Chapitre 4

Du coin de l'?il je peux percevoir son visage renforgé par la frustration, l'indignation, la confusion même. Ce visage devient alors comme un tableau. Milles interprétations possible mais aucune vérité. Nous marchons à pas pressés dans un grand couloir, le même que nous avions emprunté la vieille, quand nous avons suivi Harry. Les images me reviennent :

Il devait être 1 heure du matin, au plus. Je l'ai entendu bouger entre ses draps, se lever et sans me jeter le moindre regard, se glisser vers la sortie. Il s'éloignait. Du dortoir, de la salle commune, des Griffondors, de moi, de nos rires qui autres fois raisonnaient sans cesse entre ses 4 murs. Il m'arrive parfois de les entendre encor. Leurs échos, mais ce temps me semble tellement loin aujourd'hui que j'ai l'impression qu'ils me narguent, amers et sans joie. C'est peu être ce qui me pousse à le suivre. Le besoin de savoir. Savoir ce qu'est cette étincelle qui brille dans ses yeux depuis quelque temps déjà, besoin de connaître d'où vient ce nouveau sourire que je ne lui connaissais pas et en même temps cette attitude froide envers moi, son meilleur ami. Nous sommes maintenant étranger. À peine un mois et il m'a glissé entre les doigts comme de l'eau qu'on esseille en vain de retenir. Mais ai-je sincèrement esseillé ? Je me redresse et pose le bout des orteils sur le plancher glacé, un frisson me parcourt l'échine. Je sors du dortoir la tête pleine de questions. Je l'aperçois qui s'engouffre derrière le portrai de la grosse dame. Je pousse un soupir retourne au dortoir et je saisis la cape d'invisibilité qui était resté sur son coffre au pied de son lit, je me demande pourquoi il ne l'a pas prise. Enfin, pas de temps pour les questions sinon je vais le perdre. Je décends les escaliers en tombe passe en coup de vent dans la salle commune et m'apprête à franchir le portrais à mon tour quand je sens une main sur mon épaule, je me tourne brusquement pour faire face à nul autre qu'Hermione.

-Moi aussi je viens, murmure-t-elle

Devant mon air surpris, elle ajoute

-Allé viens, je t'expliquerais en chemin, et pas de discutions !

Une fois dans le couloir nous pressons le pas pour ne pas dire courir. Enfin je l'aperçois au tournant d'un sombre escalier, je fais signe à Hermione que c'est par la et elle me suit sans un mot. Après quelques minutes de marche rapide, nous le rejoignons asser facilement. Il marche à pas distrait vers une destination encor inconnue, quand soudain quelque chose de le heurte de plein fouet et il tombe à la renverse. Hermione pousse un cris de surprise qui passe inaperçu dans leurs propres confusions. Une fille, ravissante, tombées du ciel, est étalée de tout son long sur le plancher froid du sombre couloir. Hermione me donne un coup de coude dans les cotes. Elle a dut remarqué que je n'arrivais pas à la lâché des yeux. Elle avait quelque chose, d'envoûtant dirais. Comme toujours, Harry se débrouillait comme un poisson dans l'eau. Les filles c'était son élément.

".Désolée je suis assez pressé pas le temps pour les orthographes, un autre jour peu être ma jolie ..."

Et elle rit, elle rit ! Ce mec possède un vrai don. IL a une telle facilité à faire les femmes se sentir bien en sa présence. Presque privilégiée, Comme si a lui seul, il était la chose la plus merveilleuse qui pouvait leurs arrivées et Il en avait conscience.

"Rappelle toi Harry Potter, il ne faut jamais réveiller un dragon qui dort."

Je ne comprends pas le sens de ces mots. Un dragon ? Il y a un dragon a Poudlard ? Cette fille est cinglée, il n'y a pas de doute à avoir. Harry reprend sa route, lui aussi semble un peu ébranlé par les paroles de cette fille. Il décends sans arrêt, toujours plus bas. Nous arrivons bientôt, un peu essoufflés, dans les cachots. Je regarde Hermione.

