Notes: DRAGO C FINI !!!! oui, après mûre réflexion, je préfère largement
DRACO. Alors dsl si ca vOUs BOULEvERse dans votre lecture mais Je change, c
comme ca ! :P
Comme vous avez pu le remarquer ... ou peut-être que non en fait. J'ai
RÉECRIS ma fic au grand complet. J'ai corrigé le gros des fautes. Heu, dsl,
MON ORDi a corrigé le gros des fautes ... voilà, j'ai mis ca beaucoup plus
lisible aussi. Moins de trois ptits point plus de phrase, j'ai changé
quelques petites choses aussi. Sauf pour les mots "esseiller" "surment" et
"ques ce que " que je me refuse à chercher dans le dictionnaire et que mon
ordi n'arrive pas à corriger ... .Y faudra s'y faire ! Si je cherche, je
violerais la seule règle que je m'inflige au courant de l'écriture de cette
fic.
* J'ai eu des problèmes avec les séparateurs entre chaque chapitre alors si vous êtes un peu mélangé, je vais tout arranger ca DSL !!!!
Chapitre 5 :
-Je te connais dragon, depuis ta plus tendre enfance. Tes rires résonnent encor à mes oreilles, bien trop vite étouffés par une voix dure, celle de ton père. Quand ils se sont mariés, tes parents avaient tout a apprendre l'un de l'autre, en fait ils étaient promis l'un à l'autre depuis le berceau. Il s'est révélé à elle, lui montrant même les coté les plus pervers de sa personne avec le temps, il a même appris à l'aimer. Aimer, en fait, je ne sais pas si son c?ur a déjà connu cette fièvre. Bref elle était sa femme ; une figure lui permettant d'entrer dans les normes et les obligations d'une personne de son rang. Mais elle, elle ne lui avait pas tout dit, en fait, elle portait un masque, en permanence. Chaque geste, chaque souffle en sa présence n'était que mensonge. La première fois que je l'ai vu je devais avoir 3 ans, je l'avais surment vu avant cela, mais je n'en ai aucun souvenir. Elle pleurait dans son cou , celui où j'avais l'habitude de grimper pour chuchoter des mots a ses oreilles. Le cou de mon père. Ses sanglots étaient si longs, désespérés, étouffés et puis mon père la serrait encor plus fort et elle se calmait, elle se calmait toujours. Au début elle pleurait puis, ils faisaient l'amour, plus d'une fois je les regardais. Ne se souciant guère de fermer les portes, perdus dans leurs mondes entre deux regards, deux baisers. Elle souriait ensuite et la peau autour de sa bouche était si tirée qu'on aurait cru quelle n'en avait pas l'habitude. Elle parlait peu, elle se contentait de sourire ou de pleurer, deux choses qui lui étaient visiblement inconnues ou presque. J'ai grandi et j'ai dû apprendre à partager le c?ur de la seule personne qui ne m'ai jamais aimé : mon père. J'ai appris à la connaître, quand je partais pour Poudlard et que je revenais pour les vacances, elle venait toutes les deux semaines puis toutes les semaines puis tous les jours. Ne te souviens-tu pas Draco ? Des longues absences de ta mère ? Elles étaient occupées entre deux coups de reins, de longs soupirs, et des étreintes qui n'en finissaient plus. Elle m'aimait, elle m'appelait sa vanille. Et puis un jour, elle est tombée malade, elle venait moins souvent, et ses regards étaient remplis de quelque chose d'étrange d'indescriptibles. Son mari ne commençait-il pas à se douter de quelque chose ? Mon père en devenait fou. Un jour elle n'a pas donner signe de vie pendant une semaine et je l'ai retrouvé accroupi dans sa penderie entrain de marmonner des paroles incompréensibles. Il avait l'air possédé, ses yeux exorbités et a moitié couvert par les cernes lançaient des regards désespérés. Puis elle est venue, affolée et elle parlait de choses dont je ne comprenais pas le sens et mon père se contentait de fixer un point sans bouger. Cette vision de lui ... il avait l'air complètement ... totalement... Anéanti !
