Sans plus vous faire attendre, voici la suite.



*-~-*



8. Une nouvelle année

Harry et monsieur McTraver se dirigeaient vers Poudlard quand ils aperçurent des animaux gigantesques postés aux entrées. Apparemment, Dumbledore comptait assurer la protection de Poudlard avec des dragons. Harry, qui avait déjà eu à faire à un dragon, était tout de même impressionné par leur taille, mais surtout par leur nombre. Il y en avait deux à chaque entrée et une dizaine d'autres faisait le tour de Poudlard en volant. C'était à la fois rassurant et effrayant. Rassurant parce que personne n'oserait s'attaquer à autant de dragons en même temps, mais effrayant car vu leur nombre, il semblait impossible de les contrôler. Harry remarqua qu'il y avait une dizaine d'hommes avec eux, ce qui lui semblait très insuffisant. Si l'idée venait aux dragons de s'attaquer à Poudlard, ces sorciers auraient à peine le temps d'arrêter la moitié d'entre eux que le château serait réduit en cendre. Après avoir donner leur identité au gardien, ils prirent le chemin du château et allèrent directement dans le bureau de Dumbledore. Ils ne rencontrèrent personne sur leur chemin, à part quelques elfes de maison qui faisaient les derniers préparatifs pour l'arrivée des élèves. Ils s'arrêtèrent devant la statue qui menait au bureau du directeur.

- Nid de dragon, dit David McTraver.

Le passage s'ouvrit et ils frappèrent à la porte du bureau du professeur Dumbledore qui ouvrit immédiatement.

- Je vous attendais, dit-il. J'ai des choses d'une extrême importance à vous dire. Asseyez-vous.

Ils s'installèrent dans les deux sièges qui faisaient face au bureau. La pièce n'avait pas changé depuis la dernière fois qu'Harry y avait pénétrée.

- Est-ce que ça va mieux Harry ? Tu n'as plus trop mal à ta cicatrice.

- Je n'est plus mal du tout, répondit Harry, se demandant comment Dumbledore pouvait savoir ça. Je me sens en pleine forme.

- Très bien. Tu devras quand même aller faire un tour à l'infirmerie pour vérifier ça. Mais, d'abord, il faut que je te mette au courant d'une chose très importante. Je te demanderais de suivre mes consignes à la lettre pour ta propre sécurité, mais aussi pour celle des autres élèves. Il faudra que tu fasses très attention à toi cette année car des partisans de Voldemort à Poudlard seront présents à Poudlard.

- Quoi ? Des Mangemorts à Poudlard ! Mais, il ne faut pas les laisser entrer !

- Du calme. Tant que tu suis mes consignes, tu ne risqueras rien. Sache d'abord qu'aucun professeur n'essaiera de s'en prendre à toi cette année, car tous les nouveaux enseignants sont des membres de la confrérie. Tu peux donc avoir une totale confiance en eux. J'ai vérifié que personne n'utilisait du Polynectar ou un autre subterfuge du genre pour se faire passer pour un professeur. Mais c'est du côté des élèves qu'il faudra se méfier. L'attaque du Poudlard Express n'a pas pu être possible sans la complicité d'une ou de plusieurs personnes à bord du train. Sinon, ils n'auraient jamais pu repérer le train à cause des mesures de sécurité qui ont été prises. De plus, ils n'étaient pas sensés savoir que tu étais à bord. Il n'était pas prévu que tu voyages avec les autres, et les Mangemorts devaient s'en douter. Il a fallu que quelqu'un les préviennent que tu étais là.

Harry pensa immédiatement à Malfoy qui était venu lui rendre visite quelques minutes avant l'arrivée des Mangemorts.

- Et cela peut être n'importe qui, dit Dumbledore comme s'il avait pu lire dans les pensées d'Harry. Tes amis n'ont pas considérés que le fait que tu sois à bord du train soit un secret et ils ont pu le dire à n'importe qui d'autre. C'est pourquoi il faudra que tu fasses très attention à toi cette année. Evite de te promener seul dans les couloirs, ou de rester seul avec quelqu'un dont tu ne peux pas avoir entièrement confiance. Mais je te demanderais de ne dire à personne qu'il y a des Mangemorts à Poudlard. Les autres élèves seraient pris de panique et leurs parents feront certainement fermer l'école.

- Et que fait-on pour les Mangemorts, demanda David.

- Je ne voulais pas en arriver là, dit Dumbledore, mais il va falloir faire des testes à l'entrée de Poudlard. On devra vérifier leur identité et utiliser le détecteur de Mangemorts de la confrérie. Je sais qu'il n'est pas encore fiable, mais ça nous donnera une idée des personnes à surveiller de près. Allons-y dès maintenant, les élèves ne vont pas tarder à arriver. Il ne faut pas qu'ils soient apeurés par les dragons.

- Les dragons ne vont pas attaquer les élèves ? demanda Harry anxieux.

- Non, ne t'inquiète pas. Ils ont été spécialement dressés pour ce genre de tâche. En fait, c'est une idée du Ministère qui n'a pas confiance dans les protections de Poudlard. Si tu veux mon avis, c'est une mauvaise idée. Je trouve ça inutile et trop dangereux. Mais il y a au moins une personne qui est contente. Hagrid n'a jamais semblé plus heureux de sa vie.

