Auteur : Gwenaelle D.

Adresse : karrakoln@yahoo.fr

Origine : Gundam Wings

Disclaimer : ai pas inventé les persos malheureusement… mais ça serait pas une fanfic sinon ^^

Genre : Phase de tests.

Couple : y sont occupés à autre chose pour l'instant.

Remarque : je laisse un peu la romance au profit de la mise en place de l'action.

Préparatifs

La semaine précédent le jour J de la mission, les cinq garçons furent plutôt actifs, chacun peaufinant son rôle … et chacun développant des plans de secours dans son coin, au cas où tout le tintouin partirait en vrac.

Heero disparut pendant trois jours, au grand damne de son amoureux transi. Il avait dit au Shinigami qu'il devait s'absenter pour aller chercher un « outil » qu'il ne pourrait trouver que sur la colonie L1. Il avait donc prit Wing et était parti sans plus de précisions. L'américain en avait été tout attristé, mais comme pour se faire pardonner par avance le Perfect Soldier lui avait offert une nuit mémorable, il avait accepté de ne plus le voir pendant trois jours. Inutile de préciser qu'Heero ne devait pas être en retard à son retour, sous peine de représailles sanglantes. Pour s'occuper, Duo avait décidé de partir en mission de repérage près de la discothèque de l'autre taré, pour voir qu'est-ce qu'il pourrait bien faire sauter. Ca l'embêtait de toucher aux magasins qui jouxtait à la boite de nuit, heureusement le fond de celle-ci donnait sur une ruelle plutôt déserte. Les murs étaient hauts et sombres des deux côtés, et seule une porte en ferraille rouillée donnait sur l'arrière-salle de la discothèque. Il se doutait bien qu'elle était sous haute protection, malgré son aspect insignifiant. Il s'approcha de plus prêt de la porte, en vérifiant le mur tout du long. Tout en bas, caché entre la peinture éraillée du mur et la saleté de la ruelle courrait un fil électrique de couleur grise. Celui-ci remontait en arrivant à la porte, et encadrait cette dernière. Au niveau de la poignée, ce dernier semblait s'engouffrer dans l'une des briques du mur. A mieux la regarder, le pilote du Death Scythe s'aperçut que ce qui ressemblait à une banale brique était en fait un boîtier très sophistiqué de détection de mouvements et de chaleur. Il regarda ses pieds, inquiet, et vit qu'il avait posé son pied gauche à moins d'un centimètre d'un fil très fin : un détecteur de poids. Il leva la tête et vit que des caméras étaient installées entre deux briques, permettant d'avoir une vision d'ensemble de la ruelle. Très bien, il ne fallait pas qu'il traîne ici. Il reparti d'où il était venu, et à peine venait-il de tourner au coin de la rue que deux vigils venaient d'ouvrir la porte en ferraille.

Bien. Il avait cinq jours pour rendre tous ces appareils hors service pour le mercredi soir.    

***

Trowa, Quatre et Zechs testaient l'efficacité des nouvelles lentilles de contact à cristaux liquides. Le récepteur fonctionnait bien pour peu que la distance le séparant des cristaux ne soit pas supérieure à 400 mètres. Ils devraient donc garer le van pas trop loin de la discothèque. Ils inspectèrent les environs, et trouvèrent une rue assez discrète, parallèle à celle sur laquelle donnait l'entrée de la discothèque. Le seul problème étant que plus on montait dans les étages du bâtiment contenant La Caserne en sous-sol, plus la distance s'accentuait et moins la réception était visible. La ruelle était en fait un peu trop éloignée si, comme indiqué sur le plan qu'ils avaient récupéré sur un site privé d'internet, la salle de bain d'Akari Mori se situait au dernier étage. L'idée du van n'était peut-être pas si bonne.

En allant acheter leur casse-croûte du midi, Quatre vit dans la devanture de la boulangerie une annonce informant qu'un studio était à louer. Il apprit par le vendeur  qu'il avait effectivement une chambre de bonne à louer qui était libre de suite. Dans la minute suivante, elle ne l'était plus. Cela résolvait le problème de la distance, et les commodités seraient meilleures. De plus, la fenêtre donnait directement sur la discothèque, au cas où.

