Disclaimer : Les personnages appartiennent à Yuu Watase. Poursuivez moi si
ça vous amuse, j'ai pas un rond. :p
Note : C'est ma première fic alors excusez moi pour ma maladresse. J'avoue que je suis pas très fière de cette fic...
Merci à Anne et Natalie pour leur aide et encouragement ! Bisou les filles ! ^_^
Inclinaison
Au début du mois de juillet, le temps devenait de plus en plus torride et j'accueillais avec plaisir la fraîcheur de l'air conditionnée installée dans toute la maison de Kugyo. Je m'affalais sur le canapé du salon, en croisant les bras en dessous de ma tête et attendant que les autres descendent.
J'avais été un peu surpris quand Kugyo nous avait invité moi et Saionji pour le rejoindre lui et Yamazaki dans sa nouvelle maison à la campagne. Je pensais qu'il passerait les vacances seul avec elle. En fait, on s'amusait beaucoup tous les quatre.
Un coussin atterrit sur ma figure. « Aïe ! C'est pas cool, Saionji ! » Je m'exclamais sans même me retourner.
« Comment t'as su que c'était moi ? » demanda t elle, ses pas s'approchaient.
« Qui d'autre que toi est assez vache pour me traiter de la sorte ? » Je rétorquais et commençais à glousser, jusqu'à ce que deux mains fines se fermèrent violemment autour de mon cou et secouèrent ma tête de haut en bas frénétiquement.
« Sale gamin ! » Elle appuya un genou contre mon ventre, me faisant regretter mes mots. Je commençais à étouffer quand la furie augmenta la pression.
« Les enfaaants !! On y va ! » Kugyo et Yamazaki étaient habitués à nos petites engueulades. Alors j'enlevais fermement les mains de Saionji de mon cou et la soulevait facilement, en la prenant par la taille, pour la reposer au sol. Son visage stupéfait me rendit tout sourire tandis que je me dirigeais vers l'entrée.
On prévoyait de passer tout l'après midi aux attractions installé dans le parc. Alors qu'on passait l'entrée, Yamazaki fonça droit vers une grande roue.
Oh. Non. Pas cette attraction nulle.
Yamazaki avait l'air très exitée, comme si elle allait expérimenter la chose la plus amusante de sa vie. Du moins, après Kugyo. C'était évident que son copain allait la suivre. Heureusement, Saionji fut de mon côté. Je pari qu'elle ne voulait pas être enfermée dans une petite cabine qui bouge à peine pour voir le paysage morne. Alors on décida de se séparer et de se retrouver plus tard au vendeur de glaces.
« Hé ! T'as vu cette attraction ! » s'exclamait Saionji, montrant des montagnes russes dont le canal était baigné d'eau. A la fin du tour, on voyait un petit wagon passé un tunnel en plastique transparent et la chute à l'arrivée fit monter l'eau sur les côtés, éclaboussant ses deux passagers. Ils sortirent avec leurs vêtements légèrement mouillés. « Ah, c'est génial ! Viens, Saionji ! » Lui dis je rapidement, sans remarquer que j'avais pris sa main. Jusqu'à ce qu'elle m'appela, je la tenais toujours par la main. Alors, je la relâchais immédiatement et m'excusais maladroitement, cachant mon embarras derrière ma soudaine expression enjouée. Je me forçais à rire. Un peu trop. Elle leva un sourcil, étonnée, mais elle semblait ne plus y faire attention par la suite. A mon soulagement.
Le petit chariot avait l'air d'un tronc d'arbre en plastique. « Tu viens, Kyogaku ! » Saionji était déjà assise dans le wagon, m'attendant. Je sautais dedans rapidement, la faisant sursauter. « Hé ! Tu fais jamais gaffe, hein ? » Disait elle, en me laçant son regard le plus ennuyé. Mais j'avais pris l'habitude de différencier son véritable ennuie et ses sales blagues. Je lui fit un clin d'œil avant de la rejoindre sur le banc.