Après un sourire en pensant au bonheur d'Hagrid, ils sortirent dans le couloir et se retrouvèrent devant la statue.

- Madame Pomfresh t'attend à l'infirmerie, dit Dumbledore. Vas-y pendant que nous accueillons les autres élèves.

- Mais je vous jure que je vais très bien. Je n'ai pas besoin d'aller à l'infirmerie.

- C'est sûrement ce que Madame Pomfresh nous dira. Mais tu dois y aller.

Harry sentait qu'aucune discussion n'était possible et se résigna à aller à l'infirmerie. Les couloirs de Poudlard étaient déserts, mais Harry s'y sentait comme chez lui. Il était content de pouvoir de nouveau se promener dans le château après tout ce qui lui était arrivé ces dernières semaines. Arrivé près de l'infirmerie, il vit Madame Pomfresh qui l'attendait sur le seuil de la porte.

- Voilà notre patient, dit-elle en faisant entrer Harry. Est-ce que tu te sens bien ?

- Parfaitement bien, répondit Harry qui était pressé d'en finir pour aller rejoindre Ron et Hermione.

- Je vais vérifier ça.

Elle commença à sortir divers instrument des tiroirs et les utilisa sur Harry pour connaître son état de santé. Mais les tests révélaient toujours qu'Harry était en bonne santé ce qui semblait déplaire à Madame Pomfresh. Harry avait beau lui répéter qu'il allait très bien, elle continuait à faire des tests pour lui trouver quelque chose. Au bout d'un quart d'heure, elle semblait désespérée et Harry sentait que si elle continuait comme ça, elle finirait par trouver quelque chose qui n'allait pas car il serait en train de mourir de faim.

Après quelques minutes de plus de torture, elle commençait à ce faire à l'idée qu'il n'était pas malade.

- Toujours rien d'anormal, dit elle après avoir repris sa température.

- Je vais très bien, repris Harry pour la nième fois.

- Il faut croire que c'est vrai. Bon, vous pouvez y aller maintenant.

Il se rua vers la porte avant qu'elle n'ait le temps de changer d'avis. Une fois sorti, il découvrit Ron et Hermione qui étaient un train de l'attendre.

- Ca va Harry ? demanda Ron.

- Ils ne t'ont pas fait de mal ? demanda Hermione.

- Je vous assure que je vais bien, dit Harry. Je viens de passer plus d'une demi heure à le vérifier à l'infirmerie.

- On était inquiet quand on a vu que tu ne revenais pas, dit Ron. Comment est-tu arrivé ici ?

- Et bien, j'ai finalement rencontré monsieur McTraver et il m'a accompagné jusqu'à Poudlard. Je vais vous raconter ce qui s'est passé.

Il leur fit le récit de ce qui s'était passé depuis qu'il les avaient quitté. Il s'amusa de leurs têtes apeurées quand il en était au moment où il se retrouvait au sol, sans défense, mais il se reprit très vite car la situation n'était vraiment pas drôle. Il finit son récit en se plaignant de la séance de torture à l'infirmerie.

- Et pour vous ? Qu'est-ce qui s'est passé.

- Notre plan a marché, dit Hermione. Dès que tu es parti, les Mangemorts qui t'ont vu t'en aller ont transplané ailleurs. Il est restait toujours beaucoup, mais les Aurores sont arrivés quelques secondes après ton départ. Ils ont réussit à capturer pas mal de Mangemorts, mais beaucoup d'entre eux ont eu le temps de s'échapper. Après avoir sécuriser le train, on est repartit et on est arrivé à Poudlard sans problème.

- Où sont les autres ? demanda Harry.

- Ils doivent être en train d'attendre dans la grande salle, dit Ron. Avant de rentrer, chaque élèves devaient subir des tests, alors ça a du prendre du temps. Dumbledore a dit à tous les élèves que tu allais bien et que pour des raisons de sécurité, il devait nous faire ces tests. On ne pouvait pas attendre, alors on lui a demandé où tu étais. Et on a attendu que tu sortes.

Harry venait de remarquer quelque chose sur la robe d'Hermione.

- Ton badge de préfette te va très bien, Hermione. On dirait qu'il a été fait pour toi.

- Merci, répondit Hermione. Par contre, toi, tu devrais aller mettre ta robe de sorcier. La cérémonie de répartition devrait bientôt commencer.

- Mes affaires son restées dans le Poudlard Express.

- Mais non, dit Hermione. Elles doivent sûrement déjà être dans ton dortoir. On a qu'à tous aller dans la salle commune.

- Tu as le mot de passe ? demanda Harry.

- Oui. C'est Lion d'or. Le professeur McGonagall me l'a envoyé pendant les vacances.

- Ok, dit Harry. Je vous rejoins dans la grande salle.

- Tu ne veux pas qu'on vienne avec toi ? demanda Ron.

- C'est bon, répondit Harry. Je crois que je peux trouver mon chemin tout seul. Je ne voudrais pas vous faire manquer la cérémonie de répartition. Essayons de commencer cette année normalement.

