Eclaircie

Chapitre V : Après la tempête...



Auteur : Lojie

Avertissement : Life Suuuuuuuucks !

Note de l'Auteur : DERNIER CHAPITRE !!! En plus contrairement aux chapitres de Klariss, les miens y sont super méga hyper long d'abord !!! (non nous ne sommes pas des attardées mentales échappées de la maternelle...)

Bonne Lecture !



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Susan descendit de la trame bondée. Elle frissonna en passant d'une chaleur humaine étouffante au glacial mois de novembre. Le quai de béton s'étendait devant elle jusqu'aux escaliers qui l'amèneraient dans une rue adjacente au County. Bizarrement, ce matin elle avait eu envie de prendre le métro.

La masse humaine qui l'enveloppait se précipitait regards baissés et corps stressés vers les escaliers. Susan n'arrivait pas à se décider, immobile, isolée et perdue au milieu de ce flot d'humains. Elle avait l'impression d'être dans une autre dimension, tout lui paraissait insignifiant. La vie se déroulait telle un film devant elle mais Susan n'arrivait pas à prendre le wagon en marche. Tout le monde semblait vivre, elle dépérissait de l'intérieur.

Elle parlait, elle riait, elle s'activait mais intérieurement, tout était morne et gris… C'était donc ça une dépression ? Susan ne savait même pas si elle en faisait réellement une, peut-être n'était-ce que passager, peut-être pas… Trop de questions sans réponses. Elle prit une profonde inspiration d'air humide et pollué, puis se dirigea elle aussi vers les ternes escaliers. Elle était la dernière à être restée sur le quai.



²²²



" _Hé Susan ! " L'interpella Abby dans un couloir. " On peut se parler dans un endroit calme ? "

Elle hésita, le dossier de son futur patient à la main. Susan jeta un coup d'œil circulaire autour d'elle vérifiant que Kerry n'était pas là, puis reposa le dossier.

" _Je te suis. "

Susan et Abby partirent en salle de repos où il n'y avait heureusement personne. L'infirmière gigotait nerveusement, mal à l'aise. Finalement, elle choisit l'option de s'asseoir sur le vieux sofa marron miteux et Susan l'imita :

" _Alors ? De quoi veux-tu que l'on parle ? " Demanda-t-elle.

Ses yeux clairs étaient ternes, Abby l'avait remarqué, ses cheveux étaient mous, son teint blafard et ses gestes lents. Ce n'était pas là la Susan qu'elle connaissait. Elle s'inquiétait et ne pouvait plus garder ça pour elle.

" _Je m'inquiète pour toi, " répondit Abby décidant de ne pas tourner autour du pot.

Susan parût un instant surprise. Ses sourcils se levèrent en signe d'hébétude. Puis son air redevint gris, distant.

" _Je sais que tu t'inquiètes. Mais ce n'est que passager, juste un petit coup de cafard, " rétorqua Susan avec un pâle sourire.

" _Je ne crois pas, " renchérit Abby le regard sombre. " Je sais que Maurice est le point de départ de cette histoire. Pourquoi ne veux-tu pas aller le voir à New-York ? Il t'a téléphoné l'autre fois, c'est la preuve qu'il ne t'a pas oublié… "

" _Il a aussi raccroché sans parler, " rétorqua Susan en baissant le regard au sol. " Et puis, il me prendrait pour une folle de venir comme ça le rejoindre, et que lui dirais-je ? Et s'il me repoussait ? Ca me ferait encore plus mal… "

" _Mon avis est que tu devrais aller le voir, mais ce n'est que mon avis, " reprit Abby après un court silence. " Quoique tu fasses, tu pourras toujours compter sur moi. "

Susan releva le regard vers son amie. Un sourire de gratitude éclairait quelque peu son visage. Sans prévenir, Abby déposa un furtif baiser sur le front de Susan. Puis elle se leva et sortit de la pièce. Susan resta un instant surprise. Elle porta sa main à l'endroit où les lèvres d'Abby avaient effleuré son front.

