Chapitre 6

Le reste du repas se déroula normalement, mais Harry avait l'esprit ailleurs.

Il se demandait toujours pourquoi Madame Figg ne lui avait jamais dit qu'il était un sorcier.

Il se promit de le lui demander à la fin du premier cours qu'il aurait avec elle.

Une fois le repas terminé, tout les élèves se dirigèrent vers leur dortoir respectif sous la direction des préfets de chacune des maisons.

Mais en chemin, Harry fut arrêter par madame Figg qui visiblement avait remarquer que le jeune garçon l'avait observée pendant presque tout le repas.

- Harry, je pourrais te parler deux minutes, s'il te plait.

Harry était stupéfait, il ne pensait apparemment pas que se serait la vieille dame qui viendrait lui parler en premier.

- Euh.. oui, bien sûr. A tout de suite 'Mione. Dit le jeune garçon à sa petite amie juste après lui avoir donné un léger baiser sur les lèvres.

- Je t'attendrais devant l'entrée du dortoir pour le mot de passe.

- Merci 'Mione…

Puis elle partit rejoindre les autres Griffondors, laissant ainsi Harry seul avec son ancienne voisine.

- Tu dois te poser pas mal de questions à mon sujet, n'est-ce pas Harry ?

- Oui c'est vrai.

- Alors, vas-y. Ne te gênes pas avec moi, après tout, on se connais depuis longtemps…Plaisanta-t-elle.

Harry sourit tout en se disant que le dame qu'il avait en face de lui n'avait vraiment rien à voir avec celle qui le gardait.

Elle avait l'air très sympathique, pas comme quand il allait chez elle lorsqu'il était petit.

- D'accord. Alors, pourquoi une Aurore réputée tel que vous habite dans le monde des moldus ?

Arabella lui offrit un sourire.

- Tu n'en a pas une petite idée ?

Harry repensa alors à ce qu'avait dit Ginny quand il avait expliqué à ses amis que la nouvelle enseignante était sa voisine.

Peut-être avait-elle raison après tout.

- Est-ce que c'était pour me protéger en cas d'attaque de mangemort ? suggéra-t-il.

C'est vrai après tout, comment est-ce que les Dursley auraient-ils pu le protéger ?

Et de toute façon, même s'ils avaient pu, ils ne l'auraient sans doutes pas fait.

Après tout, s'il s'était fait tuer, les Dursley n'auraient plus eu à s'occuper de lui et ils auraient été contents.

- Exactement. Tu vois, certains mangemorts n'ont jamais été attraper par le Ministère et tu penses bien qu'ils auraient aimés se venger de toi. Après tout, tu as quand même tué leur Maître. Et comme Dumbledore savait que tu encourais ce risque-là, il m'a demandé d'emménager à Privet Drive pour que je puisse te surveiller de près et te protéger et l'appeler en cas d'attaques. Expliqua la vielle dame.

- Mais alors, pourquoi est-ce que vous ne m'avez jamais rien dit sur le monde des sorciers quand vous me gardiez ?

- Parce que si j'en venait à te parler de sorcellerie, à un moment où un autre, j'aurais été obliger de te parler de Voldemort et de tes parents. Et par conséquent, j'en serais venu à te parler de ta célébrité. Ça aurait été un fardeau bien trop lourd à porter pour un petit garçon.

Harry ne répondit rien, il savait parfaitement que sa nouvelle prof avait raison.

Il avait déjà du mal à assumer sa célébrité maintenant, alors comment est-ce qu'il aurait fait si il l'avait appris étant encore plus jeune.

- J'espère que tu comprend maintenant les raisons pour laquelle je ne t'ai rien dit ? ajouta-t-elle.

- Oui, ne vous en faites pas. Mais j'aurai encore une autre question à vous poser.

- Oui, vas-y…

- L'été, juste avant que j'entre à Poudlard, vous avez dit à ma tante que vous ne pouviez pas me garder parce que vous aviez la jambe cassée. Mais puisque vous êtes une sorcière, vous auriez pu vous soigner toute seule.

- La seule chose, c'est que je n'avais rien du tout.

- Quoi !!! Mais alors, pourquoi est-ce que vous ne pouviez pas me garder ?

- Et bien, ce n'est pas vraiment que je ne pouvais pas, mais Dumbledore et moi savions que ton oncle et la tante avait prévu d'aller au zoo. Et on avait envie de savoir si en s'en prenant à toi, Voldemort t'avait transmit une partie de ses pouvoirs…

- Comme le fait de parler fourchelangue. Termina Harry.

