CHAPITRE 3 : Retour au Terrier.

« - Ah ! ! Vous voilà enfin, ou étiez vous passés ?

Heu.. c'est de ma faute Arabella, j'avait vu des amis de classe et je voulais leur présenter Flora. Ils sont ici, voici Ronald Weasley et Hermione Granger. Ron, Hermione,voici ma tante, Arabella Potter.

Harry, tu as dis Ronald Weasley ? ton père ne serait pas Arthur par hasard mon petit ?

Si, murmura Ron, étonné

Oh ! mais je le connaît, j'étais élève avec lui à Poudlard ! Et ta mère est sûrement Molly ? tu lui ressemble je trouve, mis à part les cheveux biensur !

Harry, je suis vraiment désollée, mais il est l'heure de rentrer, sinon ton oncle et ta tante vont s'inquiéter.

Oui, j'arrive tout de suite. Bon, ben, on se revoit à la rentrée ?

Attend Harry, dit- Ron, je voulais t'inviter à venir chez moi comme l'année dernière, et avec Flora aussi si elle est d'accord, ajouta-t-il en rougissant.

Il faudra que je demande à l'oncle Vernon, dit Harry avec tristesse, car il y avait peu de chance que son oncle veuille lui accorder ce plaisir.

Très bien, alors je t'enverrai un hibou dès que possible.

D'accord, à très bientôt alors . Passe le bonjour à toute ta famille.

Et de ma part aussi, s'empressa de dire Arabella. Bien alors, si tout est réglé, partons vite, ou ton oncle et ta tante ne vont pas être contents . »

Ils refirent le chemine inverse rapidement. Lorsqu'ils arrivèrent chez Mis Figg, Arabella demanda à parler à Harry en privé .

« - Harry, je dois te donner ça, c'est un cadeau de ton père. »

Elle lui tendit une chaîne au bout de laquelle pendait un large médaillon d'or sur lequel était gravé un lion. En dessous de celui-ci était incrusté le mot GRYFFONDOR.

« - Je suis allée chercher ce médaillon après que Voldemort ai tué tes parents, car je savais qu'il était important.

Mais, comment mon père savait-il que j'allai aller à Gryffondor ?

C'était prédestiné Harry, comme un signe du destin. Mais il est beaucoup trop tôt pour parler de ça. Un jour, tu saura, et ce jour se rapproche, il ne saurait tarder. Contente toi de prendre ce médaillon et surtout ne le perd pas car il pourrait t'être très utile un jour ou l'autre. »

Harry le prit dans ses mains comme un trésor et l'accrocha autour de son cou. Il était ému : c'était la première fois qu'il recevait un cadeau de son père.

« - Je le garderai précieusement, ne t'inquiète pas.

Bien, maintenant, rentre chez les Dursley, tu retrouvera Flora chez les Weasley. Ne t'inquiète pas, on se reverra bientôt, très bientôt ! »

Harry quitta la pièce, dit au revoir à sa cousine, à Mis Figg et à sa tante et s'en retourna chez les Dursley . La journée avait été forte en émotion, aussi, il fut ravi que son oncle et sa tante ne lui adresse pas la parole. Il se lava et alla directement se coucher.

Le lendemain, il fut réveillé à l'aube par de grands cris : la tante Pétunia hurlait à pleins poumons. Il descendit en toute hâte et compris tout de suite la raison de ces vociférations : Coq, le hibou de Ron, voletait dans la pièce. Or, la tante Pétunia avait une peur bleue des oiseaux. Harry réussit à attraper Coq et décrocha la lettre qu'il portait à sa patte. Comme prévu, Ron l'invitait pour le reste des vacances. Harry demanda l'autorisation à l'oncle Vernon qui accepta au bout de quelques minutes de réflexion intense. Il lui était très difficile de faire plaisir à Harry, mais il était terrifié par l'idée que Sirius Black était en liberté.

Harry prépara donc ses affaires le plus vite possible. Quelques instants plus tard, lorsque tout fut prêt, il dit au revoir à sa « famille » et se rendit chez Mis Figg. Ce fut sa tante qui lui ouvrit la porte. Elle parut ravie de le revoir :

« - Harry ! je pensais que tu aurais besoin d'un peu d'aide pour convaincre tes satanés moldus ! Tu as fait vite, je t'en pris, entre !

Flora est partie il y a à peine deux minutes, rejoint la vite. A bientôt Harry, et bonne chance pour ta BUSE ! »

Le jeune sorcier jeta la poudre dans le feu et, après un trajet toujours aussi désagréable, se retrouva dans le salon du Terrier ou Hermione, Ron et Flora l'attendaient.