Elle était assise juste entre mes jambes écartées. Je gardais une petite distance entre nous. Mais quand le wagon se mit brutalement en marche, son dos heurta ma poitrine et sa tête retomba vers le creux de mon épaule. Il n'y avait pas de ceinture mais juste des bars en fer le long du wagon. Je ne bougeais pas. Je ne faisais qu'agripper fermement les bars de fer. Quand le wagon fonça le long d'une pente, je m'écroulais presque sur Saionji. On était poussés vers l'avant tandis que la vitesse augmentait. J'enroulais un bras autour de la taille de Saionji, pressant son corps fort contre le mien. Je penchais ma tête vers son épaule fine, ma tempe caressant sa joue. Elle ne montra aucun signe de protestation alors je restais ainsi. La chaleur de son corps, son odeur, m'envoyaient des vagues de sensations plaisantes et inattendues. Mais ces fichus p'tits coups de ses fesses contre mon bassin me rendaient complètement dingue!
« Oh Ouiiii! » Cria t elle. « Quoi?! » Je sursautais, relâchant mon étreinte. « La pente! On y est... » On arrivait à la pointe de la plus grande pente. La situation me laissait dans un état de totale excitation. Mais qu'est ce qui m'arrivait bordel ?! Mes poings se serraient sur les bars. Je me forçais à garder les idées claires, de calmer le battement fou de mon coeur et la foutu bête entre mes jambes. Pourquoi l'ai je suivi dans cette fichue attraction? Heureusement, Saionji était trop happée par le tour qu'elle ne se rendait pas compte de mon état.
Finalement, on s'engouffra dans le tunnel en plastique en fin de course, et de l'eau fraîche nous éclaboussa sur les côtés. J'offris ma main à Saionji pour l'aider à quitter le wagon. Elle accepta avec un grand sourire. Sans réfléchir à deux fois, j'essuyai les gouttes d'eau de sa joue et ma paume s'attarda sur son visage. Nos yeux se rencontrèrent puis je me retournais brusquement, me dirigeant vers la sortie pour cacher mon rougissement. J'entendis ses pas s'approchant. « Attends! Kyogaku-san! » appela t elle. Je mis mes mains dans mes poches et me tourna à demi pour lui jeter un coup d'oeil, en gardant une expresssion détendue.
« C'était génial! pas vrai? » disait elle, tout sourire.
« Ouais...Mm, c'est l'heure d'aller rejoindre Kugyo et Yamazaki. » Je répondis un peu confus.
« Ok, mais j'ai envie de boire quelque chose. J'ai soif. » disait elle en me regardant les yeux plein d'espoir.
« Moi aussi et je pari que ça les gênera pas de rester ensemble un peu plus longtemps. » J'ajoutais alors que je m'asseyais paresseusement sur un banc et la dévisageait, en restant totalement immobile.
« Sa Majesté ne veut elle pas à boire ou n'est elle pas enclin à bouger ses fesses? » me lança t elle d'un ton taquin.
« Allez s'te plait, va prendre des boissons et j'te revaudrai ça, c'est promis. »
« Tss! ok, sale paresseux! J'reviens dans deux minutes! »
Tandis qu'elle partait à travers la foule, je ne pus m'enpécher de lorgner sur sa silhouette mouvante. Mmm...magnifique. Bon Dieu! Je me demande depuis quand mes sentimens envers elle avaient changé. Je ne m'attendais pas à avoir un tel désir pour elle. N'était ce qu'une attirance passagère ou il y avait il quelque chose de plus profond? Je n'étais pas sûr. Et elle pourrait ne pas partager les mêmes sentiments que moi...on était amis et ça comptait. Mais la voix dans le fond de ma conscience me disait de ne pas laisser tomber. Je soupirais et m'allongeais en arrière contre le dos du banc. Je verrais tout ça plus tard.
Elle m'avait quitté depuis presque 30 minutes. Elle ne devrait pas mettre autant de temps pour acheter des boissons. J'allais la chercher. J'étais ennuyée et un peu inquiet. Où avait elle pu aller? La plus part des points de vente n'étaient pas bondés et elle ne répondait pas à mes appels sur son portable. Je demandais à un des vendeurs, décrivant Saionji du mieux que je le pouvais. Finalement, un d'eux se souvint d'une jolie fille qui s'était fait offrir des sodas par ses amis. Un des deux types lui avait laissé un gros pourboire. Ils avaient l'air d'être d'être plutôt fortunés. J'étais vraiment pas confiant. Comment se faisait il que Saionji décide de suivre ses amis sans au moins me prévenir par un coup de fil? ça ne lui ressemblait pas de me laisser en plan de cette façon. Bien sûr, le vendeur ne savait pas où le petit groupe était parti mais ils avaient quitté son stand depuis peu. Je cherchais Saionji autour des attractions près des bars en vain. Et puis je me retrouvais à marcher dans les bois du parc.