- C'est déjà trop tard pour ça, dit Hermione. Mais je vois ce que tu veux dire et tu as sûrement raison. Dépêche-toi d'aller te changer. On te racontera ce que tu auras manqué.

- On te garde une place, dit Ron.

Ils se séparèrent et Harry de dirigea vers la salle commune de Gryffondor. La grosse dame fut très surprise de le voir arriver, mais elle lui ouvrit le passage sans poser de questions. Arrivé dans le dortoir, Harry reconnu un objet familier, posé sur son lit. C'était la carte des Maraudeurs. C'était Dumbledore qui était en sa possession depuis la fin de l'année précédente. Et vu qu'il savait à quoi elle servait, Harry fut étonné qu'elle lui ait été rendue. Le directeur l'incitait indirectement à enfreindre le règlement, en lui confiant un tel objet. Mais il faut dire que c'était aussi lui qui lui avait remis la cape d'invisibilité de son père. Il était donc pleinement conscient de ce qu'il faisait. Il fallait prendre ça comme une marque de confiance. Il devait en faire un bon usage.

Harry ouvrit sa malle pour y prendre des vêtements quand il vit la boîte. Il se prit conscience qu'il était enfin à Poudlard et que par conséquent, il pouvait enfin l'ouvrir. Il la saisit et la regarda longuement. Il s'apprêtait à l'ouvrir quand il eu soudain un mauvais pressentiment. Il renonça. Il avait envie que Ron et Hermione soient à côté de lui quand il l'ouvrirait. Ils n'auront qu'à le faire à la fin de la journée, quand tous les autres élèves seront aller se coucher.

Il s'habilla à toute vite, impatient d'en parler à Ron et Hermione, puis il descendit jusqu'à la grande salle. Devant la porte, il entendit le Choixpeau Magique chanter. Il voulu s'installer rapidement pendant que les autres élèves était trop occupés à écouter le chant pour faire attention à lui. Il avança furtivement jusqu'à la place que Ron et Hermione lui avait réservée. Le chant du Choixpeau s'arrêta et tous les élèves applaudirent. Le professeur McGonagall s'avançait pour commencer la cérémonie de répartition. Elle n'avait vraiment pas l'air contente.

- Qu'est-ce qu'elle a, demanda Harry à ses deux amis qui venaient de remarquer sa présence.

- Tu vois les deux élèves qui ont des vêtements tout froissés, répondit Hermione en montrant la file des premières années. Ils se sont battus en descendant du Poudlard Express et le professeur McGonagall a dû venir les séparer. Heureusement qu'ils ne sont pas encore répartis, sinon ils auraient déjà fait perdre beaucoup de points à leurs maison.

- Tu aurais vu sa tête, dit Ron. Elle était scandalisée. « Je n'ai jamais vu une choses pareil. Vous n'êtes même pas encore arrivés à Poudlard que vous créez déjà des ennuis ». Si tu veux mon avis, ils devront faire très attention s'ils ne veulent pas se faire renvoyer en moins d'une semaine.

- Non mais quelle idée de se battre dès le premier jour, ajouta Hermione. Surtout après ce qui s'est passé. Je n'aimerais pas qu'il soit dans notre maison.

- En tout cas, dit Harry. Ca a faillit nous arriver à Ron et à moi. Malfoy était venu dans notre compartiment pendant notre premier voyage à bord du Poudlard Express, et si Croûtard n'avait pas intervenu, ça se serait sûrement mal terminé.

- C'était son heure de gloire, dit Ron en faisant une grimace qui montrait qu'il n'avait toujours pas accepté ce que Queudver lui avait fait.

- Regardez, ils vont être répartis, dit Hermione essayant de faire en sorte que Ron pense à autre chose.

Une trentaine d'élèves s'avancèrent pour mettre le Choixpeau Magique sur leur tête. Ils étaient tous un peu nerveux, sauf les deux qui s'étaient battus, qui se lançaient des regards furieux. La cérémonie commença et chaque maison accueillait chaleureusement leurs nouveaux membres. Harry jeta un coup d'?il à la table des professeurs et fit très surpris de ce qu'il vit. Il y avait beaucoup de nouvelles têtes. Dumbledore était toujours au milieu, mais il était entouré par Monsieur McTraver et le professeur McGonagall, dont le siège était vide. A leur gauche, il y avait une femme assez jeune et élégante, qui détacha aussi son regard de la répartition pour se tourner vers Harry. Celui-ci ne savait pas comment interpréter cette attention. Bien sûr, il était le célèbre Harry Potter et beaucoup de monde le regardait bizarrement. Mais son regard n'avait rien à voir avec cela. Il était très froid et certainement pas amical. Elle reposa son attention sur la répartition et Harry continua d'observer les différents professeurs. Les autres professeurs de gauche étaient là les années précédentes. Il continua par les professeurs assis à droite de Dumbledore et là, il vit une personne qu'il ne s'attendait pas à voir dans le monde des sorciers, et encore moins, assise à la table des professeurs de Poudlard. A son grand étonnement, Miranda allait enseigner à Poudlard. Il avait côtoyé Arabella Figg pendant des années sans se rendre compte qu'elle était de son monde. Peut-être que c'est une moldue et que son mari est un sorcier. Elle les aurait quittés après avoir appris la nouvelle, ce qui expliquerait pourquoi elle vivait seule. Mais il avait quand même passé une semaine avec Miranda sans se rendre compte de rien. Il en informa immédiatement ses amis.

