La cloche sonne et je ramasse mes choses avec le plus de lenteur possible, espérant retardé le début du cours de potion. Hermione et Ron ne s'adressent plus la parole, sauf pour se dire des choses du genre "passe- moi le beurre" ou "bonjour, bonsoir". c'est l'horreur. Normalement j'aurais cherché à savoir le pourquoi du comment, mais j'ai tellement de chose en tête. Enfin, une chose, cette chose est très grande avec des cheveux blonds des yeux gris magnifiques et des mains d'une sensualité inimaginables sans parler de ses lèvres. HARRY STOP je n'arrive plus à me contrôler. Je suis un train qui déraille. Je fonce droit devant, mais le problème c'est que je n'ai aucune idée de ou je vais ni de ou je viens. Qui suis-je ??? comment pouvais-je être avant d'avoir goûté à une pareille étreinte tant de questions qui se bousculent. Et puis il y a eu ce matin, dans la grande salle, ce regard qu'il m'a jeté. Le premier depuis l'épisode du train. Je me demandais si j'avais rêvé, si c'étais vrai tout ca ou si je n'avais qu'imaginé être complètement raide dingue d'un mec qui, en plus, spécifions le, est mon pire ennemi sur cette terre. J'ai dit raide dingue ? OH bon dieu quelle horreur, j'ai la nausée. Le bruit des pas pressés qui résonnent dans le couloir me rappelle que mon cours de potion à lieu dans 2 minutes. Je jette mon sac sur mes épaules, cours dans le long couloir, décent 5 volé de marches, renverse MC Gonagall au passage sans prendre le temps de mésuser, traverse deux tapisseries et arrive enfin dans les donjons. Mais malgré ma course effrénée, et à mon grand désespoir, j'entends la cloche qui retentit à deux pas de la porte d'entrer de la classe. Je rentre d'un air résigné. Je l'aperçois tout de suite à sa place habituelle. Il a repris son air suffisant, ça me fait comme un couteau en plein c?ur. Je reprends mes esprits et me prépare à faire face à Rogue, il est la lui aussi (ÉVIDAMEnT !) quel affreux bonhomme ! Avec ses airs doucereux et sa voix aussi huileuse que ses cheveux

-vous êtes en retard Potter.

-J'avais remarqué, oui.

-À votre place jeune homme et je retire 50 points à griffondor pour votre insolence !

Putain, 50 points il y va pas de main morte cet enfoiré (dsl je déteste rogue xaph.) Ron regarde son chaudron fixement. Son humeur n'a visiblement pas changée. Hermione à l'air complètement déconnecté de la réalité, ce qui lui ressemble très peu, surtout lors d'un cours. Malfoy ne tourne même pas une seule fois la tête dans ma direction et les minutes s'envolent presque aussi rapidement qu'une tortue quadraplégique aveugle. C'est l'horreur ma potion d'enflure tourne au vert kaki alors qu'elle aurait dû être jaune. Rogue s'en prend encor à moi. Et 5 points de moins! Mais c'est drôle, aujourd'hui j'ai l'impression de n'en avoir rien à foutre. Quand la cloche sonne enfin je me dirige vers la salle commune. J'évite Ron et Hermione qui commencent sérieusement à me tomber sur le système. Je passe aux toilettes et avant même d'avoir franchi la porte je tombe nez à nez avec l'objet de mes désirs. Il me regarde surprit avant de lancé d'un ton faussement détaché

-Qu'es ce que tu fabrique ici Potter ?

Agacé, je réponds

-T'as besoin que j'te fasse un dessin peut-être ?

Il lève les yeux en l'air et fait mine de vouloir partir. Par accident, Enfin je crois. Il frôle mon épaule au passage. Mon estomac fait un bond, j'ai la tête qui recommence à tournée. Je regarde mes mains tremblées d'un air suppliant. Oh non pas encor. Je ne peux empêcher ce qui se produit ensuite. Il se tourne brusquement vers moi et saisi mon visage entre ses mains. Ses yeux ont repris leurs éclats de la vieille, je sens son souffle chaud sur mon visage ses lèvres glacées et charnues sont entre-ouvertes et humides, je ferme les yeux et, sans le savoir, je vais à leurs rencontres. Elles se réchauffent tranquillement. Sa langue se fraye un chemin jusqu'à la mienne. Ma bouche à moi elle est brûlante, mon corps tout entier l'est. J'oublie qu'il n'est qu'un pauvre crétin arrogant, j'ai le sentiment de ne plus le connaître, j'aime son corps plus que tout. J'aime le blond de ses cheveux et la courbe que décris son dos. J'aime ses mains, la froideur de ses yeux et surtout la douceur de ses lèvres. Homme ou femme c'est simplement le tout qu'il forme, ce qui émane de lui. Il met fin à notre baiser, me regarde longuement avec une lueur presque démente dans les yeux