Elle m'a saisi par le bras et m'a conduite dans une pièce qui m'étais complètement inconnue jusqu'à ce jour. Dans ma propre demeure !Elle était presque vide, sauf le par terre incrusté de signes compliqués, cernés d'or et de bois d'Eben. Elle a pris un gros livre sur une table non loin de la et ma dit :
- Vaney, écoute moi, ton père et moi sommes reliés l'un à l'autre mais le lien qui nous unis est bien plus fort que l'amour bien au-delà, sais-tu au moins ce qu'est l'amour ? Ce lien est... magique. Je lai connu le jour de mes13 ans, nous nous étions égarés dans une forêt. Cette foret s'appelle Ederthew. En fait, ce n'est qu'une légende, mais alors que nous étions l'un près de l'autre sur la terre de mes parents, elle nous ai apparu. Nous avons ensuite disparu 5 jours. 5 jours pour le temps dans lequel nous vivions, nous. Mais dans cette forêt, rien n'est semblable à ce que nous connaissons, il n'y a aucun repère. Les êtres qui y vivaient nous ont transmis un pouvoir qui leur ai propre. Celui de pénétrer l'esprit de tous et de chacun, de naviguer dans les méandres de la penser comme sur les grands océans. Le temps passé dans cette foret, jamais je ne pourrais te le raconter ou peut-être qu'à ton tour tu y sera amené car seuls les êtres d'Ederthew choisissent ceux à qui ils se dévoilent. Mon devoir a moi est de te transmettre ce qu'ils m'ont appris, car je vais bientôt mourir ma vanille adorée.
Elle avait dit cela très vite et ses derniers mots étaient étouffés par un sanglot refoulé.
- Narcissa... Mourir, mais comment ? Non c'est impossible....
je ne voulais pas y croire tout était si flou dans ma tête à présent, mon père emmené dans une forêt ? Lire dans les penser ?
- C'est mon mari, je l'ai sous estimer. Depuis des années qu'il est au courant de mes aventures avec ton père, mais là c'en ai trop, Son orgueil est blessé au plus profond. Il a mal, j'entends le cri dans sa tête. Un cri atroce qui lui écorche crane. Je sais ce qu'il va faire, je suis sa douleur et sa seule délivrance. Et par folie, par amour, par confusion, il va me tuer tel est mon destin, je n'ai plus le temps maintenant vanille.
-Non ! Explique moi ...
-Approche toi, approche toi Vaney, aller !!!
Et je me suis rapproché, elle a enlevé son chandail et m'a tourné le dos. Et à cet instant j'ai vu ce qui s'y trouvait. Sur sa peau blanche étaient tatouée deux ailes, magnifique, d'un noir d'encre. Elles décendaient jusqu'aux reins et commençaient sur les omoplates. Elle m'a demandé de déposer la paume de mes mains dessus et s'est mise à réciter des paroles compliquées. Dans la même langues que celle que parlait mon père dans la penderie. Le vent s'est levé, j'ai senti le vide, puis j'ai senti la plénitude, le tout, l'univers c'était tellement fort que je suis tombée sans connaissance. J'ai dormi près de 10 jours, ses 10 jours mon paru un monde a eux seule, une ère. À mon réveil, mon père m'a dit d'une voix éteinte qu'elle avait été tuée par son mari, Lucius Malfoy, 4 jours plutôt.
-Alors Draco tu comprends ?
Je ne réponds pas mes oreilles bourdonnent, j'aimerais dormir. Faire comme si je n'avais pas entendu. Je ferme les yeux. J'ai envie de pleurer, Non pas cette fois. Je ne lui donnerais pas cette satisfaction. Je me lève et quitte cette pièce maudite. Elle m'attrape par l'épaule, soulève son pull et se tourne vers Harry. Deux ailes sont tracées sur son dos fragile. Je me détourne... Elle en sait plus que moi sur ma propre mère. Elle était sa fille et moi simplement celui qu'elle avait mis au monde. Toutes ses années passées a erré dans ce manoir maudit, l'ivresse de ma solitude ricochant sur ses murs vide et ma mère avec elle. Non c'en est trop pour moi. Je sors sans lui jeter un regard.
