Note : désolée, ce chapitre est court, mais bon il était nécessaire à la suite de ma Potterfictions ... il est un peu blizzard aussi je me suis surpris a versé un peu de mes états dame dedans ... alors j'espère que vous allez vous y retrouver.!!!!

Xaphania

CHAPITRE 3 :

Ce soir il neige sur mes rêves, mon esprit est brouillé, j'explore les bas- fonds de ma tête. Dans ses profonds abîmes. Nul ne peut se retrouver. Un être n'est que confusion, l'esprit un endroit sinistre ou amour et haine se côtoient accompagnés, d'autres sentiments si emmêlés les uns dans les autres, devenant propre a la personne. Des images se bousculent, des bruits, des sensations. Un frisson me parcourt l'échine. J'ouvre les yeux. Le froid cruel et pénétrant celui de la réalité. Sorti de mon esprit, je me sens vulnérable. Je ressers les couvertures contre moi, le satin des draps caresse mon corps. Ce soir il neige sur mes rêves, un blizzard épais mais doux, quelque chose qui m'enveloppe. Je pence a ses instants passé en sa présence ; suspendus dans le temps, dans une autre réalité. Je n'arrive pas a y croire . Une telle complicité. Ce qui n'était qu'une attirance purement physique s'est mué en quelque chose de complément différent prenant une plus grande profondeur. Je le sens dans ma chair, comme s'il y avait déposé une partie de lui-même. Rire comme un enfant, celui que je n'ai jamais été, qu'on ne m'a jamais laissé être. Le silence bourdonne à mes oreilles. Je me lève tranquillement, les couvertures glissent, dévoilant mon corps nu dans un rayon de lune filtrant par la fenêtre. J'enfile un long pull, de ceux que j'ai hérités de Dudley. Il me tombe jusqu'aux genoux. Ron, Neville, Seamus et Dean repose paisiblement dans les bras de Morphée. Je me dirige vers la porte du dortoir avec la vague idée d'aller rendre une petite visite à Malfoy. Je décends l'escalier passe dans la salle commune, franchi le portrais de la grosse dame sans un mots et prend le chemin des cachots. Les couloirs sont sombres, sinueux comme ma tête ce soir. Je marche dans une autre dimension, perdu dans mes pensés. Soudain je me cogne à quelque chose de dur. Sur le coup je bascule et m'affale de tout mon long sur le carlage glacé du couloir. Une jeune fille est couchée à côté de moi.

-Je suis désolée, je n'ai pas fais ... attention

murmure-t-elle précipitamment

-Oh ce n'est pas bien grave.

Elle se lève, remet de l'ordre dans ses vêtements, replace ses longs cheveux noirs bouclés qui lui tombe jusqu'aux anches et me fixe de ses yeux bleu turquoises

-Harry Potter . -Et oui c'est bien moi, mais désolé je suis asser pressé, pas de temps pour les orthographes, un autre jour peut-être ma jolie

Elle me regarde d'un drôle d'air et éclate de rire. Je fais de même. Son rire raisonne dans ma tête. Je reprends mes esprits et mon regard explore son corps de façon a repéré chaque détail, empreindre chaque image. Une belle poitrine des lèvres charnues et un regard très intense. Elle me rappelle quelqu'un dailleur. Soudain ca me revient en tête, je suis ici pour Dray et non pour maté cette inconnue au beau milieu de la nuit. Elle ne semble pas du tout intimidée par mon silence soudain, elle s'approche de moi :

- Je suis Vaney Philler. Serdaigle, 7ième années.

-Enchanté Miss Philler et dans tous les sens du terme.

-Vous êtes un grand charmeur M. Potter

-Mouais des fois ca me prend, comme dirait mon ami Ron, question de magnétisme animal !

Elle recommence à rire. J'ai du mal a détaché mes yeux des siens. Mais soudain le gris revient a ma tête et je repense à partir.

-Bon mademoiselle, je dois vous quitter maintenant, à la prochaine peut- être.

- S'il le faut, mais rappelle-toi Harry Potter...

-.

-Il ne faut jamais réveiller un dragon qui dort.

Je la regarde étonné. Un dragon qui dort ? Draco veut dire dragon si je ne m'abuse. ? Qu'es ce que ... .Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche quelle ma déjà tournée le dos se dirigeant vers sa salle commune dans les hautes tours du château.

***

-C'est moi, debout.

-Debout !

-Papa ? Laisse-moi ! !Pas ce matin... s'il te plait.

-Qu'es ce qui te prend ?

Ses mots semblent si lointains, on dirait la voix de mon père. Quand il me réveillait le matin pour mon entraînement. Ce temps-là, je ne veux même plus y penser. Les coups de fouets. Pour endurer la souffrance

"Tu ne dois plus la sentir, tu dois te relevé et m'affronté comme un homme, comme un Malfoy !"

Les atrocités qu'il me balançait à la figure

"Je te déteste, tu n'es rien pour moi. Tu nes pas mon fils ! Loin de là"

Simplement pour que même les mots ne m'atteignent plus. il était si ....

-Draggy, C MOI HARRY !!!!!