-Suis- moi Harry

Harry, comme c'est étrange d'entendre ce nom sortir de sa bouche, je trouve qu'il prend une troisième dimension. Qu'il devient plus beau, plus sensuel Sans un mot, je lui emboîte le pas. Il se met à courir.

***



Personne ne fait vraiment attention à nous, tout le monde est dehors. La salle commune est vide à cette heure-ci. Je n'ai aucune idée de ce que je fais. J'ai besoin de me libéré, de ne plus penser. De ne plus voir le visage de ma mère qui me hante, le sang qui coule sur le carrelage, le regard de mon père. Je ne peux plus respirer, j'étouffe. Mais lui, lui il est là, il ne me demande rien. J'ai l'impression de lui apporter autant qu'il m'apporte. Si seulement il savait, il est comme un baume sur mon c?ur. Je veux sentir ses mains brûlantes sur mon corps, je veux seulement sentir sa présence, je ne suis plus seul, plus maintenant, j'en ai la conviction. J'entends ses pas résonnés derrière moi. Je ne me rends même pas compte que je cours. Une fois devant le mur qui conduit à la salle commune des serpentards. Je m'arrête net. La froideur de ce mur de brique me rappelle ce que je fais. Soudain j'ai peur, il le voit, pose sa main sur mon épaule. Mes craintes s'envolent. J'avais deviné juste, il fait si beau dehors. La salle est vide, je monte jusqu'au dortoir Harry toujours sur mes talons. Je m'effondre sur le lit, il me saute littéralement dessus me couvrant de baiser, faisant glisser mes vêtements uns à uns. Je caresse son dos, son torse musclé. J'aime observé chacun de ses muscles en mouvement. Comme le plus beau des spectacles. Nous grimpons au 7ième ciel main dans la main. Il s'étend à côté de moi et sans savoir pourquoi je me mets à pleurer

-Dis- moi tout, je veux tout savoir

Les mots forment une boule dans ma gorge, je n'arrive pas à parler. Je ferme les yeux quelque instant

-Écoute Harry, il a tué ma mère. Il la tue, c'est tout ce que tu dois savoir

-Qui, ton PÈre ?????

Je ne réponds pas, je me lève et me rends compte que je suis complètement nu. J'ai la nausée, je cours aux toilettes. Quand je reviens, il n'est plus là.

****

Je me sens sale comme si cette aventure m'avait souillé au plus profond de mon être. Je repense à son corps qui m'attirait tellement il y a à peine 3/4 d'heure. Maintenant je le vois comme un homme, simplement. Je n'ai plus aucune attirance pour lui. Je suis parti, je ne voulais plus savoir, plus entendre. Peu être que j'ai peur, simplement, peur de n'avoir plus aucun repère. Toutes ses idées que je m'étais faites sur Malfoy, sa famille. Peu- être que j'avais tout faut. Je n'aime pas me tromper, j'aime regardé chaque personne, l'analysé, me faire une idée bien précise sur son mode de vie sa façon d'être, à sa façon de manger son porridge ou pire encor à sa façon d'articulé chaque mot chaque syllabe. Il m'attirait, je le croyais mon opposé. Mais savoir qu'il souffre tout autant que moi et pour des raisons qui se rapprochent aux miennes. Mon attirance se mue en pitié et quel gouffre ! Je ne suis pas du genre à revenir sur mes gestes, si je l'ai fait c'est parce que j'en avais envie. Simplement maintenant j'ai n'ai plus envie d'y penser. Il arrivera ce qu'il arrivera. Je rentre dans la salle commune. Ron est assis dans un coin, je vais le rejoindre. Il semble captivé par quelque chose déposée sur ses genoux.

-BOUH

Il sursaute comme un enfant qu'on aurait surpris la main dans un sac de bombons interdits.

-Hey relax, ques que tu lis ?

-OH rien.