-Qu'es ce qu'il vient foutre ici ?

Elle me fait signe de me taire. Il se dirige vers un tournant et s'arrête devant un mur de pierre lisse avec un serpent gravé. Mon c?ur fait un bond dans ma poitrine, je lâche un cris de surprise.

-C'EST L'ENTRÉE DE LA SALLE COMMUNE DES SERPENTARDS ! Hermione !

Elle me regarde gravement.

-Moins fort, tu vas nous faire repéré ! Je crois que je commence à comprendre ...

Il donne le mot de passe et nous avons juste le temps de nous glisser dans l'entré avant que la pierre ne pivote à nouveau. Il connaît le mot de passe ? La pièce n'a pas changé. Toujours aussi froide que ceux à qui elle appartient. Toujours aussi belle, riche, sombre à vous en donner froid dans le dos. Et cette impression de ne pas être a sa place, le silence qui pèse. Harry monte une volée de marche, ouvre une grande porte en bois ouvragé donnant sur une pièce qui ressemble a notre dortoir à l'exception des couleurs et de l'atmosphère qui y règne. Il se dirige vers un des lits et écarte les rideaux. J'avance légèrement, Hermione sur mes talons. Je l'entends murmurer, j'entends une autre voix, étrangement familière. Je ne sais pas ce qui me prend a ce moment précis, mais j'ai besoin de savoir. je m'approche encor plus et c'est là que je les vois. Harry et Malfoy. Leurs lèvres se touchent, ILS SEMBRASSENT, avec fougue passion. Je sens Hermione tressaillir à côté de moi. Je lui saisis le poignet avec force et je l'entraîne hors d'ici. Le monde s'est écroulé. Je ne veux plus voir, ni comprendre.

C'est comme ca que tout s'est passé et Hermione qui n'a pas dit un mot depuis hier soir, semble aussi bouleversé que moi.



****

Je n'irais pas en cours cette après-midi. Je suis couché dans le parc sous un arbre. J'ai mal à la tête. Il est venu me voir hier soir et j'ai réalisé à quel point il était devenu toute ma vie, en si peu de temps. Peut-être, ai-je toujours été vide jusqu'à aujourd'hui, froid , mort. Il m'a réveillé. Il a allumé un feu en moi. Et j'ai peur, je ne connais pas celui qui vient de naître. Le goût de la vengeance me ronge. Ma mère. Je me souviens de ses longues mains, si blanches, toujours glacés, ses ongles, si longs, si rouges, ces mêmes mains couvertes de sangs.

-Je connaissais ta mère Draco.

Je sursaute, je déteste avoir à sortir de mes pensés. Je me sens nu, à découvert, hors de cet univers que j'appelle mon esprit. Une jeune fille, qui semble être la depuis un moment déjà, a en croire sa position assise, me regarde longuement. Ses yeux sont bleus, non verts, non turquoise. Ses cheveux noirs, légèrement portés par la brise, chatouillent ses cuisses nues. Elle semble venir du ciel. Une apparition divine. Mes yeux parcourent son corps et s'arrêtent à la hauteur de son buste ou un aigle de bronze est brodé. Une Serdaigle ...

-Oui, une Serdaigle. Et toi beau grand blond, tu es un Serpentard. Mais assez parler de maisons. Comment te sens-tu ?

-Comment je me sens ?

Non mais d'où elle sort celle-là ?

-Tu pourrais commencé par te présenter, sais tu au moins à qui tu t'adresse ?

-À Draco Malfoy et non à Lucius, alors cesse de parler comme lui, cela te mènera à ta perte.

-Comment ose-tu parler de mon père de cette façon ? Une sang de bourbe j'imagine ? Je ne perds pas mon temps a conversé avec des gens de ton niveau, disparais.

-Des gens de mon niveau ? Je suis déjà tombé bien bas pour venir te parler, c'est toi qui ne sais pas à qui tu t'adresse.