Curieux geste… mais bizarrement si réconfortant. Susan se leva à regret et décida qu'il était quand même temps qu'elle reparte travailler. Dans sa tête trottait à présent l'avis d'Abby.



²²²



" _Je n'ai réellement pas besoin d'antibiotiques ? " Renchérit à nouveau le patient visiblement inquiet. " Pourtant mon médecin habituel me- "

" _Oui mais je ne suis pas votre médecin habituel ! " Rétorqua sèchement Susan en s'emportant soudainement. " Et pour l'énième fois, votre cas ne nécessite pas l'emploi d'antibiotiques ! "

Sans laisser le temps à son patient de répondre, elle quitta la salle d'examens en claquant la porte. John qui examinait au même moment la patiente du lit d'à côté, l'observa avec inquiétude à travers les stores. Susan était debout en plein milieu du couloir, visiblement éprouvée physiquement comme mentalement.

" _Elle n'a vraiment pas l'air bien, " commenta la vieille dame que John auscultait. " Vous devriez aller lui parler, " proposa-t-elle en hochant la tête en signe d'expérience.

" _Je ne crois pas être la personne dont elle a besoin, " rétorqua John soucieux. " J'ignore même pourquoi elle souffre ainsi. "

" _Vous devriez quand même aller lui parler, " renchérit la vieille dame. " Vous finirez de m'ausculter plus tard ! "

" _C'est la première fois qu'un patient me dit ça ! " S'exclama John surpris. " Vous avez raison, je vais aller un peu lui parler, je ne suis pas sûr d'aider, mais ce sera au moins ça. "

Il remercia la vieille dame, passa devant le lit du patient mécontent de Susan et sortit la rejoindre dans le couloir. Il la prit par le bras avant qu'elle n'ait le temps de protester :

" _Allons dehors, j'ai à te parler, " dit-il.

Susan ne répondit pas et se laissa traîner jusqu'à la baie des ambulances. Heureusement, Kerry était avec Romano en chirurgie, leur pause officieuse ne sera pas remarquée. Sitôt les portes automatiques passées, ils partirent se réfugier sous des escaliers extérieurs en béton à cause de la pluie diluvienne. Il était tôt et la nuit ne s'était pas encore totalement retirée. John lâcha le bras de Susan et se mit face à elle :

" _Alors ? "

" _Alors quoi ? " Rétorqua-t-elle toujours aussi sèchement.

" _Qu'est-ce qui ne va pas ? Et ne me répond pas que rien ne va pas car je sais que c'est faux ! Je commence à te connaître Susan Lewis… "

" _Ca ne te concerne pas, " répondit-elle peu enclin aux confidences.

" _Ne réagis pas comme ça, tu sais que tu peux me faire confiance, " reprit John qui ne voulait pas lâcher l'affaire. Elle allait mal et peut-être que le fait d'en parler l'aiderait.

" _Je ne sais pas… Je ne sais plus… " Avoua finalement Susan la mine boudeuse. " Je crois que je suis trop émotive, ou quelque chose dans le genre, je m'attache trop rapidement et la chute est chaque fois plus dure… "

John n'avait pas besoin de décodeur : il devinait qu'elle parlait d'un homme. Machinalement, son esprit se mit à divaguer sur l'identité possible de celui qui la faisait tant souffrir. Ses songes furent soudainement interrompus quand il remarqua une larme qui perlait au coin de l'œil droit de Susan. John l'essuya du revers de son index. Sa main s'attarda sur sa tempe puis glissa le long de sa mâchoire.

Susan avait la peau si douce. Le temps d'une fraction de seconde, il se rappela leurs baisers volés. John ne pouvait pas dire qu'il avait eu une relation avec elle, ils avaient flirté c'est sûr, mais pouvait-on réellement parler de relation ? En tous cas, il avait ressenti des sentiments étranges et forts, ça il ne pouvait pas le nier.

Sans réfléchir, John lui releva le menton et pencha ses lèvres vers sa bouche entrouverte.



