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4. Un cadeau venu de loin

Harry regardait la télévision, assis confortablement dans un fauteuil. Il avait la télécommande dans une main et une petite clochette dorée de l'autre. Il agita cette clochette et quelques secondes plus tard, Dudley accouru dans le salon et s'agenouilla devant Harry.

- Que puis-je faire pour vous ? demanda-t-il solennellement.

- J'ai un petit creux, dit Harry, apporte-moi donc un paquet de chips.

- Tout de suite, maître.

Dudley courus vers la cuisine et en quelques secondes avait rapporté ce qu'Harry lui demandait. C'était étonnant que quelqu'un de sa corpulence puisse être aussi rapide.

- Cela vous convient-il, dit Dudley en présentant le bol de chips à Harry.

- Oui, très bien Dudley.

- Autre chose, maître ?

- J'ai bien peur que ces chips me donnent soif. Va donc me chercher du jus d'oranges.

- Dois-je presser les oranges moi-même ?

- Bien sûr Dudley. Comme d'habitude. Et dépêche toi.

Une minute plus tard, Dudley revint avec une carafe de jus d'oranges fraîchement pressées et un verre pour Harry.

- Voilà, maître.

- Parfait Dudley. Tu fais des progrès à ce que je vois. Pour te récompenser je te laisse regarder la télé avec moi.

- Vous être trop bon, maître. Mais il faut que j'aille tondre la pelouse et …

DING. DONG. Quelqu'un sonna à la porte. Dudley couru pour aller ouvrir. Il revint ensuite dans le salon en disant :

- Vos amis Ronald Weasley et Hermione Granger sont arrivés, maître.

- Tu peux disposer Dudley, dit Harry en se levant pour aller accueillir ses amis.

- Salut Harry, dit Ron. J'espère que tu t'es remis de ta petite défaite aux échecs d'hier.

- Je tiens absolument à avoir une revanche, répondit Harry. Mais je pense qu'aujourd'hui on devrait faire une partie de Quidditch.

- Au moins, au Quidditch, tu es sûr de ne pas te faire humilier par Ron, intervint Hermione en souriant.

- Je ne me suis pas fait humilier, répondit Harry visiblement choqué. J'ai juste … euh … testé la résistance de mes pièces.

Ron et Hermione éclatèrent de rire et Harry ne pu que les rejoindre.

- Et quelles sont tes conclusions ? demanda Ron entre dans éclats de rire.

- Eh bien, j'ai décidé qu'il valait mieux que je…

Il fût une nouvelle fois interrompu par une sonnerie à la porte. Pourtant il n'attendait plus personne. Dudley était déjà allé ouvrir et entra dans le salon un paquet sous les bras.

- Le facteur m'a remis ceci pour vous, maître, dit Dudley de nouveau à genoux devant Harry.

- Merci Dudley. Tu peux disposer.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda Ron.

- Je n'en sais rien, mais ça à l'air assez lourd.

- Vas y, ouvre le, dit Hermione.

Harry ouvrit le paquet et découvrit à l'intérieur une boîte rouges dont les arrêtes étaient dorées et au dessus de laquelle était gravés les lettres H et P en noir. Harry commença à ouvrir la boîte …

BOOM, BOOM, BOOM.

- Debout Harry ! Cria la voix de la tante pétunia qui frappait comme une dingue sur la porte. Harry devait être très profondément endormis pour ne pas l'avoir entendu plus tôt. Il devait se passer quelque chose de grave pour qu'elle soit dans cet état là.

- Qu'est-ce qui ce passe ? demanda Harry nerveusement.

- Tu dois te lever pour préparer le petit déjeuné !

- Quoi ? … Non !

- Mrs Figg nous a dit que tu étais devenu bien obéissant, alors nous allons faire tout ce que nous pouvons pour que ça dure.

- Mais… Pourquoi ?

- Pas de discussion ! Si c'est ce dont tu a besoin, on va se montrer aussi intraitable qu'elle.

Harry n'avait pas le choix. S'il voulait couvrir Mrs Figg et espérer la revoir un jour, il fallait absolument qu'il obéisse aux Dursley. Du moins, pendant quelques jours, pensa-t-il. Je sens que j'aurais vraiment préféré qu'ils aient toujours peur de moi.

Harry passa ainsi la journée à faire des tâches ménagères et autres corvées. Sa tante ou son oncle étaient toujours dans son dos pour lui dire que ce qu'il faisait était mal fait et ainsi lui faire recommencer des dizaines de fois. Harry dû se concentrer sur toutes les bonnes choses qu'il avait faites la semaine précédente pour ne pas craquer et lancer involontairement des sorts sur les Dursley.