C'était ridicule. J'étais en train de perdre mon temps à courir après une fille égoïste qui s'amusait joyeusement avec...qui que ce ça pouvait être, oubliant que j'étais là. Mais je continuais quand même à faire un tour dans le coin, juste au cas où.
Des chênes m' entouraient et je voyais à peine le bout des plus hautes attractions entre la cime des arbres touffus. Un grand crie me fit sursauter. Je m'arrêtais pour identifier et localiser le bruit. De toute évidence, un fille criait. Mon coeur fit un bond et des images horribles défilèrent dans ma tête. Je me dirigeais vers la source des cries aussi vite que je le pouvais, puis le crie s'arrêta net. Mais j'arrivais juste devant eux. Les voila ces enfoirés! Deux gars déshabillaient quelqu'un d'autre allongé sur l'herbe. Je me figeai lorsque je vis le corps à demi nu de Saionji. Elle avait l'air inconsciente. Merde. Je me dirigeais vers les types par derrière, sans faire un bruit.
« Enlevez vos sales pattes d'elle ou j'vais botter vot'cul! » Ils sursautèrent et lorsqu'ils se retournèrent pour me frapper je les cognais avant qu'ils puissent m'attraper.
« Tu vas l'payer, salaud! » lança le plus petit des deux.
« Allez. Voyons si vous avez des trippes. » Disais je avec un ricanement. Ils avaient l'air furax. Héhéhé... ^^ Je pris mon couteau dans la poche de mon pantalon et léchais le dessus de la lame, en fixant les deux types. Ils firent un pas en arrière. « Jouons un peu... » j'ajoutais.
Je me débarrassais des deux batards quelques instants plus tard. Puis j'allais vers Saionji pour vérifier son état. Ses vêtements étaient à moitié enlevés, révélant la peau laiteuse de ses seins. Je remis rapidement son haut en place. Elle respirait normalement, les yeux fermés. Sa joue droite et ses poignets avaient des traces bleus mais apparement il n'y avait pas d'autres blessures. Puis mon portable sonna. Kugyo me demandait ce que j'avais fait de Saionji. Ignorant son ton taquin, je lui répondis qu'on en avait marre du parc, que donc on allait partir et j'essayais de le convraincre de ne pas s'occuper de nous pour s'amuser l'après midi avec Yamazaki. Je raccrochais avec le sentiment que Kugyo suspectait quelque chose parce que je n'avais pas l'air aussi naturel que je le voulais. De toute façon, je devais prendre soin de Saionji d'abord. Alors je la pris dans mes bras, laissant sa tête reposer sur mon épaule. Je me dirigeais vers la sortie du parc, essayant de passer aussi loin que possible de la foule. Quelques personnes me regardaient de travers. Bordel! Ils pouvaient pas s'occuper de leurs affaires?!
De retour à la maison de Kugyo, je déposais Saionji sur son lit avec précaution. Elle n'était toujours pas réveillée. Puis je redescendais pour prendre un verre d'eau fraîche et enlevais ma chemise légèrement tachée de sang. ça devait être ces connards que j'avais écrasé. Ils n'avaient pas intérêt à montrer leur gueule encore. Je supposais qu'ils avaient compris.
Un crie soudain me fit m'alerta. Je fonçais vers la chambre de Saionji, enfonçant presque la porte. Elle convulsait et se débattait furieusement dans son lit. J'aggrippais ses épaules, essayant d'arrêter ses mouvements frénétiques. « Saionji, Saionji!! Calmes toi, c'est terminé maintenant! T'es en sécurité... » Elle entrouvrit ses yeux, toujours tremblante. « C'est moi, Kyogoku. » J'ajoutais doucement. « Kyo...goku.. » murmura t elle, en levant la tête vers moi. Pendant quelques secondes, elle semblait perdue, ne se souvenant de rien. Puis ses yeux s'élargirent et je suppose que la douleur de douloureux souvenirs plissèrent les traits de son beau visage. Elle couvrit sa bouche avec une main, essayant de retenir ses sanglots. Je l'avais rarement vu montrer une quelconque faiblesse. Et la voir pleurer me fendait le coeur. Je ne pouvais le supporter.