²²²



Trempé jusqu'aux os, Bosco stoppa net en voyant la scène. Les deux silhouettes se fondirent en une seule tandis que le cœur du policier cessa un instant de battre. Il reconnaissait cette silhouette, ces cheveux blonds, cet air enfantin conservé malgré les années, et il reconnaissait l'autre silhouette : John Carter, le docteur au regard méfiant.

Il avait suivi les conseils de Faith à la lettre, il n'aurait pas dû. Caché dans l'angle de la rue, le couple ne pouvait pas le voir. La pluie continuait de tomber mais il ne s'en souciait plus guère à présent. Son regard était hypnotisé, sa salive sèche et sa respiration saccadée. Bosco n'arrivait pas à croire ce qu'il voyait.

Il vit Susan poser ses mains sur le torse de John et le repousser doucement. Elle s'éloigna de quelques pas, puis fit rapidement demi-tour et rentra dans les urgences. John resta seul sous les escaliers, la suivant du regard. Puis il se décida à rentrer à son tour. Bosco appuya son épaule sur un mur de briques noircies par la saleté. Il avait l'impression que le sol se dérobait sous ses pieds, il fallait qu'il se tienne contre quelque chose.

Quel idiot… Mais où avait-il eu la tête ? Que croyait-il ? Qu'elle se serait jetée dans ses bras en le voyant venir vers elle ? Apparemment, Susan ne l'avait pas attendu. Tout ce qu'il avait réussi à faire, ce fut du mal. A présent, c'était son tour à elle de taper là où ça faisait mal. Et sans le savoir Susan avait frappé fort.

Bosco réprima un cri d'angoisse et de frustration, une boule lui serrait l'estomac. Jamais il n'avait encore ressenti de tels sentiments, un mélange d'amour, il savait qu'il l'aimait, et de haine, comment avait-elle pu se laisser embrasser par ce foutu médecin ? C'est sûr il était attirant, devait avoir de meilleures manières que lui, et aussi une paye bien supérieure à la sienne… Mais Bosco n'arrivait pas à trouver en quoi il pouvait être attirant…

Il n'avait plus qu'à faire demi-tour, fin de l'histoire. Bosco jeta un regard en arrière vers la baie vide. Puis, il se mit en avant sur le trottoir et héla un taxi jaune qui passait. Le véhicule s'arrêta devant lui et le chauffeur pakistanais le salua. Bosco jeta de nouveau un dernier regard en arrière. D'un geste las, il laissa tomber le bouquet de roses qu'il tenait à la main dans une flaque grise. Il monta dans le taxi et demanda au chauffeur de le conduire à l'aéroport.

Une ombre ramassa le bouquet. L'histoire n'était pas encore finie.



²²²



Susan rentra enfin chez elle. Il devait être aux alentours de midi. Kittie vint se frotter en miaulant contre ses jambes, heureuse de revoir sa maîtresse. Susan la prit dans ses bras et la caressa avec tendresse :

" _Toi au moins, tu es toujours là ", murmura-t-elle avant de reposer le chat au sol.

Elle se débarrassa de ses affaires et partit s'asseoir sur le canapé. Fatiguée, elle jeta un bref coup d'œil à la fenêtre. Il continuait sans cesse de pleuvoir, toujours ces éternelles petites gouttes grises et cinglantes vous minant aussi doucement que sûrement le moral. Susan repensa au baiser de John, ce fut si inattendu.

Elle l'avait repoussé, quand leurs lèvres s'étaient approchées, Susan avait cru un instant voir Bosco derrière les traits de Carter. Elle s'était laissée embrasser comme une collégienne indécise. Puis quelque chose l'avait frappé de plein fouet : ce n'était pas John qu'elle voulait. Susan l'avait aussitôt repoussé et était rentré à l'intérieur, se sentant soudainement coupable.

Mais coupable de quoi ? D'avoir trompé Bosco ? Ils n'étaient même pas ensemble. Alors coupable de quoi... Peut-être de ses sentiments, eux savaient ce qu'elle voulait vraiment : il avait les cheveux entre le roux et le châtain, un petit sourire en coin, un regard sombre et déterminé, un caquet et un toupet pour compenser sa taille, il s'appelait Boscorelli et il détestait quand un petit malin écrivait Bosco is a dick sur sa voiture de police.