J'ouvre les yeux brusquement. Ils sont plein de larmes. Il est juste au- dessus de moi. Cette beauté insolente, la même qui l'habite, qui émane de son corps se reflétant dans toute la pièce trop froide pour ses yeux émeraude, inquiets de mon état. Je ne peux empêcher mes lèvres de s'approcher doucement des siennes, de les embrasser. Elles sont douces, chaudes et humides. Je sens cette chaleur dans ma gorge, puis décendre tranquillement dans mon ventre alors qu'il me rend mon baiser, plus passionnément que jamais. Il me repousse doucement.

- Ques qui tas pris ? Ques que tu me marmonnais là ?

-Rien, un cauchemard sans doute. HEY, ques que tu fabrique ici ! Comment tes entré Potter !?

-Ne cris pas tout haut ton mot de passe devant un griffondor car il ne risque pas de l'oublier de sitôt.

-Bon c'est très bien tout ça, mais n'empêche que si un de ses débiles se réveille, on est mal barré !

-Ferme les rideaux du lit c'est tout. Et je grimpe... Avec... Toi.

Il enlève ses chaussures et se glisse sous les couvertures, pendant que je fais glisser les rideaux verts et argentés . Je m'éloigne le plus possible de son corps brûlant.

-Alors Potter, ques que tu veux encor ?

-Je sais pas trop, je n'arrivais pas à dormir en fait.

- Ah oui ? Et la meilleure solution est bien sure, réveiller quelqu'un qui, LUI, dormait à poins fermés pour se distraire a sa guise. Toujours aussi égocentrique !

-T'avais pas l'air trop fâché quand jshui arrivé, tu te souviens.

Il sourit, je cherche quelque chose à dire. Mon regard s'arrête sur son pull : blanc avec des espèces de dessins de supers héros moldus, un peu écaillés et déchirés a certain endroit.

-C'est quoi cette horreur ?Et tu ose venir me voir, moi, Draco Malfoy, habillé comme un guignol !? Au fait, ou tas pris ce machin ?

-Y te plaît pas mon t-shirt des power rangers ?

-Les power quoi ?

-Power rangers, inculte.

-Mais t'es vraiment désespérant toi. Tu le sais ca ? Comment tu peux mettre un truc pareil.

-Oh, on s'en fiche ! c'était à mon cousin. J'avais juste ca sous la main alors c'était ça où a poil.

-J'aurais pas dis non à la deuxième option. Ça ne peut pas être pire que cette antiquité.

Un silence s'installe, mais pas de ses silences qui vous déchires les entrailles de mal aise. Un silence paisible, de bien être disons. Il glisse doucement sa main dans mes cheveux et se met à les caresser machinalement tout en regardant les draperies de ce grand lit qu'on pourrait confondre avec un océan a ce moment même. Tiède, doux, calme. La brûlure causée par les souvenirs douloureux s'éteind, tranquillement m'enfonce dans l'eau et qui me recouvre à en devenir sourd a toute réalité.

Nos corps ensellés, nos esprits se confondant dans nos songes, nous tombons dans cet état que l'on appelle sommeil pour en sortir que de nombreuses heures après. Un peu moins inconnus, un peu plus proches.

***

"Je me suis réveillé dans tes bras. Oh nuit parfaite, sans paroles, sans bruit, sans angoisse, sans sexe. Simplement être. Pour quelqu'un, pour soi même"

Je trace ses mots sur le coin de mon parchemin, le professeur Mc Gonagall se lance dans des explications compliquées sur les procédés de métamorphose du début du siècle

-La métamorphose du 20 ième siècle, comment a-t-elle évolué ? Ce qu'on en a conservé ? Je veux ce travail pour jeudi ! Je vous rappelle, au moins deux rouleaux de parchemins.

Je ramasse mes effets quand soudain la feuille sur laquelle j'avais écrit LA PHRASE me glisse des mains. Ron se penche pour la ramassé et pendant un moment son regarde s'attarde sur l'inscription du coin supérieur. Je sens mon c?ur faire un bon. Jusqu'à aujourd'hui je n'avais jamais envisagé parler de Draco à qui que ce soit, même pas Ron ni même Hermione dailleur mais je dois dire que me sens collé au mur à l'instant, surtout devant le regard que Ron me lance.

-De tout de façon ca te regarde.

Il me jette un dernier regard mi-étonné, mi-déçu. Peut-Être dut fait que je lui ai caché ce que je vivais. Alors qu'à l'habitude, on se dit tout. Il me tourne le dos

-Ron attends !

-Tu n'as pas d'explication à me donné. Ce que tu fais dans ton lit où celui des autres ca te regarde !

-Ah oui ? Ok alors pourquoi tu le prends si mal ? Qu'es ce qui te dérange ?

Il fait volte face et plonge ses yeux sombres dans les miens.

-Tu veux vraiment le savoir ? Ce qui me dérange, c'est qu'en plus de coucher avec lui, il est devenu ton meilleur ami.

Il avait lancé ça sur un ton sec. Je n'en croyais pas mes oreilles ! Comment ? Qu'es ce que ? toute l'école était au courant pour moi et Draco ou quoi ? Ques ce qui se passait ? On lavait annoncé à la radio ? Sur la chaîne satellite ? Dabord cette fille et maintenant Ron.

- Qui, il ?

Hermione, qui n'avait pas perdu un mot de la conversation, s'approche à cet instant.

-Malfoy !

Après avoir lancé ce nom comme une bombe ils me tournent le dos et sans un regards disparaissent dans l'angle du couloir, côtes à côtes. Quelque chose en moi, à ce moment-là, s'est écroulé pour ne plus jamais se relever.