CHAPITRE 30 : « - Des mangemorts ? ? Ici ? » Hermione était sous le choc, comme tous les élèves qui couraient à présent le plus loin possible de la scène morbide, dans une panique totale. Harry aussi était sous le choc, mais il était surtout répugné par cette vision atroce, par ces hommes prêts a tout pour obtenir le pouvoir : prêts au mal, prêts à la destruction. Il sentit sa cicatrice le brûler mais c'était sans importance. Il était désormais empli d'une rage folle, il voulait les détruire. Hermione tourna la tête vers lui et pris conscience de la fureur qui se lisait sur son visage. « - Harry, calme toi. Il ne faut pas te faire repérer surtout. Des gens du ministère vont arriver et les arrêter, viens, allons nous cacher, ça n'est pas prudent de rester ici. Et agir comme un lâche de la pire espèce ? C'est mal me connaître ! Qui est avec moi ? Qu'est ce que tu compte faire Harry, demanda timidement Ron. Me défendre. Nous défendre. Visiblement, la plupart des gens ont réagis comme toi Hermione..Se cacher ! Ou ça ? Pour faire quoi ? Pour attendre qu'ils détruisent tout sur leur passage et s'en aillent sans rien dire ! Hors de question. Moi j'y vais, c'est décidé. Qui est avec moi ? » Pour la première fois de sa vie, Harry n'obtint pas le soutien de ses amis pourtant si fidèles. Hermione protesta pendant que Ron et Flora le retenait. « - Alors écoute moi bien maintenant Harry ! Tu vas arrêter de croire que l'avenir de notre monde repose uniquement sur tes épaules. Peut- être que tu es l'unique survivant mais jusqu'à preuve du contraire tu n'es encore qu'un adolescent. C'est bien joli de jouer au plus fort à Poudlard et de mener notre enquête mais la c'est différent ! Tu n'es pas à Poudlard, tu n'es pas sous la protection de Dumbledore et ça n'est pas ton rôle de te battre contre un horde de mage noir avec trois fois plus d'expérience que toi ! » Harry resta scotché face à la détermination de son amie. Il ne savait plus quoi dire. Il y eut un instant de gène lorsqu'ils entendirent de la ruelle ou ils étaient cachés de petites explosion annonçant, sois des départs, sois de nouvelles arrivées. Flora jeta un coup d'?il dans la rue principale. Pendant qu'ils se disputaient, la défense s'était organisée : les professeurs de Poudlard, accompagné de certains habitants de Pré- au- Lard, avaient fait fuir les derniers élèves et donné des conseils de sécurités aux préfets et préfets en chef responsable de leur escorte jusqu'au château. Des mages étaient également apparus et les sortilèges fusaient dans tous les sens dans la rue devenue champ de bataille. Certains étaient concentrés à maintenir une barrière magique de protection autour de ceux qui, exposés aux mangemorts, se battaient courageusement sans utiliser le moindre sortilège impardonnable, ce qui n'était pas le cas dans le camp opposé : par moment, on voyait des hommes et des femmes se tordre de douleur. Harry et ses amis étaient dans une impasse totale : au fond de la ruelle se dressait un mur immense alors que la seule issue techniquement possible était bouchée par les mangemorts, qui n'étaient cependant pas si nombreux qu'ils leur avaient parus au départ. Peut- être que certains avaient fini par s'enfuir en voyant la résistance que leur imposait les professeurs de Poudlard ? Les quatre amis étaient donc rivés à ce spectacle morbide qui leur était offert. Ils étaient condamnés à regarder la bataille sans y participer, à regarder leurs professeurs se battre et souffrir pour le bien de tous les élèves tandis que ces monstres de lâcheté, avec leurs cagoules et leurs ensembles noirs, s'occupaient de les faire souffrir. Harry aurait voulu les aider, il aurait voulu faire n'importe quoi pour que cette guerre cesse mais pour le moment, il était condamné à agir comme un lâche, ou plutôt avec prudence comme avait répliqué Hermione. Il leur était impossible d'en réchapper si l'un d'entre eux décidait de porter secours aux bataillants, car les mangemorts leur bloquaient la seule issue. Et puis tout à coup, Harry entendu une détonation plus forte que les autres. Il n'était d'ailleurs pas le seul à l'avoir entendu : d'un seul mouvement, les quatre têtes se penchèrent discrètement dans la rue pour observer à nouveau la scène. Flora eut un cri de panique mais Ron lui boucha la bouche avant que celui- ci ne retentissent à l'oreille des mangemorts. Et c'est les yeux exorbités par la peur qu'elle du se contenter de regarder sa mère, au centre de la rue, se battre avec bravoure contre les hommes masqués. Cependant, la jeune professeur contre les forces du mal ne se défendait pas si mal que ça. Mieux, elle imposait une espèce d'aura de puissance et les mangemorts semblaient décontenancés. Ils se battirent quelques instants sous les yeux de tous puis, sous la décision de celui qui semblait être le chef, les hommes masqués transplanèrent un à un, comme signe de retrait. Arabella avait gagnée la bataille ! Elle les avait fait fuir ! En cet instant précis, jamais Harry n'avait été aussi fier de sa tante. Puis dans le village quasi dépeuplé, les quelques sorciers qui avaient eut le courage de rester poussèrent des cris de victoires, mais aussi et surtout des cris de soulagement pour ceux qui, submergés par la douleur, étaient sur le point de lâcher. Les quatre amis purent enfin sortirent de leur cachette, sous le plus grand étonnement de tous, pour aller féliciter et rassurer les vainqueurs.