Wow ! J'ai déjà eu des review ! ! ! Cool ! Je vais essayer décrire le plus que je peux, mais écrire des chapitre de cette grosseur, c'est terriblement long ! ! ! ! C'est pour ça que j'ai attendu d'avoir 2 chapitre avant de mettre ma fic sur le net. Comme ça vous en aurait plus long à lire ! ! ! Merci encore. Et j'essaie de faire le plus vite que je peux
2
Une entrée fracassante
Harry plissa les yeux pour ne pas être aveuglé par le soleil. Apparemment, deux personnes sur des balais arrivaient en retard et volaient à une vitesse vertigineuse vers le château. Même de loin, les cheveux roux des deux retardataires étaient très visibles.
- Dites-moi que ces deux idiots ne font pas la course, se plaignit Mrs Weasley
Les deux balais s'entrechoquaient dangereusement lorsqu'ils passèrent au-dessus de leurs têtes à une vitesse telle que, même sur le sol, on pouvait sentir un courant d'air. Un des passagers pointa en direction de la terre ferme et les deux balais firent un piqué droit en direction du sol.
- Oh Mon Dieu ! s'exclama Mrs Weasley. Ils vont se tuer !
Les deux balais firent une vrille cinquante centimètres avant de heurter le sol. Les deux occupants avaient, à présent, la tête à l'envers. Et fonçait droit sur la foule. Quelques cris retentirent alors que plusieurs personnes durent plonger pour éviter les balais fous.
- Oh ! Je ne veux pas voir ça ! Mrs Weasley se cacha le visage au creux de ses mains.
Un des balais monta en flèche, mais le deuxième le suivait de près. Soudain, celui qui semblait le plus grand des deux pilotes attrapa le manche de son adversaire ce qui les fit basculer tous les deux de leur monture. Ils firent une chute d'au moins 5 mètres et roulèrent sur le sol en faisant plusieurs tonneaux. Le choc avait été, plutôt, violent et les deux garçons étaient étendus par terre. Ils ne semblaient plus bouger. Personne n'osait s'approcher. On entendait le vent souffler. tellement un silence de mort pesait sur la foule. Soudain, il y eut des éclats de rire.
- Ha ! Ha ! Ha ! Je t'ai eu !
- C'était quoi cette manœuvre ?
- Le coup bas à la Weasley.
Un des garçons se leva et tendit une main à celui qui était toujours sur le sol.
- Je t'aurai la prochaine fois.
Harry se hissa sur la pointe des pieds pour voir au-dessus de la foule. Il reconnut tout de suite les deux garçons. Le plus grand des deux avait des longs cheveux roux, attachés en catogan derrière la nuque et à son oreille, pendait un crochet de serpent. L'autre était plus petit mais plus robuste. Il avait tellement de tâches de rousseur, qu'il paraissait bronzé. C'étaient Bill et Charlie Weasley. Les deux garçons étaient sales et la robe de sorcier de Charlie était déchirée à l'épaule. Ils se rendirent compte que toute l'école les fixait, ahurie. Charlie fit une révérence et adressa son plus beau sourire à la foule. Des applaudissements explosèrent de partout. Les deux frères Weasley venait d'offrir un incroyable spectacle. Le tumulte reprit de plus bel comme si rien de tout ça venait d'avoir lieu. Bill et Charlie virent le
reste des Weasley et traversèrent le parc dans leur direction. Harry ne trouva pas très subtile la
manière dont toutes les filles se retournaient sur leur passage.
- Je n'ai jamais vu autant de monde à Poudlard, s'exclama Bill
- Vous… vous…vous passez votre temps à…à faire honte à la famille !
Mrs Weasley était cramoisie tellement elle était en colère.
- Vous avez l'air fin, maintenant.
Mr Weasley tenta de régler la situation en amenant Mrs Weasley vers l'entrée où s'était entassées des centaines de personnes.
- Viens ma chérie. On va manquer le discours des professeurs.
- Qu'est ce que j'ai fait pour avoir des enfants pareils, se plaignit Mrs Weasley en s'éloignant dans la foule.
Charlie attrapa Ron et lui coinça la tête sous son bras musculeux. Il le dépeigna furieusement avec ses jointures.
- Alors mon petit Ron ? C'est pas trop dure la vie à Poudlard ? Pendant que Ron essayait de se défaire de l'étreinte de Charlie, Bill serra la main de tout le monde et fit le baisemain à Hermione, Angelina et Katie, ce qui déplut fortement au jumeaux qui le regardèrent avec des regards assassins.
- Lâche-moi ! cria Ron. Il finit par se libérer et essaya de replacer ces cheveux sans succès. Charlie serra aussitôt la main de Harry.
- Hé Hé! Comment ça va Harry ?
- Très bien et toi ?
- Pas si mal.
Harry avait l'impression que tous les os de sa main venait d'être broyés par la poigne de fer de Charlie. Décidément, travailler avec les dragons avait donné une force surhumaine à celui-ci.
- Tiens, tiens si ce n'est pas ma petite Hermione préférée. Charlie passa la main dans ses cheveux et l'embrassa sur le front. Hermione passa du rose léger au rouge écarlate.
Il se tourna vers Angelina et Katie qui le regardaient avec un trop-plein d'admiration.
- Vous devez être Angelina et Katie, les deux joueuses de Quidditch dont George et Fred nous parle tout le temps. Vous allez jouer cette après-midi ? J'ai entendu dire qu'on aurait droit à un match, c'est vrai ?
- Ou... oui, balbutia Angelina. Fred et George auraient joué, si seulement ils avaient été là durant la répartition des équipes.
Charlie secoua la tête et Bill leva les yeux au ciel :
- Qu'est-ce que maman a bien pu faire pour avoir des enfants pareils ! Tous éclatèrent de rire.
- Bon, est-ce qu'on rentre maintenant ? , s'impatienta Ron.
Tout le petit groupe se dirigea vers l'entrée. Harry se tenait à l'arrière et discutait Quidditch avec Charlie. Tous les autres étaient à l'avant en train d'écouter le récit de Bill, racontant les vents violents qu'ils avaient dû affronter pour parvenir à Poudlard. Le soleil était toujours haut dans le ciel, mais la journée n'était pas trop chaude.
- Idéale pour un match de Quidditch, fit remarquer Charlie.
Soudain, il s'arrêta et Harry se retourna et sentit une légère, presque imperceptible, douleur à sa cicatrice. Charlie s'était fait arrêter par un homme vêtu d'une cape noire et d'un large capuchon. Il murmura quelque chose, à peine audible :
- Savez vous si Mlle McCoy est arrivée ? Charlie prit un ton encore plus bas que celui de l'étranger :
- Mlle McCoy est, en ce moment, le dernier de mes soucis.
L'homme repartit comme il était venu. Harry pensa que Charlie devait connaître McCoy mais il était encore plus intrigué par l'homme à la cape noire. Harry avait apprit, à ses dépens, que ce genre de personne était à éviter. Il risqua une question :
- Tu le connais ?
Charlie sembla hésiter.
- Non, je ne crois pas. Viens, entrons à l'intérieur. Il poussa Harry jusque dans le hall.
- Je vais aller voir d'anciens professeurs, on se rejoint tantôt. Charlie s'éloigna par un des couloirs.