La salle de bain, je rentre dans ma chambre et cours à la salle de bain. Ce dortoir est trop . Impersonnel. Je ne supporte pas d'être séparé des autre par un seul bout de tissu, ca ma toujours rendue dingue dans cette foutu école. Je ferme la porte, tourne le verrou. Je m'affale sur le plancher froid. La douleur est si insoutenable que je ne sais pas où me mettre, je ferme les yeux, j'esseille de respirer, mais toute ma vie est coincée dans ma gorge. À cet instant ce ni ma mère, ni cette fille, ni même mon père qui cause les larmes qui ruissellent sur mon visage. C'est tout, c'est la vie. Aucun mot de sera jamais asser fort pour décrire le sentiment, l'état ou peu importe cette chose qui ne se nomme pas et que je ressens. Plus forte encor qu'un ouragan qui vous vrille l'estomac, plus douce qu'une plume qui frôle votre nuque. Simplement le trop plein de beauté à en avoir mal à la tête. Trop de douleur à en fléchir les genoux. Je ferme les yeux, je les ouvre, je regarde les tuiles qui composent le plancher. Si simples, si vraies, qu'à un moment comme celui-ci elles ont presque l'air irréelles. Je respire mieux.
***
- Ron, écoute moi.
- Non, on n'a rien à se dire, J'ai rien à te dire !
- Mais bon dieu de merde ! Qu'es ce que j'ai fait ? C'est quoi votre problème ? Vous êtes là à vous envoyer balader quatre fois par jour parce que vous êtes trop bête pour vous avouer que la seule chose que vous voulez au fond c'est vous sautez dessus. Et moi je devrais être la à me coltiner vos airs et à jouer l'arbitre toute la putain de journée et le reste du temps le bon copain et faire semblant de ne pas exister.NON MERCI !
- Tu te trompes.
Hermione avait les dents serrées, et elle parlait avec un ton que je ne lui connaissais pas .
- TU TE TROMPE SUR TOUTE LA LIGNE !!! PREMIÈREMENT ON EST PAS TOUS AUSSI OBSÈDÉ QUE TOI ! Y A PERSONNE À PARS TOI ET MALFOY QUI SE SAUTE DESSUS ICI. ET DEUXIÈMENENT SI T'ES PAS CONTENT, POURQUOI TU RETOURNE PAS LE VOIR HEIN ? Y POURRAIT TE CONSOLER SI TU VOIS CE QUE JE VEUX DIRE !!! QUAND JE PENCE QUE TU NOUS LAISSE TOMBER POUR CE P'TIT CRÉTIN ÉGOCENTRIQUE C'EST LA CHO...
Je n'ai pas pu retenir mon bras. Comme une impulsion, quelque chose d'animal. Je l'ai frappé. Si fort que je m'étonne qu'elle soit encor en vie. Avec toute la force de mon corps avec toute mon âme. Je lai frapper et sans un regard je suis partie pour ne plus jamais revenir. Je ne suis ni Griffondor, ni Serpentard ni même Serdaigle ou Poufsouffle. Je ne suis que moi, un mélange, on ne peut pas me classer, me mettre dans une case, dans un groupe. C'est ce que je viens de prouver. Ni moi, ni personne. La vie n'est ni blanche, ni noire. La vie est seulement ce qu'elle est.
***
-Je t'aime Draco. Je t'aime. À en pleurer, à en mourir. Une vie sans tes mains, sans ton souffle, sans tes lèvres.J'étouffe rien qu'à l'imaginer.
-Tes yeux, Harry, sont comme des mitaines par une froide journée, d'hiver. Comme du macaroni chinois pour mon estomac affamé comme..
-AHAHA Ferme là Draco !!!!
