Titre : Le Secret de ma mère
Auteur
: Alohomora
Avertissement
: PG
Spoilers
: Les quatre bouquins parus.
Résumé général
: (c'est toujours le même) Cinquième année à Poudlard, école de magie et de sorcellerie. Alors qu'en arrière fond la situation politique s'envenime, Draco Malfoy ne pense qu'à éclaircir le secret que sa mère cache. Il est prêt à tout pour le découvrir, même à s'intéresser à Harry Potter, la personne qu'il déteste le plus au monde.
Résumé du chapitre précédent
: Grâce au grand-type-blond-de-Gryffondor, Draco a découvert que sa mère était liée d'une manière quelconque avec un sorcier inconnu. Trelawney s'avère être une ancienne amie de Narcissa et apparemment elle ne porte pas Lucius dans son cœur.
Disclaimer
: Yep, Draco is not mine ! Yes I know that's sad, en tout cas pour moi… et Harry non plus ne m'appartient pas. Rien n'est à moi, tout est estampillé 'made by JKR'.

Un (très) grand merci, à tous mes vaillants reviewers qui continuent de m'encourager.


Chapitre 8 : Arès

La torpeur me gagne doucement mais irrémédiablement. La voix d'Etau me berce, je n'arrive pas à me concentrer sur le flot de ses paroles. Pour compliquer encore les choses, je sens une migraine titanesque pointer le bout de son nez. Ma cervelle ne va pas tarder à être un véritable champ de bataille.

Quel ennui de voir Granger lever sans fin le doigt, faire étalage de ses connaissances. Comment Potter peut-il supporter de vivre plus de dix minutes à côté d'elle ? Si jamais un caprice du destin m'obligeait à partager plus de cinq minutes ma sphère vitale avec cette harpie, c'est dans des petites boîtes séparées qu'on la retrouverait.

Ce n'est pas parce que tu apprends plus et mieux que tous les autres, que ça fera de toi une véritable sorcière, Granger ! Tu seras jamais qu'une Sang-de-Bourbe, alors cesse de vouloir te voiler la face. Pas la peine de me regarder de cette manière. Accepte ce que tu es !

« Cinq points en moins à Serpentard pour langage injurieux », déclare froidement Etau. Il me fixe quelques secondes et je ne baisse pas les yeux.

En aucune sorte, fils, tu ne dois baisser les yeux. Parfois je me demande, si mon père n'a pas enchanté ses commandements pour qu'ils me reviennent en pleine tête aux moments opportuns.

Ne détourne pas le regard.

(« Imprime dans leurs cervelles la couleur de tes yeux. Elle doit à jamais signifier pour eux l'inquisition, la froideur, le mépris. »)

Ne montre aucune faiblesse.

(« On doit croire que tu n'en as pas. Tu dois apparaître comme intouchable, comme inattaquable. Mais reste conscient que tu n'es pas immortel, que tu peux souffrir, que tu es fait de chair et de sang, que tes yeux pleurent, que ton corps transpire. Ton cœur n'est qu'un muscle qui se fatigue un peu plus à chaque battement. »)

Ne sous-estime jamais ton adversaire.

(« Même un loup décapité peut encore mordre. N'aie aucune magnanimité. Détruis celui qui te menace, mets le à mort. Joue avec une souris si tu le désires, mais ne plaisante pas avec un rat. »)

N'aie aucun amour.

(« On pourrait te le prendre et te blesser avec. »)

Méfie toi de tes amis, plus encore que de tes ennemis.

(« Il est plus dur d'échapper à l'empoisonnement de l'ami qu'au maléfice de l'ennemi. »)

Ne dévoile jamais tes secrets. Pas même à ta maîtresse ou ton amant.

(« Lis l'histoire de Samson et Dalila si tu veux t'en convaincre. »)

Méfie toi même de ta chair et de ton sang.

(« La famille n'est rien. Seul le nom compte. »)

N'aie jamais aucun autre maître que toi-même.