Il esseille visiblement de cacher la chose derrière son dos

-Allé Ron laisse-moi voir !

Je suis plus rapide que lui et je saisis quelque chose qui ressemble à une revue. Sur la couverture, on peut lire en grosse lettre rouge "sorcière d'aujourd'hui" un mensuel que toutes les filles lisent. Complètement, stupide les titres moins importants sont du genre : la couleur de vernis à ongles qui correspond a votre signe astrologique ou bien ce que les filles veulent vraiment d'un garçon. Je jette un regard mi-dégoûté, mi-amusé à Ron.

-Quel ennuie, tu lis ce genre de truc Ron. Alors là !!

Il me jette un regard assassin avant de se laisser tombé dans un fauteuil défoncé avec un grand soupir. Je feuillette rapidement la revue jusqu'à ce que mon attention soit attirée par un signet rouge que Ron avait surment déposer pour retrouver sa page. "Comment la séduire. Ce quelle veut vraiment de vous". J'éclate de rire

-Tu crois qu'Hermione va se laisser berner par ce genre de connerie, tu rêve mon vieux !!

J'allais me lancer dans une lecture mélo dramatique à haute voix de l'article quand Ron me lance un

-Ferme là, Harry

Il me regarde droit dans les yeux, une lueur que je ne lui connaissais pas apparaît.

-Écoute Harry ca va mal très mal. Tu sais ce que je ressens pour Hermione ?



Je lui fais signe que oui. Ron ne m'en a jamais parlé mais il sait bien que je sais. Ça crève les yeux

-Et bien je ne sais pas comment m'y prendre, tu sais toi toutes les filles te regarde à longueur de journée, tu passe dans les couloirs, les têtes se tournent tu peux choisir n'importe laquelle. Elles se pâment à tes pieds, toi le survivant.

Je sens la colère qui monte en moi.

-Ron regarde ca, regarde ca bien comme il faut !!

Je m'approche de lui, à quelque centimètre de son visage. Je lui montre ma cicatrice du doigt.

-Ce n'est que ca qui les intéressent. Que ça !Mais Si quelqu'un S'Intéresse à toi un Jour, tu sauras que c'est pour ce que tu es et non parce qu'ils croient te connaître. Simplement parce que tu es célèbre

En prononçant ses mots je commence à mieux comprendre mon aventure avec Draco. En fait il s'est toujours considéré comme mon égal, si ce n'est mon supérieur. Peut-être que j'ai eu cette vague impression d'être désiré pour autre chose que mes talents au quidditch ou pour cette marque qui traverse mon front

-Peu importe ! me lance Ron avec fougue. Il se trouve que MOI j'aime Hermione et qu'elle est raide dingue de ce gros imbécile Bulgare. Elle m'obsède Harry. Je n'arrête pas de penser à elle. OHH et puis laisse tomber, tu ne peux pas comprendre, tu as toujours ce que tu veux !

-Tu te répètes mon vieux et OH que si je comprends !!!et plus que tu ne le pence alors ferme là un peu avant que lancé n'importe quoi pour faire passé tes frustrations sur les autres !

Sans un mot, il se lève, rouge de colère. Ce qu'il peut être bête des fois. Je m'affale sur la chaise la plus proche bien décidé à finir mon devoir d'enchantement. Tranquillement je sors chacun de mes effets que je dépose sur une table de travail, sans remarquer une bande de filles de 3ième années qui chuchotent d'un air surexcité en me lançant des regards évasifs. Je leur fais une horrible grimace en lançant un grand cris de guerre. Elles se lèvent outrées et disparaissent dans leurs dortoirs. J'éclate de rire, que c'est bon de retomber en enfance quelques fois. Après 2 heures de travail acharné, je ramasse mes choses, décidé à aller parler à ce cher Draco peut-être que ce n'était pas une si bonne idée de le laisser tout à l'heure il a peu être besoin de moi. Je lui dois au moins ça.