Harry vit aussitôt Ron et Hermione, debout, adossés contre un mur, regardant dans le livre à la couverture marron que Ron avait toujours dans les mains.
- C'est elle ? , demanda Hermione.
- Oui. Ron avait le sourire fendu jusqu'aux oreilles.
Harry s'approcha d'eux mais c'est Ron qui parla le premier :
- Regarde ce que j'ai réussi à trouver !
Harry se pencha au-dessus du livre. Il s'agissait d'un vieil album de finissants. Tous les élèves sur les photos arboraient fièrement leur toge et leur diplôme en, faisant d'immenses sourires qui semblaient un peu exagérés. Ron pointa, alors, une photo.
- C'est elle Nemtek McCoy.
Harry regarda de plus près la photo que Ron lui montrait. Dans la petite case se trouvait la seule personne de la page qui ne faisait pas que sourire bêtement. En fait, la jeune fille faisait des grimaces en ce moquant visiblement des lecteurs. Harry sourit.
- Tu veux dire que c'est elle qui va faire les cours avec Rogue.
Les cours de potion allait peut-être être un peu moins ennuyant, pensa Harry.
- J'ai passé la journée à chercher cet album avec Fred et George à la bibliothèque.
Ron n'avait donc pas mentit quand il avait dit qu'il était à la bibliothèque. C'est pour ça que Harry ne l'avait pas vu de toute la journée
- Mais Ron, c'est une Serpentard. Hermione venait d'apercevoir le blason de leur maison, en haut de la page. Elle ne comprenait pas pourquoi Ron était si emballé à l'idée de se faire enseigner l'art des potions par un autre Serpentar. Il y avait déjà assez de Rogue.
Ron parut déçu et fronça les sourcils.
- Je sais, mais c'est une Gryffondor dans l'âme, elle aurait dû être avec nous.
- Voyons Ron, le Choixpeau magique de ne se trompe jamais.
- Personne, même pas un vieux chapeau magique, n'est parfait, Hermione. Il commença à tourner les pages à la recherche d'autres photos
Ron s'arrêta sur une page dans la section " Quidditch ". Une immense photo prenait toute une page. À la vue de l'équipement vert et blanc que portaient les personnes sur la photo, Harry en déduit qu'il s'agissait de l'équipe de Serpentard. Visiblement, ils avantageaient toujours les muscles plutôt. Les joueurs étaient tous bâtis comme des armoires à glace. Exception faite de la seule fille de l'équipe, qui était étonnamment petite, et qui ne semblait pas coller à la photo au milieu de ces durs à cuire. Elle tenait une batte et un vieux balai et continuait de faire des grimaces. Elle avait des petits yeux noirs malicieux et les cheveux courts, retenus derrière ses oreilles.
- C'est elle Nemtek McCoy ? demanda Harry, c'est elle qui détient le record " d'os fracturés " ?
- Elle n'a pas vraiment le physique d'une batteuse, fit remarquer Hermione.
C'est vrai que si on la comparait à Fred ou à George, elle semblait fragile.
- Peut-être, mais elle était exceptionnelle. Je ne crois pas qu'il y ait eût beaucoup de filles
batteuses, mais, elle, elle faisait honneur à son équipe. Ron était très convaincu de ce qu'il disait
- Si seulement le Choixpeau l'avait bien réparti. Enfin regardez-la ! C'est une Gryffondor.
Ils regardèrent à nouveau la photo. Le fait qu'elle avait autour d'elle des gros primates aidait, un peu, la cause de Ron. Cependant, lorsque qu'ils virent la jeune fille balancer un coup de balai en arrière de la tête de celui qui semblait être le capitaine de l'équipe, et rire aux éclats, Ron perdit tout espoir.
- D'accord, soupira-t-il, c'est vraiment tout ce qu'il y a de plus Serpentard. Mais s'ils étaient tous comme elle, nous vivrions tous en harmonie.
Sur la photo, tous les joueurs s'étaient réfugiés dans les coins pour ne pas recevoir un balai ou une batte par la tête. Hermione prit le livre et le ramena à la page où se trouvait plein de photos d'étudiants.
- Tu as l'air de bien la connaître, fit remarquer Harry.
Ron sembla mal à l'aise et cherchait visiblement une réponse.
- C'était la petite amie de Charlie. N'est-ce pas ? dit Hermione
- C'est marqué là-dedans ? Ron paraissait scandalisé.
- Non, j'ai seulement lu le petit message qui est en dessous de sa photo.
Harry se pencha et commença à lire. Il ne parlait pas trop fort pour ne pas que tout le monde écoute leur conversation.
Nemtek McCoy, la terreur du terrain de Quidditch. Que dire de plus, à part que je ne compte plus les fois où tu m'as fracturé la mâchoire. Prend soin de toi, je serai toujours là si tu as besoin de moi et j'espère que nous serons toujours " amis ", même lorsqu'on sera tellement vieux qu'il nous manquera des dents.
Je t'aime -XXX-
Charlie W.
- Ils se sont fréquentés assez longtemps. Elle passait des étés entiers à la maison. Tout le monde l'aimait chez nous et on passait notre temps à faire des mauvais coups. Ron avait pris un ton nostalgique en se rappelant les merveilleuses vacances qu'il avait passé, il y a quelques années.
- Ah ! C'était le bon vieux temps. Bill se tenait derrière Ron et avait prit le même ton nostalgique mais il en mettait un peu. Je me rappelle, ils étaient toujours ensemble à se battre ou à se lancer des cognars par la tête. Il représentait, un peu, une sorte de lien entre les Gryffondors et les Serpentards. Ah ! Je m'ennuie de tout ça.
Bill se moquait un peu de Ron et jouait la comédie.
- Arrête, lança Ron. Il s'adressa à Harry et à Hermione. Je crois que les cours de potions vont être un peu plus supportables.
- Aux dernières nouvelles, poursuivit Bill, elle était en Amérique. Elle étudiait l'armée moldue là-bas, je crois.
- Elle a l'air d'avoir tout un caractère, dit Hermione.
- Ça tu peux le dire. Peut-être même plus que toi, rajouta Bill en riant. Tiens professeur Flitwick. Comment ça va ? Bill s'éloigna en direction du tout petit professeur au visage bienveillant.
Hermione fit la moue et n'était, visiblement, pas du tout en accord avec le fait qu'elle avait,
elle aussi, tout un caractère.
- Comme ça Ron, tu as passé toute la journée enfermé à la bibliothèque. Félicitations ! C'est bien la première fois que tu entres là-dedans par ta propre volonté.
- C'est ça, il ne me reste qu'à lire L'histoire de Poudlard et je serai aussi brillant que toi.
Hermione lui fit une grimace, qui ressemblait étrangement à celles que faisait Nemtek
McCoy sur les photos.
Harry savait que Ron avait passé la journée à la bibliothèque en compagnie de Fred et George, mais il se rappela qu'ils n'étaient pas là au souper de la veille. Ron sembla lire dans ses pensées.
- Hier, pendant le souper, Fred George et moi sommes allés à la volière, pour envoyer un hibou à la maison et un à Charlie. Je ne sais pas s'il l'a reçu avant de venir ici. Je ne sais même pas s'il est au courant que Nemtek est sensée arriver aujourd'hui.