- Tu es sûr que c'est elle ? demanda Ron.

- Certain, répondit Harry. Et moi qui croyais lui cacher que j'étais un sorcier. C'est plutôt elle qui m'a cacher ce qu'elle était. Je n'en reviens toujours pas.

- Elle devait sûrement avoir une bonne raison de faire ça, dit Hermione. On devrait bientôt savoir.

- Ce n'est pas la seule chose étonnante à la table des professeurs, dit Ron. Tu as vu qui est à côté d'Hagrid.

- Fleur ! s'exclama Harry

- Elle est beaucoup trop jeune pour enseigner, dit Hermione. Je me demande ce qu'elle vient faire là.

- Dumbledore doit avoir ses raisons, dit Harry. On peut lui faire confiance.

- Je sais, répliqua Hermione. Et toi, arrête de la regarder comme ça, dit- elle à l'adresse de Ron. On croirait que tu es témoin d'un miracle. Vous avez vu, il ne reste plus que les deux perturbateurs à être répartis.

Tous les élèves étaient attentifs à la répartition des deux élèves. On peut dire qu'ils ont réussi à se fait remarquer.

- Kevin Parloy, dit le professeur McGonagall sur un ton qui indiquait qu'elle n'avait pas envie qu'il soit répartit du tout.

Le plus grand des deux, qui avait des cheveux bruns hérissés sur la tête, s'installa sur le tabouret. Une seconde après qu'il ait mis le Choixpeau sur la tête, ce dernier cria « Serpentard ». La table vers laquelle il se dirigea applaudit vivement. Il fallut attendre quelques secondes avant que le silence ne revienne. Sans surprise, le professeur McGonagall appela le dernier élève, Jim Potyghan. Il mit le Choixpeau sur la tête et il ne fallut pas attendre très longtemps avant qu'il soit envoyé à Gryffondor. La table se mis à applaudir à tout rompre. Ils voulaient faire plus de brut que les Serpentards. Jim s'installa juste en face d'Harry et voulu absolument lui serrer la main. Harry lui serra la main en pensant que ce serait sûrement un nouveau membre de son « fan club ».

- Bienvenue à Poudlard, Jim, dit-il.

- Merci. Je suis super content d'être à Gryffondor. C'est mon rêve qui se réalise, dit-il en regardant Harry comme un trésor qu'il venait de trouver.

- On est tous ravis que tu sois à Gryffondor, dit Ron.

Hermione n'était pas de cet avis.

- Avec Kevin à Serpentard, ça ne va pas arranger les affaires entres les deux maisons, dit-elle. On peut savoir pourquoi vous vous battiez ?

- C'est lui qui a commencé. Il n'a eu que ce qu'il méritait.

- Mais tu n'avais pas besoin de te battre, dit Hermione. Il y a bien d'autres manières de régler vos différents.

- Je sais, mais il est allé trop loin.

Il fut interrompu par le professeur Dumbledore qui réclamait l'attention des élèves. Le professeur McGonagall était toujours debout avec le Choixpeau Magique dans la main.

- La cérémonie de répartition n'est pas terminée, dit le Directeur. Exceptionnellement deux élèves vont entrer à Poudlard en troisième et en cinquième année. Ils viennent de Beaubâton et vont continuer leur scolarité avec nous. Je vous prierais de les accueillir comme il se doit, et de faire en sorte qu'il se sentent ici comme chez eux.

Deux élèves s'approchèrent du professeur McGonagall. Harry était sûr de les avoir déjà vus quelque part, mais il ne se souvenait pas où. Il pensa que c'était sûrement pendant la coupe du monde de Quidditch, où il avait croisé un groupe de jeunes sorciers de Beaubâton.

- Eric McTraver, dit le professeur McGonagall.

Harry, Ron et Hermione se regardèrent, surpris. C'était le fils du professeur McTraver. Il devait sûrement venir de France, et comme il devait enseigner à Poudlard, ses enfants sont venus avec lui. Cela explique pourquoi ils rentrent en troisième et en cinquième année.

Le Choixpeau semblait très hésitant. Les élèves attendirent de nombreuses secondes avant qu'il ne rende sont verdict. L'élève sous le Choixpeau était très anxieux. Harry se souvint de ce qu'il avait pensé avant sa propre répartition : il craignait de ne pas être répartit du tout, et qu'on lui enlève le chapeau en disant qu'il y avait eu une erreur. Mais il n'y avait pas de raison que cela arrive à qui que ce soit, du moment que c'est un sorcier.

- Gryffondor, cria finalement le Choixpeau.

Les applaudissements éclatèrent à la table des Gryffondors, tandis qu'Eric s'approchait d'eux.

- Léa McTraver, continua le professeur McGonagall.

Ce fut à ce moment qu'Harry réalisa ce qui se passait. Il savait où il avait vu Léa et Eric auparavant. C'était les deux enfants avec qui il avait passé une semaine en compagnie de Miranda. Il ne les avait pas reconnus parce qu'il n'avait pas l'habitude de les voir en robe de sorcier, mais à cet instant, il n'y avait aucun doute possible sur leurs identités. C'était comme si il venait d'ouvrir les yeux.