(« Celui que tu appelles Maître ne doit en avoir que le titre. Oublie les divinités, les professeurs, les amis : face à tes choix, tu es seul. »)

Le Bien et le Mal n'existent pas.

(« Ce sont des concepts inventer par les faibles. Oublie donc ces deux mots, bannis les de ton vocabulaire. Laisse les au commun. Car en réalité, Draco, la seule chose qui compte, c'est la Puissance. Celui qui a la Puissance a tout et ne risque rien. »)

« Est-ce que quelqu'un peut me dire comment éviter le sort Stupéfix ? »

Et devinez qui lève la main ? Personne d'autre que notre Je-Sais-Tout préférée. Miss Granger-les-dents-qui-s'allongent-et-raccourcissent en personne.

Etau énonce des sortilèges et interroge un élève sur la parade. Puis, il choisit deux élèves pour faire une démonstration.

Tiens, voilà que la robe de Brown prend feu. J'ai toujours pensé que cette fille avait le feu aux fesses. C'est Finnigan qui éteint l'incendie… Serait-ce un signe du destin ?… Je crois que je préfère ne rien savoir.

« Professeur ? Comment doit-on faire si on se retrouve face à un sorcier dont on est certain qu'il va nous lancer le sort de la Mort ? » demande en tremblant ce presque-sorcier de Londubat.

Je l'attendais, celle-là. Il était évident qu'à partir du moment où on abordait la question de la parade, il y en aurait un qui serait assez stupide pour poser la question. Ce que tous ces sorciers sont prévisibles et tellement ennuyeux ! On dirait qu'ils craignent qu'en grand secret certains spécialistes aient trouvé la parade mais refusent de la divulguer.

« On prend la fuite », crie Thomas qui se croit drôle. Mais y en a pas beaucoup qui rient.

« C'est sûrement ce qu'il y a de plus sensé à faire, répond le plus sérieusement du monde Etau.

– Pourtant, il y a bien un moyen de l'éviter », insiste Parvati.

Mais que quelqu'un fasse taire ces Gryffondor ! Tu crois que c'est donné au commun des mortels d'éviter un Avada Kedavra ? Tu crois que parce que Potter s'en tire avec une cicatrice, tu vas, toi aussi, sauver ta peau ? Va demander à Diggory ce qu'il en pense ?

« On dirait que Mr Malfoy a un avis sur la question », intervient Etau.

Tous les visages se tournent vers moi.

Etau… Un jour, il me le paiera ! Qu'importe le temps que ça prendra, mais il me le paiera.

Je vais l'éviscérer comme un lapin.

Je vais le peler comme une pomme.

Très bien, Etau, tu as semé le vent, récolte maintenant la tempête !

Vous voulez mon avis, sur la question ? C'est pourtant d'une évidence telle que je me demande encore pourquoi personne n'y a encore jamais songé. La raison pour laquelle Potter est encore de ce monde, c'est qu'il était protégé par une forme de magie antique.

Moment de silence. Formidable moment de silence, où j'apprécie chacune de leurs expressions incrédules.

Apparemment, Potter n'a pas l'air tellement surpris par l'annonce. Je ne m'étais donc pas trompé, il y a bien de l'Antique Magie dans le coin ! Comment cette Sang-de-Bourbe a-t-elle bien pu réussir un coup pareil ?

Etau, image même de l'impassibilité. Je suis certain que même s'Il venait en personne le menacer de Sa baguette, ce type garderait le même calme.

Oh ! Mais aucun de vous n'est prêt à entendre ce que je vais vous annoncer.

Le Seigneur Noir pour atteindre ce niveau de pouvoir a dû faire une concession, une promesse sur la magie. Recevoir tous les pouvoirs de la Magie Noire sur le gage, de ne jamais s'en servir pour prendre la vie d'un membre de Sa famille.

Oui, Potter est un membre de Sa famille…

Moment de silence. Délicieux moment de silence, où je scrute chacun de leurs regards atterrés. Je me mords les lèvres pour ne pas éclater de rire.