- Je crois qu'il le sait, dit Harry. Il en a parlé, d'une certaine façon.
Ron sembla surprit :
- Vraiment ? …
- Harry ? Harry ! Angelina Jonhson courrait vers lui. Dépêche-toi, ce sera bientôt à nous. Il faut se rendre sur le terrain immédiatement. Elle était à bout de souffle tellement elle était stressée.
Elle tira Harry par la manche de sa robe de sorcier. Il eut à peine le temps de se retourner et dire au revoir à ses amis. Ron et Hermione lui crièrent bonne chance.
Angelina marchait très vite et Harry avait peine à la suivre. Elle était tellement énervée, que Harry pensa qu'il vaudrait mieux lui dire quelque chose pour la calmer.
- Tu sais Angelina, Ludo Verpey va probablement te remarquer. Tu es une excellente joueuse de Quidditch. Angelina s'arrêta brusquement et Harry faillit lui foncer dedans.
- Tu ne comprends pas, Harry. La voie d'Angelina n'avait pas son assurance naturelle. Je rêve de jouer dans l'équipe nationale depuis que je sais monter sur un balai. Aujourd'hui, c'est ma chance.
Harry était un peu mal à l'aise, il ne s'attendait pas à ce genre de déclaration.
- Je crois vraiment que tu as de bonnes chances d'être repêchée Angelina, seulement le stress que tu te mets sur les épaules ne peut pas t'aider.
Harry essaya de faire un sourire rassurant mais il eut plus l'impression de faire une grimace. Angelina prit une grande inspiration en se massant les tempes.
- Tu as raison, dit-elle, enfin. Elle se secoua et fit un grand sourire confiant à Harry.
- Si je reste stressée comme je le suis maintenant, je vais finir par confondre un des cognars avec le souaffle. Tu es prêt Harry ?
Harry fit un signe affirmatif et il allèrent rejoindre les autres dans les vestiaires pour enfiler leurs nouvelles robes. Ils avaient tous très fière allure. Ils se rendirent tous à la porte du stade qu'il leur avait été désigné. Les joueurs marchaient d'un pas traînant, ils étaient tous très nerveux. La partie n'était même pas commencée et ,déjà, la sueur perlait leur front. Ils restèrent tous silencieux pendant plusieurs longues minutes. Tranquillement, la foule commençait à se masser dans les estrades. Lorsque les cris de la foule furent bien installés, Harry sentit son estomac se nouer et il avait bien raison.
Il y avait tellement de monde dans les gradins, cette journée là, qu'il avait fallu ajouter une deuxième plate-forme d'estrades pour que tout le monde puisse enter dans le stade. Harry n'avait jamais ressenti une telle nervosité et il avait l'impression que ce qu'il avait mangé n'allait pas rester bien longtemps dans son estomac. L'équipe entendirent plusieurs test de son, pensant à chaque fois que c'était leur tour d'enter dans le stade.
- Je crois que le moment est venu pour le discours d'encouragement, dit Katie Bell, à
l'intention d'Angelina.
- Euh… Angelina semblait chercher les bons mots pour redonner courage à son équipe.
- Euh… Bonne chance, finit-elle par dire.
Il entendit, alors la voix de Lee Jordan résonner dans le stade.
- Cher public, nous avons pour vous, aujourd'hui, du jamais vu ! L'élite de Quidditch des quatre maisons de Poudlard va s'affronter dans une lutte acharnée jusqu'à la mort.
- Ne trouvez-vous pas que vous en mettez un peu, Mr Jordan ? dit le professeur McGonagall qui était postée derrière lui, pour le surveiller.
- Voici les Poufsouffles et les Gryffondors, contre les Serdaigles et les Serpentards.
Les exclamations de la foule survoltée explosèrent avec force dans tous les gradins tandis que les quatorze joueurs s'élevaient dans les airs. Les balais vinrent tous se mettre en position, au-dessus de Madame Bibine, qui arbitrait le match.
- Comme toujours, aucun coup bas et une conduite irréprochable.
Encore une fois, l'avertissement était surtout à l'intention de Marcus Flint, le capitaine de l'équipe de Serpentard, qui avait été, lui aussi, choisi pour le match.
- Vous êtes tous prêts ?
Madame Bibine donna un coup de sifflait et fit voler le Souafle. L'enthousiasme de la foule s'amplifia.
- Le Souafle est en jeu ! s'exclama Lee Jordan.
Les six poursuiveurs foncèrent tous en même temps au milieu du terrain. Marcus Flint et les deux élèves de Serdaigle, qui jouaient au poste de poursuiveur, dans la même équipe, s'accrochèrent en voulant attraper la balle, ce qui permit à Angelina de s'emparer du Souafle.
- C'est Angelina qui s'empare du Souafle. Elle évite un Cognar envoyé par William Walbridge des Serdaigles. La passe à Bell. Katie passe à Meryval Macbeth, un poursuiveuse de Poufsouffle. De Macbeth à Jonhson, Jonhson à Bell.
Les Poufsouffles et les Gryffondors jouaient ensemble pour la première fois mais la chimie de l'équipe était incroyable. Harry se tenait au-dessus du terrain et était attentif au moindre petit scintillement. Il fut soudainement heurté sur son flan gauche et un cognar lui passa juste sous le nez. Malefoy venait de plaquer Harry avec force.
- C'est encore entre toi et moi, Potter. Malefoy le fixait d'un regard mauvais.
- Ton père ne sera pas très fier de voir son fiston perdre. Harry était décidé à ne pas se laisser faire par Drago
Le sourire malicieux de Malefoy s'effaça aussitôt et il fit une embardée en direction de Harry pour le faire basculer dans le vide. L'attaque de Drago fut si soudaine, qu'il eut à peine le temps de l'éviter.
- Fautes ! hurlèrent les supporters des Poufsouffles et des Gryffondors.
Madame Bibine siffla aussitôt.
- Coup franc en faveur des Poufsouffles et des Gryffondors.
C'est Angelina qui prit l'initiative du coup franc. Elle fit une brillante feinte et compta les premiers points du match. Son exploit fut acclamé par la foule.
- ANGELINA MARQUE! s'écria Lee Jordan
La partie reprit aussitôt.
- Marcus Flint est en possession du Souafle. Il s'avance dans la zone adverse, il a l'air décidé à ne pas faire de passe. OH ! mais il se fait littéralement balayer par deux cognars envoyés par Raphaël Olfrowan et Kurt Kristensein. Bien fait pour toi, Flint.
- JORDAN !
- Excusez-moi professeur.
Le professeur McGonagall continuait de surveiller Jordan, qui se laissait prendre très facilement au jeu.
- Flint à échappé le Souafle. Il tombe, tombe toujours, il va heurter le sol…non ! Yann Fearbhiright, le capitaine de Serdaigle, le rattrape au vol.
Katie Bell essaya de lui bloquer le chemin, mais Fearbhiright envoya un grand coup de pied sur son balai et Katie alla s'écraser contre la palissade des gradins. Elle atterrit sur le sol avec force et un horrible craquement se fit entendre.