- Salut Harry, dit Eric en s'asseyant à côté de Jim.

Harry resta bouche bée, incapable de prononcer le moindre mot.

- Je suis content d'être dans la même maison que toi. Qu'est-ce qui t'arrive ? On dirait que tu as vu un mort-vivant.

Léa fut répartit à Gryffondor et tous les élèves applaudirent, sauf Harry, qui était toujours en état de choc. Léa s'assit à côté de son frère et salua tout le monde. Ron et Hermione avait compris qui était en face d'eux à cause du comportement d'Harry. Tous leurs regards étaient tournés vers Harry.

- Redescends sur terre, dit Ron en passant sa main devant Harry.

- Pourquoi ? demanda-t-il.

Eric et Léa le regardèrent étonnés.

- Pourquoi m'aviez-vous caché que vous étiez des sorciers ? continua Harry.

- On n'avait pas le choix, répondit Léa. C'était une idée de Miranda. Elle nous a obligé à nous faire passer pour des moldus. Si ça n'avait tenu qu'à nous, on t'aurait dit immédiatement qui on était, mais on ne pouvait pas le faire sans griller la couverture de Miranda.

- Et puis c'était marrant, ajouta Eric. On devait à chaque fois inventer des choses abracadabrantes pour que tu ne te rendes pas compte qu'il y avait de la magie dans l'air. Et puis, toute les fois où c'est toi qui essayais de nous cacher que tu étais un sorcier, c'était vraiment trop drôle. Je ne sais pas d'où te vient toutes ces idées farfelues. Si on t'avait écouté, on aurait pu croire que tu es un enfant horrible qui passe son temps à provoquer des catastrophes et que c'est pour cela que ta famille t'avait abandonné. Pourquoi t'es-tu donné une aussi mauvaise image alors que tu pouvais inventer ce que tu voulais ?

- Et bien, répondit Harry, c'est la première chose qui m'est passé par la tête pour expliquer mon séjour chez Miranda. Et puis, c'était un peu vrai : les Dursley avant peur de m'emmener avec eux car ils pensaient que j'allait tout gâcher. Après ce qui s'est passé avec Dobby, je les comprends très bien de quoi ils avaient peur. En plus, ils racontent à tous les moldus qui sont au courant de ma présence chez eux que je suis un enfant turbulent qui va dans une école pour les cas désespérés de délinquance. Ce n'est pas moi qui ai inventé tout ça. J'aurais pu vous dire que j'étais un élève modèle dans une grande école moldue, mais je pensais que Miranda croyait à cette histoire de St Brutus. J'aurais tout fait pour que vous ne découvriez pas que j'étais un sorcier, et si passé pour un jeune délinquant pouvait aider, il fallait que je le fasse.

Le professeur Dumbledore demanda de nouveau l'attention des élèves.

- J'ai beaucoup de chose à vous dire pour le début de cette nouvelle année.

Il y eu une vague de protestations venant d'un peu partout dans la grande salle, et notamment les jumeaux Weasley qui crièrent en c?ur « On a faim ».

- . mais, continua le directeur, mon long discours pourra attendre la fin du festin. Bon appétit à tous.

Sous les applaudissements de tous les élèves, les plats se remplirent des mets habituels à tout festin de début d'année. Après les épreuves de la journée, ils avaient tous très faim et se servirent abondamment des différents plats.

- Vous devez être Richard et Hélène, dit Eric en s'adressant à Ron et Hermione après avoir rempli son assiette de tout ce qui se trouvait sur la table.

- Désolé, j'ai oublié de faire les présentations, répondit Harry. Eric et Léa, je vous présente Ron et Hermione, mes deux meilleurs amis. Je vous ai parlé d'eux en les nommant Richard et Hélène dans le cadre de ma nouvelle identité.

- Heureux de vous connaître, dit Léa. Harry nous a dit plein de bonnes choses à votre sujet.

- Tout le plaisir est pour nous, répliqua Hermione. Avec ce qu'Harry nous a dit de vous, j'aurais bien aimé me faire passé pour une moldue pour faire votre connaissance. Mais ce n'est pas la peine car cous êtes des sorciers. Bravo pour avoir réussit à faire croire à Harry que vous étiez des moldus. Peu de sorciers sont capable de cacher leur nature aux moldus, alors le cacher à un sorcier, c'est encore plus dur.

- A propos, intervint Harry. Vous savez si Arabella Figg, la mère de Miranda, est aussi de notre monde ?

- Bien sûr qu'elle est de notre monde, répondit Léa. C'est une ex-Aurore. Elle a pris sa retraite après la disparition de Vous-Savez-Qui. Mais elle prend son travail très à c?ur, c'est pour ça qu'elle s'est installée près de chez toi pour continuer à te protéger. Notre père nous a raconté plein de choses sur elle. En fait c'est un peu son idole. Selon lui, la personne que Vous-Savez-Qui craint après le professeur Dumbledore, c'est elle. Mon père a beaucoup voyagé en France pour suivre la trace d'Arabella. C'est d'ailleurs là qu'il a rencontré notre mère.

