Laisse-les danser
Ils sont tellement pathétiques.
Oui, moi, le Survivant, je pense que la majorité des gens sur cette planète est pathétique.
Ils pensent seulement à des petites choses idiotes. Ils pensent qu'ils sont protégés de tout le mal de ce monde maudit. Mais ils ne le sont pas.
Ils ne le voient pas. Ils refusent de le voir. Mais il est revenu.
Et ils pensent que c'est moi qui doit le détruire.
Du moins, le monde des sorciers le pense. Ils pensent que je suis un héro indestructible, et ils refusent de voir la vérité. Ils refusent de voir un enfant effrayé qui tremble comme une feuille.
Ils refusent de voir le vrai moi.
Même les professeurs, les professeurs qui m'ont vu m'inquiéter sur les mêmes choses que des adolescents normaux, refusent.
Et je ne pense pas que ça me fasse encore quoi que ce soit.
Je pense – non, je sais – qu'ils m'utilisent comme un pion, comme une poupée sans esprit qu'ils peuvent former comme ils veulent, utiliser comme ils veulent et ensuite jeter. Ce serait plus facile ainsi.
Mais je ne le suis pas. Pas du tout.
Depuis le début de l'année scolaire, ils m'entraînent chaque nuit, essayant de faire de moi le soldat parfait. Ils m'envoient parfois combattre avec les aurors, combats durant lesquels je vois la partie profonde de la cruauté humaine.
Je ne peux même pas aller chercher du réconfort au sujet de ce que j'ai vu auprès de mes amis. Ou de quiconque, par ailleurs.
Laisse-les chanter, laisse-les danser, qu'ils disent. Ne leur dis pas ce que tu as vu, tu vas les blesser, les confondre, qu'ils disent.
Et je vais le faire. Je vais le faire avec plaisir.
Mais quand il attaquera, ce ne sera pas de ma faute si ils meurent à cause de leur ignorance. Ce sera celle des professeurs.
Seulement celle des professeurs.
Ils sont tellement pathétiques.
Oui, moi, le Survivant, je pense que la majorité des gens sur cette planète est pathétique.
Ils pensent seulement à des petites choses idiotes. Ils pensent qu'ils sont protégés de tout le mal de ce monde maudit. Mais ils ne le sont pas.
Ils ne le voient pas. Ils refusent de le voir. Mais il est revenu.
Et ils pensent que c'est moi qui doit le détruire.
Du moins, le monde des sorciers le pense. Ils pensent que je suis un héro indestructible, et ils refusent de voir la vérité. Ils refusent de voir un enfant effrayé qui tremble comme une feuille.
Ils refusent de voir le vrai moi.
Même les professeurs, les professeurs qui m'ont vu m'inquiéter sur les mêmes choses que des adolescents normaux, refusent.
Et je ne pense pas que ça me fasse encore quoi que ce soit.
Je pense – non, je sais – qu'ils m'utilisent comme un pion, comme une poupée sans esprit qu'ils peuvent former comme ils veulent, utiliser comme ils veulent et ensuite jeter. Ce serait plus facile ainsi.
Mais je ne le suis pas. Pas du tout.
Depuis le début de l'année scolaire, ils m'entraînent chaque nuit, essayant de faire de moi le soldat parfait. Ils m'envoient parfois combattre avec les aurors, combats durant lesquels je vois la partie profonde de la cruauté humaine.
Je ne peux même pas aller chercher du réconfort au sujet de ce que j'ai vu auprès de mes amis. Ou de quiconque, par ailleurs.
Laisse-les chanter, laisse-les danser, qu'ils disent. Ne leur dis pas ce que tu as vu, tu vas les blesser, les confondre, qu'ils disent.
Et je vais le faire. Je vais le faire avec plaisir.
Mais quand il attaquera, ce ne sera pas de ma faute si ils meurent à cause de leur ignorance. Ce sera celle des professeurs.
Seulement celle des professeurs.