Oui, qu'ils me regardent puis qu'ils le regardent ! Qu'ils se posent toutes ces questions ! Qu'ils ingurgitent mes mots, qu'ils les digèrent. Je vois dans leurs têtes le cheminement qui se fait avec une netteté insultante ! Jusqu'à arriver à la conclusion que oui, c'est possible, pourquoi pas, qu'en savons nous après tout, il se pourrait bien… Mais vos esprits rebelles caracolent et refusent aussitôt l'idée. Je le vois si nettement sur chacun de leurs visages.

C'est le moment d'enfoncer le clou, de graver le doute dans leurs esprits.

Quelle autre raison, peut-il y avoir ? Seul le lien du sang et un pacte magique peuvent lutter contre le sort de la Mort. Admettez l'évidence ! Potter est un Fourchelang… C'est une caractéristique génétique.

Oh oui ! Qu'ils détaillent Potter. Qu'ils craignent qu'il ne se transforme soudainement en un montre assoiffé de sang. De leur sang.

Je me régale.

« Ferme la Malfoy ! Tu ne sais pas ce que tu dis ! »

Ça y est ! Une réaction des Patafixés. Je pensais qu'ils seraient plus rapides.

Granger est debout, livide et tremblante de colère.

Pauvre petite fille, tu ne sais pas dans quel monde tu as mis les pieds. Tu aurais mieux fait de rester avec ta dégénérée de famille.

Bruit de chaises qui tombent. J'ai juste le temps de voir une tornade rousse se précipiter sur moi. Il va me frapper ! Je ferme les yeux dans l'attente du coup. Mais rien ne vient. Son poing est à quelques centimètres de mon nez. Pourquoi cette hésitation ? Ça ne ressemble pas aux Weasley. Ils frappent et réfléchissent après. Puis je remarque qu'il ne bouge pas, qu'il ne peut pas bouger. Et par-dessus son épaule je le vois et je comprends tout.

Potter est debout, les yeux rivés sur moi. Ses lèvres bougent sans laisser échapper le moindre son. Ses yeux brillent d'une étrange lueur, ils semblent bien plus verts qu'au naturel. Ses cheveux, ses vêtements voltent, comme secoués par un vent émanant de son propre corps.

« Malfoy… »

C'est un cri de haine et un cri d'attaque.

Et sans comprendre ce qu'il vient de m'arriver, je me retrouve souffler en arrière. Livres, chaises, tables sont projetés dans les airs sur mon passage. Puis mon dos frappe violemment le mur du fond de la classe. J'entends les autres qui crient. Il y a un bref moment de calme où je pense, j'espère que c'est fini. Mais je croise les yeux de Potter et je comprends que ça ne fait que commencer, que personne ne peut l'arrêter. Pendant ces quelques secondes de compréhension, la peur se diffuse dans tout mon corps, à travers mes veines, mettant chacun de mes muscles en alerte.

Je ne peux parer le coup invisible qui me frappe en plein estomac et qui me couple le souffle. Et alors que j'essaie de reprendre mes esprits, une main invisible m'attrape par la gorge et m'élève dans les airs. Mon dos frotte douloureusement contre chacune des aspérités des pierres. Maintenu entre sol et plafond, des lames invisibles s'insinuent en moi, dans les mains, les pieds, les jambes, la poitrine, les épaules. La douleur est insoutenable. Brûlante, dévorante, déchirante, étouffante… Petit à petit, je perds conscience du monde extérieur, ma vision se trouble, les sons m'apparaissent distants… J'ai tellement mal… Je n'ai jamais eu aussi mal… Jamais… La dernière chose que ma conscience capte avant de sombrer, c'est le vert de ses yeux…

-o-

Lorsque je reviens à moi, je suis allongé sur le sol de la classe de Défense contre les Forces du Mal. Au-dessus de moi, il y a la tête d'Etau.

