Note au revieweur :

Merci déjà à toute les personnes qui m'ont fais part de leurs avis sur ma fic et je vais répondre au quelques questions que l'on m'a posé :

Lila : pour Drago, tu auras la réponse dans ce chapitre

Matteic : On devrait voir Sirius apparaître dans quelque chapitre.

Chapitre 9

Cela faisait déjà une semaine que Harry avait été demander des explications à Dumbledore sur ce qu'avait dit madame Trawleney durant sa transe.

Il n'avait pas pu expliquer toute les parties de la prédiction mais il avait pu éclaircir quelque point quand même.

Si elle l'avait appelé « jeune héritier », c'est qu'il était l'héritier de Godric Griffondor.

Harry n'en était pas revenu, d'ailleurs, il avait toujours autant de mal à le croire mais cela expliquait  en tout cas pourquoi Voldemort voulait le tuer.

Sinon, il lui avait aussi dit que sa mission était de détruire Voldemort, comme lui et ses amis y avait pensé.

Pour ce qui est de l'hypothèse de Ginny au sujet de Drago, Dumbledore avait répondu que c'était possible mais pas sûr car il n'avait, lui non plus, aucune nouvelle du jeune Serpentard.

E pour les autres parties de la prédiction, le directeur ne pouvait pas aider Harry car c'était à lui de comprendre.

Mais pour l'instant, Harry était couché dans son lit, cherchant toujours ce que cela voulait dire.

Mais il était fatigué et ne tarda pas à s'endormir.

Il eut soudain une vision de ce qui semblait être un cachot ou un donjon. Il ne saurait le dire.

Ça ressemblait à une cellule de prison, fermée à l'aide de barreau de fer noir.

En tout cas, il faisait noir et froid.

Dans un coin, il pouvait voir la silhouette d'un jeune garçon qui devait avoir une quinzaine d'année.

Il ne pouvait voir son visage car le jeune homme était recroquevillé sut lui même, ses bras entourant ses jambes et son front posé sur ses genoux.

Soudain, on entendit des bruits de pas qui semblaient se rapprocher de la cellule.

Le jeune garçon releva la tête et Harry put voir son visage.

Un visage très pâle, des yeux d'un bleu glacé, mais emplit d'une tristesse inhabituelle.

Il n'y avait aucun doute possible, ce jeune homme était Drago Malefoy.

Tout à coup, le silhouette d'un homme se découpa devant les barreaux de la prison.

Il ouvrit la porte de la cellule à l'aide d'une clé qu'il portait à son cou et la re-cacha au-dessous de son pull.

L'homme entra et Harry put facilement reconnaître le visage de Lucius Malefoy, le père de Drago.

L'homme s'arrêta à environs un mètre de son fils.

- Lèves-toi, fils !

Drago se remit debout en une fraction de seconde et fit face à son père.

- Alors, tu n'a toujours pas changé d'avis Drago ?

- Non, père.

- En es-tu sûr, tu sais que notre maître aimerais beaucoup de voir rejoindre ses rang.

- Arrête de dire notre maître, c'est ton maître, pas le mien. Jamais je ne serais à son service.

- Tu fais honte à la famille, fils.

- Ah ouais… Moi au moins je ne traîne pas au pied de quelqu'un qui n'est même pas capable de venir à bout d'un bébé.

Cette fois, Drago avait dépassé les limites.

Lucius pointa sa baguette sur lui.

- Tu ne quittera jamais ce cachot avant d'avoir accepter ton destin Drago. Endoloris !

Le jeune blond reçut le sortilège de pleine fouet et tomba à genoux en hurlant de douleur…

Puis tout devint noir et Harry se réveilla en sursaut, choqué par ce qu'il venait de voir.

En général, les rêves qu'il faisait à propos de Voldemort ou de ses mangemorts étaient réels, ce qui voudrait dire que Drago avait des ennuis.

Et de gros.

Il décida qu'il devait aller parler de son cauchemar à Dumbledore le plus vite possible.

Il regarda sa montre qui était le cadeau de Ron et du reste de sa famille pour son anniversaire.

Il vit qu'il était à peine cinq heure du matin.

Il ne pouvait quand même pas débarqué à cette heure-là dans le bureau de son directeur et d'ailleurs, il ne s'y trouvait sûrement pas.

Il faudrait qu'il lui en parle dans la journée.

Il savait qu'après ce qu'il venait de voir, il ne pourrait pas se rendormir cette nuit, alors il n'essaya même pas.

Harry repoussa les couvertures de son lit, s'habilla et sortit du dortoir en faisant le moins de bruit possible pour ne pas réveiller les autres.

Il descendit dans la salle commune et commença à lire le livre sur le transplanage que Sirius lui avait offert.

Une heure plus tard, il entendit des pas en provenance des dortoirs.

Il se retourna vivement et vit qu'il s'agissait de sa petite amie.

- Hermione, tu as vu l'heure qu'il est ? tu devrait dormir…

- Je n'arrivais plus à dormir, mais toi, tu es là depuis longtemps ? questionna Hermione.

Harry consulta à nouveau sa montre.

- Ça dois faire à peu près une heure, déclara-t-il en prenant dans ses bras la jeune fille qui s'était approchée de lui et la couvrit de baiser sur le cou.

- Quoi ? pourquoi tu ne dors plus ?