Susan sourit pensivement. Abby avait raison, il fallait qu'elle en ait le cœur net. La docteur se leva subitement. Elle ne voulait pas passer à côté de tout un pan de sa vie. Susan remit son manteau, mit quelques affaires dans une vieille sacoche de cuir usé, puis ouvrit la porte.

Elle stoppa nette en se retrouvant face à Abby, le doigt presque appuyé sur le bouton de la sonnette. Dans son autre main, elle tenait un bouquet de roses défraîchies.



²²²



Susan poussa la porte du commissariat. Les deux heures d'avion n'avaient en rien entamé sa détermination. Il fallait qu'elle en ait le cœur net. De plus, ce qu'Abby lui avait dit l'avait encore plus motivé de revenir à New-York. Autour d'elle, des dizaines de policiers et des suspects en menottes allaient à droite et à gauche. Une vague de souvenirs lui revint en mémoire, la dernière fois qu'elle était venue ici, c'était pour retrouver sa nièce.

Son regard se posa sur un fort policier visiblement dans sa quarantaine, et un jeune afro-américain au torse bombé et au regard fier, qui discutaient avec le standardiste. Elle les accosta timidement :

" _Excusez-moi, " dit-elle juste assez fort pour couvrir le brouhaha ambiant.

" _Oui ? " Répondirent à l'unisson les deux policiers en se retournant ensemble.

Susan consulta brièvement leurs insignes et lut qu'ils s'appelaient John Sullyvan et Tyrone Davis.

" _Savez-vous où je peux trouver l'officier Boscorelli ? Je suis passé chez lui mais il n'y avait personne." Demanda-t-elle légèrement intimidée.

" _Cette teigne ? Je sais pas, " bougonna Sully se demandant qui était cette femme un peu perdue, mais au regard déterminé.

" _Je sais pas non plus, " répondit Ty. " C'est son jour de congé. Mais demandez à Faith Yokas. Elle devait passer des affaires trop petites de son fils à une ambulancière. Elle doit se trouver au premier étage de la caserne juste de l'autre côté de la rue. "

" _Merci beaucoup, " répondit Susan avant de faire demi-tour.

Elle entendit les deux policiers chuchoter derrière elle mais ne se retourna pas. Elle sortit du commissariat et s'aperçut qu'il ne pleuvait plus. Malgré tout, le ciel était toujours gris. Susan traversa rapidement la rue. Elle hésita un instant à entrer dans la caserne. Brusquement deux ambulanciers, un hispanique et un afro-américain, descendirent en trombe les escaliers, montèrent dans une ambulance, mirent les gyrophares en route et démarrèrent au quart de tour.

L'ambulance déboula dans la rue en faisant crisser les pneus, puis disparut peu à peu dans le brouillard. Susan l'observa partir. Finalement, ambulancier devait être un travail encore plus éprouvant qu'urgentiste… Puis elle entra. Les escaliers montaient vers une salle d'où parvenaient les murmures d'une télévision et des rires. Une par une, Susan monta les marches et se retrouva finalement en haut. Elle ne pouvait plus faire demi-tour, pas maintenant.

Elle frappa légèrement à la porte mais personne ne répondit. Elle la poussa et entra. Sur sa gauche, quelques ambulanciers et pompiers regardaient la télé. En face d'elle, Faith discutait avec une ambulancière blonde.

" _J'espère que ça ira à Joey, " s'exclama-t-elle. " Je ne m'inquiète pas pour les pulls, mais pour les pantalons… "

" _Non, c'est parfait Faith, " rétorqua la blonde en souriant. " Merci beaucoup de me donner ces vêtements. "

Susan prit son courage à deux mains et s'avança vers les deux femmes.

" _Excusez-moi, " interrompit-elle à nouveau.

Faith se retourna vers Susan. Elle resta un instant interdite puis son rictus d'hébétude fondit en un sourire. Malgré tout, une ombre méfiante planait sur son regard. La venue de Susan n'était visiblement pas quelque chose qu'elle avait souhaité.

