Je mets de plus en plus de temps à écrire les chapitres, mais bon celui-ci me tient particulièrement à cœur.
Envoyez-moi plein de reviews si vous voulez que j'écrive plus vite :p
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6. L'héritage
Harry fût réveillé à 10 heures du matin par sa montre qui clignotait et affichait « courrier ». Harry regarda la cage d'Hedwige, en s'étonnant qu'elle ait déjà pu avoir donné sa lettre à Sirius. Mais sa cage était vide et il n'y avait pas le moindre hibou en vu quand il regarda par la fenêtre. Il s'étonnait d'avoir dormis aussi longtemps mais apparemment l'entraînement avec Dumbledore l'avait beaucoup plus fatigué qu'il ne pensait. Il eu à peine le temps de se lever de son lit qu'un hibou frappa du bec à la fenêtre. Le courrier qu'il lui apportait venait de Dumbledore qui lui envoyait, comme prévu, la liste des sorts qu'il devait maîtriser. Il n'y avait que trois sort avec quelques explications mais Harry pensa que s'il y en avait aussi peu, c'était sûrement qu'il aurait beaucoup de mal à les apprendre. Il lut la lettre de Dumbledore qui accompagnait la liste.
« Cher Harry,
Comme promis, je t'envoie la liste des sorts que tu devras apprendre pendant les trois semaines à venir. Tu remarqueras qu'elle est assez courte, mais il vaut mieux privilégier la qualité à la quantité. De plus, comme tu es encore en vacances, je ne voudrais pas te surcharger de travail. J'ai fais des aménagements spéciaux pour que ton entraînement défensif puisse continuer quand tu seras à Poudlard. C'est pourquoi je ne t'envoie maintenant que les sorts les plus urgents. Pendant le temps qu'il te reste, il faudra tout de même que tu commences à prendre un peu d'avance sur tes cours de cinquième année car avec tout ce travail en plus, tu n'auras plus beaucoup de temps à toi.
Je te tiens au courant dès que je peux t'envoyer quelqu'un. Profite bien de ton temps libre pour te reposer.
Albus Dumbledore »
Harry jeta à nouveau un coup d'œil sur la liste des sorts. Ces sorts lui seraient certainement bien utiles mais Harry aurait préféré ne jamais avoir à les utiliser. Dumbledore lui demandait de s'avancer sur sa cinquième année, mais il fallait d'abord qu'il aille acheter ses livres ou plutôt qu'il puisse aller chercher ses livres. Avec toute cette obsession pour sa protection, il se demandait s'il pourrait aller sur le Chemin de Traverse avec Ron et Hermione comme ils avaient prévus. De toute façon, il fallait d'abord que ces deux là veuillent bien se parler. Son objectif numéro un pour ces quelques jours de tranquillité était trouver un moyen de réconcilier ses deux meilleurs amis. Ce qui n'allait pas être chose facile.
Harry descendait prendre quelque chose à manger dans la cuisine, quand il prit soudain conscience de sa nouvelle liberté. C'était la première fois qu'il était chez les Dursley et qu'il n'avait personne derrière son dos pour le surveiller. Il décida de faire tout ce qui lui était injustement interdit. Les Dursley seront surpris de retrouver leur maison après qu'Harry se soit occupée d'elle. Il sortit sa baguette et sa promena dans la maison en jetant des sorts au hasard. Il ne pouvait s'empêcher de rire en imaginant la tête de la tante Pétunia en voyant son salon peint en jaune fluo. Il passa le reste de la matinée à s'amuser à rendre la maison le plus laide possible. Il fit descendre son mélodieur et essaya de faire le plus de bruit possible, tout en sachant que les voisins ne pouvaient pas l'entendre. Il se prépara ensuite un déjeuné avec tout ce qu'il aimait et qui était le plus souvent réservé à Dudley.
Il ne pensait pas que la liberté puisse être aussi amusante. Il était totalement libre…tant qu'il restait à l'intérieur de la maison.
Harry décida de consacrer l'après-midi à l'apprentissage de ses nouveaux sorts. Il n'avait pas eu tort, ils étaient vraiment durs à maîtriser. En effet, il lui était impossible de s'entraîner à utiliser les deux premiers sans l'aide d'un autre sorcier et le troisième était presque irréalisable. Le premier était un contre sort quand servait à lutter contre le sort de funis circundo (sort qui entoure la personne ciblée par une corde). Harry réussit facilement à réaliser le contre sort (funis rompo), mais ça ne le préparait pas vraiment à lutter contre le sort car le plus difficile était d'effectuer le contre sort avant de ne plus pouvoir utiliser sa baguette.
Le deuxième était sensé lui permettre de lutter contre le sortilège de stupéfixion, mais il ne pouvait pas être sûr que ça marchait avant qu'on est essayé de le stupéfixer. C'est-à-dire, si possible jamais. Concrètement, le sort lui permettait de transformer un objet en une sorte d'anti-stupéfix. Lorsqu'il avait cet objet sûr lui et qu'on lui lançait un stupéfix, il ne ressentirait pas l'effet du sort, qui était en quelque sorte absorbé par l'objet. Malheureusement, cela ne pouvait servir qu'une seule fois. Harry choisit d'utiliser le porte-bonheur qu'Hagrid lui avait offert pour se protéger. Au moins, même si il n'avait pas de véritable effet, il lui serait tout de même utile.
