Auteur : Gwenaelle D.

Adresse : karrakoln@yahoo.fr

Origine : Gundam Wings

Disclaimer : ai pas inventé les persos malheureusement… mais ça serait pas une fanfic sinon ^^

Genre : Action/aventure.

Couple : je me concentre sur mon Trowa d'amour là, avec Heero en plus.

Remarque 1 : ça y est, le monstre y passe, réjouissez-vous ^^

Remarque 2 : je trouve mes scènes d'action assez nul… m'enfin…

Un tir en douceur

Akira caressait le menton du jeune enfant, puis son cou… Un éclair d'inquiétude passa dans les yeux du petit garçon, puis il disparut. Après tout, cet homme l'avait trouvé dans la rue, il n'avait pas de raison de s'en faire, cet homme lui avait donné un lit et un nounours.

Trowa s'accroupit.

- « Tu me le prêtes cinq minutes ? »

Akira releva un regard plus que surpris vers Eerie Woodwitch. Visiblement, il ne s'attendait pas à ce que sa proie ait aussi envie de jouer avec cet enfant. Se serait-il mal renseigné ? Aurait-il confondu le passé de Trowa Barton avec celui de l'un de ses camarades ?

- « Bien sûr » répondit-il en envoyant d'une tape sur les fesses le gamin à Eerie.

Celui-ci le reçut dans ses bras. Il lui caressa les cheveux et les joues, en le regardant tendrement.

- « Comment tu t'appelles ? »

- « Justin » fit l'enfant d'une voix mélodieuse.

- « Justin. C'est un joli prénom. »

Le gamin rougit et sourit.

- « J'ai une petite faveur à te demander Justin. »

L'enfant le fixait intensément.

- « J'aimerais », continua-t-il, « que tu mettes tes mains sur tes yeux pour les cacher, et que tu n'enlèves tes mains que lorsque je te le dirais… Tu peux faire ça ? »

- « Oui. »

- « C'est très important de bien garder les mains sur les yeux, d'accord ? »

- « Oui… Comme ça ? »

- « Oui, c'est très bien. » fit Trowa en remontant un peu le nounours entre les bras du garçonnet, pour que celui-ci ne tombe pas.

Puis il se releva et fixa Akira Mori, gardant une main protectrice sur l'épaule du garçonnet.

- « Je vois que nous t'avons sous-estimé » fit-il, d'une voix dure et sérieuse.

Il n'était plus Eerie Woodwitch, il était de nouveau Trowa Barton.

L'ennemi eut un petit rire.

- « Effectivement » fit celui-ci, « et j'irais jusqu'à dire que c'est toi que j'attendais, et que je suis époustouflé par la transformation. » Il ricana. « Je comptais te tuer sur place, mais finalement j'ai très envie de m'amuser avec ce corps parfait. Tu ne m'en voudra pas j'espère ? »

- « Tu sais, ce corps cache quelques mystères que tu ne pourras pas résoudre. »

- « Oh vraiment ? Et quoi donc ? Je suis tout ouïe ! »

- « Tu dois savoir que je travaille dans un cirque » fit Trowa, en serrant un peu plus Justin contre lui. L'action n'allait pas tardé.

- « Bien sûr que je le sais » répondit l'ennemi en haussant les épaules. « Tu es d'ailleurs très habile avec les fauves il paraît. »

- « Effectivement. Et figures-toi que je répète en ce moment un nouveau tour de magie.»

Akira fronça les sourcils à ces mots, et ses gardes du corps s'emparèrent de leurs armes.

- « De quoi tu parles ? »

L'homme au regard de fouine perdit de suite son sens de l'humour.

- « Eh bien, » fit Trowa, « il me suffit de pointer mon doigt vers toi » continua-t-il en s'exécutant, « et à faire « pfiouu » ! » fit-il en mimant un coup de feu avec sa main et son doigt tendu et son pouce relevé. Il fit une petite pause, avant de reprendre « pour que tu crèves. » finit-il ironiquement.

- « Ah ah ah ! Tu prends tes rêves pour la réalité ? J'avoues que j'aurais bien aimé voir ce genre de… »

***  

Heero grinça des dents en voyant que le sadique faisait intervenir un gamin dans l'histoire. A coup sûr, il avait l'intention de faire revivre ses cauchemars passés à Trowa, en inversant les rôles. Il se félicita d'avoir pensé à sa nouvelle arme, et surtout d'en avoir parlé au jeune français. Nul doute qu'il n'allait désormais plus se poser de questions, et passer à la phase B du plan, à savoir : l'exécution pure et simple du monstre, et le début du déchaînement de l'enfer pour les gardes et tous les hommes de main d'Akira Mori.

- « Duo ? Dès que je te le dis, tu fais sauter tes petits joujous. »

- « Bien compris. »

- « Heero qu'est-ce... ? » commença la voix angoissée de Quatre.

- « On passe au plan B. »

- « Bordel ! » fit Zechs.

- « Tenez-vous prêt. »

Enfin, Trowa se décida à lever le bras, non sans avoir pris soin au préalable d'avoir éloigné le gamin de la cible. Heero ne pensait pas qu'il aurait pu viser à côté et tuer involontairement l'enfant, mais bon… Pas la peine d'en vouloir à Trowa pour ce léger manque de confiance. Il comprenait très bien qu'il veuille l'enfant près de lui pour pouvoir le protéger des autres, une fois le chef mort.

Le français mima un tir de revolver. C'était le signal. Heero se rapprocha du mur et colla la pointe de son arme améliorée dessus. Il visa la tempe d'Akira Mori, et tira.

***

Akira n'eut pas le temps de finit sa phrase. Un bruit sourd se fit entendre. Un choc, puis une douleur lancinante se fit alors sentir sur sa tempe droite. Il se demanda ce que c'était, puis il sentit un filet de liquide chaud lui couler le long de la joue, dans le cou, jusqu'à salir sa belle chemise en soie grise. Il porta une main à sa tête pour enlever un peu du liquide et voir ce que c'était.

Du sang ? Mon sang ? Mais alors…

Il n'avait pas pensé aux conduits d'aération. Le jeune homme repéré dans la ruelle quelques jours plus tôt lui avait appris qu'ils frapperaient sûrement à cet endroit là. Il avait aussi remarqué que la chambre de bonne n'était plus à louer. Il en avait donc déduis que les jeunes terroristes se trouveraient tous plus ou moins loin de l'immeuble, qu'ils arriveraient par le toit ou par les escaliers, mais alors ils auraient eut affaire à sa réserve d'hommes.

Mais… dans les murs ? C'était impossible de faire exploser un trou dans l'un des murs extérieurs de l'immeuble pour s'infiltrer dans les conduits d'aération sans se faire entendre. Certains de ses hommes devaient être en train de refroidir quelques part dehors, et il n'allaient pas tardé à les rejoindre.

- « Sale petite ver… »

Son cerveau déconnecta à ce moment là…

Et l'Enfer commença.

A suivre…

                                                                                                                             Gwenaelle D., 9 décembre 2002