Dudley profitait bien de la situation. Il se servait d'Harry comme d'un serviteur, ce qui rappelait étrangement à Harry son rêve. En effet, Dudley utilisait une clochette pour appeler Harry, ce qui était vraiment très énervant. Mais l'oncle Vernon et la tante Pétunia le suivait toujours de très près. Malheureusement, au bout de la quinzième fois qu'Harry se fit sonner pas Dudley, la clochette s'envola des mains de Dudley et devint de plus en plus petit jusqu'à disparaître complètement. Après cela, Dudley arrêta son petit jeu mais aidait tout de même ses parents à mener la vie dure à Harry.

A la fin de la journée, Harry était exténué physiquement et moralement. Il avait déjà passé en revu tous les bons moments qu'il avait eus avec Eric et Léa une bonne vingtaine de fois et son exaspération commençait à être bien plus forte que son désir de les revoir. Il décida que le lendemain, il n'allait pas se laisser faire, peu importe les risques que cela pouvait comporter. Sur cette détermination, il prit une gorgée de tisane et s'endormit.

Harry savait où il était. Il se trouvait dans le labyrinthe de la troisième tâche du tournoi des trois sorciers. Il ne lui restait plus que la dernière ligne droite avant d'atteindre le centre du labyrinthe. Il se mit alors à courir vers son objectif, mais fut arrêté à quelques mètres de l'arrivée, par une créature qui surgit de sa cachette pour lui barrait la route. Harry crut d'abord que c'était un grand lion et se prépara à le stupéfixer, mais sa tête humaine prouvait qu'il s'agissait en fait d'un sphinx.

- Tu peux abandonner ici et ne donner aucune réponse, mais si tu veux aller jusqu'au bout, il faudra que tu résolve mon énigme. Attention, tu n'as qu'une seule et unique chance. Si tu donne une mauvaise réponse, je serait obliger de t'attaquer.

- Euh… D'accord, je vous écoute.

Harry savait qu'il ne risquait rien à écouter l'énigme. Dans le pire des cas, s'il ne trouvait pas, il ne lui restait plus qu'à abandonner. Mais, après l'entraînement qu'il avait eu avec Miranda, il se sentait capable de résoudre n'importe quelle énigme.

- Voici ma charade : Mon premier recouvre tout le corps. Mon deuxième est la fin du début et le début du troisième. Mon troisième se lit sur une horloge. Mon tout est un nom de sorcier célèbre.

Regardons d'abord les indices, pensa Harry. Qu'est-ce qui recouvre tout le corps ? Il se regarda de bas en haut. Ce n'est certainement pas un vêtement, donc c'est quelque chose qu l'on porte tout le temps. Comme… les poils. Non, on n'en a pas partout. Alors… la peau. Gardons ça pour l'instant.

Il redemanda la deuxième partie.

La fin du début et le début du troisième… Ca n'a aucun sens pour moi. Peut-être faut-il que je trouve d'abord la troisième partie.

Il la redemanda.

Une horloge donne l'heure, en tout cas c'est vrai chez les Moldus. Dans ce cas le nom de sorcier célèbre doit être peau…heure. Non,… serait-ce possible que ce soit Potter. La deuxième partie devrait être « t ». La fin du début et le début du troisième. Et oui, ça colle.

- Potter ! s'exclama-t-il à haute voix.

- Mon trésor est à toi, répondit le sphinx en retournant à sa place.

Harry avança vers le centre du labyrinthe mais ce qu'il vit n'étais pas la coupe du tournoi des trois sorciers, mais la boîte qui revenait chaque nuit dans ses rêves depuis un peu plus d'une semaine. Lorsqu'il s'en saisit, il entendit un petit bruit sourd derrière lui.

- Harry Potter ne doit pas l'ouvrir maintenant, dit une voix qu'Harry reconnu instantanément.

- Dobby ? dit Harry en se retournant.

- Oui monsieur. Dobby a un message important à confier à Harry Potter. Vous ne devez pas ouvrir cette boîte avant d'être à Poudlard.

- Mais, pourquoi ? demanda Harry, perplexe. Tu sais ce qu'elle contient ?

- Dobby croit qu'elle est vide pour l'instant. Elle a sa volonté propre, qui lui été donné par Lily et James Potter.