-C'est ca ouais, dégage un peu t'es dans ma lumière.

Elle me toise du regard, se lève et disparaît comme elle est apparue. Non mais Pour qui elle se prend celle la ? j'avais cette vague impression qu'elle lisait dans mes pensées. Enfin QUEL COPR ! Si elle s'était tenue a carreau, je ne lui aurais pas fait mal. Je sens malgré moi un sourire se dessiner sur mes lèvres et ma langue les parcourir d'un air gourmand. Je me lève bien décider à rejoindre la salle commune, quand mon attention est attirée par un morceau de parchemin laissé là où la fille se trouvait quelques minutes auparavant. Je le ramasse les mains un peu tremblantes. Qu'es ce qui me prend ? Ressaisi toi Draco ! Un grand dragon argenté y est gravé. La poitrine percée par une lance, en dessous de lui ; un grand lion doré, un serpent noir enfonce ses crochets dans une patte du dragon et à l'autre bout un grand cheval blanc étalé de tout son long, sa crinière rougit par le sang du dragon, ou le sien, c'est assez difficile à voir. J'approche le morceau de parchemin et c'est à ce moment que je remarque une inscription dans le coin supérieur gauche.

"Si tu veux savoir cherche l'arbre à quatre branches"

L'arbre à quatre branches ? Décidément cette fille est vraiment cinglée. Comment une parfaite inconnue peut-elle connaître ma mère, mon passé, ce qui est arrivé. Je n'aime pas qu'on en sache plus que moi sur moi-même, je n'aime pas cette fille, ni ce qu'elle provoque en moi. Ce qui m'attire chez elle. C'est comme avec Harry. Harry. Peut-Être devrais-je lui parler. Pourtant quelque chose m'en empêche. Je fourre le morceau de parchemin dans ma poche et je commence a marché en direction du château. Ce dragon, ce dragon, c'est moi, le lion, Harry sans aucun doute, le serpent ... Cette gravure a une signification. Elle représente mon état actuel. Ce que je dois a mon père, cette partie de moi qui se confond avec sa propre personne, le serpent enfoncé dans la patte, et ma mère morte, le cheval.Tué par le serpent. Pourquoi un cheval ? Le lion qui regarde la scène sans savoir, sans comprendre. Et cette lance dans le c?ur. Cette blessure, cette douleur, cette confusion. C'est ce que j'éprouve pour lui. Ce qui m'a transpercé quand ces deux émeraudes se sont posées sur moi. Je suis condensé. Atteint d'un mal incurable. ****

J'ai besoin d'air. Le toit. J'avance, je cours, tout est flou. Brûlure dans la poitrine. Mon c?ur qui bat la chamade, je me retrouve au sommet de la tour d'astronomie. Maître du monde, le vent dans mes cheveux, sur ma peau sur mes lèvres. Comme une caresse, comme Draco. Je m'effondre sur le sol. Je fouille dans unes de mes poches et met main sur ce que je cherchais. Mon carnet, encor vierge. Suruis me L'avait offert quelques semaines plutôt pour mes 17 ans. Un carnet très mince, très long, relié de cuir noir, un lion gravé sur la couverture. Il est resté vide jusqu'à présent je n'en voyais pas l'utilité. Aujourd'Hui je comprends. Mon esprit déborde. De sentiments, de sensations, de goûts, d'odeur, de pensées. Je n'ai plus Ron, ni Hermione pour faire le vide. J'ai ce besoin de déposer un peu de mon fardeau dans ce livre, qui m'apparaît comme une délivrance. Ma bouteille d'encre, ma plume. J'ouvre le carnet, le c?ur battant, je dépose la pointe débordante sur le coin gauche de la première page. Je sens une chaleur parcourir mon épaule, puis mon bras pour décendre dans ma main. Chaque doigt, mue dune soudaine inspiration, se mettent à écrire ces mots dont je ne comprends pas tout de suite le sens :

"Une soudaine envie d'écrire, D'écrire que j'existe, que je suis, d'écrire Draco... De clamer ma confusion... La matérialiser pour ainsi mieux la confondre."

