!! cette histoire est traduite !!

Pour contacter l'auteur, envoyez un mail (en anglais) à nortylak@yahoo.com Sirius

Je n'avais jamais imaginé que l'enfer pouvait être aussi froid.

Garder le silence était la pire erreur que j'ai faite.

C'est ironique, d'une macabre façon : j'étais celui qui a gardé le silence, encore j'ai été blâmé.

Je gardais le silence pour les protéger, te protéger de la vérité.

Je l'ai fait pour toit Rémus, je l'ai fait pour nous.

Mais maintenant, ils sont morts et tu ne sais pas pourquoi.

Mon Dieu, si je pouvais revenir en arrière, je le ferais.

Je ferais quelque chose pou effacer l'image qui brûle dans le fond de mes yeux : c'est toi Rémus, toi après que tu m'aies découvert… Je peux encore me rappeler la façon dont tu m'a regardé.

L'amour dans tes yeux s'était éteint.

Ils étaient juste vide, tenant ton beau visage.

Tu m'as demandé si j'étais un assassin --- d'une certaine façon, je le suis --- et avec ce regard-là, ma vie s'est brisée en mille morceaux.

Je ne suis pas sûr de pouvoir à nouveau être entier une fois.

Je n'avais jamais vu de haine dans ts yeux avant et j'aurais voulu mourir à ce moment-là, juste pour t'épargner cette souffrance.

J'aurais du te parler, te dire que je t'aimais, au moins, mais j'ai gardé mon maudit silence et je t'ai regardé partir.

Tes larmes amères s'estompaient derrière toi.

Après, je me suis traîné en arrière, le métal froid irritant ma peau, là où tes lèvres pourraient être.

Et maintenant, je vis dans un silence qui n'ai brisé que par les hurlements à vous glacer le sang des âmes torturées, résonnant dans l'air aussi lourd qu'un courant d'océan glacé.

Ils deviennent fous, tous…

Ils ne peuvent pas longtemps distinguer les cauchemars de la réalité parce que la réalité elle-même est le pire des cauchemars.

Il n'y a aucune fenêtre, aucun portail sur le monde extérieur, seulement ces misérables créatures hurlant à la lune.

La lune.

Je ne peux pas voir la lune mais je l'imagine dans toute sa splendeur… Et je pense à toi, Rémus.

Je peux voir ton visage baigner dans ses rayons laiteux, la voir caresser ta peau prête à briller dans un éclat de sueur.

Je sais comme tu crains la lumière de la lune.

Je me rappelle la façon dont tes mains commençaient à trembler, trahissant la peur que tu combattait fortement en cachette du monde.

Mais je savais qu'elle était là.

Je l'ai toujours su, de la même façon que je sais qu'elle est là, maintenant, avec toi, où je pourrais être… dans ton cœur.

Je me rappelle des mensonges à tes côtés, te regarder dormir…

Ton corps agile retracé par les courbes des draps, appuyé contre le mien…

Figeant mon cœur qui s'emballait si vite que je pense parfois que je ne pourrais pas le supporter.

Et j'aimerais laisser courir mes doigts sur tes yeux fermés, endormis, me souvenir du feux qui brûlait en eux lorsque nous faisions l'amour au-dessous d'un ciel lunaire.

Les hurlements grondent bruyamment, amplifié par les autres qui rejoignent l'immense salut qu'est la folie.

Tu es tout ce dont je rêve, tous ce que je vois --- tu es tout ce que j'ai en ce monde Rémus.

Je ne peux pas vivre un autre jour sans ton contact, tes caresses.

Pourquoi es-tu aussi loin de moi.

Quand je repense à ce que nous étions.

J'ai encore plus froid qu'avant.

Je suis revenu dans l'enfer de la réalité.

Pendant un moment, j'ai pensé que tu étais ici, à nouveau avec moi, dans mes bras, dans mon lit…

Nos âmes se mélangeant, nos deux existences en un seul corps.

Je fait les cents pas, en avant et en arrière, en avant et en arrière…

Je les vois passé, non, je les sens passé lorsqu'ils absorbent tout le moindre espoir restant.

Combien de temps puis-je supporter ça ?

Régulièrement dans cette forme, c'est dur à supporter…

Douze ans, Rémus douze misérables années.

Qu'aurais-je du dire ?

Aurais-je du te dire la vérité et te laisser sans aucun amis ce jour-là ?

De cette façon, au moins, tu crois que James et P --- Je ne peux pas dire le nom de ce rat

… Mais au moins, tu peux vivre ta vie en dehors sans savoir la vérité, sans savoir que je rôti dans cet enfer sans aucune raison, sans savoir que je t'aime, que je mourrais encore pour toi..

Bien que, au fond, je sais que tu crois que…

Arrête tes foutus hurlements !!!

J'essaie de crier --- il sort un gémissement étouffé.

Il passe à nouveau mais ne draine pas mes pensées.

Ils ne peuvent pas comprendre l'esprit canin comme toi et moi, Rémus.

Je peux vivre comme ça, reprendre mon souffle comme ça et ils ne peuvent pas m'arrêter.

Je crois qu'il ne peuvent pas me sentir…

Ce n'est pas que mon esprit est primitif, mais presque plus simple.

De pures émotions et images passées déferlant devant mes yeux dans un flot constant de souvenir.

C'est un monde où je suis libre de t'aimer comme avant.

Étant sous cette forme, je peux garder un peu plus ma raison, bien que la folie soit bonheur comparé à on éloignement de toi.

Si je ne croyais pas profondément, au fond de mon cœur, qu'un jour, dans un future lointain, je pourrais une fois te revoir, te tenir, t'embrasser, t'aimer, je me serais laissé mourir depuis longtemps…

Et maintenant, je m'asseye ici et j'attends.

Un jour, peut-être, tu comprendra pourquoi j'ai tenu ma langue et j'ai choisi de vivre dans cet enfer au lieu de dans tes bras.

Et j'attends.

Et un jour, je serais finalement libéré de cette prison avec ses barreaux de solitude.

Et j'attends.

Et un jour, je te dirai les chose que je voulais te dire ce jour-là peut-être que je regagnerai ta confiance et ton amour.

Je t'attend Rémus.

J'attends et tu es toujours dans mon esprit.