Chapitre 2

Les derniers jours en compagnie des Dursley se passèrent tout à fait normalement.

C'est-à-dire que Harry fut complètement ignoré par le reste de sa famille.

Il avait soigneusement omis de dire à son oncle et sa tante que les Weasley viendrai le chercher car il savait que son oncle serait encore capable de l'emmener ailleurs avec le reste de la famille comme il l'avait fait avant qu'il ne commence sa première année.

Mais maintenant, il était midi et demie, et pour ne pas risquer un scandale au moment où ses amis arriveraient, il décida de prévenir ses tuteurs de leurs venus.

Il venait de finir de débarrasser la table et il s'approcha de son oncle.

- euh.. Oncle Vernon..

- quoi ! Qu'est-ce que tu veux ?

- je voulais juste te prévenir que mes amis venaient me chercher à 14h.Dit rapidement Harry.

Le jeune garçon put voir son oncle blêmir.

Il avait vraiment envie de lui répondre « non » mais il savait très bien que s'il le faisait le garçon écrirait à son parrain.

- Et ils vont venir de la même façon que l'année passée, parce que si c'est le cas, ils paieront eux-même les factures, ça m'a coûté une fortune.

- Il viendront en voiture.

- Tu en es sûr ?

- Oui

- Bon, alors d'accord. Mais ne revient pas avant l'année prochaine.

- Non, non…

Harry remonta en vitesse dans sa chambre pour finir ses valises.

Il avait volontairement omis de dire que la voiture était volante, mais dès qu'il parlait de phénomène magique à l'intérieur de la maison, les Dursley piquaient des crises de colère indescriptibles.

Il s'étonna quand même que son oncle n'ait pas été plus dur à convaincre mais il savait que la menace d'appeler son parrain n'y était pas pour rien car Harry avait « accidentellement » oublier de prévenir ses tuteurs que Sirius n'avait commis aucun des crimes dont on l'accusait.

Une fois qu'il eut fini ses bagages, ils les amena à l'entrée pour ne pas avoir besoin de remonter dans la chambre une fois que les Weasley seront là.

La dernière heure passa avec une lenteur étonnante mais Harry était bien placé pour savoir que plus on attendait un moment, plus le temps passait lentement.

Quand la sonnerie de la porte retentit, il se précipita pour aller ouvrir plaçant au passage le sachet de bonbons jaune que les frères de Ron lui avait envoyé quelques jours auparavant sur une commode où il était sûr que Dudley les trouverait.

Une fois la porte ouverte, il put voir trois têtes rousses qu'il connaissait bien.

Il s'agissait de Ron, Fred et Georges qui venaient le chercher pour l'emmener au Terrier.

- Ron ! s'écria Harry, vraiment heureux de revoir son meileur ami.

- Salut Harry ! dirent en chœur les trois frères.

- Alors, tu es prêt ? questionna Ron.

- Ouais…

Les jumeaux s'étaient déjà précipité pour emmener les bagages d'Harry dans le voiture.

Une fois que tous furent à l'intérieur et que Fred, qui avait pris le volant, eut enclenché le mode invisibilité, Harry prit la parole :

- Attendez un moment, et approchez-vous de la fenêtre…

- Pourquoi ? demanda Ron.

- J'en envie de pouvoir profiter du spectacle.

- Du spectacle ? répéta Georges qui visiblement avait, tout comme son frère jumeau, oublié qu'Harry avait prévu de tester leurs inventions au moment de partir.

- Quand Dudley va manger vos bonbons… expliqua le jeune homme brun.

Au moment où il eut dit cette phrase, trois sourires sadiques apparurent sur la face des rouquins.

Fred suivit les instructions d'Harry.

Quand ils furent assez prêt pour voir ce qu'il se passait à l'intérieur de la maison des Dursley, ils observèrent Dudley qui, sortit de la cuisine où ils s'était réfugié, avança vers le petit meuble et trouva les bonbons que son cousin avait placé là.

Ils le virent en avaler un et se transformer presque instantanément en petit cochon tout rose avec une jolie queue en tire-bouchon sous le regard ahuri et paniqué de ses parents qui commençaient à courir dans tout les sens.

- Ça devrait cesser de faire effet dans 30 seconde à partir de…. Maintenant ! annonça Georges tout en consultant sa montre.

Harry et Ron enregistrèrent avec difficulté cette information tellement ils riaient et ils se demandaient vraiment comment faisaient les jumeaux pour garder un minimum de sérieux.

Ils continuèrent à regarder la scène jusqu'à se que le jeune Dudley redevienne lui-même sous le regard toujours aussi ahuri, mais cette fois soulagé, de l'oncle Vernon et de la tante Pétunia qui, elle, était au bord de l'hystérie.

Ils démarrèrent alors, et roulèrent, dans les airs, à vive allure.