Le dernier sort était le plus difficile à mettre en œuvre. Il s'agissait d'un sort réarmement. Le but était de récupérer sa baguette magique après avoir été la cible d'un expelliarmus. Evidemment, quand on n'a plus sa baguette en main, il est beaucoup plus difficile de faire de la magie. De plus, ce sort demandait énormément d'énergie. Harry ne réussit qu'une seule fois à ramener sa baguette dans ses mains, mais quelques secondes plus tard, il s'était écroulé de fatigue. S'il devait s'évanouir devant l'ennemi, à chaque fois qu'il perdait sa baguette et essayait de la récupérer, ce sort ne lui serait d'aucune utilité.
Harry passait ses journées à travailler ses sorts ou à profiter de sa nouvelle liberté. Mais, au bout d'une semaine, il commençait vraiment à s'ennuyer. D'une part, il n'arrivait plus à progresser dans l'apprentissage des sortilèges et d'autre part, saccager la maison ne l'amusait plus tellement car les Dursley n'était pas là pour admirer le résultat. Il décida de tout remettre en ordre et de chercher une nouvelle occupation. Mais, à quoi bon faire quelque chose si il n'avait personne avec qui le partager. Il souffrait terriblement de sa solitude. Il envoyait régulièrement des lettres à Ron et Hermione, mais la querelle entre ces deux derniers semblait interminable malgré tous ses efforts. Il reçu même une lettre d'Hermione qui lui indiquait que la situation était loin d'aller en s'arrangeant.
« Salut Harry,
Si Ron était en face de moi, je ne sais pas ce que je ferais. Tu ne peux pas t'imaginer à quel point je lui en veux. Figure-toi qu'il a eu la charmante idée de m'envoyer une Beuglante pour se plaindre de mon comportement avec Victor. Sa voix retentissait dans toute la maison et mes parents ont bien entendus tout ce qu'il a dit. Le problème, c'est qu'il a raconté des choses totalement farfelues à propos de moi, et je ne suis pas sûre que mes parents aient crus à ma version des faits. La confiance entre mes parents et moi est quelque chose de fondamental, et je crois qu'à cause de lui je suis en train de la perdre. Ils commencent à être suspicieux et à me poser des questions bizarres. Non, mais vraiment, quel idiot ! Il n'a aucune raison de me faire endurer ça.
Je crois que je ne lui pardonnerais jamais. Dit-lui que je ne veux plus jamais entendre parler de lui.
Hermione »
Harry espérait que Ron ne l'avait pas fait exprès et décida de lui parler de l'effet de sa Beuglante pour qu'il se sente désolé et s'excuse. Mais Ron lui répondit que les parents d'Hermione avaient le droit de savoir. Il voulait même qu'ils prennent des mesures pour la forcer à faire attention à ses fréquentations. Harry ne voyait aucun moyen de les réconcilier, à part en prenant la tête de l'un pour cogner sur la tête de l'autre. Dans moins de deux semaines, ils devaient retourner à Poudlard, et Harry ne voulait pas avoir à supporter cela toute l'année.
Deux jours plus tard, Harry reçu une lettre de Dumbledore, lui informant qu'il pouvait enfin lui envoyer quelqu'un. Mais, ce n'était pas n'importe qui. En effet, c'était Sirius qui devait le rejoindre le lendemain et rester avec lui jusqu'à ce que les Dursley reviennent. Sirius lui écrivit qu'ils allaient aller ensemble sur le Chemin de Traverse (enfin Harry et Patmol car seul le chien pouvait se promener sans risque à un endroit où il y avait autant de sorcier). Harry eu une idée. Il écrivit à Ron et Hermione pour qu'ils viennent sur le Chemin de Traverse avec eux, mais il laissa sous-entendre à Ron qu'Hermione ne serait pas là et vice-versa. Il espérait qu'au moins en se parlant, les choses pourraient d'arranger et que devant lui, ils n'oseraient pas se disputer.
Le lendemain, Harry alla au Chaudron Baveur avec Sirius, où il avait donné rendez-vous à ses deux amis. Il fit attention à arriver bien en avance pour que Ron et Hermione ne se croisent pas avant de l'avoir vu. Il vit enfin Hermione arriver. Après les courtes retrouvailles, elle voulait commencer à faire ses achats.
- Allons tout de suite chez Gringotte pour retirer de l'argent, dit-elle.
- Tu ne veux pas d'abord boire quelque chose, répondit Harry. Je t'offre ce que tu veux.
- Non merci Harry. Peut-être plus tard. On ferait mieux d'y aller maintenant avant qu'il n'y ait trop de monde.
- Tu ne veux pas attendre encore un peu, je … euh … suis un peu fatigué. Je voudrais laisser mes jambes se reposer quelques minutes.
