CHAPITRE 8 : Premier cours de défense contre les forces du mal.
Les journées défilaient et la fin de la semaine arriva très vite. Ron,
Harry et les autres attendaient avec impatience leur premier cours de
défense contre les forces du mal. Lorsqu'il arrivèrent dans la salle,
Arabella n'était pas encore la. Elle les rejoint quelques minutes plus tard
avec une caisse sous le bras.
« - Bien, mettez vous en place. Tout le monde est la ? Bon, commençons !
Cette caisse contient des poisofeu. Ce sont des animaux peu impressionnants
mais pourtant dangereux. Leur peau contient un poison qui ne peut être
guéri qu'à l'aide d'un bézoard et à l'approche d'un ennemi, ils crachent du
feu. On les rencontre seulement dans les milieux aquatiques, et
principalement dans les marais. Je vais vous apprendre une formule pour les
neutraliser, puis nous iront dans le lac pour nous entraîner.
Répétez après moi : Glacius !
Glacius, murmurèrent tous les élèves, impressionnés.
Très bien, maintenant, suivez moi. »
Ils se dirigèrent vers le lac. Quand ils furent arrivés, elle distribua à
chacun une potion contre le froid et une autre pour respirer sous l'eau.
« - J'ai préparé ces potions hier, dit elle, buvez les pendant que je lâche
les poisofeu dans l'eau. Quand vous l'aurez fait, ce sera à vous de jouer.
Je vous regarde et je viendrai vous aider en cas de problème. »
Harry se jeta dans l'eau glacée, mais il ne ressentis aucune sensation de
froid. Il s'approcha du petit animal et lui jeta le sort qu'il avaient
appris. Le poisson fut gelé sur place, puis, au bout de quelques secondes,
s'en alla sans demander son reste.
Le cours se passa très bien et les élèves étaient ravis de leur nouveau
professeur. Seuls les Serpentard et la bande de Drago Malefoy trouvaient
encore Quelque chose à redire :
« - Cette femme est complètement folle de nous faire plonger dans ce lac
glacé en plein automne ! je vais me plaindre à mon père et il va la faire
renvoyer. »
Mais il n'avait pas eu le temps de se le faire car Ron s'était jeté sur lui
et lui avait envoyé un sort. De toute façon, Ron avait souvent tendance à
s'énerver rapidement dés que l'on disait quelque chose sur Flora ou sur sa
famille.
Le soir, lorsqu'il arrivèrent dans la salle commune, Harry aperçut Hedwige
qui l'attendait avec une lettre. Apparemment, Sirius lui avait écrit. Ils
avaient correspondu ensemble tout l'été mais Sirius ne lui avait pas
répondu depuis longtemps car il avait des affaires importantes à régler,
avait il dit à Harry.
« Cher Harry,
j'espère que tu vas bien. Comme je te l'avais dit, j'avais des affaires à
régler, et maintenant que tout est arrangé, je peux à nouveau te répondre
et te faire part d'une bonne nouvelle.
Ces affaires concernaient en fait Qeudver, comme tu as du t'en douter, je
pense. Début juillet, il a été repéré dans le nord de l'Ecosse par un vieux
sorcier. Le pauvre, il n'a pas très bien compris ce qui lui arrivait car il
a cru voir un mort ! Je me suis donc précipité là-bas, mais en vain, il
avait à nouveau disparu ! Je suis resté quelques temps dans la région et
heureusement car j'ai fini par le retrouver. Je ne sais pas ce qui lui est
arrivé, mais il était mourant, et bien sûr il n'avait plus assez de forces
pour se transformer. Je l'ai ramené avec moi et en ce moment, nous sommes
entrain de refaire mon jugement. Cela va être très difficile et
probablement prendre des années, mais je vais être innocenté, et tu
viendras chez moi, je te le promets ! Pour le moment, il ne faut pas que tu
parle de ça car le ministère de la magie voudrait garder cette affaire
secrète. Je t'écrirai dés que j'aurai des nouvelles. J'espère que tout se
passe bien pour toi, ne fais pas de bêtises, car cette année est importante
pour toi : tu dois passer ta BUSE. Passe le bonjour à tes amis, Ron et
Hermione.
Ton parrain qui pense à toi. »
« - Harry c'est génial ! s'écria Hermione. Ils l'ont retrouvés ! tu vas
voir, maintenant, ça va aller très vite et tu vas pouvoir quitter les
Dursley !
Oui, je vais lui répondre de ce pas. A tout à l'heure. »
Il s'éloigna vers la volière en emportant une plume, de l'encre et un
parchemin pendant que ses amis s'installaient dans la grande salle et
entamait une partie d'échec.