Il éclate de rire, moi aussi. En fait j'ai tourné ça à la blague car j'ai peur. Une peur atroce. De ce que je pence vraiment. J'ai peur de moi-même à cet instant que j'ai semblé attendre toute ma vie sans même le savoir. Peur de sa franchise. Et complètement subjugué par ses mots qu'on m'adresse pour la première fois. La première.
-Je t'aime Harry.
Ça sort enfin. Sec, enroué mais pour une première fois ce n'est pas si mal. Une première fois qui sera la dernière. Il le faut.
Fin du chapitre 5
* J'ai eu des problèmes avec les séparateurs entre chaque chapitre alors si vous êtes un peu mélangé, je vais tout arranger ca DSL !!!!
Chapitre 5 :
-Je te connais dragon, depuis ta plus tendre enfance. Tes rires résonnent encor à mes oreilles, bien trop vite étouffés par une voix dure, celle de ton père. Quand ils se sont mariés, tes parents avaient tout a apprendre l'un de l'autre, en fait ils étaient promis l'un à l'autre depuis le berceau. Il s'est révélé à elle, lui montrant même les coté les plus pervers de sa personne avec le temps, il a même appris à l'aimer. Aimer, en fait, je ne sais pas si son c?ur a déjà connu cette fièvre. Bref elle était sa femme ; une figure lui permettant d'entrer dans les normes et les obligations d'une personne de son rang. Mais elle, elle ne lui avait pas tout dit, en fait, elle portait un masque, en permanence. Chaque geste, chaque souffle en sa présence n'était que mensonge. La première fois que je l'ai vu je devais avoir 3 ans, je l'avais surment vu avant cela, mais je n'en ai aucun souvenir. Elle pleurait dans son cou , celui où j'avais l'habitude de grimper pour chuchoter des mots a ses oreilles. Le cou de mon père. Ses sanglots étaient si longs, désespérés, étouffés et puis mon père la serrait encor plus fort et elle se calmait, elle se calmait toujours. Au début elle pleurait puis, ils faisaient l'amour, plus d'une fois je les regardais. Ne se souciant guère de fermer les portes, perdus dans leurs mondes entre deux regards, deux baisers. Elle souriait ensuite et la peau autour de sa bouche était si tirée qu'on aurait cru quelle n'en avait pas l'habitude. Elle parlait peu, elle se contentait de sourire ou de pleurer, deux choses qui lui étaient visiblement inconnues ou presque. J'ai grandi et j'ai dû apprendre à partager le c?ur de la seule personne qui ne m'ai jamais aimé : mon père. J'ai appris à la connaître, quand je partais pour Poudlard et que je revenais pour les vacances, elle venait toutes les deux semaines puis toutes les semaines puis tous les jours. Ne te souviens-tu pas Draco ? Des longues absences de ta mère ? Elles étaient occupées entre deux coups de reins, de longs soupirs, et des étreintes qui n'en finissaient plus. Elle m'aimait, elle m'appelait sa vanille. Et puis un jour, elle est tombée malade, elle venait moins souvent, et ses regards étaient remplis de quelque chose d'étrange d'indescriptibles. Son mari ne commençait-il pas à se douter de quelque chose ? Mon père en devenait fou. Un jour elle n'a pas donner signe de vie pendant une semaine et je l'ai retrouvé accroupi dans sa penderie entrain de marmonner des paroles incompréensibles. Il avait l'air possédé, ses yeux exorbités et a moitié couvert par les cernes lançaient des regards désespérés. Puis elle est venue, affolée et elle parlait de choses dont je ne comprenais pas le sens et mon père se contentait de fixer un point sans bouger. Cette vision de lui ... il avait l'air complètement ... totalement... Anéanti !