Tous les gens dans les gradins se mirent à huer et certains d'entre eux c'étaient penchés pour voir si elle allait bien. Elle semblait incapable de se relever. Des Médicomages arrivèrent avec une civière et il emmenèrent la jeune fille.
- Je vais aller voir si elle va bien, dit George en quittant sa place.
- Je viens avec toi ! Fred le suivit aussitôt.
L'inattention de Harry ne dura que quelques secondes lorsqu'il vit, à quelques mètres devant lui, un éclair doré passer à toute vitesse. Malefoy avait également vu le Vif d'Or et les deux attrapeurs accélérèrent à fond. La foule avait à nouveau dirigé son attention sur le match qui s'offrait à eux. Les deux adversaires poussaient leur balai au maximum de leur vitesse. Il était côte à côte, le Vif d'Or juste devant eux.
Du coin de l'œil, Harry aperçut un objet menaçant se diriger vers eux à une vitesse incroyable. Il redressa son balai aussitôt. Le Cognar qui fonçait droit sur eux, lui frôla la jambe.
- Tu ne l'emporteras pas, cette fois-ci, Pot…
Malefoy n'eut pas la chance de Harry, et reçut le Cognar directement sur la mâchoire, ce qui le désarçonna de son balai. Il eut encore un bruit d'os fracturés.
- OH! Paris Broder a essayé d'envoyer un Cognar à Potter mais c'est Malefoy qui le reçoit en plein visage. Il fait une chute de dix mètres… et est rattrapé juste à temps par Marcus Flint. Malefoy a l'air bien assommé.
Harry n'avait pas relâché son attention et plongea à nouveau vers le Vif d'Or. Il tendit le bras pour essayer de l'attraper. Ses doigts le touchaient presque mais quelque chose vint renverser son balai par derrière. Harry roula sur le sol.
- Fearbhiright plaque encore et c'est maintenant Potter qui se retrouve sur le sol. Oh ! Mais attendez… attendez un peu…
Harry se releva, les poings serrés en regardant Fearbhiright, qui semblait le narguer en volant au-dessus de lui. Harry leva le poing bien haut.
- HARRY POTTER A ATTRAPÉ LE VIF D'OR! hurla Lee Jordan. Même s'il parlait dans le micro, Lee était complètement enterré par les cris inlassables de la foule.
- Jonhson, Jefferson, Olfrowan, Kristensein, Potter, Macbeth et Bell, qui se remettra de ses blessures, me dit-on, remportent ce fabuleux match de Quidditch !
Les joueurs de l'équipe Poufsouffle/Gryffondor se sautèrent tous au cou et se donnèrent des grandes tapes dans le dos et crièrent à en faire exploser leurs poumons. Cette fin de match rappelait beaucoup celle de la coupe de Quidditch lorsque que Dubois était capitaine. Les joueurs de Serdaigle vinrent les féliciter en leur serrant la main. Harry serra la main des deux batteurs mais Fearbhiright passa à côté de lui en plaquant délibérément l'épaule.
- T'inquiète pas, lui dit Meryval Macbeth en lui mettant une main sur l'épaule. Il est seulement frustré car il était pris pour jouer avec Serpentard. ON S'EN FOU ! ON A GAGNÉ !
Macbeth donna un gros baiser sur la joue de Harry, avant de sauter dans les bras des ses
coéquipiers. Plusieurs supporters des Poufsouffles et des Gryffondors arrivèrent sur le terrain en courant.
- Harry ! C'était Ron qui accourait avec une pancarte où était marqué en lettres lumineuses
" Poufsouffle & Gryffondor "
- On n'a gagné ! Tu as gagné.
- Bravo ! Harry ! Hermione venait de lui sauter au cou.
Par-dessus son épaule, Harry remarqua Ludo Verpey qui serrait la main d'Angelina. Il se sentait tellement bien, tout le monde venait le féliciter et en voyant Mr Weasley, Bill et Charlie courir vers lui, il se demanda si ses parents auraient été fiers de lui.
Les célébrations de fin de match durèrent une bonne quinzaine de minutes. Les deux équipes durent prendre des photos, serrer des centaines de mains et recevoir des milliers de mots d'encouragement. Des Médicomages, qui passait près d'eux, poussèrent les gens qui leur barraient le passage, pour transporter Malefoy à l'infirmerie. Il avait la mâchoire toute croche et semblait complètement sonné. Près de lui, se tenait Marcus Flint, à qui il devait la vie. Son père, Lucius Malefoy, se trouvait de l'autre côté.
- Ce n'est pas de ta faute, mon fils. Tu t'es fait attaquer par, cet…imbécile de Serdaigle, un joueur de ta propre équipe.
Mr Malefoy se tourna vers Harry et lui jeta un regard noir, mais Harry s'en moquait bien. Rien au monde, même pas les Malefoy, ne pourrait l'empêcher de profiter de cette journée avec ses amis.
- Bon, dit Mr Weasley, mettant fin aux éloges que recevait Harry. Nous allons te laisser. Va te changer et rejoins-nous au banquet, d'accord ?
Harry était plutôt content de l'intervention de Mr Weasley. Il allait enfin pouvoir souffler un peu. Il était épuisé et il avait très hâte de se retrouver devant une assiette débordante de mets délicieux.
- Gardez-moi une assiette.
- Pas de problème, dit Ron, toujours aussi enthousiaste.
Ron était très fier de son meilleur ami, le plus jeune et un des meilleurs joueurs de Quidditch dans l'histoire de Poudlard. Même s'il l'enviait un peu, Ron était le plus fidèle des supporters de Harry.
Harry quitta le petit cercle de fans qui s'était formé autour de lui. Sur le chemin menant aux vestiaires, Harry rencontra Angelina qui souriait d'une manière un peu ridicule. Elle avait vraiment l'air de flotter sur un nuage, pensa Harry.
- Qu'est-ce que te disait Ludo Verpey tout à l'heure ? demanda Harry, même s'il savait à peu de chose près, de quoi le ministre des jeux et sports magiques l'avait entretenue.
- Oh ! Harry, si tu savais. Elle était tellement excitée, qu'elle avait de la difficulté à prononcer. Il a…il a dit que ma performance sur le terrain l'avait beaucoup impressionné. Et que…et que si je continuais à m'entraîner, j'avais de bonnes chances d'être repêchée.
- Tu vois, je savais que tu n'avais pas à t'inquiéter.
Lorsqu'ils entrèrent dans le couloir sous les gradins, Harry, ouvrant la marche, sentit une légère présence près d'eux. Néanmoins, il continuèrent de parler de la brillante feinte d'Angelina, de la manière dont Harry avait saisi le Vif d'Or et de la ridicule chute de Drago.
Sans le moindre bruit, une ombre, tapit dans l'obscurité, se glissa derrière Angelina. Harry eut soudain un terrible frisson, comme lorsque fantôme vous passe au travers du corps. Il sentit une soudaine douleur à sa cicatrice. Il se retourna et son sang se glaça dans ses veines. Angelina le regarda, perplexe.
- Quoi ?