Je m'assis sur le lit et massait lentement les bras de Saionji. « C'est fini maintenant. » Je répétais de mon ton le plus réconfortant. Je la pris dans mes bras et elle se blotti dans mon étreinte.Je la serrais encore plus fort contre moi jusqu'à ce qu'elle arrête de frissonner.
J'avais de la haine contre ses salauds qui avaient osé la toucher. Si seulement j'avais été là. Si seulement je l'avais suivi pour acheter ses fichus boissons, ces types ne l'auraient pas approché. Je me souciais tellement d'elle....je l'aimais. C'était la vérité que je ne voulais pas admettre. Cependant, pouvais je lui avouer mes sentiments après ce qui s'était passé? Je devrais peut être garder tout ça pour moi....
Je revins à la réalité lorsque je sentis des bras délicats glisser autour de mon cou. Saionji semblait s'être calmée et elle se reposait contre moi. Je baissais la tête, touchant sa fine épaule. On restait ainsi pendant un long moment dans les bras l'un de l'autre. Le bruit à l'extérieur de la maison était à peine audible. Dans la chambre, le silence n'était perturbé que par nos respirations régulières.
Une légère fragrance me chatouillait les narines. Je bougeait lentement ma tête pour effleurer ses doux cheveux, puis sa nuque, en inspirant son odeur.
Mes lèvres caressèrent la base de son cou. Saionji eut un petit sursaut mais elle ne protesta pas. Puis j'embrassais et léchais son cou en traçant une ligne humide jusqu'à sa clavicule. Elle frissonna, et je suçais et suçais ce petit creu sensible. J'aimais le bruit qu'elle faisait sous ma caresse. Elle agrippa mes épaules, sa tête se penchant en arrière. Puis je remontais vers son menton puis ses lèvres qui suppliait pour un baiser.
Elle avait de tendres lèvres, je les léchais doucement et suçais la lèvre inférieur, lui faisant ouvrir la bouche. Je glissais ma langue à l'intérieur, Saionji gémit tandis que notre baiser devint plus profond. Puis je la basculais dos au matelas et lui caressais la cuisse d'une façon désespérement lente. On se sépara juste quelques secondes pour reprendre le souffle et se replonger ensuite dans un baiser humide.
Du bruit venant de loin me parvint à l'oreille. Une porte claqua. Au bas de l'escalier quelqu'un nous appelait moi et Saionji. On se sépara encore mais cette fois Saionji avait l'air génée, ses joues teintes d'une rougeur écarlate. Elle me poussa de côté.
« Excuse moi, j'aurais pas dû aller aussi loin. » Disais je d'une voix basse, sentant que l'atmosphère avait soudainement changé.
« Ce...ce n'est rien...je...je devrais te remercier pour m'avoir sauver...Si tu n'avais pas été là je... » disait elle en évitant mon regard.
« ça va, Saionji. » Je retins un soupire, déçu alors que je m'attendais à une autre réaction.
Elle continuait à fixer intensément ses pieds tandis qu'un silence embarrassant s'installant entre nous. J'attendais qu'elle me dise quelque chose, n'importe quoi. J'avais voulu qu'elle exprime ses sentiments pour moi, du moins si elle ne les avait pas encore éliminer. Ce à quoi je m'attendais. Mais elle ne dit rien.
« On devrait descendre, Yamazaki-san et Kugyo sont rentrés. » dis je de but en blanc.
« Ok. » Elle se leva et se dirigea vers la porte sans un regard vers moi.
Je restais immobile pendant quelques secondes, puis je la suivis comme une marionnette.