- J'ai fait un cauchemar, répondit-il à la jeune femme qui était maintenant totalement appuyée contre lui, a tête au creux de son cou.

- A propos de tu-sais-qui ?

- Oui. Enfin, si on veux. Tu sais que tu ne devrais pas avoir peur de prononcer son nom ?

- Je sais Harry, mais c'est plus fort que moi. Alors, de quoi parlait ton cauchemar ?

Harry lui raconta en détail le rêve qu'il venait de faire.

- Oh mon dieu ! s'exclama-t-elle. C'est affreux.

- Oui, mais venant de son père, ça ne m'étonne pas… En tout cas, j'irai en parler à Dumbledore aujourd'hui.

- Oui, c'est la meilleure chose à faire. Mais c'est vraiment horrible. Même si je le déteste, je ne lui aurai jamais souhaité ça.

Harry resta silencieux, lui non plus n'aurai jamais voulu que son ennemi de toujours subisse ça.

Il se rappela la tristesse et le désespoir qu'il avait pu voir dans le regard du blondinet.

Il se demandait ce qui avait pu le mettre dans un état pareil mais il était certain que ce n'était pas la torture de son père.

Il avait du se passer quelque chose pendant les vacances dont il n'était pas au courant.

- Hermione, tu crois qu'on devrait en parler à d'autre personne ?

La jeune fille fronça les sourcils.

- Tu penses à quelqu'un en particulier ?

- Rogue…

- Tu sais Harry, je pense que Dumbledore lui dira si il juge que c'est ce qu'il faut faire.

- Tu as sûrement raison. Par contre, il faudra que j'écrive à Sirius. Pas seulement pour ce rêve, mais aussi pour la prédiction de Trawleney parce que si il l'apprend par quelqu'un d'autre, il va me tuer.

Hermione se mit à rire.

- Rigole, rigole, mais tu riras moins quand tu me retrouveras avec une balle dans le crâne.

- Tu parles, Sirius t'aime trop pour te faire quoi que ce soit.

- Ben ça, ça m'étonnerai.

- De toute façon si Sirius veut te faire quelque chose, moi, je te protégerai. Plaisanta la jeune femme.

- Alors là, je n'ai plus rien à craindre.

Il se mit à rire lui aussi et une fois qu'ils se furent calmés, ils restèrent dans les bras l'un de l'autre jusqu'à ce que les autres commencent à descendre.

Une fois que Ron et Ginny les eurent rejoint, ils les emmenèrent dans un coin pour leur expliquer le rêve d'Harry.

Ginny fut absolument scandalisé par l'attitude de Lucius tandis que Ron, lui, se contenta de dire que Malefoy avait mériter ce qu'il lui arrivait, ce qui lui valu des regards noirs de la part de chacun de ses amis.

Les quatre amis descendirent à la grande salle pour prendre leur petit déjeuner.

Une fois qu'ils eurent fini de manger, ils remarquèrent que Dumbledore n'était pas à la table des professeurs, il devait donc être dans son bureau.

Harry décida d'aller lui parler maintenant puisqu'il avait encore un moment avant que les cours ne commence.

Hermione décida d'y aller avec lui.

Ils se rendirent donc tout les deux au bureaux de leur directeur mais s'arrêtèrent devant la gargouille.

Il se savaient pas le mot de passe.

- Euh… Harry, comment est-ce qu'on fait à présent ? demanda la jeune fille.

- Et ben, on a qu'à essayé avec des noms de friandise. Ça marche presque chaque fois.

Ils se mirent alors à prononcer tout les noms de bonbons qu'ils connaissaient, aussi bien moldus que sorciers, mais rien ne se passait.

- Bon, ben là, j'ai plus d'idée ! déclara Harry.

- Je sais pas moi, on a qu'à essayer « Sésame ouvre-toi » ! plaisanta Hermione.

Tout à coup, la gargouille pivota.

Les deux jeunes gens se regardèrent, étonné.

Leur directeur choisissait vraiment de drôle de mot de passe.

Ils entrèrent et toquèrent à la porte du bureau.

- Entrez ! leur cria la voix de Dumbledore à travers la porte.

Les deux adolescent entrèrent et virent leur directeur assis derrière son bureau.

Il leur sourit gentiment.

- Je vous en prie, asseyez-vous… Et dites-moi ce qui vous amène.

Harry et Hermione obéirent au vieil homme et une fois que Harry eut fini son récit, le directeur soupira.

- J'avais bien peur que ce soit le cas… Et saurais-tu me dire où est-ce que le jeune Malefoy est retenu prisonnier.

- Non, désolé. Je n'ai v que l'intérieur de la cellule.

- Bien… Je vais essayer de le retrouver. Mais je ne suis vraiment pas sûr que mes recherche donneront quelque chose. Il peut aussi bien être ici que dans une autre partie du pays. Maintenant, vous feriez mieux e rejoindre votre salle de classe, vous aller être en retard.

Les deux enfants hochèrent la tête en signe d'acquiescement et remercièrent le directeur avant de sortir de son bureau et de rejoindre Ron pour aller en cours.

Une fois la journée terminée, Harry n'oublia pas d'écrire à son parrain pour le prévenir de ce cauchemar et de la transe que leur professeur de divination avait eu la semaine dernière.

Il profita ainsi de lui demander son avis ainsi que celui de son ancien professeur de défense contre les forces du mal.