- Mais tu es venu ici en transplanait, tu n'as pas eu besoin de marcher.
- Oui, mais…euh…tu ne veux pas attendre encore cinq minutes.
- Attendre quoi ?
- Quelqu'un d'autre dois nous accompagner.
- Je croyais que Sniffle était là pour assurer ta protection. Qui d'autre est … Oh non ! Ne me dis pas que tu as aussi prévenu Ron ?
- Non, non, bien sûr que non, s'empressa de dire Harry. Mais tu ne crois pas qu'il serait temps de mettre fin à ces histoires. Je ne supporte pas de vous voir comme ça. En pensant à ce que vous me faites endurer, vous pourriez au moins faire un effort.
- Je sais, mais son comportement est insupportable. J'accepterais de lui parler une fois qu'il se sera excusé. Franchement, il …
- Qu'est-ce qu'elle fait là, cria une voix qui venait de s'approcher de leur table. Je t'ai dit que je ne voulais pas la voir Harry.
- Je vous ai invités tous les deux, dit Harry. C'est le seul moment où je pourrais vous voir de toutes les vacances, alors, s'il vous plait, épargnez- moi vous disputes.
Ron et Hermione avaient vraiment l'air désolé pour Harry, mais dès que lui regard se croisèrent, toute leur rancune refit surface.
- Je suis parfaitement d'accord, dit Ron. A condition qu'elle accepte d'arrêter elle aussi.
- Pas avant que tu m'ais fait des excuses, dit Hermione.
- Pas question. Tu crois que tu peux fricoter avec Krum et t'en tirer comme ça.
- Je n'ai pas fricotée avec lui. De toute façon ça ne te regarde pas.
- Et quand tu auras vendu Harry à Voldemort, tu crois que ça ne nous concernera pas.
- STOP ! Essayez de passer cette journée sans vous disputer. Faites le pour moi.
Ron et Hermione échangèrent un regard puis se tournèrent vers Harry, visiblement prêts à faire un effort. Ils passèrent la journée un de chaque côté d'Harry en essayer d'oublier que l'autre était aussi là. Mais, ils devaient souvent être rappelé à l'ordre, ce qui exaspérait Harry. Ils prirent des glaces chez Florian et ils s'arrêtèrent un moment sur la terrasse pour discuter.
- Harry, j'ai quelque chose d'assez important à te dire. Je voulais que tu sois au courant avant qu'on ne soit arrivé à Poudlard.
- Vas-y, je t'écoute.
- Je te l'ai caché parce que j'ai eu peur que le rouquin ne l'apprenne et ne se mette à m'en vouloir. Je sais que tu ne vas pas le prendre mal, contrairement à lui.
- Qu'est-ce que tu me cachais ?
- Je te le dis tout de suite, mais fais d'abord promettre au rouquin de ne pas s'énerver.
- Harry, dit Ron. Dit à mademoiselle je sais tout et je suis meilleure que les autres que je suis totalement capable de me contrôler. Et que je n'ai pas de conseil à recevoir d'elle.
- Alors, dit Harry. On t'écoute.
- D'accord. Vous n'êtes pas sans savoir que je me débrouille plutôt bien à Poudlard. Eh bien, alors j'ai été nommée préfète.
- Félicitation, dit Harry. Avec tout le mal que tu te donnes pour travailler, tu le mérites vraiment.
Harry se tourna vers Ron pour voir comment il prenait la nouvelle. Ce dernier était tout pâle et regardait fixement dans le vide en face de lui. Il était clairement choqué, mais faisait d'immenses efforts pour ne pas s'énerver.
- Ce n'est pas étonnant, tu est sûrement la meilleur élève à Poudlard, repris Harry. Qu'en penses-tu Ron ?
Ron ne répondit pas. Il émis juste un petit bruit et confirma de la tête. En fait, pendant toute l'heure qui suivit, il semblait qu'il avait perdu l'usage de la parole. Il avait passé des années à charrier Percy parce qu'il était préfet, et voilà qu'Hermione était en train de suivre ses traces. Il ne savait pas s'il pourrait en supporter d'avantage.
Les trois amis repartirent pour continuer de faire leurs emplettes. Harry et Hermione lançaient des regards inquiets vers Ron qui ne s'était toujours pas remis de la nouvelle. Ce n'est qu'arrivé chez Fleury et Bott, il retrouva sa voix.
- C'est bizarre, dit Harry, je n'avais pas remarqué qu'on avait sur la liste des livres un manuel d'invocation.
- Oui, j'avais oublié, dit Ron. Mon père m'a dit qu'on allait suivre des cours d'invocation à Poudlard.
- Invocation ?! Et en quoi ça consiste ?
- Je ne sais pas trop, mais d'après ce qu'il m'a dit, c'est assez difficile. Avant, seuls les sorciers ayant leur ASPIC pouvaient l'apprendre, mais cette année tous les élèves à partir de la cinquième année vont suivre ce cours.
- Dumbledore doit avoir ses raisons. Je me demande à quoi ça va ressembler.