Elle m'a saisi par le bras et m'a conduite dans une pièce qui m'étais complètement inconnue jusqu'à ce jour. Dans ma propre demeure !Elle était presque vide, sauf le par terre incrusté de signes compliqués, cernés d'or et de bois d'Eben. Elle a pris un gros livre sur une table non loin de la et ma dit :
- Vaney, écoute moi, ton père et moi sommes reliés l'un à l'autre mais le lien qui nous unis est bien plus fort que l'amour bien au-delà, sais-tu au moins ce qu'est l'amour ? Ce lien est... magique. Je lai connu le jour de mes13 ans, nous nous étions égarés dans une forêt. Cette foret s'appelle Ederthew. En fait, ce n'est qu'une légende, mais alors que nous étions l'un près de l'autre sur la terre de mes parents, elle nous ai apparu. Nous avons ensuite disparu 5 jours. 5 jours pour le temps dans lequel nous vivions, nous. Mais dans cette forêt, rien n'est semblable à ce que nous connaissons, il n'y a aucun repère. Les êtres qui y vivaient nous ont transmis un pouvoir qui leur ai propre. Celui de pénétrer l'esprit de tous et de chacun, de naviguer dans les méandres de la penser comme sur les grands océans. Le temps passé dans cette foret, jamais je ne pourrais te le raconter ou peut-être qu'à ton tour tu y sera amené car seuls les êtres d'Ederthew choisissent ceux à qui ils se dévoilent. Mon devoir a moi est de te transmettre ce qu'ils m'ont appris, car je vais bientôt mourir ma vanille adorée.
Elle avait dit cela très vite et ses derniers mots étaient étouffés par un sanglot refoulé.
- Narcissa... Mourir, mais comment ? Non c'est impossible....
je ne voulais pas y croire tout était si flou dans ma tête à présent, mon père emmené dans une forêt ? Lire dans les penser ?
- C'est mon mari, je l'ai sous estimer. Depuis des années qu'il est au courant de mes aventures avec ton père, mais là c'en ai trop, Son orgueil est blessé au plus profond. Il a mal, j'entends le cri dans sa tête. Un cri atroce qui lui écorche crane. Je sais ce qu'il va faire, je suis sa douleur et sa seule délivrance. Et par folie, par amour, par confusion, il va me tuer tel est mon destin, je n'ai plus le temps maintenant vanille.
-Non ! Explique moi ...
-Approche toi, approche toi Vaney, aller !!!
Et je me suis rapproché, elle a enlevé son chandail et m'a tourné le dos. Et à cet instant j'ai vu ce qui s'y trouvait. Sur sa peau blanche étaient tatouée deux ailes, magnifique, d'un noir d'encre. Elles décendaient jusqu'aux reins et commençaient sur les omoplates. Elle m'a demandé de déposer la paume de mes mains dessus et s'est mise à réciter des paroles compliquées. Dans la même langues que celle que parlait mon père dans la penderie. Le vent s'est levé, j'ai senti le vide, puis j'ai senti la plénitude, le tout, l'univers c'était tellement fort que je suis tombée sans connaissance. J'ai dormi près de 10 jours, ses 10 jours mon paru un monde a eux seule, une ère. À mon réveil, mon père m'a dit d'une voix éteinte qu'elle avait été tuée par son mari, Lucius Malfoy, 4 jours plutôt.
-Alors Draco tu comprends ?
Je ne réponds pas mes oreilles bourdonnent, j'aimerais dormir. Faire comme si je n'avais pas entendu. Je ferme les yeux. J'ai envie de pleurer, Non pas cette fois. Je ne lui donnerais pas cette satisfaction. Je me lève et quitte cette pièce maudite. Elle m'attrape par l'épaule, soulève son pull et se tourne vers Harry. Deux ailes sont tracées sur son dos fragile. Je me détourne... Elle en sait plus que moi sur ma propre mère. Elle était sa fille et moi simplement celui qu'elle avait mis au monde. Toutes ses années passées a erré dans ce manoir maudit, l'ivresse de ma solitude ricochant sur ses murs vide et ma mère avec elle. Non c'en est trop pour moi. Je sors sans lui jeter un regard.