L'ombre glissa doucement ses mains sur les épaules de la joueuse de Quidditch. Angelina n'osa pas jeter un seul coup d'œil à ce qui se trouvait derrière elle. Sa respiration accéléra très
rapidement et elle regardait Harry d'un air suppliant. Soudain, l'étranger planta ses ongles dans la peau de la jeune fille, la souleva de terre et la projeta sur le mur avec une force incroyable. Il se tourna ensuite vers Harry :
- Aujourd'hui, est mort le célèbre Harry Potter. La voix de l'ombre était à peine plus élevée qu'un murmure.
Harry reconnu tout de suite cette voix. C'était l'homme à la cape noir à qui Charlie avait parler plutôt dans la journée. Harry était figer par une sorte d'aura de peur.
- Vous ne vous attendiez pas à ce que votre vie s'achève ici, n'est-ce pas Potter ?
La créature se jeta sur lui. Harry n'eut pas le temps de prendre sa baguette magique que des doigts puissants se refermèrent sur sa gorge et le plaqua contre le mur. Harry n'arrivait pas à voir le visage de l'étranger sous son immense capuchon. Tout ce qu'il percevait, était la facilité avec laquelle la créature le soutenait. Il sentait également ses doigts se refermer sur son cou et sa cicatrice lui faire de plus en plus mal. La vision de Harry commençait à vaciller et l'air ne passait plus dans ses poumons.
Une voix faible et hésitante prononça une formule de métamorphose derrière Harry et son attaquant.
- Métamorphôsis Crux !
L'homme à la cape noir poussa un grand cri de douleur, comme si on lui brûlait la chair et il laissa tomber Harry sur le sol.
Il s'écrasa à terre. La respiration de Harry était bruyante et il avait l'impression que sa tête allait exploser. Harry se força à voir qui avait prononcé une formule magique. Angelina se tenait debout, appuyée contre le mur, une croix de bois à la main, pointée en direction de l'étranger. Harry déduisit qu'Angelina avait utilisé sa propre baguette magique comme objet de transformation. La créature avançait d'un pas décidé mais souffrant vers Angelina qui tremblait de tous ses membres. Il agrippa sa robe de Quidditch et envoya balader sa croix loin dans le corridor.
- Angelina…vas t'en. Harry réussit à murmurer quelques mots bien que sa gorge était en feu.
- Ne vous inquiétez pas, Potter. Votre tour viendra, siffla la créature.
L'homme entoura Angelina de sa cape, il glissa ses lèvres dans son cou et y enfonça ses canines qui semblaient anormalement longues. Angelina poussa un cri que se termina dans un murmure. Harry assistait à la scène, impuissant. À chaque fois qu'il tentait de se lever, son corps retombait lourdement sur le sol. Angelina ne tentait même pas de se débattre, toute énergie semblait l'avoir quitté. Ses yeux étaient révulsés et son visage avait perdu toutes couleurs.
Accourant de l'autre côté du corridor, un garçon plaqua violemment l'homme à la cape, qui lâcha prise sur Angelina. Celle-ci s'effondra par terre. Fred Weasley venait de lui sauver la vie. La créature ne mit pas beaucoup de temps à se remettre de cet assaut. Elle poussa un furieux grognement, découvrant des canines d'une longueur effrayante. Fred sembla déconcerté pendant un court moment. Se ressaisissant, il empoigna sa baguette qui se trouvait dans sa poche, et lança, lui aussi, une formule de métamorphose :
- Métamorphôsis Palus !
La baguette qu'il tenait fermement s'allongea pour terminer en un pieu aiguisé.
- Vous tenez tant que ça à mourir, George Weasley ?
- Moi c'est Fred.
- Quoi ?, l'homme ne s'attendait visiblement pas à cette réplique. Peu importe, vous allez
tout de même souffrir.
La créature tentait de provoquer Fred.
- Ensuite j'en finirai avec cette charmante demoiselle.
Fred devint écarlate et il tremblait de rage
- Il va falloir que tu me passes sur le corps d'abord, s'écria-t-il.
- Vos désirs sont des ordres.
L'homme fit un bond spectaculaire et empoigna Fred par sa robe de sorcier. Tous les deux trébuchèrent et s'assenèrent de violents coups. Fred essayait d'enfoncer le pieu, qui lui servait d'arme, dans la chair du monstre. Aussi fort que puisse être Fred, il ne faisait pas le poids contre cette créature. Il finit par recevoir un violent coup derrière la nuque et s'effondra sur le plancher. Le pieu qu'il tenait roula sur le sol près de Harry.
Harry allongea son bras et attrapa le pieu. Il le serra contre sa poitrine, croyant que c'était ça dernière chance de s'en sortir. Il ferma les yeux, essayant de rassembler ses dernières forces. Harry chancelait entre la conscience et l'inconscience. Il entendit plusieurs grognements féroces et quelqu'un lui arracha son pieu des mains. Il n'y a plus aucun espoir, pensa Harry, c'était fini. Tout devint noir.
Des puissantes mains le secouèrent.
- Harry ? Ouvre les yeux, tu n'es pas encore mort.
Harry revint à lui tranquillement. Sa gorge lui faisait mal et sa tête le torturait toujours. Il ouvrit les yeux péniblement. Charlie Weasley était penché au-dessus de lui, inquiet, mais l'air rassurant. Il avait la lèvre inférieure fendue, mais rien de trop grave.
- Ça va Harry ?
Harry toussa un peu.
- Je crois. Harry se sentait étourdi et perdu.
Il aperçut, de l'autre côté du corridor, Fred qui prenait Angelina dans ses bras. Elle avait l'air mal en point et deux filaments de sang dégoulinaient de son cou. Fred, quant à lui, avait de nombreuses coupures, il était couvert de bleus et il avait la gueule en sang.
- Fred, amène la à l'infirmerie, ordonna Charlie.
Fred le regarda, très inquiet.
- Ne t'inquiète pas. C'est une bagarreuse, elle va s'en sortir.
- Mais…
- Madame Pomfresh va régler ça en quelques minutes. Si tu dépêches elle sera sur pied pour le banquet.
Fred ne protesta pas et s'éloigna rapidement vers l'aile de L'infirmerie.
Charlie se tourna vers Harry et parut soulagé. Harry se demandait comment aurait été la vie s'il avait eu un frère.
- Montre moi tes blessures.
Charlie souleva le menton de Harry et tourna sa tête sur le côté pour examiner les marques laisser par la créature. Harry remarqua une masse étendu sur le sol avec, planté au milieu de la poitrine, la baguette de Fred. Harry resta silencieux un instant, pendant que Charlie l'observait. Harry eut alors un vague souvenir de sa première année passé à Poudlard. Il se rappela de ses cours de défense contre les forces du mal et des supposées créatures qui avaient traumatisé le professeur Quirrell.
- Charlie ?, demanda Harry, avalant difficilement sa salive. Cette chose n'était tout de même pas…un vampire ?
Charlie prit une grande inspiration et jeta un regard au corps. Il prit un ton concerné :
- Je crains…que oui, Harry.
Depuis son entrée dans le monde des sorciers, jamais Harry n'avait fait face à un vampire. Il ne savait pas grand chose sur ces créatures, mis à part leur force surnaturelle dont il venait d'être la victime. Charlie continuait d'observer les marques dans son cou.
- C'est toi qui…qui l'a tué ?
- Avec de l'aide.
- De l'aide ? Mais George et Angelina étaient…
Charlie tourna la tête de son jeune patient pour examiner l'autre côté de son cou. Harry s'étouffa.