- Si tu veux tout savoir, intervint Hermione, l'invocation est une partie de la magie assez nouvelle. Les sorts mis en œuvres ne sont pas encore bien maîtrisés, ce qui les rend très délicats à exécuter pour des sorciers de niveaux moyens. Cela risque d'être encore plus difficile que les cours de métamorphose. J'ai lu des tas de choses sur le sujet. Tu ne peux pas savoir tout ce que j'ai découvert.
- Et surtout, dit Ron, on ne veut pas savoir ce que madame la préfète a découvert. Comme si ça intéressait quelqu'un.
- Tu n'entends pas comme un bourdonnement dans tes oreilles, Harry. On dirait qu'un muet essaye dire quelque chose. Il ne devrait pas se donner autant de mal à essayer de parler. Surtout si c'est pour dire que des âneries.
- Et bien, dit Ron, moi je crois que madame je sais tout devrait écouter plus souvent les imbéciles et éviter de trahir ses amis.
- Ca suffit vous deux, dit Harry essayant une nouvelle fois de les empêcher de se quereller.
Tous deux le regardèrent d'un air désolé. Ils avaient honte de devenir vraiment invivables pour Harry.
- Et si on allait faire un tour au Magasin d'Accessoires de Quidditch. Je meurs d'envie de voir ce qu'ils ont de nouveau.
Les trois amis se dirigèrent donc vers le magasin. Ils y découvrirent le tout nouveau balai qui avait réussit à surpasser l'Éclair de Feu. C'était le Comète 320. Mais il était concurrencé par le Nimbus 2002, qui certes était moins impressionnant niveau performances, mais il avait un design original et surtout était à la portée de la plupart des bourses. En effet, le Comète 320 ne semblait être destiné qu'aux professionnels. Ils étaient tous les trois émerveillés devant la beauté du balai et la sensation de vitesse qu'on ressentait rien qu'en le regardant.
- Je rêverais d'avoir un balai comme celui-là, dit Ron. J'ai entendu que de bonnes choses à propos de ce balai. Comète fait un retour en force sur le marché des balais de course. Il n'est pas beaucoup plus rapide qu'un Eclair de Feu mais il réussit à le surpasser dans presque tous les domaines. Je donnerais tout ce que j'ai pour en avoir un.
- Tu aurais déjà de la chance de nourrir toute ta famille avec ce que tu as, dit une voix derrière eux.
Drago Malefoy était entré dans la boutique avec quelques uns de ses amis Serpentards.
- Répète un peu ça, Malefoy, dit Ron en regardant Drago dans les yeux.
- Oh, tu as très bien entendu. Regardez-le, dit-il à en se tournant vers ses amis, il n'a même pas les moyens de s'acheter des vêtements correctes, alors il peut toujours rêver pour avoir un balai comme celui-là.
Ron voulu se jette sur Drago, mais Harry le retint.
- Alors, Potter, on a besoin de ses amis avec soi pour se sentir en sécurité ?
- Fiche lui la paix, dit Hermione.
- Je ne crois pas t'avoir adressé la parole Sang-de-Bourbe.
Ron voulu une nouvelle fois s'attaquer à Drago, mais Harry le retenait toujours. Mais il commença lui-même à perdre son calme.
- Je préfère encore avoir des parents moldus que des parents Mangemort, dit- il.
- Fais attention à ce tu dis, Potter. Un accident est si vite arrivé. Imagine que Voldemort sache que tu sois là, tes amis ne suffiront pas à l'empêcher de finir son travail.
- Comment oses-tu le menacer ? dit Hermione.
- Attention à ne pas te faire remarquer toi. Tu sais que, ces temps-ci, les Sang-de-Bourbes ne sont plus en sécurité.
Sirius bondit devant Malefoy et se mis à grogner.
- Oh, j'ai peur, ironisa Drago. Tu crois que c'est ce chien ridicule qui va m'arrêter. Il ne serait même pas capable de faire peur à une mouche.
Il prit un livre sur une étagère et le lança.
- Va chercher, sale bête.
Evidemment, Sirius ne bougea pas.
- Et en plus il est complètement stupide. Tu sais toujours aussi bien choisir ton entourage à ce que je vois. Un rouquin qui ne mérite même pas le titre de sorcier, une Sang-de-Bourbe et un chien d'aveugle. Quel beau tableau !
- Arrête ça tout de suite Malefoy où tu vas le regretter, dit Harry.
- Et qu'est-ce que tu vas me faire ? Tu ne crois quand même pas que mes amis vont te laisser faire. Même avec ton chien de cirque, tu ne pourras pas nous faire de mal.
Harry sortit sa baguette et la pointa sur Drago. Malefoy resta sur place et défia Harry du regard.
- Vas-y. Lance un sort et tu passeras le reste de tes jours à Azkaban. Montre-nous ton courage.
Personne ne bougea. De plus en plus de clients arrêtaient ce qu'ils étaient en train de faire pour assister à la scène.