**********************************
Miki: Bon, c'était pas fameux... Si vous avez des suggestions faites le moi savoir! J'adore les commentaires (bon ou mauvais)! Je prépare une suite et j'essaye d'écrire mieux, promis! ^_^
Note : C'est ma première fic alors excusez moi pour ma maladresse. J'avoue que je suis pas très fière de cette fic...
Merci à Anne et Natalie pour leur aide et encouragement ! Bisou les filles ! ^_^
Inclinaison
Au début du mois de juillet, le temps devenait de plus en plus torride et j'accueillais avec plaisir la fraîcheur de l'air conditionnée installée dans toute la maison de Kugyo. Je m'affalais sur le canapé du salon, en croisant les bras en dessous de ma tête et attendant que les autres descendent.
J'avais été un peu surpris quand Kugyo nous avait invité moi et Saionji pour le rejoindre lui et Yamazaki dans sa nouvelle maison à la campagne. Je pensais qu'il passerait les vacances seul avec elle. En fait, on s'amusait beaucoup tous les quatre.
Un coussin atterrit sur ma figure. « Aïe ! C'est pas cool, Saionji ! » Je m'exclamais sans même me retourner.
« Comment t'as su que c'était moi ? » demanda t elle, ses pas s'approchaient.
« Qui d'autre que toi est assez vache pour me traiter de la sorte ? » Je rétorquais et commençais à glousser, jusqu'à ce que deux mains fines se fermèrent violemment autour de mon cou et secouèrent ma tête de haut en bas frénétiquement.
« Sale gamin ! » Elle appuya un genou contre mon ventre, me faisant regretter mes mots. Je commençais à étouffer quand la furie augmenta la pression.
« Les enfaaants !! On y va ! » Kugyo et Yamazaki étaient habitués à nos petites engueulades. Alors j'enlevais fermement les mains de Saionji de mon cou et la soulevait facilement, en la prenant par la taille, pour la reposer au sol. Son visage stupéfait me rendit tout sourire tandis que je me dirigeais vers l'entrée.
On prévoyait de passer tout l'après midi aux attractions installé dans le parc. Alors qu'on passait l'entrée, Yamazaki fonça droit vers une grande roue.
Oh. Non. Pas cette attraction nulle.
Yamazaki avait l'air très exitée, comme si elle allait expérimenter la chose la plus amusante de sa vie. Du moins, après Kugyo. C'était évident que son copain allait la suivre. Heureusement, Saionji fut de mon côté. Je pari qu'elle ne voulait pas être enfermée dans une petite cabine qui bouge à peine pour voir le paysage morne. Alors on décida de se séparer et de se retrouver plus tard au vendeur de glaces.
« Hé ! T'as vu cette attraction ! » s'exclamait Saionji, montrant des montagnes russes dont le canal était baigné d'eau. A la fin du tour, on voyait un petit wagon passé un tunnel en plastique transparent et la chute à l'arrivée fit monter l'eau sur les côtés, éclaboussant ses deux passagers. Ils sortirent avec leurs vêtements légèrement mouillés. « Ah, c'est génial ! Viens, Saionji ! » Lui dis je rapidement, sans remarquer que j'avais pris sa main. Jusqu'à ce qu'elle m'appela, je la tenais toujours par la main. Alors, je la relâchais immédiatement et m'excusais maladroitement, cachant mon embarras derrière ma soudaine expression enjouée. Je me forçais à rire. Un peu trop. Elle leva un sourcil, étonnée, mais elle semblait ne plus y faire attention par la suite. A mon soulagement.
Le petit chariot avait l'air d'un tronc d'arbre en plastique. « Tu viens, Kyogaku ! » Saionji était déjà assise dans le wagon, m'attendant. Je sautais dedans rapidement, la faisant sursauter. « Hé ! Tu fais jamais gaffe, hein ? » Disait elle, en me laçant son regard le plus ennuyé. Mais j'avais pris l'habitude de différencier son véritable ennuie et ses sales blagues. Je lui fit un clin d'œil avant de la rejoindre sur le banc.