Ce n'est qu'après avoir effectuer une bonne partie du chemin que les quatre garçons arrivèrent enfin à calmer leur fou-rire, Fred et Georges n'ayant pas réussi à garder leur sérieux plus longtemps.

Ils continuèrent leur vol, sans encombre, et les trois frère expliquèrent à Harry que leur père, Arthur, et Percy étaient débordé au Ministère à cause des agissements de Voldemort et de ses fidèle. C'était d'ailleurs pour cette raison que Arthur n'avait pu accompagner ses fils à Privet Drive.

Une fois arrivé au Terrier, les jumeaux montèrent les valises dans la chambre de Ron avec l'aide de ce dernier tandis que son ami alla saluer Mollie Weasley, la mère de Ron, et la jeune Ginny qui, pour une fois, agissait de manière tout à fait normal avec Harry, au plus grand bonheur de celui-ci qui considérait la jeune sorcière comme sa propre sœur.

Une fois qu'il eut fini de dire bonjour au femme de la famille, il monta dans la chambre de Ron où ce dernier l'attendait déjà en compagnie d'Hermione.

Une fois qu'il fut entré, cette dernière lui sauta au cou et l'embrassa sur la joue.

- Oh Harry, je suis si contente de te revoir !

- Moi aussi Hermione, moi aussi… Répondit la jeune garçon, étonné de l'attitude de son amie, d'habitude si réservée.

Finalement, Hermione lâcha Harry et elle put se sentir rougir quand elle réalisa ce qu'elle venait de faire.

C'est vrai que depuis la fin du tournoi des trois sorciers qu'il y avait eu l'année dernière, elle ne savait plus du tout où elle en était avec Harry.

En fait, depuis qu'elle avait réalisé qu'elle avait failli le perdre, un étrange sentiment s'était emparé d'elle.

Elle ne pouvait nier que ce qu'elle ressentait pour le jeune orphelin n'était plus de l'amitié.

Elle s'était bien rendue compte que, petit à petit, elle était tombée amoureuse de son meilleur ami.

Elle savait aussi qu'elle devait le lui dire, mais elle ne pouvait pas le faire devant Ron, même si ce dernier savait déjà ce qu'elle ressentait pour Harry.

D'ailleurs, elle avait constaté qu'il l'avait très bien pris. En fait, le rouquin lui avait même dit qu'il était presque sûr que son ami partageait ses sentiments et qu'ils formeraient un très beau couple.

Elle le lui dirait pendant son séjour au Terrier, ça elle le savait. Mais ce qu'elle ne savait pas c'était comment

La voix de Ron la fit revenir à la réalité.

- Alors Harry, t'a des nouvelles de Sniffle ?

Harry cacha tant bien que mal l'air troublé qui ornait son visage depuis qu'Hermione l'avait pris dans ses bras.

- Oui, il m'a écrit. Répondit-il à son ami. Il est chez Lupin en ce moment.

- Ah oui. Et comment ils vont tout les deux ? demanda Hermione.

- Oh bien… enfin je crois. Sirius m'a dit de ne pas s'inquiéter pour lui et il n'a rien précisé au sujet du professeur Lupin. Par contre, il m'a dit qu'ils comptaient venir tout les deux nous rendre visite au cour de l'année.

- C'est génial ! s'enthousiasma Ron. Ça fait longtemps qu'on ne les a pas revus…

- Oui… oh, il faut aussi que je vous dise quelque chose…

Harry baissa la voix malgré le fait que la porte soit fermée et qu'il soit pas conséquent impossible que quelqu'un d'autre que ses deux interlocuteurs entendent le secret qu'il doit leur dire.

- En fait, Sniffle m'a demandé d'apprendre à transplaner.

- Quoi ! s'exclamèrent en chœur Ron et Hermione.

- Mais c'est interdit… continua la jeune fille.

- Je sais, mais Sniffle pense que ça pourrai me servir. Par contre, il m'a interdit d'en parler à qui que ce soit, excepté vous, bien évidemment. Même Dumbledore ne doit pas être mis au courant.

- Quoi ! Attend voir, Sniffle te  demande de mentir à Dumbledore ! s'étonna Ron. Mais il est devenu complètement fou.

- C'est ce que je me suis dit…

- Et est-ce que tu compte le faire ? demanda Hermione.

- Oui, j'avoue que je me sentirais plus en sécurité sachant que je pourrais transplaner pour fuir si quelque chose tourne mal.

Les trois amis continuèrent de parler ainsi jusqu'à ce que Mollie les appelle pour le souper.

Les jours suivant se passèrent dans une ambiance détendue et joyeuse et les trois amis eurent l'occasion de voir, à maintes reprises, les effets des nouvelles inventions des jumeaux dont le principal cobaye était, bien entendu, leur frère Percy.