- Le célèbre Harry Potter, ne serait-il qu'une poule mouillée ? Alors, qu'est-ce que tu attends ? Tu fais dans ton froc ?
Soudain, un flash vert illumina le magasin. Les rares personnes qui ne les regardaient pas encore tournèrent la tête vers eux. Drago semblait avoir perdu de son assurance. Il fut quelques pas en arrière et trébucha sur l'un des Serpentards. Ceux-ci étaient figés par la peur. Après quelques secondes, ils sortirent tous à la hâte de la boutique. Drago restait là, sur le sol, tout tremblant. Il finit par se lever tant bien que mal et couru rejoindre ses amis.
- Impressionnant, dit Ron.
Tout le monde était toujours en train de les regarder.
- Allons nous en, dit Hermione.
Harry était toujours stupéfait de la réaction de Malefoy. Il n'avait pas du tout compris ce qui s'était passé. Il se laissa traîné par Hermione à l'extérieur. Arrivé dans un endroit plus calme elle se tourna vers lui.
- Comment as-tu fait cela ?
- Je n'en sais rien, répondit franchement Harry.
- Mais, tu lui as bien lancé un sort, dit Ron. Sinon d'où cette lumière verte pourrait bien venir. En tout cas, il faut que tu m'apprennes ce sort. C'est un repousse-Malefoy très efficace.
- Je te dis que je ne sais pas comment j'ai fait ça. C'est exactement ce qui s'est passé avec les Dursley, sauf qu'à ce moment je n'avais même pas ma baguette.
- Je n'ai jamais entendue parler d'une chose pareille, dit Hermione. Apparemment, Malefoy et les autres Serpentards savent ce qui ça signifie, sinon ils n'auraient pas fui comme ça.
- C'était trop fort, dit Ron. J'espère que tu seras capable de refaire la même chose à chaque fois qu'il s'approchera de nous.
- Tu devrais te méfier de Malefoy, Harry, dit Hermione. Il serait capable de suivre les traces de son père et de rejoindre Tu-Sais-Qui.
- Hermione a raison, cette année il faudra tout faire pour l'éviter. Tu aurais du me laisser le cogner, après ce qu'il a dit de nous, il méritait que je lui mettes une bonne raclée.
- Et après les autres Serpentards l'aurais vengé, dit Harry. Tu veux vraiment rentrer chez toi avec un bras cassé.
- Non, répondit Ron, mais je ne veux pas qu'il s'imagine pouvoir nous insulter sans en subir les conséquences.
- Ron a raison, dit Hermione. Je n'irais pas jusqu'à dire que le frapper aurait été la meilleure solution, mais il ne faut surtout pas se laisser faire.
Ils finirent leurs achats sur le Chemin de Traverse sans grands incidents majeurs sauf le fait que Ron et Hermione semblaient avoir totalement oublier qu'ils devaient se détester. Ils passèrent ainsi une fin de journée très agréable. En très peu de temps, il était déjà l'heure de se quitter.
- Cette journée a été trop courte, dit Hermione. Dommage qu'on ne puisse pas passer plus de temps ensemble.
- Dumbledore ne voudra pas que tu viennes au Terrier, dit Ron. Ce n'est pas grave, dans moins de deux semaines, on sera de retour à Poudlard.
- J'ai une idée, dit Harry. Pourquoi ne viendriez-vous pas avec Sirius et moi ? Les Dursley sont encore absents trois jours, alors ça ne posera pas de problème.
- Excellente idée, dit Ron. Il faut que je demande à ma mère mais je suis sûre qu'elle sera d'accord.
- Il me faut l'autorisation de mes parents, dit Hermione. Après ce qui s'est passé la dernière fois que je suis aller cher un ami, je ne sais pas s'ils seront d'accord.
- Tu ne perds rien à essayer, répondit Harry. Je suis sûr que ça va être super. Mais trois jours, ce n'est pas beaucoup. Le mieux serait que vous veniez dès à présent. Peux-tu leur demander tout de suite ?
- Oui, ils m'attendent du côté moldu. J'ai vais immédiatement.
- Je retourne chez moi avec la poudre de cheminette, dit Ron, je reviens dès que j'ai prévenu mes parents.
Ron et Hermione partirent donc en laissant Harry avec Sirius. Il espérait de toute ses forces que cela pourrait se faire. Ron revint quelques minutes plus tard avec quelques affaires et Hermione revint en ayant laissé ses achats à ses parents.
- C'est OK, dit-elle en revenant. Ils m'enverront des affaires demain.
- Je suis prêt à partir, dit Ron. Mais…comment va-t-on faire pour y aller, ta maison n'est pas reliée au réseau des cheminées de sorcier.
- J'ai ma petite idée pour ça, dit Harry, si Sirius n'y voit pas d'inconvénient.
Pour seule réponse, il eu un aboiement.
- Je prends ça pour un oui. Suivez-moi, on va aller dans un endroit plus discret.
Hermione et Ron le suivirent en devinant ce qui allait se passer.
- Tu crois pouvoir nous transporter tous les quatre et emmener toutes tes affaires en même temps ? demanda Hermione.