Elle était assise juste entre mes jambes écartées. Je gardais une petite distance entre nous. Mais quand le wagon se mit brutalement en marche, son dos heurta ma poitrine et sa tête retomba vers le creux de mon épaule. Il n'y avait pas de ceinture mais juste des bars en fer le long du wagon. Je ne bougeais pas. Je ne faisais qu'agripper fermement les bars de fer. Quand le wagon fonça le long d'une pente, je m'écroulais presque sur Saionji. On était poussés vers l'avant tandis que la vitesse augmentait. J'enroulais un bras autour de la taille de Saionji, pressant son corps fort contre le mien. Je penchais ma tête vers son épaule fine, ma tempe caressant sa joue. Elle ne montra aucun signe de protestation alors je restais ainsi. La chaleur de son corps, son odeur, m'envoyaient des vagues de sensations plaisantes et inattendues. Mais ces fichus p'tits coups de ses fesses contre mon bassin me rendaient complètement dingue!
« Oh Ouiiii! » Cria t elle. « Quoi?! » Je sursautais, relâchant mon étreinte. « La pente! On y est... » On arrivait à la pointe de la plus grande pente. La situation me laissait dans un état de totale excitation. Mais qu'est ce qui m'arrivait bordel ?! Mes poings se serraient sur les bars. Je me forçais à garder les idées claires, de calmer le battement fou de mon coeur et la foutu bête entre mes jambes. Pourquoi l'ai je suivi dans cette fichue attraction? Heureusement, Saionji était trop happée par le tour qu'elle ne se rendait pas compte de mon état.
Finalement, on s'engouffra dans le tunnel en plastique en fin de course, et de l'eau fraîche nous éclaboussa sur les côtés. J'offris ma main à Saionji pour l'aider à quitter le wagon. Elle accepta avec un grand sourire. Sans réfléchir à deux fois, j'essuyai les gouttes d'eau de sa joue et ma paume s'attarda sur son visage. Nos yeux se rencontrèrent puis je me retournais brusquement, me dirigeant vers la sortie pour cacher mon rougissement. J'entendis ses pas s'approchant. « Attends! Kyogaku-san! » appela t elle. Je mis mes mains dans mes poches et me tourna à demi pour lui jeter un coup d'oeil, en gardant une expresssion détendue.
« C'était génial! pas vrai? » disait elle, tout sourire.
« Ouais...Mm, c'est l'heure d'aller rejoindre Kugyo et Yamazaki. » Je répondis un peu confus.
« Ok, mais j'ai envie de boire quelque chose. J'ai soif. » disait elle en me regardant les yeux plein d'espoir.
« Moi aussi et je pari que ça les gênera pas de rester ensemble un peu plus longtemps. » J'ajoutais alors que je m'asseyais paresseusement sur un banc et la dévisageait, en restant totalement immobile.
« Sa Majesté ne veut elle pas à boire ou n'est elle pas enclin à bouger ses fesses? » me lança t elle d'un ton taquin.
« Allez s'te plait, va prendre des boissons et j'te revaudrai ça, c'est promis. »
« Tss! ok, sale paresseux! J'reviens dans deux minutes! »
Tandis qu'elle partait à travers la foule, je ne pus m'enpécher de lorgner sur sa silhouette mouvante. Mmm...magnifique. Bon Dieu! Je me demande depuis quand mes sentimens envers elle avaient changé. Je ne m'attendais pas à avoir un tel désir pour elle. N'était ce qu'une attirance passagère ou il y avait il quelque chose de plus profond? Je n'étais pas sûr. Et elle pourrait ne pas partager les mêmes sentiments que moi...on était amis et ça comptait. Mais la voix dans le fond de ma conscience me disait de ne pas laisser tomber. Je soupirais et m'allongeais en arrière contre le dos du banc. Je verrais tout ça plus tard.
Elle m'avait quitté depuis presque 30 minutes. Elle ne devrait pas mettre autant de temps pour acheter des boissons. J'allais la chercher. J'étais ennuyée et un peu inquiet. Où avait elle pu aller? La plus part des points de vente n'étaient pas bondés et elle ne répondait pas à mes appels sur son portable. Je demandais à un des vendeurs, décrivant Saionji du mieux que je le pouvais. Finalement, un d'eux se souvint d'une jolie fille qui s'était fait offrir des sodas par ses amis. Un des deux types lui avait laissé un gros pourboire. Ils avaient l'air d'être d'être plutôt fortunés. J'étais vraiment pas confiant. Comment se faisait il que Saionji décide de suivre ses amis sans au moins me prévenir par un coup de fil? ça ne lui ressemblait pas de me laisser en plan de cette façon. Bien sûr, le vendeur ne savait pas où le petit groupe était parti mais ils avaient quitté son stand depuis peu. Je cherchais Saionji autour des attractions près des bars en vain. Et puis je me retrouvais à marcher dans les bois du parc.