- Sir…Harry passa près de dire quelque chose qu'il aurait regretté.
- Sniffle !
Un gros chien noir, à l'air miteux mais aux yeux pétillants, était couché près de lui. Harry sentit pour la première fois, l'haleine chaude du chien sur sa main. Harry était tellement content de revoir Sirius, Il lui aurait sauté au cou, si Charlie n'avait pas été là. Harry caressa le chien derrière les oreilles.
- Tu connais ce chien? demanda Charlie.
Harry ne fit qu'un signe de la tête pour éviter de parler. Il gratta le cou du chien et sentit du papier froissé entre ses doigts. Il vit une lettre accrochée à un collier improvisé avec une vieille ceinture pendant au cou de son parrain animagus. Harry ne prit pas la lettre tout de suite, de peur que Charlie lui pose d'autres questions.
- Si ce n'était de lui, je ne vous aurait jamais retrouvé. C'est beau, tu n'as rien de grave.
Charlie se leva et se dirigea vers le corps étendu sur le sol. Harry en profita pour prendre la morceau de papier et le mettre dans sa manche. Il se leva à son tour, ce qui l'étourdit un peu. Il alla rejoindre Charlie qui était, à présent, penché sur le cadavre, prêt à retirer la baguette de la poitrine du monstre.
Le capuchon que portait le vampire avait glissé de sa tête durant la bataille. Harry risqua un coup d'œil au visage du monstre. Il avait le teint aussi pâle que de la crème et ses lèvres étaient légèrement rosées. Harry remarqua, avec stupéfaction, que la créature paraissait très jeune, à peine 18 ans. Harry chercha Sirius des yeux, mais celui-ci avait disparu après que Harry ait eu prit la lettre qui lui était destinée. Harry aurait bien aimé que son parrain reste un peu plus longtemps.
- Recule à peu, Harry.
Charlie empoigna la baguette, qui était solidement enfoncée. Il s'appuya sur la poitrine du vampire et tira d'un coup sec pour en retirer la baguette magique de Fred. Des côtes se brisèrent sous la pression de Charlie.
- Attention, le sang de Vampire est une substance très toxique. Charlie tenait la baguette ensanglantée avec précaution.
Harry et Charlie tentèrent, avec difficulté, de cacher leur répulsion lorsque du sang commença à s'écouler par toutes les pores du vampire.
- Recule Harry ! ordonna Charlie.
Harry obéit, et se colla contre le mur. Le corps du vampire se craquela et pris un couleur de pierre. Charlie s'avança, une main plaquée contre sa bouche, il donna un grand coup de pied sur le cadavre de pierre. Celui-ci vola littéralement en éclat, soulevant une quantité impressionnante de poussière. Harry se retourna pour ne pas en recevoir dans les yeux.
- Je déteste ça ! dit Charlie en toussant. Je crois que nous ferions mieux d'aller à l'infirmerie.
Harry ne détachait pas son regard du petit tas de poussière qui jonchait le sol. Le sang de vampire c'était lui aussi transformé en poussière.
- Je crois que nous devrions partir, Harry. La voix de Charlie se faisait plus insistance et Harry décida de le suivre. Il ramassa la baguette d'Angelina sur son passage. Ils se rendirent sans traîner à l'infirmerie. Madame Pomfresh les y attendait déjà.
- Mes pauvres enfants ! Venez ici.
Elle entraîna Harry dans un lit elle l'assit et l'examina. Charlie s'accota sur les barreaux du lit.
- C'est bon, tu n'as rien. Madame Pomfresh prit tout de même un petit bouteille dans son tablier. Ça va t'aider à respirer.
Harry prit le flacon, il contenait un liquide épais brun. Il fit la grimace.
- Allez, insista Madame Pomfresh.
Harry prit une gorgée et il ne put s'empêcher de crier :
- YARK ! C'est dégouttant !
L'infirmière sembla un peu offensée.
- Au moins maintenant tu vas pouvoir respirer sans t'étouffer.
Harry dû admettre qu'elle avait raison. Il eut l'impression que sa gorge s'était dilatée à son maximum en une seconde.
Madame Pomfresh se leva et prit un autre petit flacon dans son tablier.
- Arrête Harry, je suis sûr que ce n'est pas si pire que ça. Charlie n'eut pas le temps de réagir que l'infirmière lui appliqua une grande quantité d'onguent sur les lèvres.
- YARK ! C'est affreux !
- Charlie Weasley, arrêtez de vous plaindre et cessez de crier. Il y a d'autres patients ici.
Harry vit la coupure de Charlie se refermer d'elle même.
- Venez ici vous deux.
Madame Pomfresh les entraîna vers le fond de l'infirmerie. Les rideaux d'un des lits du fond étaient tirés. L'infirmière les écarta doucement, pour laisser passer Harry et Charlie.
Fred était assit sur le rebord du lit et semblait être dans un autre monde. Angelina était couchée sous les couvertures. Elle avait reprit quelque couleur, mais elle était encore dans le coma. Charlie déposa doucement ses mains sur les épaules de Fred. Celui-ci sursauta légèrement et se retourna. Fred était encore plus mal en point que ce que Harry avait put apercevoir. Il avait un œil enflé, plusieurs coupures au visage, sa robe de Quidditch était en lambeaux et il saignait abondamment.
Madame Pomfresh s'approcha d'Angelina. Elle prit des petits cônes argentés sur la table, à côté du lit. Elle enleva les pansements qui recouvraient le cou d'Angelina. Les crocs du vampire avaient laissé deux marques très évidentes sur sa peau. L'infirmière enfonça les cônes dans la chair de la jeune fille et replaça les pansements.
- La poudre de licorne fait effet rapidement, une dernière dose et elle se réveillera. Harry remarqua que Madame Pomfresh s'adressait surtout à Fred.
- Fred Weasley, je ne peux attendre plus longtemps, je dois vous soigner avant que vos blessures s'infectent.
Fred semblait réticent.
- D'accord, mais est-ce que je peux rester ici.
- Bien sur, je reviens.
Madame Pomfresh écarta les rideaux et s'éloigna.
Fred prit doucement la main d'Angelina. Harry ne savait pas comment Charlie se sentait, mais lui ne se sentait pas très à l'aise. Il chuchota quelque chose à l'oreille de Charlie :
- Qu'est-ce que madame Pomfresh a donné à Angelina ?
- C'est de la poudre de corne de licorne. C'est fait exprès pour les morsures de vampires.
Harry ignorait qu'il existait des remèdes contre ces créatures.
- Mais Charlie, les vampires ne transforment pas leurs victimes en les mordant ?
- Ce vampire l'a mordu pour boire son sang, pas pour la transformer.
À ce moment, madame Pomfresh entra accompagnée de Dumbledore. Charlie se redressa et serra la main du directeur comme si de toucher le grand Albus Dumbledore aurait pu le protéger contre toutes attaques. Après tout, Charlie venait d'affronter une des créatures les plus terrifiantes vivant sur cette terre.
Madame Pomfresh s'occupa de Fred, lui appliquant onguents et pansements magiques. Albus prit un petit tabouret et s'assit près de Fred et d'Angelina.
- Je crois que ça y est.