- Ne t'inquiète pas, j'ai du faire des choses bien plus difficiles pendant mon entraînement. Donnons-nous la main et on y va.
Ron et Hermione ne le quittèrent pas des yeux pendant qu'il se préparait. Harry ferma les yeux pour pouvoir se concentrer et transplana jusqu'à Privet Drive, à l'endroit où il était parti avec Dumbledore.
- Waw, dit Ron. Je n'aurais jamais imaginé que ça se passait comme ça quand on transplanait.
- Bravo Harry, dit Hermione. Tu maîtrises parfaitement ton sujet. D'après les livres que j'ai lu, il est presque impossible de faire ça sans accident.
- J'ai eu un excellent professeur, répliqua Harry. Je suis si content que vous ayez pu venir. On ne risque pas de s'ennuyer pendant les prochains jours. Et Hedwige pourra enfin se reposer.
Ils rentrèrent chez les Dursley et Sirius repris sa forme originelle.
- Harry, j'ai une chose très importante à te dire, dit-il immédiatement.
- Que se passe-t-il ? demanda Harry surpris.
- C'est à propos de ce qui s'est passé dans le magasin de Quidditch.
- Tu sais ce qui s'est passé ?
- Oui … et non. En fait, il n'y a qu'une personne qui puisse savoir ce qui s'est réellement passer. Je l'ai quelques fois vu faire la même chose.
- C'est un phénomène si rare que ça ? demanda Hermione.
- Je n'ai jamais entendu parler d'autres cas, mais il n'est pas étonnant qu'Harry ait ce pouvoir.
- Pourquoi ?
- Tout simplement parce que la seule personne qui ait eu se pouvoir avant toi était ta mère.
- Quoi ? Ma mère ? Mais, personne ne m'a dit qu'elle avait un pouvoir spécial.
- C'est parce que ça ne semblait pas important. Et surtout ça devait rester secret. Qui aurait pu croire que tu hérites de ce pouvoir ?
- Et quel est ce pouvoir ?
- Personne ne sait. Tout ce que je sais c'est que quand Lily faisait flasher ses yeux de cette façon, ça avait des effets bizarres. Souvent, les personnes autour d'elle adoptaient des comportements étranges. Par exemple, moi, je me sentais apaisé. J'ai compris ce qui s'était passé car c'est la même sensation que j'ai ressentit aujourd'hui. Ca m'a retiré toute envie de me jeter sur Malefoy. Pour ta mère, au début, cela n'arrivait que quand elle était en colère ou quand elle était terrifiée mais après, elle semblait pouvoir contrôler son pouvoir. Elle n'a jamais voulu me dire comment elle faisait cela. Et puis, un jour, je ne sais pour quelle raison, elle s'est mise à avoir peur de son pouvoir et elle a décidé de ne plus jamais l'utiliser. Je ne veux pas que tu essayes de développer ce pouvoir.
- Mais, pourquoi ? Si j'ai ce pouvoir c'est qu'il y a forcément une raison. Ce serait bête de ne pas chercher à comprendre ce que c'est, si ça peut être utile.
- Ecoute Harry. Je comprends que tu sois curieux de savoir quel est ce don que t'as transmis ta mère. Mais si Lily a voulu ne plus s'en servir, c'est qu'il y a une bonne raison. Cela peut être très dangereux. Pour ta propre sécurité, n'essaye pas d'en savoir plus. D'accord ?
Harry ne semblait pas convaincu, mais acquiesça. Si sa mère avait pu s'en servir pendant plusieurs années, cela ne pouvait pas le faire trop de mal. Sirius réussit à le convaincre à ne pas chercher à en savoir plus, sauf si cela se reproduisait.
- Et surtout n'en parle à personne d'autre, dit Sirius. Il faut que ça reste un secret.
- Mais Drago et ses amis Serpentards étaient là aussi, dit Ron. Ils ont tous vu ce qui s'est passé.
- Oui, mais ça a dû les perturber. Ils n'ont sûrement pas compris et ont dû croire, comme vous, qu'Harry avait lancé un sort. Ils ne pourront pas faire le lien avec Lily.
- Mais, dit Harry, si je ne contrôle pas ce pouvoir, ça ne va pas rester inaperçu très longtemps. Par exemple, imaginons que pendant un cours de potion, Rogue essaye encore de me mettre hors de moi. Bon, ce sont des choses qui arrivent. Sincèrement, il faut dire qu'il a le chic pour me mettre en colère. Et, comme on peut le redouter, si ça se produit fréquemment devant toute la classe, je risque d'avoir de sérieux problèmes si je ne trouve pas d'excuses convaincantes. Il y aura bien quelqu'un qui se rendra compte qu'il se passe quelque chose d'anormal.
- Il faut que tu fasses un effort pour garder ton sang froid, dit Sirius. Je crois qu'il faudrait tout même mettre Dumbledore au courant. Il te couvrira et peut-être qu'il en sait un peu plus que moi. Mais, à mon avis, Lily n'en a parlé à personne. Je ne sais même pas si elle-même a découvert ce que ça signifiait.