- Tu veux dire que ce sont mes parents qui ont créés cette boîte.

- Oui monsieur. Et, comme ils l'ont désiré, c'est votre cadeau pour vos 15 ans.

- Mais, comment mes parents peuvent-ils m'envoyer un cadeau alors qu'ils sont… morts ? Et comment sais-tu tout ça ?

- Dobby vous l'a dit, cette boîte possède sa volonté propre et certains pouvoirs. Elle est entrée en contact avec Dobby et a donné à Dobby ce message à vous transmettre, comme vos parents l'auraient souhaité.

- Mais, à quoi sert-elle ?

- Dobby ne sait pas grand-chose. Tout ce que Dobby sait, c'est que pour être pleinement activée, la boîte doit être ouvert à Poudlard.

- Comment a-t-elle fait pour te contacter si elle n'est pas activée ?

- Elle est entrée dans le rêve de Dobby. Elle a dit qu'elle n'était pas assez proche de vous pour vous parler directement, mais qu'un elfe de maison était plus facile à atteindre.

- Mais, je dois encore être dans mon rêve et …

Harry se réveilla d'un coup et remarqua qu'il avait toujours la boîte dans ses mains, comme si il l'avait rapportée de son rêve. Toutefois, elle était emballée dans du papier cadeaux. Ce n'était d'ailleurs pas le seul paquet qui se trouvait dans la chambre d'Harry : il y en avait plusieurs autres au pied de son lit avec quelques lettres. Hedwige était revenue pendant la nuit et partageait sa cage avec le hibou d'Hermione qui semblait trop fatigué pour repartir tout de suite.

Avec la semaine de rêve qu'il avait passé et les évènements de la veuille, Harry avait complètement oublier que c'était son anniversaire. Heureusement, ses amis n'avaient pas oubliés.

Il ouvrit le paquet qu'il avait dans les mains et se souvint de son rêve en voyant la boîte devant lui. Il se demandait si elle n'avait pas essayé de rentrer dans ses rêves depuis son arrivée chez Mrs Figg. Il était parfaitement convaincu que ce que ce que Dobby lui avait dit était vrai. Il décida donc de ne pas essayer de l'ouvrir maintenant, en espérant qu'arrivé à Poudlard, elle lui permettrait de revoir ses parents. Il l'observa encore quelques minutes pensivement et vit qu'elle était accompagnée d'une carte.

« Joyeux Anniversaire Harry. Tu ne dois pas me connaître mais je suis une amie de tes parents. Ils m'avaient confié cette boîte pour que j'y grave tes initiales et que je termine sa préparation. Une personne « extérieure » devait faire un sort pour qu'elle reconnaisse la personne à laquelle elle était destinée, mais tes parents ne m'ont rien dit sur son fonctionnement. Je ne pourrais donc pas t'aider. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de la leur rendre. Je ne sais pas pourquoi mais je sais qu'il est temps qu'elle te soit rendue.

Quelqu'un à Poudlard pourra t'aider. A. F. »

Harry de demandait qui pourrait l'aider et surtout qui se cachait derrière les initiales A. F. En tout cas ça devait être quelqu'un qui connaissait bien ses parents. Il avait hâte d'être à Poudlard pour en savoir plus sur ses parents et pour pouvoir enfin utiliser son cadeau.

Au bout de quelques minutes, il réussi enfin à se détacher de sa boite, en se disant qu'il fallait qu'il attend d'être à Poudlard pour percer son secret. Il porta alors son attention sur ses autres cadeaux et en pris un au hasard. Quand il l'ouvrit, il découvrit une montre qu'il était certain d'avoir vu à la télé. C'était une très belle montre qui avait du coûter cher. Il la mit à son poigner et vit qu'il était 4 heures. Il lut enfin la carte qui allait avec.

« Bonne anniversaire Harry. J'ai appris que ta montre ne fonctionnait plus depuis la deuxième tâche, alors j'ai décider de t'en offrir une. Elle a l'apparence d'une montre moldu, mais, une fois qu'elle sera en phase avec toi, tu verras qu'elle te donnera des informations très intéressantes. Porte-la pendant une semaine et tu verras.

Sirius »

Harry pris le paquet suivant et l'ouvrit. C'était un cube noir avec un petit bouton sur une face. Harry appuya dessus mais rien ne se passa. Il pris la carte pour savoir ce dont il s'agissait.