La main d'Angelina, que tenait Fred, remua un peu. Une lueur d'espoir brilla dans les yeux de celui-ci.
- Je crois que les cônes de licorne ont fait leur effet, dit l'infirmière. Mr Weasley pouvez-vous lui masser les mains pendant que je lui prépare une dose de gaz de Jéosif ? Fred ne semblait pas comprendre mais il s'exécuta.
- Les mains sont des points très sensitifs, dit Dumbledore pour le rassurer. Vous l'aiderez à revenir à elle.
Harry se tenait à côté de Charlie et ne bougeait pas. Il osait à peine respirer. Après avoir vu ce que la créature avait fait à Angelina, il se sentait très chanceux de s'en être sorti qu'avec des bleus sur le cou.
Angelina ouvrit grand les yeux et se redressa si rapidement, qu'on aurait dit qu'un énorme spasme avait parcouru son corps en une fraction de seconde. Sa respiration était bruyante et ses yeux étaient fuyants. Elle semblait terrorisée. Dumbledore lui mit la main sur le front ce qui la calma.
- Tout va bien se passer mademoiselle Jonhson, rassura Dumbledore. Vous êtes en sécurité.
Madame Pomfresh approcha un flacon muni d'une chose qui semblait être un masque à oxygène. Elle couvrit le nez et la bouche d'Angelina.
- Prenez un grande inspiration mademoiselle Jonhson.
Angelina obéit et un gaz bleu, épais, passa du flacon à ses poumons. Elle se calma aussitôt.
Elle prit plusieurs autres grandes respirations. Madame Pomfresh retira le masque. Elle ferma les yeux un instant.
- Merci. On aurait dit qu'un énorme poids venait d'être retiré de ses épaules.
Subtilement, Angelina serra la main de Fred pour lui montrer sa reconnaissance. Même Dumbledore semblait soulagé. Après plusieurs secondes de malaise, Harry brisa le silence :
- Tien Angelina, ta baguette magique, je l'ai récupérée.
Harry lui tendit la mince baguette de bois. Celle-ci était en bois très rigide et d'une couleur beaucoup plus sombre que celle de Harry.
- Oh ! Merci Harry.
Angelina serra sa baguette très fort entre ses doigts. Ses yeux étaient un peu vitreux, elle était vraiment reconnaissante envers tout le monde. Albus Dumbledore mit fin à ce moment touchant avec un sujet un peu sérieux :
- Bon, je sais que vous venez tous de passer au travers d'une dure épreuve, mais il est important que je vous explique certaines choses.
Il prit une pause cherchant ces mots.
- La créature que vous avez affrontée, n'était qu'un incident isolé. Je prendrai, personnellement des mesures de sécurité plus strictes pour qu'une telle infraction dans
l'enceinte de Poudlard ne se reproduise jamais.
Les quatre patients de madame Pomfresh ne voyaient pas très bien où leur illustre directeur
voulait en venir. Il poursuivit :
- Je vous serai reconnaissant de ne pas parler de votre rencontre avec ce vampire à qui que se soit !
Dumbledore jeta un regard plus particulier à Harry et Fred. Le professeur savait que Harry partageait presque tout avec ses amis, Ron et Hermione, et que Fred ne formait qu'un avec son frère jumeau, George.
- Vous ne ferez qu'éveiller la crainte au sein de l'école. dit-il, avec un sourire franc.
- C'est d'accord, répondit Harry.
- Vous pouvez compter sur ma discrétion, affirma Charlie.
De toute façon, après avoir travaillé parmi les dragons, personne n'aurait été impressionné de l'entendre dire qu'il avait réussi l'exploit de tuer un vampire à mains nues.
Angelina fit un rapide signe affirmatif de la tête. Fred, lui, ne répondit rien.
- Mr Weasley, puis-je espérer que vous acquiescerez à ma demande ?
- Bien sûr qu'il y consentira, dit Charlie en regardant son frère cadet avec une once de colère dans les yeux.
- Évidement, Fred finit par se résigner. Il ne parlerait donc pas de ce qu'il avait vu avec son frère.
- Bon, cela dit, vous pouvez maintenant rejoindre vos camarades au banquet, lança Dumbledore sur un ton beaucoup plus joyeux.
Pour la première fois, depuis un long moment, un sourire général illumina le visage de nos jeunes sorciers.
- Soyez bien sûr de prendre un bon repas, conseilla madame Pomfresh. Pour tout le sang que vous avez perdu, un seul remède : une grosse assiette de protéines.
- Eh bien, je crois que je vais y aller, dit Dumbledore. Les professeurs doivent avoir des parents plein les bras. Il se leva et quitta la salle.
Madame Pomfresh retira les bandages que portait Angelina et Fred. Il n'y avait plus aucune trace des attaques du vampire. Pour le reste du monde, rien ne s'était passé. Fred aida Angelina à se lever du lit. Ils allèrent vite enfiler leur robe de sorcier et ils descendirent tous vers la grande salle. Bill était adossé contre la porte. Lorsqu'il vit le petit groupe descendre les escaliers. Il s'adressa à Charlie.
- Qu'est-ce que tu fous ? Ça fait une éternité que je t'attends. On est sensé être parti depuis une bonne demi-heure.
- Désolé, Fred et Harry voulait me montrer leur dortoir. Pour la première fois, j'ai pu entrer dans le dortoir des filles, dit Charlie en faisant un clin d'œil à Angelina.
- Quoi ? vous partez déjà ? s'exclama Harry.
- Je suis désolé, mais les dragons n'attendent pas.
- Et les clients mécontents non plus, ajouta Bill. Nos balais nous attendent à l'extérieur. Dumbledore nous prête des capes imperméables pour le voyage.
- Le reste de l'ouragan vient de frapper les côtes ? demanda Charlie
- Malheureusement. Bon eh bien, je crois que nous devons y aller. Bill serra la main de Harry, de Fred et d'Angelina. Il s'était probablement aperçu que Fred le surveillait de près.
Charlie prit l'imperméable que Bill lui tendait et il se dirigèrent vers la sortie. Charlie se retourna.
- Promettez-moi d'être extrêmement prudent.
Harry n'aurait pas pu le prouver, mais il était sûr que Charlie ne partait pas la conscience tranquille. Comme s'il redoutait quelque chose. La porte s'ouvrit pour laisser passer les deux jeunes hommes assez brave pour affronter la tempête.
À l'extérieur, le vent vociférait. Le ciel était aussi sombre qu'à minuit et le roulement du tonnerre se faisait entendre au loin.
- Je meurs de fin, s'écria Angelina
- J'espère qu'il en reste un peu, répliqua Harry.
Les trois sorciers entrèrent sans trop se faire remarquer par le reste de la salle. Comme à l'habitude, la salle était décorée de chandelles flottant dans les airs, de bannières de chaque maison accrochées aux murs et de belles nappes aux couleurs de Poudlard avaient été installées pour l'occasion. L'atmosphère qui régnait dans la grande salle était à la fête malgré les immenses nuages sombres que le plafond magique créait. Plusieurs tables avaient été rajoutées pour contenir un plus grand nombre de personne. Plusieurs parents avaient déjà quitté Poudlard. Harry fut déçu lorsque qu'il n'aperçut pas les Weasley. Apparemment, ils avaient quitté eux aussi. Ron, qui était assit à côté d'Hermione, lui fit de grands signes lorsqu'il le vit dans l'embrasure de la porte.