C'était ridicule. J'étais en train de perdre mon temps à courir après une fille égoïste qui s'amusait joyeusement avec...qui que ce ça pouvait être, oubliant que j'étais là. Mais je continuais quand même à faire un tour dans le coin, juste au cas où.
Des chênes m' entouraient et je voyais à peine le bout des plus hautes attractions entre la cime des arbres touffus. Un grand crie me fit sursauter. Je m'arrêtais pour identifier et localiser le bruit. De toute évidence, un fille criait. Mon coeur fit un bond et des images horribles défilèrent dans ma tête. Je me dirigeais vers la source des cries aussi vite que je le pouvais, puis le crie s'arrêta net. Mais j'arrivais juste devant eux. Les voila ces enfoirés! Deux gars déshabillaient quelqu'un d'autre allongé sur l'herbe. Je me figeai lorsque je vis le corps à demi nu de Saionji. Elle avait l'air inconsciente. Merde. Je me dirigeais vers les types par derrière, sans faire un bruit.
« Enlevez vos sales pattes d'elle ou j'vais botter vot'cul! » Ils sursautèrent et lorsqu'ils se retournèrent pour me frapper je les cognais avant qu'ils puissent m'attraper.
« Tu vas l'payer, salaud! » lança le plus petit des deux.
« Allez. Voyons si vous avez des trippes. » Disais je avec un ricanement. Ils avaient l'air furax. Héhéhé... ^^ Je pris mon couteau dans la poche de mon pantalon et léchais le dessus de la lame, en fixant les deux types. Ils firent un pas en arrière. « Jouons un peu... » j'ajoutais.
Je me débarrassais des deux batards quelques instants plus tard. Puis j'allais vers Saionji pour vérifier son état. Ses vêtements étaient à moitié enlevés, révélant la peau laiteuse de ses seins. Je remis rapidement son haut en place. Elle respirait normalement, les yeux fermés. Sa joue droite et ses poignets avaient des traces bleus mais apparement il n'y avait pas d'autres blessures. Puis mon portable sonna. Kugyo me demandait ce que j'avais fait de Saionji. Ignorant son ton taquin, je lui répondis qu'on en avait marre du parc, que donc on allait partir et j'essayais de le convraincre de ne pas s'occuper de nous pour s'amuser l'après midi avec Yamazaki. Je raccrochais avec le sentiment que Kugyo suspectait quelque chose parce que je n'avais pas l'air aussi naturel que je le voulais. De toute façon, je devais prendre soin de Saionji d'abord. Alors je la pris dans mes bras, laissant sa tête reposer sur mon épaule. Je me dirigeais vers la sortie du parc, essayant de passer aussi loin que possible de la foule. Quelques personnes me regardaient de travers. Bordel! Ils pouvaient pas s'occuper de leurs affaires?!
De retour à la maison de Kugyo, je déposais Saionji sur son lit avec précaution. Elle n'était toujours pas réveillée. Puis je redescendais pour prendre un verre d'eau fraîche et enlevais ma chemise légèrement tachée de sang. ça devait être ces connards que j'avais écrasé. Ils n'avaient pas intérêt à montrer leur gueule encore. Je supposais qu'ils avaient compris.
Un crie soudain me fit m'alerta. Je fonçais vers la chambre de Saionji, enfonçant presque la porte. Elle convulsait et se débattait furieusement dans son lit. J'aggrippais ses épaules, essayant d'arrêter ses mouvements frénétiques. « Saionji, Saionji!! Calmes toi, c'est terminé maintenant! T'es en sécurité... » Elle entrouvrit ses yeux, toujours tremblante. « C'est moi, Kyogoku. » J'ajoutais doucement. « Kyo...goku.. » murmura t elle, en levant la tête vers moi. Pendant quelques secondes, elle semblait perdue, ne se souvenant de rien. Puis ses yeux s'élargirent et je suppose que la douleur de douloureux souvenirs plissèrent les traits de son beau visage. Elle couvrit sa bouche avec une main, essayant de retenir ses sanglots. Je l'avais rarement vu montrer une quelconque faiblesse. Et la voir pleurer me fendait le coeur. Je ne pouvais le supporter.