-Harry J. Potter

Et je signe. Je sens l'air qui passe mieux dans mes poumons. Le calme après la tempête. Soulagé, je me lève, ferme le carnet, la bouteille, essuies la plume et range le tout. Je me dirige vers la porte. Je jette un dernier regard au soleil couchant. J'aperçois une silhouette au loin, sous un arbre. Celui ou Dray et moi nous nous étions couchés, il y a quelques jours de ça. Une autre personne vient rejoindre la première. Je ne sais pas pourquoi cette scène m'intrigue. Je m'approche des remparts, saisi ma baguette, la pointe sur mes lunettes et murmure un sortilège de rapprochement.

Comme avec les multipliettes. (Mais en plus BS) Je peux voir chaque détail de son visage. Ses yeux gris brillent étrangement et elle, cette étrange fille, toujours aussi époustouflante de beauté. J'en ai mal au ventre, c'est acide, ca brûle, c'est la jalousie. Jaloux d'elle, de lui. Je n'en ai aucune idée. Ils semblent se disputés. Il a cet air de dégoût sur le visage. C'est Malfoy, celui que j'ai toujours connu, que je vois a cet instant. Comment ai-je pu passé à côté de lui pendant toutes ses années. Ce petit air supérieur, ses cheveux presque blancs, étrangement dorés, et ses yeux, si profond, insondable, Fond de lacs glacés, cette bouche, si pulpeuse, ses dents droites et humides qui ne demande qu'à être embrassé, sont corps taillé au couteau. Il représente à lui seul la tentation, le désir, l'envie, le sexe. Un ange Noir. Je peux encor sentir ses puissantes ailes d'Eben se refermées sur moi et m'envelopper dans cette chaleur que nous avons partagée ; Magique. Ou plutôt, le sentiment d'ETRE pour la première fois de ma vie. D'être entier. D'être et de ne l'avoir jamais été auparavant. Faire l'amour ça ne peut être que ça.

D'un autre côté il y a elle, mystérieuse. Un visage de craie, des lèvres regorgeant d'un sang si rouge, si intense. des cheveux contrastant avec sa blancheur presque inquiétante. Flanqué de deux turquoises reflétant toutes les constellations de ce monde. Cette légèreté, cette sensualité. Un ange mais blanc, blanc pur. Un blanc qu'on aurait jamais touché que même les regards n'auraient jamais caressé. Un blanc qui vous éclabousse la cornée. Fruit défendu. Elle aussi peut prétendre au titre de tentatrice.

Et enfin je les vois ensemble. Draco et Vaney. Comme un couple et j'ai soudain la nausée. Le c?ur me lève devant tan de perfection. À en oublier sa propre personne, ne se lassant jamais de les regarder. Elle se lève et part de sa démarche féline, je décide de faire de même.

Je marche sans but dans les couloirs, regardant tableau et tapisserie quand je l'aperçois a un tournant sa longue chevelure flottant derrière elle comme une cape. Elle a l'air de savoir ou elle va. Je m'étonne de la voir à cet étage. La salle commune des Serdaigle se trouve beaucoup plus haut. Je décide de la suivre. Après cinq minutes de marches, deux tapisseries coulissante et trois passages secrets, elle débouche enfin sur un corridor qui m'est totalement inconnu, éclairé par de longues bougies blanches, asser étroit, donnant sur un cul-de-sac de chaque côté. Elle s'arrête devant un tableau, murmure un mot de passe et disparaît. Il sagit d'un arbre. avec seulement quatre branches, chacune pointant un point cardinal de sorte à obtenir une sorte de rose des vents. Les saisons y sont aussi représentées dans chaque cartier du tableau. Au centre de l'arbre, une roue avec le signe des quatre éléments. Je fais demi-tours, je dois parler a Draco

****

-Qu'es que tu faisais avec cette fille ?