- Harry ! s'exclama-t-il. Je t'ai réservé tout ce que tu préfères.
Harry alla rejoindre ses camarades. C'est seulement lorsque que Ron et Hermione lui remplirent une assiette digne d'un champion que Harry se libéra de la pression qui pesait sur lui. Une terrible envie lui prit de tout raconter, tout de suite, à ses deux amis. Garder le secret du vampire allait être plus difficile qu'il ne l'avait prévu.
- Tiens ! dit Ron en lui faisant couler plus de sauce sur ses pommes de terre.
Hermione lui tendit des petits pains qu'elle venait de beurrer, Dean lui versa un grand verre de lait au chocolat et Seamus lui empila un tas de gâteau par-dessus le tout.
- Quel service ! s'amusa Harry.
- Tu ne te rends pas compte de toute la gloire que tu as apportée à Gryffondor aujourd'hui, s'exclama Ron.
Tout le monde à la table des Gryffondors le regardait avec admiration et fierté. Harry vit Katie Bell assise un peu plus loin, au côté de George, le bras dans une attelle.
- Ton bras Katie, il va mieux ? demanda-t-il
- Oh oui ! Madame Pomfresh m'a arrangé ça en quelques secondes. Il est juste un peu endolori.
L'ambiance à la table était telle, que Harry en oublia presque les péripéties de la fin de l'après-midi. Beaucoup de parents quittaient la salle pour rentrer dans leurs foyers moldus. Les assiettes commençaient à se vider tranquillement.
- Tu en as mis du temps pour arrivé, fit remarquer Hermione. Où étais-tu ?
- Euh…Harry fut prit de court et trouva que la meilleure réponse était celle que Charlie avait répondu à Bill
- Moi, Fred et Angelina on a montré à Charlie comment les dortoirs avaient changé depuis qu'il était parti.
Personne ne s'était vraiment préoccupé de son histoire, mis à part Hermione, qui semblait un peu sceptique. Néanmoins, elle décida de ne pas trop y porter attention. Harry fut soulagé, même s'il détestait mentir à ses amis. Dumbledore avait raison. Ce n'était pas nécessaire que tout le monde sache qu'un vampire avait réussi à franchir les murs de Poudlard.
- Angelina, tu as le teint un peu vert, ça va ? demanda Lee Jordan.
- Oh…euh…oui… c'est que…
- Vous sentez ça ?
Hermione était penchée par-dessus son assiette, les mains collées à la table. Elle semblait extrêmement sérieuse.
- De quoi tu parles ? dit Ron la bouche pleine.
- Chut ! Hermione mit fin à plusieurs conversations
Elle sembla se concentrer un instant.
- Là, vous voyez ? Ça vient de le refaire.
- Refaire quoi ?, demanda Harry.
Hermione pointa la marmite qui se trouvait devant elle. Soudain, la surface de la soupe ondula.
- C'était quoi ça ? demanda Ron.
À présent presque toute la table des Gryffondors s'était tue. Tout le monde regardait dans leur verre. Des secousses faisaient trembler la surface des liquides.
- On dirait des pas, murmura Hermione.
Le bruit inlassable qui régnait dans la salle se transforma doucement en murmures. Les pas se faisaient de plus en plus rapprochés et de plus en plus forts. Pendant un instant, Harry était persuadé qu'il allait voir le professeur Quirrell entrer en trombe en criant qu'un troll était entré dans le château. Les professeurs se levèrent prêts à tout assaut. Les pas s'arrêtèrent. Plus personne n'osait parler ni même bouger. Soudain, un violent coup fit trembler l'épaisse porte de la grande salle et tout le monde sursauta. Un autre cou, plus violent encore. Les élèves les plus téméraires sortirent timidement leur baguette magique. Plusieurs morceaux de bois explosèrent lorsqu'une lame gigantesque traversa la porte. Elle y resta coincée jusqu'à ce que quelque chose d'une force incroyable l'en retira. Les portes s'ouvrirent dans un grand fracas. Une armure mesurant au moins trois mètres et armée d'une épée qui semblait être très tranchante entra en abaissant son glaive avec force sur le plancher. Quelque chose d'autre était entrée avec l'immense armure, roulant sur le sol pour échapper au lourd coup de lame qu'il l'aurait sûrement tranché en deux. L'armure dut se pencher pour entrer dans la salle. À chaque fois qu'elle déposait un pied par terre, les élèves sautaient sur leur banc. La petite chose qui avait passé près de se faire découper en morceau, semblait tout droit sortie d'un film de guerre : pantalon d'armée, botte d'armée, coupe de cheveux d'armée, un vrai soldat. La seule chose qui clochait, c'était la baguette magique qu'il tenait à la main. Comparé à la hauteur démesurée de l'armure, il était normal que personne n'ait noté sa présence.
Le petit soldat pointa sa baguette magique en direction de l'immense homme de fer et prononça une formule :
- Wingardium Leviosa !
L'épée, que l'armure s'apprêtait à abaisser encore une fois, vola dans les airs et atterrit aux pieds du soldat. Celui-ci plongea pour attraper le glaive. Il réussit à empoigner le manche. Il ne s'était pas rendu compte que l'épée faisait deux fois sa grandeur. On aurait dit que l'armure s'en amusait lorsqu'elle décida d'essayer de prendre son minuscule adversaire entre ses mains. Celui-ci sauta sur le côté pour éviter la poigne de fer. Le soldat prononça une autre formule magique :
- Levis objectum !
Il prit alors l'épée avec facilité, elle semblait ne peser qu'une plume. Le soldat se rapprochait dangereusement de la table des Poufsouffles. Tous les occupants sautèrent de leurs bancs pour se réfugier dans le fond de la salle lorsque l'armure écrasa ses deux poings contre leur table pour assommer son opposant. La table des Poufsouffles se brisa en deux sous le choc. Le soldat en profita pour grimper sur l'épée de l'armure. Il s'agrippa à son casque de chevalier et se glissa derrière son dos. L'armure était limitée en mouvement. Ce qui permis au soldat de
lever l'impressionnante arme qu'il avait toujours entre les mains. Il prit son élan et trancha la tête de l'armure. Le casque de celui roula sur le sol. L'armure vacilla et tomba lourdement.
Tous les élèves, excepté les Poufsouffles, étaient restés bouche bée. La scène s'était déroulée très rapidement. Le début, comme la fin avait été abasourdissant.
Harry fut surpris lorsqu'il se rendit compte que le soldat qui se tenait debout sur l'armure, était en faite une jeune fille. Il eut un certain malaise lorsque que, pour la première fois, la jeune soldate se rendit compte que tout le monde la regardait. Elle fit une révérence magistrale, pareil à celle de Charlie. Fred et George furent les premiers à se lever et à applaudir comme des déchaînés. Le reste de la salle les imitèrent. Bientôt, le silence fit place à une cacophonie incroyable. La plupart des élèves croyaient maintenant à un impressionnant spectacle.
Dumbledore mit fin au chahut en faisait taire la foule.
- Nous ne vous attendions plus, Mlle McCoy.