***

La tête entre les mains, les paupières closent je pence. Je me glisse dans ma tête, dans cet univers ou personne d'autre que moi n'a access. Je fais le point, je dois faire le point. Les événements, les émotions, les sentiments, les sensations, les odeurs, tout se bouscule. J'en ai la migraine. Ne jamais oublié qui je suis, ma seule et unique devise. Je commence par le capital, premièrement ma mère est morte, deuxièment je rejette mon père et mon nom pour la première fois de ma vie et en dernier lieu, je viens de faire l'amour avec Potter. J'ai un haut-le-c?ur. Du calme Draco. Je me sens complètement perdu, je suis complètement perdu en fait. Pourquoi ? ques qui s'est passé ? Je suis Draco Malfoy, mais il y a quelque heure, je ne voulais plus l'être. Et mon père, il la tuer, mais pourquoi, POURQUOI !!! Il n'y avait que des hurlements et du sang, un cri inhumain, je suis décendu, elle était par terre, morte et lui il la regardait impassible, toujours aussi flegmatique. Il m'a dit de retourner dans ma chambre et puis je ne l'ai jamais revu, plus jamais, elle avait disparu de ma vie, comme ca. Je sens quelque chose se glacer en moi tout au fond. Potter, quelle horreur, ques qui m'a pris bon dieu de merde. J'ai couché avec un mec qui s'appelle Harry Potter. As-tu oublié qui tu es Draco ? Même un vulgaire sang de bourbe ne fait pas des atrocités pareilles. J'aime encor mieux baisé mon elfe de maison que ce prétentieux petit saint. C'est comme si j'avais oublié tout ce qui s'était passé pour en arriver là. Et quand je suis revenu dans la chambre, il n'était plus là. Je suis tombé par terre, complètement perdu. Tout dois redevenir comme avant, je ne dois pas faiblir. On dirait presque mon père qui parle. Je suis désespérant. OHH ! Non ! Vision d'horreur : Potter droit devant, il se dirige vers moi. Je suis près du lac. Comment a-t-il fait pour me trouvé, il me suis ?

-Draco, ça va ?

-Je ne vois pas en quoi ca te regarde Potter.

Et c'est absolument vrai, c'était simplement une erreur de parcours. La plus grosse de toute ma vie en fait. Il ne dit plus rien. Il s'assoit à côté de moi et il ferme les yeux en silence. Je l'observe un moment. Soudain, tout refait surface. Son visage baigné par la lumière dorée du crépuscule, ses cheveux ébène agités par la brise. Je détourne le regard. Les yeux toujours clos, un sourire apparaît sur ses lèvres.

-Tu veux ma photo Malfoy ? je sais que je suis pas mal séduisant, vas-y dit le, jte plaît hein ?"

-Tu rêve Potter, même une vieille goule ne voudrait pas de toi alors moi. Pff !!

Le même sourire amusé, les yeux toujours fermés, la tête tournée vers le soleil couchant, il répond

-Eh ben c'étais pas ce que t'avais l'air de penser tout à l'heure. tu te souviens ? Dray ? Quand tu m'embrassais comme un affamé. Mais je dois avouer que t'as du talent. Tu sais, on ne penserait jamais qu'un glaçon puisse aussi bien embrasser.

Je ne goûte pas à la plaisanterie.

-Merci pour ce charmant petit flash-back Potter. Mais je dois dire que tu ne tes pas trop débattu non plus.

Il ouvre ses grands yeux émeraude, les plantent sur moi, prend un air plus grave, signe qu'il veut s'engagé sur un autre sujet.

-Non, sérieux Draco qu'es ce qui se passe avec toi ? ca ne va pas ? je veux dire, il y a à peine une semaine, on m'aurait dit que Draco Malfoy avait déjà pleuré une fois dans sa vie, j'y aurais même pas cru et la je te retrouve complètement défait. T'as l'air d'être tombé dans un trou tellement creux. Ma réaction m'étonne, tu sais, mais il se trouve que j'avais envie de toi et ne je le ne renie pas. Je ne peux pas changé le passé, et maintenant, a mon grand soulagement, cette envie m'a passé, non- sen me laissé un léger mal de c?ur au passage, mais, sans rire, je ne regrette rien.

Comment peut-on dire autant de chose dans une phrase ?Ques que je dois répondre là ? Si je regrette ? Qu'es que j'ai ?Qu'es ce qui m'a pris ?

-Écoute Potter. Fais- moi le plaisir de me foutre la paix. Tu me donne mal à la tête.

-Hahah ! Tu crois que tu vas pouvoir te débarrasser de moi comme ca Draggy ? Et ben tu te mets le doigt dans l'?il chéri !

Quel imbécile ....

-Premièrement je ne suis ni Draggy ni chéris.

-Si tu insistes. Me lance-t-il avec un clin d'?il.

