!! cette histoire est traduite !!
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Réunion
C'était une nuit orageuse comme celle d'il y a des années, quand ils t'ont enlevé à moi, quand ils t'ont laisser pourrir dans cette prison morne pour un crime dont je te sais innocent.
Je me rappelle de la douleur dans tes yeux, de la vérité qu'il cachait juste au-dessous de leur surface vitreuse.
Je peux encore imaginer la façon dont tu résistait, brisé, avec tes poignets lié derrière ton dos, tes robes en désordre, un horrible bleu violacé au travers de ta pommette, tes cheveux emmêlés tombant sur ton visage du sang sécher sur ton cuir chevelu…
Ils voulaient te battre, et ce n'était pas la dernière foi, n'est-ce pas ?
Ton visage est figé dans l'agonie ça me brise le cœur de le voir.
Tu devrais rêver de belle chose, pas être poursuivit par ces cauchemars sanglants.
Que t'est-il arrivé là-bas ?
Que t'ont ils fait pour que tu ne puisses pas t'en échapper bien que cela fasse des mois, Sirius ?
Tu ne m'en parleras jamais, n'est-ce pas ?
Comme quand tu as refusé de parler il y a des années.
Pourquoi ne m'as-tu pas parlé ?
Pourquoi n'as-tu pas dit : « Rémus, ce n'était pas moi ! Ce n'était pas moi ! »
Je pense presque que je t'aurais cru mais ton silence a confirmé mes plus grandes peur.
Il les confirme encore.
Et il vole notre innocence.
Tout ce que je peux faire, c'est rester allongé ici, auprès de toi et t'écouter crier aux démons qui te troublent, essuyer les larmes qui perlent de tes yeux quand tu t'agite, emmêlant les draps.
Je ne peux pas bannir ce qui hante ton esprit c'est une chose que toi seul tu peux faire, mon amour.
Je peux seulement te tenir dans mes bras et prier pour que plus rien ne puisse t'éloigner de moi à nouveau pendant que l'orage danse son chemin au loin.
+++
Des rayons ambrés affluent au travers des barreaux…
Soudain l'obscurité, une noirceur totale m'avale entièrement…
La solitude…
Des cris, des hurlements, des voix terrorisée…
La peur…
La douleur, le chaud et le froid, l'aveuglement…
…
La chaleur, une marée noire, un ruban de sans s'écoulant…
L'âpre…
Le froid, vraiment très très froid…
L'engourdissement…
J'ai été vidé…
Non, non, pas encore ! Pas encore ! Je ne peux pas supporter ça, encore…
Brisé…
S'il vous plait ! S'il vous plait ! Arrêtez…
…
Où suis-je ?
Je lutte pour reprendre mon souffle quand mes yeux s'ajuste sur le rideau de velours noir de la nuit.
Tout est silencieux, à l'exception du son de ma respiration saccadée et des long grondement du tonnerre dans un lointain horizon.
Je sens quelque chose de chaud enroulé autour de mon corps, mes jambes emmêlée avec d'autre, un souffle léger sur ma clavicule…
Maintenant, je me souviens…
Rémus, mon Rémus…
Comme tu m'as manqué pendant ces froides nuit à Azkaban.
Je pensais à toi quand les hurlements commençaient, quand la douleur envahissait mon esprit.
Tu es ce qui m'a gardé en vie et je te suis éternellement reconnaissant pour ça.
Je presse mes lèvres contre tes épaules nues, ta peau tout aussi lisse que lorsque nous étions enfants, réveillé dans la tour des Griffondor, notre amour encore innocent et nouveau, essayant de rester le plus discret possible au cas où Prongs et Wormtail seraient réveillé.
Wormtail…
Mes pensées retournent toujours vers lui.
Un jour Rémus, un jour, il aura ce qu'il mérite.
Il souffrira dans l'enfer par lequel je suis déjà passé.
Au moins, maintenant, je suis au Paradis, avec toi.
+++
Je te sens te relaxer dans mes bras, je souris lorsque tu place un léger baiser sur ma clavicule avant d'enfuir ton visage dans le creux de mon cou.
Avec une main tremblante, j'atteins et lisse tes cheveux avec ma paume, tremblant légèrement lorsque tes bras se resserre autour de moi.
Tu es parfois aussi timide qu'un enfant et j'ai souvent peur que mes mouvements les plus légers te terrifient.
« Sirius ? » Murmuré-je tendrement pour ne pas t'alarmer, en déposant un doux baiser sur ta joue.
Et un autre.
« Sirius ».
Tu te retournes doucement, tes yeux saphir se reflétant à peine dans la chambre obscur.
Je caresse ton dos avec mes doigts, essayant de te transmettre mon amour, seulement au travers de mon toucher.
En retour, tu me donnes ce dont j'avais le plus besoin : un de tes sourires.
Je me fonds en toi.
Nos lèvres se rencontre pour un doux moments avant que nos têtes se reposent sur l'oreiller.
Nous n'avons pas besoin de mot, nous n'en n'avons jamais eu besoin.
Nos yeux parlent pour nous.
Je t'aime tant Sirius, et jamais je ne te quitterais.
Je ne pourrais pas, j'ai trop besoin de toi.
+++
je pense parfois que tu me connais mieux que je me connais moi-même.
Tu es toujours éveillé à mes sentiments, mes pensées, mes envies, mes besoins…
Et tu peux calmer mon esprit avec un seul regard.
Ce que nous avons est si rare, si beau.
Je pense souvent que je suis moi-même indigne de cela, indigne de toi.
Mais tes yeux me disent que j'ai tort.
J'aime tes yeux je pourrais me perdre en eux pour toujours, flotter dans un oubli couleur ambre.
L'ambre est la couleur de mes rêve, le couleur que j'envisageait lorsque mon esprit était embrouillé par des pensées illogiques, la couleur dont je pourrais toujours me souvenir au milieu de la douleur la plus grande.
C'est la couleur de mon futur.
Avec toi.
+++
Tes paupières commencent à tomber pendant que tu observe mon visage, la fatigue lutte pour t'enlever à moi quelques heures de plus…
Je regarde tes yeux se fermer doucement, un sourire encore figé sur tes lèvres.
Je suis, de mon regard, les contours de ton visage.
Même dissimulé par la nuit, tu es beau pour moi.
Je démêle les draps et les lisse sur nos corps enlacés.
Tu respires paisiblement, pour une fois, et avec un faible soupir, je laisse reposer ma tête contre ton torse, je ferme mes yeux et j'écoute le son familier de tes battements de cœur dans mon oreille.
Un son que j'ai craint de ne plus jamais entendre.
L'orage se termine enfin, nous plongeant ainsi dans un calme merveilleux, au moins jusqu'à-ce que les rayons roses du matin décident de se peindre à l'horizon.
Je prie pour que tu n'aies pas d'autre cauchemar cette nuit…
Fin