« Joyeux anniversaire, Harry. Je t'envoie cet objet que j'ai trouvé en Bulgarie. Je pense qu'il n'y a rien de mieux pour se détendre que la musique, alors je t'envoie une sorte de radio multifonction. Cette merveille s'appelle un mélodieur. Il suffit que tu appuies sur le bouton et tu dises ce que tu veux écouter pour le faire fonctionner. Il y a un mode écouteur qui te permet de mettre de la musique rien que pour toi ; un mode normal qui lui permet de fonctionner comme une radio et un mode ambiance qui le fera raisonner dans toute une pièce et rien que dans cette pièce (c'est très utile pour les fêtes secrètes …). Tu pourras même capter des radios du monde des sorciers. Son utilisation est très intuitive. Amuse-toi bien.

Hermione »

Harry appuya de nouveau sur le bouton en disant « radio ». Et il entendit immédiatement les émissions musicales de « radio sorcier ». Encore émerveillé de son cadeau, il alla ouvrir le paquet suivant. Celui-ci venait de Ron et contenait un livre. C'est plutôt le genre de cadeau qu'on ferait à Hermione, mais ce n'était pas n'importe quel livre. Il était intitulé « Plus vif que le vif d'or ».

« Bonne anniversaire. Voici le dernier livre de Kennilworthy Whisp. Il y présente des dizaines de tactiques pour le Quidditch et surtout pour les attrapeurs. Je sais que tu est déjà très doué, mais je suis certain que certaines de ces techniques vont te plaire. J'ai essayé d'en faire une ou deux, mais j'ai failli tomber de cents mètres de haut. J'ai hâte de te voir faire l'attaque de l'Attrapeur cogné.

Ron »

Harry ouvrit le livre. Les premières pages avertissaient que les tactiques présentées dans le livre étaient réservées aux joueurs les plus expérimentés. Il feuilleta le livre à la recherche de l'attaque de l'Attrapeur cogné. Elle consistait à attirer un Cognard vers soi et à foncer sur l'Attrapeur ennemi avec le Cognard derrière son dos. Au dernier moment, on évite le joueur adverse et le Cognard le frappe de plein fouet car il n'a pas eu le temps de le voir. Harry regarda d'autres tactiques. Il était de plus en plus impatient de rejouer au Quidditch.

Il prit le paquet suivant qui contenait une amulette porte bonheur qu'Hagrid lui avait envoyé.

Il ouvrit le dernier paquet qui contenait aussi un livre intitulé « Transplaner, c'est pas sorcier ». Harry se demandait qui avait bien pu lui envoyer un tel livre car il savait qu'il était très dangereux de transplaner sans permis. Il n'y avait aucune carte avec le livre. Harry décida de lire ses lettres pour découvrir l'identité de son expéditeur.

Hermione lui avait écrit de Bulgarie en lui disant à quel point son séjour était intéressant. Elle allait revenir à la fin de la semaine et devait passer le reste des vacances au Terrier. Elle semblait navrée qu'Harry ne puisse pas se joindre à eux. Ron dit dans sa lettre qu'il faisait tout pour qu'Harry puisse venir mais que son père n'avait toujours pas l'autorisation. Il avait même prévu d'essayer de retrouver la voiture de son père pour venir le chercher, mais c'était une très mauvaise idée de s'enfuir de Privet Drive sans que personne ne soit au courant. Sirius lui écrivit qu'il était en mission pour Dumbledore pour s'organiser contre Voldemort. Hagrid était aussi en mission au près des géants avec Mme Maxime. Il semblait avoir quelques difficultés : les géants avaient apprécier le geste, mais voulaient signer un traité de paix avec le Ministre de la magie, mais celui-ci ne voulait toujours pas prendre au sérieux la menace de Voldemort. Tant que Cornélius Fudge resterait sur ses positions, ils seront dans une impasse.

Harry reçu aussi sa liste de livres de cinquième année. La rentrée était comme d'habitude le premier septembre. Harry se demanda si les Dursley allait le laisser aller acheter ses fournitures, et si ils iraient jusqu'à l'empêcher d'aller à Poudlard. Il était hors de question qu'il se laisse faire. Sans Poudlard, sa vie ne valait plus rien.

Harry ouvrit sa dernière lettre et vit qu'elle était envoyée par Dumbledore. Très étonné, il commença à la lire.

« Cher Harry,

Tout d'abord, je te souhaite un très bon anniversaire pour tes quinze ans.