- Et oui, mais bon, on aurait tout de même pas pensé que tu te servirai de tes pouvoirs pour libérer un boa constrictor de sa cage juste parce qu'il voulait voir le brésil et qu'en plus, tu enfermerai ton cousin à sa place. Déclara Madame Figg en riant.

- Oui bon, c'était pas tout à fait intentionnel. Se justifia le jeune garçon.

- Je sais… Mais ça n'empêche pas que ça nous a bien fait rire…

- Quoi ?!?

- Ben oui, il le méritait vraiment et le voir comme ça, derrière une vitre, c'était plutôt marrant.

Harry n'en croyait pas ses oreilles, Arabella avait trouvé ça drôle.

Et Dumbledore aussi.

Il aurait plutôt penser qu'ils n'auraient pas aimé du tout u'il se soit servis de ses pouvoirs, même s'il n'en avait pas conscience.

- Bon, déclara la vieille dame. Si tu n'as pas d'autre question, je crois qu'il est temps pour toi de rejoindre ton dortoir. Sinon ta jeune amie va se demander ce qu'on fait…

- D'accord, merci de m'avoir répondit.

- C'est rien, bon à demain.

- A demain !

Puis ils partirent chacun dans une direction opposée.

Quand Harry arriva devant la porte de la tour de Griffondor, il vit qu'Hermione l'attendait.

Il alla vers elle et la pris par la taille en lui donnant un petit bisous dans le cou pendant qu'elle disait le mot de passe à la grosse dame pour leur permettre d'entrer dans la salle commune.

Une fois à l'intérieur, ils découvrirent Ron et Ginny qui, tout comme Hermione, voulaient visiblement savoir ce que leur nouvelle enseignante avait raconté à Harry.

- Alors ? s'exclamèrent le frère et la sœur.

Harry s'installa sur un canapé et Hermione se blottis tout contre lui.

- Et bien, tu avais raison Gin', elle était là pour me protéger, sinon elle a dit que si elle ne m'avais jamais rien dit sur le monde des sorciers, c'était pour ne pas que je sois confronté trop jeune à ma célébrité…

- Et pour le jour où elle s'était cassée la jambe ? demanda Ron qui se souvenait de ce que lui avait dit Harry le jour où toute l'école avait appris qu'il parlait la langue des serpents.

- Oh ça, et ben Dumbledore et elle voulaient savoir si je parlais fourchelangue.

- Ils savaient que ton oncle et ta tante avait prévu d'aller au zoo ? s'étonna Hermione.

- Oui, va savoir comment ils l'ont su…

Ils discutèrent encore un moment tous les quatre jusqu'à ce que Ginny et Ron décident d'aller se coucher, laissant seuls les deux amoureux.

- Et bien, Miss Granger, ça faisait longtemps que l'on ne s'était plus retrouvé seuls… Lança Harry d'un air coquin.

- Mais vous avez parfaitement raison M. Potter, alors vous allez m'embrasser sur le champs où je ne réponds plus de rien. Répondit Hermione sur le même ton.

Le jeune homme ne se fit pas prier pour obéir aux ordres de sa petite amie.

Il posa délicatement ses lèvres sur celles d'Hermione et les deux jeunes échangèrent un long baiser passionné.

Il ne se séparèrent qu'au bout de quelques minutes.

Ils restèrent un moment, comme ça, sans bouger ni parler, dans les bras l'un de l'autre.

Finalement, Hermione se retourna pour faire face à son ami.

- Harry, je t'en prie, promets-moi que tu seras prudent cette année. Avec tu-sais-qui qui est de retour, il ne faudra pas que tu cherches les ennuis.

- Tu sais 'Mione, en général, se sont les ennuis qui me trouvent. Et je te promets de faire attention.

- Je ne veux pas te perdre Harry…

- Ne t'en fait pas, tant que tu seras là, il ne pourra  rien m'arriver. Parce que tu es ma raison de vivre et que je ne veux pas te quitter. Déclara Harry en regardant Hermione dont les yeux se remplirent de larme face à cette déclaration d'amour.

- Oh Harry, je t'aime tellement !!!

Ils s'embrassèrent une dernière fois avant que le jeune homme déclare qu'il était temps pour eux d'aller se coucher.

Ils partirent donc chacun dans leur dortoir respectif et s'endormirent l'un en pensant à l'autre.