" _Susan, ravie de vous revoir. " Le ton de Faith sonnait légèrement faux, elle se rappelait encore de ce que Bosco lui avait dit, de son ton effondré en décrivant le baiser entre Susan et John. L'ambulancière blonde, dont l'insigne indiquait qu'elle se nommait Kim Zambrano, avait elle aussi remarqué le ton de la policière. " Que faites-vous à New-York ? "

" _Je suis venue voir Maurice, je dois lui parler, " répondit-elle sans totalement réussir à camoufler les tremblements de sa voix. " C'est important. "

Faith baissa soudainement son regard vers la main droite de Susan. Elle remarqua ce qu'elle tenait. Puis la policière adressa un regard franc à la docteur, toute méfiance s'était subitement envolée. Malgré tout, peut-être que cette femme était celle qu'attendait Bosco depuis tant d'années ? Et si elle était venue jusqu'ici, c'est qu'elle tenait à Bosco.

" _J'ignore où il est, nous ne sommes parlés qu'au téléphone ce matin, êtes-vous passée chez lui ? " Demanda-t-elle.

" _Oui, " rétorqua Susan. " Il n'y avait personne. Le concierge m'a confirmé qu'il l'avait vu sortir mais pas encore rentrer. "

" _Essayez la plage, " proposa Faith. " Il aime s'y rendre quand il a besoin de méditer. On aime tous s'y rendre… "

Kim acquiesça d'un air pensif.



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Susan s'accouda le long d'une rambarde de bois qui parcourait le long de la plage. Une promenade en planches jaunies séparait le bitume de la route avec le sable. Le vent s'était apaisé et il ne pleuvait plus. Un timide soleil perçait derrière les nuages laiteux. Malgré tout, la température avait subitement chuté. Il devait être aux alentours de 0°C.

Une silhouette noire était debout face à la mer, les pieds dans le sable et les mains dans les poches. Susan s'arracha à la rambarde et commença à marcher vers sa direction. La silhouette sentit sa présence et se retourna. Bosco ne put cacher sa surprise. Il dut plusieurs fois cligner les yeux pour se persuader que ce n'était pas un mirage.

Susan s'approcha tout près de lui sans échanger une parole. Puis elle lui tendit ce qu'elle tenait à la main : le vieux bouquet de roses qu'il avait jeté dans une flaque.

" _Ce que tu as vu n'aurait jamais dû se passer, " prononça finalement Susan. " Quand John m'a embrassé, ce n'était pas lui que je voyais, c'était toi… Et quand je me suis aperçue de ce qui se passait, je l'ai repoussé. "

" _Tu m'avais remarqué dans l'angle de la rue ? " Demanda Bosco ayant encore du mal à réaliser qu'elle était là juste devant lui. Il prit le bouquet de roses.

" _Non, c'était Abby… Pendant longtemps j'ai hésité à venir ici, ce baiser a au moins eu le mérite de me réveiller. Et au moment où je m'apprêtais à partir de chez moi pour prendre l'avion, j'ai rencontré Abby sur le seuil de ma porte, elle avait le bouquet de fleurs et m'a expliqué tout ce qu'elle avait vu. "

Bosco acquiesça d'un hochement de tête. Ils étaient tous les deux plantés l'un devant l'autre, au beau milieu de la plage. Soudain, plusieurs légers flocons de neige vinrent tourbillonner autour d'eux au gré des brises changeantes de la côte. Susan leva avec émerveillement le regard vers le ciel. Quand elle baissa les yeux vers Bosco, il n'était plus qu'à quelques centimètres d'elle.

" _Si je te demandais de rester, tu resterais ? " Demanda-t-il, un peu inquiet de la réponse.

Susan sourit de nouveau. Elle passa ses bras sur ses épaules et l'embrassa tendrement.



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Fin



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Le Petit Mot de la Fin : Voili, voilà, la romance Susan/Bosco est définitivement close ç_ç comme d'hab j'ai eu du mal à écrire le dernier chapitre mais j'espère qu'il vous aura plus ;o) Oubliez pas les rivious !!!