Ils restèrent tous les quatre plongés dans leurs pensées pendant plusieurs minutes.
- Qu'est-ce qu'on mange, dit Ron. Je meurs de faim.
- C'est à Harry de décidé, dit Sirius, nous sommes tous ses invités.
- Alors, qu'est-ce que tu as prévu, Harry ? demanda Hermione.
- Eh bien … euh…
- On risque pas de faire une indigestion au moins, dit Sirius. Allez, accompagne-moi dans la cuisine pour que je t'aide à préparer le dîner.
Il partit donc avec Sirius, laissant Ron et Hermione seuls dans le salon. Dumbledore avait envoyé des provisions à Harry pour les deux semaines qu'il passait sans les Dursley. Ils n'eurent donc aucun mal à trouver quelque chose, mais ils avaient à peine commencé à préparer le dîner qu'ils entendirent des bruits venant du salon. Visiblement, la dispute entre Ron et Hermione avait juste été mise entre parenthèse pendant l'après-midi et reprenait de plus belle.
- C'est de ta faute, tu n'avais qu'à m'écouter et ne pas aller en Bulgarie, Harry entendit crier à travers la porte.
- Tu crois que je ne peux pas prendre mes décisions toute seule, répondit Hermione. Je sais parfaitement ce que je fais.
- Ca suffit, cria Harry. Je veux que vous présentiez des excuses immédiatement.
- Tu as entendu, dit Hermione. Excuse-toi et tout ceci sera fini.
- Mais c'est de ta faute, dit Ron. Si tu n'avais pas voulu aller en Bulgarie avec Vicky, on n'en serait pas là. C'est d'abord à toi de t'excuser.
- Personnellement, je n'ai rien à me reprocher. Ce n'est pas mon problème si ce que je fais ne te plait pas.
- Tu pactises avec l'ennemi et tu crois que ça peut passer inaperçu.
- STOP, dit Harry. Vous ne me laissez pas le choix.
Il sortit sa baguette et la pointa vers Ron.
- funis circundo.
Une corde sortit de sa baguette et entoura Ron.
- Bonne idée Harry, dit Hermione. Ne le libère pas tant qu'il ne m'aura pas présenté ses excuses.
Harry pointa alors sa baguette vers Hermione et fit de même à la grande surprise de celle-ci.
- Vous m'appellerez quand vous serez prêt à ne arrêter vous disputer.
Et il sortit en laissant ses deux amis s'expliquer. Ron et Hermione ne le prirent pas au sérieux au début, mais après l'avoir attendu dix minutes ils commençaient à douter. Ils n'arrêtaient pas de l'appeler, mais il n'y avait rien à faire. Personne ne viendrait les aider tant qu'ils ne seraient pas réconciliés. Même Sirius refusa de venir.
- C'est une affaire entre vous et Harry, dit-il. Je n'ai pas à intervenir.
Harry et Sirius dînèrent tous les deux dans la cuisine. Ensuite, Harry alla voir si ses amis étaient prêts.
- Alors, vous vous êtes expliqués ?
- Oui, dit Ron. Allez détache-nous. On meurt de faim.
- C'est sûr que c'est fini ? demanda Harry, septique.
- Oui, Ron a reconnu qu'il avait tort, dit Hermione. Tout est réglé.
- Et puis quoi encore, dit Ron. Comme si j'étais le responsable.
- A ce que je vois, vous n'avez pas encore réglé votre différent. Je suis fatigué, alors si vous ne voulez pas passer la nuit comme ça, il faudra vous dépêcher.
Et il monta dans sa chambre pour s'allonger. Il en avait assez que Ron et Hermione se servent de lui pour se défendre et n'aimait vraiment pas se retrouver entre les deux. Il décida d'attendre un peu et d'aller les libérer ensuite même s'ils n'étaient pas tout à fait réconciliés. Mais très vite, la fatigue s'empara de lui et il s'assoupit.
A 23 H 19, il fût réveillé par sa montre qui sonnait en affichant alternativement les noms de Ron et Hermione. Harry se rendit compte qu'il s'était endormis et avait laisser ses amis attachés pendant des heures. Il descendit vite pour les libérer en espérant qu'ils ne lui en voudraient pas trop. Il entendit qu'ils parlaient avant d'entrer dans le salon.
- Je suis désolé, dit Hermione. Tu as raison, j'ai été inconsciente, je n'aurais jamais dû accepter d'aller en Bulgarie.
- Ce n'est pas grave, répondit Ron. J'espère que tu ne m'en veux pas trop d'avoir réagit si excessivement. Tu crois ça va aller mieux avec tes parents. Je leurs écrirais une lettre pour leur dire que ce qu'ils ont entendu n'était que le fruit de mon imagination.
Harry choisit cet instant pour faire son entrée. Il avait honte de la manière dont il les avait oublié, mais était plutôt satisfait du résultat. Il arrêta immédiatement le sort.
- Désolé d'en être arriver là, mais il fallait que je trouve un moyen de vous réconcilier.