Je m'assis sur le lit et massait lentement les bras de Saionji. « C'est fini maintenant. » Je répétais de mon ton le plus réconfortant. Je la pris dans mes bras et elle se blotti dans mon étreinte.Je la serrais encore plus fort contre moi jusqu'à ce qu'elle arrête de frissonner.
J'avais de la haine contre ses salauds qui avaient osé la toucher. Si seulement j'avais été là. Si seulement je l'avais suivi pour acheter ses fichus boissons, ces types ne l'auraient pas approché. Je me souciais tellement d'elle....je l'aimais. C'était la vérité que je ne voulais pas admettre. Cependant, pouvais je lui avouer mes sentiments après ce qui s'était passé? Je devrais peut être garder tout ça pour moi....
Je revins à la réalité lorsque je sentis des bras délicats glisser autour de mon cou. Saionji semblait s'être calmée et elle se reposait contre moi. Je baissais la tête, touchant sa fine épaule. On restait ainsi pendant un long moment dans les bras l'un de l'autre. Le bruit à l'extérieur de la maison était à peine audible. Dans la chambre, le silence n'était perturbé que par nos respirations régulières.
Une légère fragrance me chatouillait les narines. Je bougeait lentement ma tête pour effleurer ses doux cheveux, puis sa nuque, en inspirant son odeur.
Mes lèvres caressèrent la base de son cou. Saionji eut un petit sursaut mais elle ne protesta pas. Puis j'embrassais et léchais son cou en traçant une ligne humide jusqu'à sa clavicule. Elle frissonna, et je suçais et suçais ce petit creu sensible. J'aimais le bruit qu'elle faisait sous ma caresse. Elle agrippa mes épaules, sa tête se penchant en arrière. Puis je remontais vers son menton puis ses lèvres qui suppliait pour un baiser.
Elle avait de tendres lèvres, je les léchais doucement et suçais la lèvre inférieur, lui faisant ouvrir la bouche. Je glissais ma langue à l'intérieur, Saionji gémit tandis que notre baiser devint plus profond. Puis je la basculais dos au matelas et lui caressais la cuisse d'une façon désespérement lente. On se sépara juste quelques secondes pour reprendre le souffle et se replonger ensuite dans un baiser humide.
Du bruit venant de loin me parvint à l'oreille. Une porte claqua. Au bas de l'escalier quelqu'un nous appelait moi et Saionji. On se sépara encore mais cette fois Saionji avait l'air génée, ses joues teintes d'une rougeur écarlate. Elle me poussa de côté.
« Excuse moi, j'aurais pas dû aller aussi loin. » Disais je d'une voix basse, sentant que l'atmosphère avait soudainement changé.
« Ce...ce n'est rien...je...je devrais te remercier pour m'avoir sauver...Si tu n'avais pas été là je... » disait elle en évitant mon regard.
« ça va, Saionji. » Je retins un soupire, déçu alors que je m'attendais à une autre réaction.
Elle continuait à fixer intensément ses pieds tandis qu'un silence embarrassant s'installant entre nous. J'attendais qu'elle me dise quelque chose, n'importe quoi. J'avais voulu qu'elle exprime ses sentiments pour moi, du moins si elle ne les avait pas encore éliminer. Ce à quoi je m'attendais. Mais elle ne dit rien.
« On devrait descendre, Yamazaki-san et Kugyo sont rentrés. » dis je de but en blanc.
« Ok. » Elle se leva et se dirigea vers la porte sans un regard vers moi.
Je restais immobile pendant quelques secondes, puis je la suivis comme une marionnette.
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Miki: Bon, c'était pas fameux... Si vous avez des suggestions faites le moi savoir! J'adore les commentaires (bon ou mauvais)! Je prépare une suite et j'essaye d'écrire mieux, promis! ^_^