-Puis tu arrêtes de te foutre de ma gueule parce que je t'arrange le portrait et tu perds toute ta verve du même coup croit moi.

-Bon bon ça va Draggy, heu, oupppsss, Draco. Alors répond à ma question !

-Mais quelle question Potter, tes trop crétin pour aligné deux mots, alors encor moins une question !

Il me regarde d'un air faussement outré

-Pas besoin d'être très brillant, tu sais, quand on a une gueule comme la mienne. Tout est question de magnétisme animal grrrr!

Sans savoir pourquoi, j'éclate de rire et lui aussi. Mais pas de ce rire qui a l'habitude de naître dans ma gorge ; ce rire rauque, faux, enroué, faute d'être si peu sollicité, mais d'un rire franc et clair que je ne connaissais pas. Tranquillement le silence s'installe comme la nuit Il s'éclaircit la gorge

-Je vais re-pe-tté plus len-te-ment pour que tu com-pren-ne bien. Dac- cord ? Tu me suis jus-qu-à main-te-nant?

Il parle comme s'il s'adressait a un arrière mental, détachant chaque syllabe. Je roule les yeux en l'air ce qu'il peut être débile des fois

-Esseille, toujours Potter, je te ne garantit pas que je répondrais.

-C'est ca ouais, bon alors, j'y vais donc ques qui te prend Draco de me sauté dessus ? de pleurer de rire ? ma parole tu...

-Tien toi en a ta question Potter, tu t'enmelles les pinceaux

Il s'approche de mon oreille et me cris presque ses mots comme si j'étais sourd en plus d'être arriéré.

-AAAhh, DÉ-SO-LÉ J'A-VAIS OU-BLI-ER QUE TU NAR-RI-VAIS PAS À A-SSI-MI-LÉ PLUS D-U-NE CHO-SE A LA FOIS !

Il éclate de rire. Je répète ; ce qu'il peut être imbécile

-Je nage dans la stupidité.

-C'est pas grave t'as l'habitude hein ?

Je roule les yeux une deuxième fois, je me laisse tomber sur le dos dans l'herbe humide, il se penche sur moi.

-Je ne fais pas ca plus dune fois par jour poster, ça m'épuise.Et il se trouve que j'ai eu largement ma dose pour au moins un demi-siècle

-Pff n'importe quoi t'as simplement l'esprit tordu Draggy

Il se couche à son tour. Des étoiles sont apparues dans le ciel d'encre teinté d'or à l'ouest.

-Je ne t'avais pas déjà dit de ne plus m'appelé comme ca. Tu sais Potter, on dit que les poissons rouges ont une mémoire de 2 secondes.

-Merci pour l'info Dray chéris.

Un silence s'installe, après un temps qui paraît interminable il se décide enfin à parler

-ma tante, aussi loin que je me souvienne à toujours appelé mon cousin Dudley son Dudlychounet chéri ou autres surnoms débiles. Il est du genre obèse, écervelé, crétin, obèse, es ce que j'ai déjà dis obèse ?

Je ricane

-Ouais je vois le genre, j'en ai deux comme ca à longueur de journée qui semblent s'êtres donné comme mission de me suivre comme mon ombre pour les restants de leurs jours, Grabbe et Goyle, tu te rappelles ?

-Pff, AMATEUR ! Tu ne connais pas mon Dudley, même tes deux gorilles réunis ne font as le poids !

D'une voix complètement désintéressé je réponds

-Si tu le dis.

- Je me suis toujours demandé ca faisais quoi.

-Ques qui faisait quoi.

-De se faire appelé par un surnom crétin, tu sais, du genre Draggy.

-Crétin, ça tu l'as dit et tu m'appelles une fois de plus comme ca Potter et jte.

-Tu me ?

-Je te...

-Tiens par la barbichette ! Tu me tien par la barbichette, le premier qui rira aura une tapette.

Il éclate de rire, un rire d'enfant. Je ne peux m'empêcher de le rejoindre dans son hilarité. Il se retourne vers moi et me claque doucement la joue

-Hey sombre idiot, c'est toi qui a ris le premier !

-Et puis ?

-Ben la chanson, elle dit que c'est le premier qui ...

Il me regarde les sourcils froncés et repart dans un grand rire. Je me souviendrais toujours de cette nuit. Aussi longtemps que je vivrai.