- C'est de notre faute Harry, dit Hermione. On ne t'en veut pas.
- Allez, dit Ron. Assez d'excuses pour aujourd'hui. Je suis exténué. J'ai mal partout à cause de ces cordes. Si on allait se coucher tout de suite.
- Bonne idée, dit Harry. Hermione, tu prendras la chambre d'amis. Les Dursley ne s'en servent plus depuis le séjour de la tante Marge, il y a deux ans.
Ils sourirent en se rappelant ce qui était arrivé à cette pauvre tante Marge.
- Ron, tu prendras la chambre de Dudley. Tu verras, elle est très confortable. Par contre, il faudra que j'arrange deux, trois petites choses, parce que j'ai un peu modifié la décoration à ma façon.
Ils montèrent tous les trois à l'étage et entrèrent dans la chambre de Dudley.
- Beurk, c'est horrible. Ne me dis pas que les Dursley ont aussi mauvais goût.
Harry avait juste modifié quelque peu les couleurs de la chambre. Il avait fait ça totalement au hasard, ce qui faisait que la chambre était totalement multicolore. Mais il n'y avait aucune couleur qui allait avec une autre. Ce n'était vraiment pas beau à voir.
- Je voulais faire une petite surprise à Dudley pour son retour. Attends, je vais arranger ça.
Il pointa sa baguette dans tous les sens jusqu'à ce que la chambre ait retrouvé son aspect d'origine.
- Je ne sais pas si c'est vraiment mieux, dit Ron. Mais bon, si elle était comme ça avant, ce n'est pas de ta faute.
Après quelques minutes passées à se moquer de la chambre de Dudley, ils allèrent tous se coucher de bonne humeur et sans se soucier des évènements de la journée.
Les trois jours avec Ron, Hermione et Sirius passèrent extrêmement vite. Harry leur montra la boîte crée par ses parents, mais aucun d'entre eux n'avaient la moindre idée de ce dont il s'agissait. Ils oublièrent très vite leurs soucis et passaient tout leur temps à s'amuser. Tous les soirs, ils se faisaient une petite fête avec le mélodieur d'Harry et quelques nouvelles inventions de Fred et Georges. Mais, comme il fallait s'y attendre le jour du retour des Dursley arriva très vite et Ron et Hermione préparèrent leurs affaires pour partir. Harry les raccompagna jusqu'au Chemin de Traverse où leurs parents respectifs les attendaient.
- Fais pas cette tête Harry, dit Ron en voyant la mine déconfite de son ami. On se retrouve dans une semaine à bord du Poudlard Express.
- Allez Harry, dit Hermione. Les Dursley ne sont pas si terribles que ça.
Harry ne semblait pas convaincu.
- Bon, d'accord, ils sont horribles, reprit Hermione. Mais ils ne peuvent te faire aucun mal tant que tu peux faire de la magie. Tu verras, tout ce passera bien. Et on se reverra dans quelques jours.
Ils partirent et Harry transplana de nouveau à Privet Drive avec Sirius. Mais arrivés devant la maison, ils virent qu'il y avait déjà quelqu'un à l'intérieur. Harry jeta un coup d'œil à la fenêtre pour savoir ce qui se passait. Il n'y avait pas de doute, les Dursleys étaient de retour.
- Je crois que je ferais mieux de rentrer avant qu'ils se demandent ce que je suis devenu. Même si, à mon avis, ils ne s'inquiètent pas trop pour moi.
Sirius repris sa forme humaine.
- Ils ne sont pas obligés de savoir que tu es resté ici, dit-il. Tu n'as qu'à leur dire que tu as passé quelques jours avec ton parrain, ce qui est partiellement vrai. J'ai été heureux de rester avec toi, mais je crois qu'on doit se quitter ici.
- Qu'est-ce que tu vas faire ? demanda Harry.
- Je vais reprendre ma mission, mais je promets de venir te voir à Poudlard dès que je peux.
Il pris Harry dans ses bras.
- Bon courage, dit Harry.
- Merci. Et toi, travaille bien. On se retrouve à Poudlard.
Il se transforma en chien et s'éloigna. Harry rentra chez les Dursley à contre cœur et fût immédiatement assailli de questions. Il évita de dire au Dursley qu'il avait invité Sirius, Ron et Hermione pendant qu'ils n'étaient pas là et s'en tint à la version du séjour chez le parrain. Ils auraient été horrifiés de savoir tout ce qui s'est passé dans leur maison. Le contraste avec les Dursley fit prendre conscience à Harry qu'il venait de passer trois jours avec sa vraie famille.
*-~-*
Je suis assez satisfait de ce chapitre. Il est assez important pour la suite.
Dans le prochain chapitre, on arrivera enfin à Poudlard. Il faudra profiter des derniers moments avec les Dursley. Et pour ceux qui ne les aiment pas, vous n'aurez plus à les supporter très longtemps.
Le voyage à bord du Poudlard express ne va pas être de tout repos.
Je n'en dis pas plus maintenant )
Et on review pour dire si ça vous convient.
