Ecrit par Mykerinos.
Traduit par Ripper.
Les personnages de cette histoire appartiennent à J.K. Rowling. L'histoire est à Mykerinos et peut être trouvé en VO anglais à
http://www.fanfiction.net/read.php?storyid=1081090
And Ladies and Gentlemen, the SHOW ! ! !
Je connais cette scène, Albus. C'est la même qui est arrivée il y a une semaine et quatre jours.
On peut enlever la mémoire mais pas le feu.
Je me répète peut-être, mais j'ai essayé. En vain, j'ai essayé de me la sortir de la tête. J'ai brisé les règles, j'ai fait quelque chose qui peut probablement me renvoyer à Azkaban.
Et si quelqu'un le découvre, vous ne serez plus capable de me protéger.
Je peux juste imaginer votre regard. Triste et déçu. Souriant, mais sans la petite étincelle habituelle dans vos yeux. Sans dire un mot, car vos pensées et vos sentiments sont aussi clairs qu'un ciel d'été.
Ca me rend triste de penser à ça. Mais on en est encore loin. C'est juste.... Cette scène.
Son corps sur mon lit. Elle dort paisiblement. Sans savoir. Sans savoir ce qui s'est passé avant.
Je me suis juré que cela n'arriverait plus jamais, Albus. C'est pour cette raison que j'ai lancé le sort. Je ne voulais pas que cela arrive une seconde fois....
Elle s'est réveillée. Elle s'assoit, étend ses bras et son dos. Je la regarde attentivement mais involontairement, mes yeux s'attardent sur ses seins. En regardant autour d'elle, elle m'aperçoit en train de la fixer.
Elle rougit, et rapidement, cache sa poitrine. Mais cette fois, elle ne détourne pas les yeux. Elle m'observe, tout comme moi, je l'observe.
''Bonjour'', dit-elle avec un sourire confiant.
''Bonjour'', murmurai-je. Je me demande si ce sera la même conversation que nous avons eu il y a une semaine et quatre jours.
''Comment allez-vous ?''demande-t-elle en ne présentant aucune trace de gêne, ou de quelque chose comme ça.
''Bien''. Je réponds vite. Je me retourne sur ma chaise, et, d'un doigt osseux, je pointe la direction de la salle de bain.
''La salle de bain est par là.'', dis-je calmement.
Il y a un silence. Quand je me retourne, je vois qu'elle me regarde. Elle n'a pas bougé un seul muscle.
''Je sais'', dit-elle doucement.
Je plisse les yeux.
Qu'est-ce qu'elle veut dire, Albus ? Elle ne peut pas savoir. C'est impossible, vous le savez.
Qu'est-ce que c'est ? Je veux hurler, Je veux attraper ma baguette, la torturer, simplement à cause de ces deux mots.
Elle ne peut pas savoir. Bon dieu, Albus, est-ce qu'elle peut ?
Je sens la panique crépiter autour de moi, percer ma peau, et finalement, serrer mon cœur. Et si elle sait ?
Elle a remarqué que ma peau est devenue encore plus pâle que d'habitude. Elle me fixe avec un sourire triste. C'est fou, Albus, comment peut-elle sourire dans un moment comme ça ?
''Vous ne pouvez pas savoir'', dis-je finalement.
J'attends qu'elle dise qu'elle plaisantait, mentait ou essayait de me choquer, rien de cela n'arrive. Doucement, elle se lève du lit, et s'approche de moi, le drap étroitement enroulé autour d'elle. Elle approche son visage du mien jusqu'à ce que nous ne soyons qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.
''Si'', murmure-t-elle, et pendant un moment, mon cœur n'a plus battu.
''Mais comment... ?''
Elle se détourne, en haussant les épaules. Quand elle revient à sa position originelle, face à moi, Je vois des larmes dans ses yeux. Immédiatement, la culpabilité me poignarde.
Elle se souvient, Albus. Qu'est ce que c'était ? Est ce que c'était l'odeur d'herbe sur mes vêtements ? Les vêtements qu'elle avait laissés ici ? La passion ? Bien sûr que non. Rien de cela n'est assez fort pour briser le charme...
''Qu'est ce qui ne va pas ?'', dis-je quand je retrouve ma faculté de parler. Je ne sais pas pourquoi je lui demande, comme la réponse est assez claire.
Je la regarde intensément. Je me demande quelles sont les questions qui doivent lui passer à travers la tête, questions auxquelles je peux à peine répondre moi-même. Pourquoi ? Pour quoi ? Tu ne m'aimes pas ? c'était seulement du sexe ? Tu avais peur que ça sorte d'ici ? Est ce que tu vas faire la même chose aujourd'hui encore ? Combien de temps allais tu faire durer cette chose ? Le ferais-tu vraiment ? Le ferais-tu, Severus ?
Non, non, bien sûr que non ! Vous savez que ce n'est pas comme ça, Albus, vous savez que je ne suis pas si simple. Je sais que vous savez, mais comment suis-je supposé le lui expliquer ?
Ce n'est pas nécessaire car elle ne me questionne pas.
Elle ne crie pas.
Non, elle me fixe toujours, des larmes aux yeux. Ca fait mal de la voir comme ça, et ça fait encore plus mal de savoir que c'est moi qui ai fait cela.
Je veux lui parler, Albus, je ne peux pas supporter ce silence.
Mais, ensuite, ça s'arrête. Elle me regarde une dernière fois avant de se retourner et de sortir de la pièce. Je pense lui courir après. Ce ne serait pas merveilleux pour nous de tout recommencer à zéro ? Sans souvenirs obscènes ?
Je vois votre visage. Triste et déçu. Me faisant voir que lui effacer la mémoire ne va servir à rien, même si ça marche, cette fois.
Elle est partie.
J'ai réalisé quel fou je suis.
Le ferez vous un jour ?
Bon bin, j'ai traduit le second chapitre de cette histoire. Tant que Mykerinos n'en écrit pas un autre, c'est la vraie fin. Et comme cette histoire ne m'appartient pas, si ce merveilleux écrivain ne fait pas d'autres chapitres, il n'y aura pas de suite.
C'est triste, hein ? sniff... Un kleenex ? Tenez prenez-en un ! Bon, maintenant qu'il n'y a plus de larmes, vous savez ce qu'il vous reste à faire ? ? ? Je vous donne un indice : ça fait très plaisir aux écrivains. Non ? toujours pas ? Bon. Indice n°2 : ça prend à peine trente secondes. Pas encore ? Indice n°3 : C'est le petit bouton en bas à gauche. OUI ! ! ! C'est ça ! Vous avez trouvé ! ! ! Laisser une review !
Vous avez détesté, vous avez adoré ? Dites le moi ! ! ! Suivez la flèche !
Bisous, à la prochaine,
Ripper...
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