Trowa testa aussi son pouvoir de séduction en tant qu'Eerie Woodwitch, tout simplement en se promenant dans la rue. Il ne s'habilla pas spécialement excentrique, plutôt « à la Trowa » avec son pull à col roulé et son jeans, mais rien que ses yeux turquoises, ses cheveux noir corbeau et son visage délicat lui valurent tous les suffrages... et pas que chez les demoiselles.

En parallèle, Zechs supervisait aussi des recherches approfondies sur le poison et son antidote, pour réduire les 5% de marge.

Quatre discutait avec Trowa dès qu'il le pouvait. Ils essayaient d'envisager tous les scénarios possibles pour parer à tout, même à l'inacceptable. Avec son empathie, Quatre envoyaient des ondes d'amour et de tendresse à son bien-aimé, afin que celui-ci acquiert une volonté de fer face à l'ennemi et soit sûr à cent pour cent des sentiments qu'il lui portait.

***

Wufeï quant à lui passait ses nuits à bord de Shenlong, à perfectionner sa technique d'approche. Il avait choisi comme terrain d'entraînement une ville à une trentaine de kilomètres de leur planque. Avec l'aide de son ange, il mesurait le bruit qu'il faisait et les déplacements d'air provoqués par son vol. Ils avaient décidé qu'il resterait en planque à quelques kilomètres de la ville, et qu'il utiliserait des propulseurs pour se rendre sur place, au cas où son aide serait requise. Sa vitesse de pointe en vol était assez phénoménale. Il utilisait les nouveaux propulseurs, plus petits et légers, mis au point par les scientifiques de Treize, que Zechs avait récupéré en prétextant une excuse bidon. Il lui faudrait moins d'une minute pour se rendre sur les lieux… ce qui pourrait tout de même s'avérer trop long… mais il ne pouvait pas faire mieux. De plus, il espérait ne pas avoir à montrer son gundam en public. Si la population savait que des terroristes se terraient dans le coin, il y aurait sûrement un moment de panique, et des explications quant à leur présence s'avèreraient nécessaires.

Il était inquiet pour son amant, qui s'investissait vraiment dans leur mission, passant ses journées avec Quatre et Trowa, et ses nuits avec lui. Il faisait son possible pour le détendre avec des massages le soir, avant qu'ils n'aillent au lit. Il dormait avec les autres dans leur planque. Il avait honteusement profité de l'absence d'Heero (et il s'en voulait) pour demander aux autres si ça ne leur posait pas de problèmes que Zechs reste avec eux jusqu'à ce que la mission soit terminée. Ils avaient tous donné leur aval, même Iceberg Man qui, revenu de ses « courses » (Wufeï se demandait bien ce qu'il mijotait, comme tous les autres) avait été confronté à une situation déjà établie, et n'avait donc pu exprimer pleinement son désaccord. Celui-ci se lisait bien suffisamment dans son regard froid, de toute façon.

***

Heero était très fier de son acquisition. Il avait sauvé la vie à cet homme, qui lui avait dit qu'il pouvait venir le vois sans problèmes dès qu'il aurait besoin de matériel disons… amélioré. Cette petite merveille pouvait transpercer des murs de plus de 40 centimètres d'épaisseur sans dévier d'un pouce la trajectoire de la balle et atteindre sa cible parfaitement. Le viseur, lui aussi amélioré, lui permettait de voir tout ce qui bougeait et dégageait de la chaleur derrière le mur. Et le must : il pouvait différencier la victime à éliminer en modifiant la couleur de son apparence sur le viseur. De plus, l'arme était d'un petit calibre, donc aisément transportable. Il allait en toucher deux mots à Trowa. Celui-ci devait être au courant si jamais la situation se présentait.

Son shinigami ne posa pas de question, ce dont il fut reconnaissant. Par contre, il tira une tronche longue comme le bras lorsque, le lendemain de son retour, il le laissa de nouveau en plan pour aller voir à quel endroit il ferait son trou dans le mur et investirait les conduits de l'immeuble. Heureusement, maintenant qu'ils étaient en couple, il n'était plus difficile de se faire pardonner.

A suivre…

                                                                                                                                            Gwenaelle D., 29 novembre 2002