« Comment allez-vous Mr Malfoy ? »

Mal…

« Vous pouvez vous lever ? »

Mal…

« Miss Parkinson, allez chercher Madame Pomfresh tout de suite ! »

Est-ce de l'inquiétude qu'il y a dans sa voix ?

Mal…

Tout redevient noir… tout noir… avec deux points verts qui me font… mal…

Mal…

-o-

Où suis-je ?

Un lit. Du blanc. Du blanc. Du blanc partout… L'infirmerie.

Par les démons de l'Enfer, ce que j'ai mal à la tête… Ouch ! Non, pas qu'à la tête ! C'est tout mon corps qui est endolori. Chaque muscle qui bouge est un cauchemar.

Comment ? Pourquoi ?

Je suis passé sous un troupeau d'Hippogriffes ou quoi ?… Qu'est-ce qui s'est passé ? …

Du vert, je ne me souviens que de vert…

Une porte s'ouvre. Pomfresh. Et une tasse fumante.

« Buvez ça Mr Malfoy, ça vous fera du bien ! »

Pouah ! Mais quelle odeur abjecte.

« Buvez ! Ça va vous revigorer. Ne craignez rien, elle a été préparée par le professeur Rogue. »

Pourquoi Rogue s'occupe-t-il des affaires de Pomfresh ?

Arg ! C'est aussi dégoûtant que ça sent mauvais. Non, c'est pire.

« Reposez-vous maintenant. »

Je me laisse retomber dans le lit. Pomfresh tire les draps et les étend sur moi.

Pourquoi fait-elle ça ? J'aurais pu le faire.

Elle pose la main sur mon front. Je sursaute.

« Je vous ai fait mal ? »

Mal ? Non…

Je sais maintenant ce que c'est que d'avoir mal et sa main sur mon front, c'est tout sauf douloureux. C'est juste… étrange. Personne n'avait jamais mis sa main sur mon front. C'est juste… indécent…

« Vous avez de la fièvre, mais avec la potion ça ne devrait pas tarder à redescendre. Détendez-vous. »

Me détendre ? Alors que j'ai l'impression que tous mes muscles sont en feu ? Alors que ma mémoire n'est remplie que de vert ? Que quelqu'un me retire tout ce vert ! J'ai…

Mal…

Tellement… mal…

-o-

Un lit. Du blanc. L'infirmerie…

L'infirmerie ? Pourquoi suis-je à l'infirmerie ?… Je … Que s'est-il passé ?… Oui, je me souviens maintenant. Le cours de Défense contre les Forces du Mal. Potter qui me cloue au mur comme un coléoptère. La douleur verte. Le premier réveil à l'infirmerie blanche. La potion infecte.

Doucement, prudemment, je m'assieds. Je bouge un peu la tête, les bras, les pieds. Non, plus rien ne me fait souffrir. J'ai juste un goût nauséeux dans la bouche, mais sinon, je vais bien…

Bien…

Mieux, une fois dehors…

Les fleurs sont ouvertes et se gorgent de soleil. Elles embaument l'air et leurs couleurs font disparaître le vert ignoble de l'herbe ! Plus de couleurs ! Que de la couleur !

Du réconfort auprès des fleurs… comme une vulgaire Poufsouffle…

Là-bas, le lac, comme de la laque réfléchit aveuglément la lumière du soleil. Et près du lac, la pièce. La pièce secrète qui enferme le passé.

Mût par une soudaine attraction pour ce lac que j'ai soigneusement évité depuis cette fois-là, j'avance de manière un peu chaotique. Je dois avoir une démarche de malade, de fou peut-être même. Pourtant j'avance. Mais je suis obligé de m'arrêter quand je le vois.

Près du lac, Potter assis.

Potter, le sorcier aux yeux verts ! Vert ! Vert ! Vert ! Vertvertvertvertvertvertvertvertvertvert… STOP !… stop…

Il ne m'a pas entendu arriver. Il est plongé dans la lecture d'un livre. Sans bruit je m'approche. Des milliers de pensées meurtrières et vengeresses me traversent l'esprit à chaque pas silencieux que je fais, à chaque muscle que je mobilise. Par-dessus son épaule, je découvre ce qui capte si fortement son attention : non pas un livre, mais un album de photos. Des photos de famille !