- C'est pas trop dur de quitter tous vos amis français pour venir en Angleterre ? demanda Hermione.

- Ouhlouroucr toullijoul, répondit Eric la bouche pleine de nourriture.

- Eric ! On ne parle pas la bouche pleine, rétorqua Léa.

- Désolé, dit-il après avoir avalé ce qu'il avait dans la bouche. Je disais qu'on leur écrivait très souvent. Je sais que ce n'est pas pareil que de les avoir à côté de nous, mais on retournera souvent en France et on pourra les revoir. Ils me manquent un peu, mais il y a tellement de choses à découvrir à Poudlard que je ne m'ennuis pas une seconde.

Il recommença à remplir sa bouche de nourriture à une vitesse étonnante.

- Vous aimez la nourriture anglaise ? demanda Ron, surpris de la rapidité avec laquelle Eric avait réussit à vider son assiette.

- C'est un peu moins raffiné que la nourriture française, répondit Léa avant qu'Eric n'ait eu le temps d'ouvrir la bouche. Mais c'est quand même très bon.

- Et puis, on a l'habitude, continua Eric. On vient souvent en Angleterre pendant les vacances. On n'est qu'à moitié français.

- A vous voir, on dirait que vous n'êtes pas français du tout, dit Hermione. Vous n'avez aucun accent et vous vous comportez comme des anglais.

- C'est parce qu'on a passé nos premières années en Angleterre, répliqua Léa. Notre père devait rester ici pour lutter contre les Mangemorts et notre mère insistait toujours pour retourner en France. Après la disparition de Vous-Savez-Qui, notre père n'avait plus aucune raison de rester. Alors, quand j'avais cinq ans, on a déménagé en France. Mais maintenant qu'il est de retour, mon père a répondu à l'appel du professeur Dumbledore et on est tous venus avec lui.

- Vous deviez être à Beauxbâtons l'année dernière ? demanda Harry.

- Oui, répondit Eric. Notre père était professeur de défense contre les forces du mal là-bas. Maintenant il enseigne ici et il a même réussit à faire venir Fleur Delacour avec lui.

- Vous connaissez Fleur ? demanda Ron visiblement très intéressé.

- Oui, on la connaît assez bien, répondit Léa. C'était une élève modèle à Beauxbâtons. C'était l'élève préférée de mon père. Elle voulait poursuivre ses études en Angleterre et mon père a réussit à la faire venir à Poudlard.

- Vous croyez que vous pourrez lui parler de moi ?

- Non mais, et puis quoi encore ? intervint Hermione. Ce qu'on veut savoir s'est ce qu'elle fera cette année. Même si elle est douée, elle me parait trop jeune pour enseigner. Elle n'a pas assez d'expérience.

- Je n'en ai aucune idée, répondit Léa. Notre père nous a juste dit qu'elle viendrait à Poudlard mais on n'a pas plus de détails.

- Et vous savez ce que Miranda va enseigner ? demanda Harry.

- On ne sait pas non plus, répondit Eric. Pour nous aussi c'est une surprise de la voir là.

- Moi, j'ai ma petite idée, dit Léa. Mais on verra bien tout à l'heure.

Ils discutèrent de choses et d'autres pendant le reste du repas. Ils essayent de soutirer des informations à Léa, mais ce fut vain.

Quand tout le monde eu fini, toute nourriture disparu et les assiettes redevinrent aussi étincelantes qu'avant le festin. Le silence s'installa soudainement dans la salle au moment à le professeur Dumbledore se leva pour donner son discours de début d'année.

- Voici une nouvelle année qui commence. Une année qui s'annonce très riche et mouvementée. Je dois tout d'abord revenir sur les évènements de la journée. Pour ceux qui n'en seraient pas encore convaincus, l'attaque du Poudlard Express par les Mangemorts est encore une preuve du retour de Voldemort. Grâce aux mesures de sécurité que nous avons prise, il n'y a eu, heureusement, aucune victime. Mais sachez que les partisans de Voldemort n'hésiteront pas à s'en prendre à vous si vous vous retrouver sur leur chemin. Il vous faudra faire le bon choix lorsque vous vous trouverez de nouveau en face d'eux. N'ayez aucune crainte en ce qui concerne votre sécurité. Tant que vous serez à Poudlard, et si vous respecter les règles, rien ne pourra vous arrivez. Si vous n'êtes pas convaincu par mes paroles, j'espère que les dragons postés autour de l'école par le ministère suffiront à vous rassurer. Cependant vous comprendrez que des mesures de sécurité vont être prises dans l'enceinte de l'école. Je rappel à tous les élèves qu'il est formellement interdit de pénétré dans la forêt. Cette année, un couvre-feu va être mis en place : il vous sera interdit de sortir de vos salles communes respectives après neuf heures. Tout manquement au règlement sera sévèrement puni. Le nombre de week-end à Pré-au-lard pour les élèves de troisième année et plus se verra réduit. Le championnat de Quidditch reprendra cette année mais tous les entraînements devront être supervisés par un professeur. Sur une note plus joyeuse, je vais vous présenter vos nouveaux professeurs. Dans l'optique de vous préparer à affronter les pires situations, les cours de défenses contre les forces du mal vont être renforcés. Pour cela, j'ai invité Fleur Delacour, qui était la championne de Beauxbâtons lors du tournoi des trois sorciers qui se déroulait l'année dernière. Elle assistera votre nouveau professeur de défense contre les forces du mal, le professeur McTraver, qui nous vient aussi de Beauxbâtons.