-Tu m'espionne maintenant Potter ?

Après cet étrange entretien avec la cinglée, j'ai décidé de me rendre à la bibliothèque. Premièrement pour avoir la paix de Grabbe et Goyle et en second lieu pour voir si je ne pourrais pas trouver un livre d'interprétation à cette étrange gravure. Quand il est rentré, il semblait m'avoir cherché toute la soirée.

-Non je veux simplement savoir.

- Y a rien à savoir.

-T'en es sûr ?

-OH lâche moi un peu merde !

Il me regarde, il esseille de lire en moi, il fronce les sourcils.

-Oh d'accord Potter, mais pas de question compris ?

-Je suis pas sénile.

-Et ben tu sais très bien faire semblant.

Nous éclatons de rire et l'atmosphère semble beaucoup plus détendue.

Je commence à lui raconté ce qui s'est passé et quand je lui parle de la gravure, il me demande de la lui montré. Je la sors de ma poche, elle est un peu froissée, je la déplie et l'étale sur la table.

- Un dragon, un lion, un cheval, un serpent. Qu'es ce que ca signifie à ton avis ?

Je lui expose mon hypothèse et il semble d'accord avec moi.

-Dray, qu'es ce qui est écrit, juste là, en haut ?

- Si tu veux savoir, heu, cherche l'arbre à quatre branches. L'arbre a quatre branches ! Elle est cinglée cette fille ! Il doit bien y en avoir une bonne centaine dans la for...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il me prend par le bras et m'entraine hors de la bibliothèque dans une course folle. Je vois les escaliers, couloirs, classes, portes, tableau, tapisseries, défiler devant moi. Le souffle court, il s'arrête enfin dans un couloir étrange. Éclairé de bougies blanches, minuscule, donnant sur deux tableau l'un deux représentant un grand arbre.À QUATRE BRANCHES.

-Comment...

Je suis encor coupé. Mais cette fois ce n'est pas par Harry, mais par ce fameux tableau qui pivote laissant passé sans le couloir sombre un rayon de lumière doré. Il me regarde, surpris. Une voix douce et sensuelle s'échappe du trou béant. Une voix enveloppante, ensorcelante...

-Entrer !

Harry s'engouffre dans l'ouverture, je fais de même. Nous débouchons dans une pièce immense, couverte de bibliothèque, de grandes fenêtres filtrent les rayons argentés de la lune, complètement pleine. Cette pièce est en tout point pareille à la salle commune des Serdaigles, la taille mise à pars. Elle trois fois plus petite. Un lit immense trône au centre. De grands rideaux de dentelles suspendus au baldaquin tombe sur le sol comme des panaches de brume. Elle se tien au centre de la pièce, assise dans un grand fauteuil ouvragé un verre de vin à la main.

-Je savais que vous viendriez

Cette voix. J'en perds tout mes sens. Elle porte une nuisette de satin noire. Si fine qu'on voit presque au travers, si courte qu'elle pourrait se balader complètement nue, on y verrait que peu de différence. Mis à pars, le désir, l'envie de voir ce qui se cache en dessous de cette fine chose. Ses cheveux lui servent de cape. Je jette un coup d'?il a Harry, il tremble comme une feuille. Je regarde mes mains, elles tremblent aussi. Elle éclate de rire, un rire qui vrille les tympans. Je la déteste. Sur sa bouche se dessine un sourire qui veut tout dire.

-Vous aurez vos réponses, mais avant.

J'ai le corps en feu, sortir d'ici, sortir. Ne plus jamais la voir, la chasser de ma tête, l'effa...

-Avant, vous vous soumettrez à la tentation...

Elle pose son verre sur la table, ses longs doigts blancs se posent sur ses épaules et sa nuisette glisse comme une cascade d'eau noire. Je ferme les yeux refusant d'accepter ce qui m'attend. Mon corps ne m'en laissant pas le choix.