Eh bien alors, Potter, il semblerait que je n'étais peut-être pas si loin de la vérité.

Il se retourne d'un coup. Ses yeux verts me poignardent ! Vertvertvertvertvert ! NON, pas encore !

« Malfoy, je te conseille de foutre le camps, immédiatement, si tu tiens à ta petite gueule d'ange. »

Ma petite gueule d'ange ? Je ne savais pas que je te plaisais, Potter…

« Malfoy ! BARRE-TOI ! ! ! »

Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi je ne m'enfuis pas en courant ? Quelqu'un pourrait me dire de quel côté s'est échappée ma raison ? Je le sais, je sais parfaitement que je ne devrais pas rester là ! Cette aura ! L'aura de la bibliothèque, je la sens à nouveau. Elle l'enveloppe. Je sens tout mon corps qui réagit, mon sang se met à bouillir. C'est comme une réaction chimique. Je ne peux pas partir ! Même si je le voulais réellement, je ne pourrais pas partir. Son aura s'enchaîne à la mienne. Il me dit de partir, mais son aura me dit de rester.

Qu'est-ce qu'il y a Potter ? Tu essayes de jouer aux gros bras ? Mais peut-être que Potter n'est pas vraiment ton nom ?

Et il bondit sur moi. Sous son poids je m'effondre. Et son poing me frappe en plein visage. Une fois, deux fois. La troisième, je parviens à l'attraper. Et d'un coup de reins, je renverse nos positions, c'est moi qui le maintiens, c'est moi qui le frappe.

Coups de pieds, de dents, de poings, de tête.

Sang, sueur, larmes.

Plaisir de frapper, douleur d'être frappé.

Et brûlure… intense brûlure. Plus les secondes filent, plus le sang goutte et plus le feu devient intense. Sang bouillant, bouillonnant. Mais aussi peau chauffée à blanc. Ce n'est pas que ma rage, ma haine… C'est lui ! Je… je ne peux pas le toucher. Il est un brasier. Sa peau n'est que flamme. Il faut que je le lâche tout de suite, la douleur n'est plus supportable.

Mais par les démons de l'Enfer ! En quoi est-il fait ? Qu'est-il ? Un démon échappé des Enfers ? Un ange vengeur ?

Soudain quelque chose m'attrape par derrière et tire. Un chien. Un immense chien noir. Un Sinistros. Il grogne, ses immenses canines bien en vue. D'un bond il pourrait être sur moi et avec des mâchoires pareilles, il aurait tôt fait de m'ouvrir la gorge. Ses yeux noirs ne me quittent pas. C'est étrange, ils ont quelque chose… d'humain…

Potter s'est relevé, d'un revers de la main, il essuie le sang qui s'échappe de sa lèvre éclatée. Il s'approche sans crainte du molosse et pose sa main sur sa tête.

« Viens Sniffle ! » dit-il d'une voix plus douce. Puis il s'éloigne.

Le chien claque des dents près de mon visage puis rejoint Potter. Ils s'en vont dans la direction de la cabane de Hagrid.

Je regarde mes mains. Elles n'ont rien et pourtant le souvenir de la brûlure me hante toujours. Par contre mon visage doit être dans un état assez lamentable. Oublié la gueule d'ange !

Maudits soient les Potter et toute leur engeance ! Maudits soient-ils !

Je saisis ma cape et dessous je découvre quelque chose… On dirait un livre… L'album de photos ! Il l'a oublié !

Je le ramasse et le tourne et le retourne dans mes mains.

Je relève la tête et la seule chose que je vois alors est le mur de Poudlard. Ce mur qui dissimule aux yeux de tous une pièce. La salle où le temps s'est arrêté. La salle des fantômes.

La salle du secret de ma mère.


Fin du huitième chapitre