Il y eu quelques applaudissements dans la salle, mais visiblement beaucoup d'élèves pensaient qu'un professeur de Beauxbâtons n'était pas assez bien pour eux.

- J'ai le regret de vous annoncer que le professeur Rogue ne sera pas des notre cette année.

Il y eu une vague de protestations du côté des Serpentards et de l'étonnement chez les autres élèves, voir même de la satisfaction chez certain Gryffondors qui tout comme Harry, Ron, Hermione et Neville, ne portaient pas le professeur Rogue dans leur c?ur. Harry fut surtout surpris par la nouvelle. Il avait regardé les nouvelles têtes à la table des professeurs mais n'avait pas fait attention aux absents. Ce qui le tracassait surtout, c'était de savoir pourquoi Rogue n'était pas revenu à Poudlard. Il pensa que maintenant que celui-ci avait rejoint les Mangemorts, il ne serait pas vraiment prudent de se retrouver à côté de Dumbledore.

- Mais ne vous inquiétez pas, continua le directeur. Je suis sûr que votre bien aimé professeur reviendra. Je vous présente la nouvelle personne qui sera à la tête des Serpentards, le professeur Summish qui enseignera l'invocation aux élèves de cinquième année et plus.

Il y eu quelques applaudissements polis et seuls les Serpentard applaudirent franchement. Parmi eux, Harry remarqua que Drago Malfoy semblait très satisfait de l'arrivée de ce nouveau professeur.

- Quand aux cours de potion, ils seront assurés par le professeur Figg, une experte dans le domaine.

Miranda était flattée du compliment et de l'accueil chaleureux que lui réservèrent les élèves. Elle ne devait pas être habituée à cela.

- L'organisation des cours vous sera expliquée en temps et en heure par vos différents professeurs. Je vous demanderais de faire preuve d'une extrême prudence cette année et je vous averti que les professeur n'hésiteront pas à vous donner des sanctions très lourdes au cas où vous ne respectez pas le règlement. Comme nul n'est sensé ignorer la loi, je vous invite tous à aller voir notre concierge, Mr Russard, pour prendre connaissance des dernières modifications. Tous ensembles, nous pouvons faire en sorte que cette année soit la plus normale possible. Je vous souhaite une année très enrichissante et pleine de bonne humeur. Maintenant, aller vous couchez pour être frais pour vos premiers cours. Bonne nuit à tous.

A ces mots, les élèvent commencèrent à se lever pour rejoindre leurs dortoirs respectifs. Hermione semblait particulièrement nerveuse et se leva de sa chaise d'un bon, comme si elle était brûlante.

- Je dois conduire les premières années à la tour Gryffondor, dit elle. Vous n'avez qu'à partir sans moi. On se retrouvera là-bas.

- D'accord, dit Harry. Vous venez avec moi les autres ?

- Je préfèrerait faire une visite guidée avec les premières années, répondit Léa. Je suis encore un peu perdue dans ce château.

- Je viens avec vous, dit Eric. Je ne sais pas non plus comment me rendre à la salle commune des Griffondors.

- Faites comme vous voulez, dit Harry. On se retrouve dans la salle commune alors. Tu viens Ron ?

- Euh. Et bien j'aurais espéré dire un petit mot à nos nouveaux professeurs avant.

Hermione le regarda d'un air suspicieux.

- . pour les encourager et leur souhaiter la bienvenue à Poudlard, continua Ron.

- Bonne idée, dit Harry. J'aurais deux mots à dire à Miranda.

Ils laissèrent Hermione guider les autres vers la salle commune de Gryffondor et se dirigèrent vers la table des professeurs. Ils parlèrent d'abord au professeur Figg.

- Félicitation pour votre poste de professeur, dit Harry.

- Je te remercie, répondit Miranda. Les potions ont toujours été une passion pour moi, mais je n'aurais jamais imaginé pouvoir enseigner à Poudlard. C'est comme un rêve qui se réalise. J'espère que je ne décevrais pas le professeur Dumbledore.

- Je suis sûr que tout va bien se passer, dit Harry. Au fait, j'imagine que ce que vous m'avez donné pour que je puisse mieux dormir est une potion.

- Tu as vu juste. C'est une potion que j'ai inventée personnellement sous les conseils avisés de ma mère. J'ai prévu qu'on l'étudie en cours. Tu seras peut-être capable d'en fabriquer toi-même.

- Je l'espère bien, dit Harry en se rappelant que les cours de potions n'étaient vraiment pas son fort.

La raison pour laquelle il avait suivi l'idée de Ron lui revint à l'esprit.

- Pouvez-vous me dire pourquoi vous m'avez caché que vous étiez une sorcière ? demanda-t-il.