La salle de bain, je rentre dans ma chambre et cours à la salle de bain. Ce dortoir est trop . Impersonnel. Je ne supporte pas d'être séparé des autre par un seul bout de tissu, ca ma toujours rendue dingue dans cette foutu école. Je ferme la porte, tourne le verrou. Je m'affale sur le plancher froid. La douleur est si insoutenable que je ne sais pas où me mettre, je ferme les yeux, j'esseille de respirer, mais toute ma vie est coincée dans ma gorge. À cet instant ce ni ma mère, ni cette fille, ni même mon père qui cause les larmes qui ruissellent sur mon visage. C'est tout, c'est la vie. Aucun mot de sera jamais asser fort pour décrire le sentiment, l'état ou peu importe cette chose qui ne se nomme pas et que je ressens. Plus forte encor qu'un ouragan qui vous vrille l'estomac, plus douce qu'une plume qui frôle votre nuque. Simplement le trop plein de beauté à en avoir mal à la tête. Trop de douleur à en fléchir les genoux. Je ferme les yeux, je les ouvre, je regarde les tuiles qui composent le plancher. Si simples, si vraies, qu'à un moment comme celui-ci elles ont presque l'air irréelles. Je respire mieux.
***
- Ron, écoute moi.
- Non, on n'a rien à se dire, J'ai rien à te dire !
- Mais bon dieu de merde ! Qu'es ce que j'ai fait ? C'est quoi votre problème ? Vous êtes là à vous envoyer balader quatre fois par jour parce que vous êtes trop bête pour vous avouer que la seule chose que vous voulez au fond c'est vous sautez dessus. Et moi je devrais être la à me coltiner vos airs et à jouer l'arbitre toute la putain de journée et le reste du temps le bon copain et faire semblant de ne pas exister.NON MERCI !
- Tu te trompes.
Hermione avait les dents serrées, et elle parlait avec un ton que je ne lui connaissais pas .
- TU TE TROMPE SUR TOUTE LA LIGNE !!! PREMIÈREMENT ON EST PAS TOUS AUSSI OBSÈDÉ QUE TOI ! Y A PERSONNE À PARS TOI ET MALFOY QUI SE SAUTE DESSUS ICI. ET DEUXIÈMENENT SI T'ES PAS CONTENT, POURQUOI TU RETOURNE PAS LE VOIR HEIN ? Y POURRAIT TE CONSOLER SI TU VOIS CE QUE JE VEUX DIRE !!! QUAND JE PENCE QUE TU NOUS LAISSE TOMBER POUR CE P'TIT CRÉTIN ÉGOCENTRIQUE C'EST LA CHO...
Je n'ai pas pu retenir mon bras. Comme une impulsion, quelque chose d'animal. Je l'ai frappé. Si fort que je m'étonne qu'elle soit encor en vie. Avec toute la force de mon corps avec toute mon âme. Je lai frapper et sans un regard je suis partie pour ne plus jamais revenir. Je ne suis ni Griffondor, ni Serpentard ni même Serdaigle ou Poufsouffle. Je ne suis que moi, un mélange, on ne peut pas me classer, me mettre dans une case, dans un groupe. C'est ce que je viens de prouver. Ni moi, ni personne. La vie n'est ni blanche, ni noire. La vie est seulement ce qu'elle est.
***
-Je t'aime Draco. Je t'aime. À en pleurer, à en mourir. Une vie sans tes mains, sans ton souffle, sans tes lèvres.J'étouffe rien qu'à l'imaginer.
-Tes yeux, Harry, sont comme des mitaines par une froide journée, d'hiver. Comme du macaroni chinois pour mon estomac affamé comme..
-AHAHA Ferme là Draco !!!!
Il éclate de rire, moi aussi. En fait j'ai tourné ça à la blague car j'ai peur. Une peur atroce. De ce que je pence vraiment. J'ai peur de moi-même à cet instant que j'ai semblé attendre toute ma vie sans même le savoir. Peur de sa franchise. Et complètement subjugué par ses mots qu'on m'adresse pour la première fois. La première.
-Je t'aime Harry.
Ça sort enfin. Sec, enroué mais pour une première fois ce n'est pas si mal. Une première fois qui sera la dernière. Il le faut.
Fin du chapitre 5
