!! cette histoire est traduite !!

Pour contacter l'auteur, envoyez lui un mail (en anglais) à nortylak@yahoo.com Rémus

Je ne serais jamais libéré de lui.

Toutes les nuits, je me réveille à la même heure, j'espère qu'il sera à nouveau ici, avec moi : un mensonge à côté de moi, une respiration rythmée, une poitrine se soulevant et redescendant à chaque inspiration successive.

Dans le fond de mon esprit, je peux voir son visage baigné dans la lumière de la lune, ses traits solides illuminé par les rayons qui sont mes pires ennemis.

Mais chaque nuit, je me réveille dans l'obscurité – seul.

Le lit, à côté de moi, est froid la lumière de la lune se répand sur les plis des draps à la place de son paisible visage.

Je soupire mon cœur se brise entièrement une fois encore.

Je pose mes doigts sur la longueur de ma cicatrice.

La honte restera avec moi jusqu'à ce que le dernier souffle s'échappe de mes lèvres.

Une douleur sourde réside toujours en lui, me fais me souvenir du loup en moi.

Je n'oublierai jamais : ma vie s'écroula ce jour-là.

Je me rappelle de la douleur ressentie, du hurlement qui s'échappa de mes lèvres, du sang qui trempa mes robes.

La peur était en permanence encrée dans mon âmes avec cette morsure.

Le niveau de terreur pure que je ressentais n'avait d'égale que celle de ma première transformation.

Je me souviens avoir regardé mes membres commencer à changer de forme, mon corps se tordre, se déformer contre mon gré.

Ma tête se décontenança elle-même, je criais, mais il ne s'échappait qu'un hurlement, mon esprit devenait influencé.

La seule chose que je savais, c'était la peur et la crainte de froides émotions que je ressentais pour la première fois.

Savez-vous ce que c'est que c'est que d'avoir peur des rayons de la lune ?

Ma vie entière tournait autour de cette compréhension.

Je pensais que je ne serai plus jamais heureux.

C'était avant que je le rencontre.

Je me rappelle encore parfaitement comment il était la première fois que je l'ai vu.

Il était la plus belle chose que j'avais vu de toute ma vie.

Il se tenait dans le hall du train, traînant un large coffre derrière lui.

L'éclat de la sueur ornait son front.

Ses long cheveux noirs tombaient de chaque côté de son visage ses yeux étaient remplis d'aventure et de mystère.

Les minuscules rayons de soleil qui se répandaient à l'intérieur du compartiment éclairait ses traits, le faisait ressembler au Dieu qu'il est.

Le temps lui-même paraissait s'être arrêter pendant que je regardais dans ses yeux.

Ma respiration frappait l'intérieur de ma gorge une sorte de tintement résonnait dans mes oreilles.

Je pouvais sentir mon visage s'enflammer, une nette chaleur parcouru mon corps entier.

Je me sentais en vie pour la première fois depuis des années plus humain que loup.

J'appuie à nouveau mes doigt sur la maudite cicatrice, piquant mes lèvres comme la douleur qui déferle en moi.

Ça me blesse, mais pas autant que le douleur que je ressens depuis douze abs la douleur qui brûle en moi, aujourd'hui.

J'enfonce mes ongles dans ma peau.

Je souhaite presque saigner maintenant… à la moindre raison qu'il pourrait y avoir.

Mais il y a une raison.

Ils me manque.

Mon Dieu, il me manque.

Je ne peux plus respirer sans lui.

Je ne serais jamais une personne entière sans lui.

Je me sens creux à l'intérieur, je suis vide, dénué de tout sentiment.

Ma vie a changé, chaque jour me semble durer une éternité.

Je ne suis qu'un lâche qui invite la mort trop tôt.

Et maintenant, j'attend ma seule raison de vivre est de mourir.

Le jour où il a été emmener à Azkaban, une partie de moi est morte pour toujours.

Je suis resté allongé dans mon lit pendant des jours, choqué et confus.

Chaque partie de moi défaite et tendue, déchirée, déchirée en lambeau, consumée, ruinée par mon amour pour lui et par l'horreur de ce qu'il a fait.

Je l'ai maudit, j'ai jeté ses photos par terre et j'ai écoulé avec un plaisir mêlé à une agonie totale, le papier glacé détruit par son contact avec le carrelage.

J'ai brûlé tout ce que j'ai pu trouvé qui lui appartenait et j'ai craché dans les flammes qui ont enveloppé ma mémoire, alimentée par ma haine, ma peine et mon agonie.

Et j'ai juré par ces langues de feux que jamais plus je ne prononcerais son nom.

Mais je ne peux pas m'amener moi-même à ne plus l'aimer.

Je ne peux toujours pas.

Il hante mon esprit, mes pensées… me consume entièrement à chaque instant.

Tout ce que je vois, c'est lui tout ce que je goûte, c'est lui tout ce que j'entends, c'est lui tout ce que je sens, c'est lui.

Il est partout et nulle part en même temps.

Cours à l'intérieur de mes veine comme une force de vie et me laisse froid et insatisfait au même moment.

Encore maintenant, après toutes ces années, il réveille ma première vérité et son image brûle dans le fond de mes yeux quand j'essaie de dormir.

L'obscurité ne me fait pas de bien… ça ne fait que me rapprocher de lui.

Je commence à chuchoter dans le vide qui m'entoure « Noirceur… noir… black… Black… Padfoot… Sirius ».

J'ai le souffle coupé – j'ai prononcé son nom.

Une vague de soulagement longtemps attendues me traverse.

Et avec, arrive un torrent de larmes et de lourds sanglots – les miens – qui résonne contre les murs minces.

Je ne peux pas m'amener moi-même à le haïr plus longtemps.

Cette haine qui me ronge de l'intérieur a détruit tout ce que je suis, excepté la passion brûlante que je garde cachée, en lieu sûr, dans les plus profondes fissures de mon cœur.

Douze ans, c'est amplement le temps qu'il faut pour reconsidérer la signification de l'amour.

Et je sais, comme je n'ai jamais rien su de ma vie entière, que j'aime Sirius.

Je l'ai toujours aimé.

Rien ne pourra changer cela.

Et maintenant, avec mes larmes, je lui pardonne tout ce qu'il a fait ou fera.

Et j'éteins les feux sur lesquels j'ai juré de le détester pour toujours…