- Oui, je te dois des explications, répondit le professeur Figg. En fait, je n'ai pas vraiment eu le choix. Pour assurer ta sécurité, le professeur Dumbledore m'avait demandé de m'occuper de toi pendant cette semaine sans ta famille. Mais si je voulais avoir une chance qu'ils te laissent venir chez moi, il fallait que je me fasse passé pour une moldue, tout comme le faisait ma mère. Je sais que j'aurais pu te révéler ma véritable identité une fois les Dursley partis, mais j'avais envie de connaître ta véritable personnalité. Avec tout ce que j'ai lu sur toi l'année dernière dans la presse, je commençait à me demander si tu était vraiment le fils de Lily et James Potter.

- Vous avez connu mes parents ? demanda Harry à la fois étonné et intéressé.

- Oui, nos deux familles étaient assez proches. Ma mère était une grande amie de tes parents. Ils sont restés proches d'elle même pendant la période où on ne savait plus trop à qui faire confiance. J'étais encore jeune quand ils nous ont quitté, mais je me rappelle très bien d'eux. C'est pour cela que j'avais envie de te connaître. Mais, si je t'avais révélé que j'étais une sorcière, tu te serais senti obligé de te comporter comme le « célèbre » Harry Potter, et surtout, tu te serais méfié de moi. J'espère que tu ne m'en veux pas trop pour ce que j'ai fait.

- Je ne vous en veux pas du tout, répondit Harry. Je crois que, d'un côté, vous aviez raison. Je me serais vraiment senti en danger et j'aurais sûrement fait une bêtise.

- Très bien. Je dois te laisser, j'ai deux mots à dire au directeur. On se retrouve en cours de potion.

- J'ai hâte d'y être.

Elle partit rejoindre le directeur tandis qu'Harry et Ron se dirigèrent vers le professeur McTraver qui discutait avec Fleur.

- Oh bonjour Harry, dit Fleur en voyant les deux amis arriver. Je suis content de te revoir. Et toi, c'est Ron n'est-ce pas.

- Oui, répondit timidement Ron.

- Comme tu le vois, continua-t-elle, j'ai réussi à obtenir un job à Poudlard. Je suis si contente.

- Félicitation, dit Harry. Je te souhaite un bon retour parmi nous. Euh, professeur McTraver, je pourrais vous poser une question ?

- Je t'écoute, répondit-t-il.

- Voilà. J'aimerais savoir si je peux parler de vous savez quoi à Ron et Hermione. Ils sauront garder le secret.

- Tu as mon autorisation, répondit David. Je sais que tu leur en aurais parlé de toute façon. Mais fais très attention à ce que l'histoire ne s'ébruite pas.

- Vous pouvez nous faire confiance, dit Harry.

- Et n'oublie pas les consignes de sécurité que l'on t'a donné. Tu devras rejoindre ton dortoir tout de suite. Tu ne dois pas traîner dans les couloirs la nuit. On se retrouve à notre prochain cours.

Harry et Ron quittèrent donc la grande salle. A peine étaient-ils sortis qu'Harry entendit une voix qui l'appelait. On n'avait pas eu le temps de se retourner que son c?ur s'était déjà mis à battre à tout rompre. Puis, il vit Cho lui faire des signes, mais c'est comme si tout allait au ralenti. Il fut projeté dans la réalité par un coup de coude de Ron.

- Vas-y, dit-il. Je t'attends ici.

Harry se dirigea alors vers elle. Il n'avait que quelques mètres à parcourir mais son trajet lui semblait mettre des heures. Il arriva enfin devant elle et essaya de dire quelque chose mais rien ne sortit de sa bouche.

- Je voulais juste te dire que je ne t'en voulais pas pour les évènements qui se sont passés l'année dernière. Je sais que ce n'est pas de ta faute et que tu as fait tout ce que tu pouvais pour lui. D'après ce qu'on m'a dit tu t'es montré très courageux. Bien, les autres m'attendent, on se retrouve une autre fois.

Et elle le laissa dans son état de torpeur. Il sentit comme une vague de bonheur l'envahir soudainement. Il avait souhaité que les choses s'arrangent avec elle, mais n'avait pas imaginé que ça se passerait aussi bien. Il fut sorti de ses pensés par Ron que l'accompagna jusqu'à la salle commune de Gryffondor où Hermione les attendaient.

- Elle se souvient de mon nom ! Elle se souvient de mon nom ! répéta gaiement Ron, qui, tout comme Harry, se sentait poussé des ailes.

Hermione fut très vite exaspérée du comportement des deux garçons et alla se coucher. Harry et Ron firent de même et repassèrent dans leur tête les évènements de la journée. Harry bu une gorgée de potion avant de s'endormir. Les émotions de la journée lui avaient complètement fait oublier la boîte qui était tranquillement rangée parmi ses affaires.



*-~-*

Voila, Voila. Il y a un peu moins d'action que dans le chapitre précédent, mais il fallait bien que je commence à présenter mes personnages.

Mais ne vous inquiétez pas, il y en aura dans le prochain chapitre, qui, si tout va bien, arrivera bientôt. Ce sera la première journée de cours et il faut espérer pour notre pauvre Harry que cette journée ne soit pas à l'image du reste de l'année.

Comme d'habitude, n'oubliez pas de me donner votre avis.