Compte tenu des circonstances, j'ai le plaisir de t'annoncer que tu es maintenant considéré comme un sorcier de second cycle. Cela implique que tu as le droit d'utiliser la magie hors de Poudlard, mais que tu es toujours sous le contrôle du Service des Usages abusifs de la Magie. Il est donc hors de question que tu utilises la magie pour impressionner les Moldus ou pour faire autre chose dans ce genre. Par contre, chez toi, tu as le droit de faire ce que tu veux si tu considères que ça peut t'aider.

J'ai eu du mal à obtenir cette dérogation, mais ta protection passe avant tout. Tu trouveras permis tes cadeaux un livre qui t'enseignera toute la théorie du transplanage. Travail-le bien aujourd'hui et demain je t'emmènerais dans un centre de formation spécial pour que tu maîtrises le transplanage classique en moins d'une semaine.

Mon but est que ce qui c'est passé lors de la troisième tâche ne se reproduise plus. Si tu te retrouves de nouveau en face de lui, tu pourras transplaner. Mais il faudra aussi que tu maîtrises une technique spéciale que j'ai mise au point pour qu'il ne puisse pas te suivre. Mais on en reparlera plus tard.

Je viendrais donc demain soir pour te chercher. J'envoie aussi une lettre à ton oncle pour lui dire que tu seras absent pendant une semaine. Prépare- toi bien entre temps.

Albus Dumbledore »

Harry n'en revenait pas. Il était autorisé à faire de la magie à Privet Drive. Les Dursley n'aurait qu'à bien se tenir. Cette fois-ci, ils avaient de vraies raisons d'avoir peur de lui.

Harry écrit une lettre à ses amis pour les remercier pour ses cadeaux, leur parler du mystère de la boîte créée pas ses parents et surtout leur parler de la lettre de Dumbledore. Il donna la lettre d'Hermione à son hibou et donna les autres à Hedwige qui semblait très contente d'avoir du travail après une semaine d'inactivité.

Il vit sur sa nouvelle montre qu'il était déjà 8 heures du matin et voulu prendre « Transplaner, c'est pas sorcier » pour commencer sa préparation. Mais, à peine avait-il commencé à lire qu'il entendit quelqu'un donner de grands coups dans la porte de sa chambre.

- Debout Harry ! Cria la tante Pétunia. Petit déjeuné ! Maintenant !

Ca ne va pas se passer comme ça, pensa Harry.

- Oui, oui, j'arrive, dit-il en s'armant de sa baguette.

Il ouvrit la porte et pointa sa baguette sur sa tante.

- Laisse-moi tranquille ou je te transforme en cafard !

Elle s'en alla immédiatement en courant. Elle ne supportait visiblement pas d'être en face d'un sorcier Harry.

Elle revint ensuite cachée derrière Dudley qui suivait l'oncle Vernon.

- Tu crois que tu peux menacer ta tante et t'en tirer comme ça, cria l'oncle Vernon. Fait la moindre chose et ton école sera avertie. Tu n'y remettras jamais les pieds et tu peux me faire confiance pour ne pas essayer de te faire réintégrer. Baisse ce truc immédiatement !

- Non, dit Harry calmement. J'ai le regret de vous informer que j'ai été maintenant que j'ai quinze ans, je suis autorisé à laisser des sortilèges quand je veux.

- Mensonge, intervint la tante Pétunia. Ta mère n'a pas pu faire de … bizarreries à ses quinze ans. Tu ne nous auras pas.

- Vous ne me croyez pas. Regarder donc ça. Incendio.

La feuille qui contenait la liste des tâches d'Harry pour la journée s'enflamma dans les mains de la tante Pétunia. Elle lâcha la feuille et les Dursley partirent en courant.

Pendant toute la matinée, ils étaient devenus comme invisibles. Ils restaient enfermés dans leur chambre pour éviter Harry. Ce n'est qu'au moment où le courrier arriva qu'Harry vit réapparaître l'oncle Vernon avec un air satisfait.

- J'ai reçu une lettre du directeur de ton école, dit-il en affichant un large sourire. Apparemment tes petits tours ne sont pas passés inaperçu.

Ce n'est que quand il commença à lire la lettre que son sourit disparut. Au fur et à mesure qu'il lisait, il devenait de plus en plus pâle. Puis il disparut, et ne fut plus visible de la journée.

Qu'est-ce que c'est bien d'avoir quinze ans, pensa Harry.

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Comme quoi, avoir un an de plus peut tout changer.

Dans le prochain chapitre il commence sa « formation ».

N'oubliez pas de me donner votre avis !