Note : Enfin le chapitre 2 !! J'ai mis du temps avant de sortir cette nouvelle partie mais c'est parce que j'étais assez occupée par mes $%@**& d'exams et mon nouveau taf.

J'ai encore l'espoir qu'un fan français lise et laisse un commentaire sur ma p'tite fic. ^_^° Alors je continus à écrire.

Disclaimer : voir au chapitre précédent.

Juste toi et moi

Il était encore tôt lorsqu'ils dînèrent. Et un silence inhabituel régna durant le repas. Kouki essayait tentativement de le briser en faisant quelques vielles blagues. Et Tampopo riait plus que naturellement. Mais la bonne humeur du couple ne pouvait dissiper l'atmosphère tendue qui s'était installée entre eux depuis leur retour du parc d'attractions. A la fin du dîner Tzukiko insista pour aider Tampopo à faire la vaisselle.

« Tu..veux vraiment m'aider, Saionji-san ? » demanda Tampopo les yeux écarquillés.

« Oui. Ça a vraiment l'air si bizarre venant de ma part ? Les riches sont bien élevés, tu sais. » répondit Saionji en tirant la langue.

« Ok ! » dit Tampopo en souriant. « Kugyo-san ! Saionji-san et moi, on s'occupe de la vaisselle. » ajouta t elle en lançant un regard entendu vers son petit ami.

« Euh..d'accord. Kyogoku, tu viens ? » Kyogoku, plutôt soulagé, acquiesça en silence. Les corvées n'étaient pas spécialement sa tasse de thé. Il regarda une dernière fois vers Saionji qui lui tournait le dos puis il sortit.

Dès que les deux jeunes quittèrent la cuisine, Tampopo se tourna vers son amie. « Saionji-san, excuse moi mais je vais être directe. Comment te sens tu ? Je sais que je ne devrais pas encore t'embêter en te rappelant ton agression mais- »

« Je vais mieux maintenant, j'te remercie. J'oublierai bientôt. Il n'y rien d'autre que je puisse faire de toute façon. »

« Tampopo savait que Saionji était forte. Pourtant, elle sentait que son amie ne lui disait pas tout. « Est ce qu'il y a un problème entre toi et Kyogoku-san ? » demanda innocemment Tampopo.

« Euh...pourquoi lui ? » Une faible rougeur teintait ses joues, Tampopo la remarqua.

« On dirait que vous êtes assez gênés. Est ce qu'il a dit ou fait quelque chose que tu n'as pas apprécié ? »

Saionji soupira. « Au parc d'attractions, Kyogoku-san m'a sauvé. On est revenu ici, il m'a réconforté. Et on s'est embrassé. » Saionji rougit intensément.

Enfin ! Tampopo avait envie de le crier. Mais pour ne pas choquer son amie, elle s'absteint et dit, « Tu n'en as pas l'air contente. »

« Je le suis. C'était génial... mais les choses vont trop vite pour moi. C'est arrivé après un moment difficile, je n'étais pas tellement consciente des conséquences. » Saionji espérait qu'elle avait l'air assez convainquante.

« Et Kyogoku-san ? Tu lui as parlé ? » demanda Tampopo.

« Pas encore...Je ne suis pas sûre de mes propres sentiments et j'ai peur de ce qu'il pourrait me dire...Je ne veux pas m'impliquer à la va-vite. »

« Sou... »



Dans le vaste jardin, Kouki allongé sur une chaise longue s'étira. Son bâillement un peu bruyant coupa un silence pesant.

« Oy, Kyogoku ! »

« Quoi ? »

« Si tu continue à faire la tête je vais croire que tu ne te plais pas chez moi ou qu'on t'ennuie. »

« Je fais pas la tête ! »

« Oh si. »

« ...Ok ! Mais j'suis bien ici, vraiment. »

« Qu'est ce qui ne va pas, Kyogoku ? »

kouki cru que son ami était retourné dans son long silence quand finalement Aoï lui répondit. « Qu'est ce que tu ferais si une fille semblait s'intéresser à toi et puis elle te jète comme un vieux kleenex après? »

« Qu'est ce ce qui s'est passé avec Saionji? »

« Comment tu sais que c'est elle? » dit Aoï en tournant la tête vers Kouki.

« J'suis pas aveugle, » lui dit Kouki avec un sourire narquois, « Qu'est ce que tu lui as fait encore? »

« Mais rien!...c'est elle! Elle ne veut plus me parler. Elle m'évite depuis qu'on s'est embrassé. » Aoï soupira, frustré.

« Elle n'a pas encore digéré son agression je suppose. Donnes lui encore un peu de temps. »

« Elle va me jeter encore. »

« Tu peux pas savoir. Quand tu l'as embrassé elle t'a pas repoussé d'abord, pas vrai? »

« Ouais mais- »

« Hé! De quoi vous parler tous les deux? » Tampopo les rejoignit. Kouki se redressa et fit une petite place pour elle sur sa chaise longue.

« Où est Saionji? » demanda Aoï.

« Oh, elle se repose dans sa chambre. Elle a dit qu'elle était fatiguée. »

Aoï se leva immédiatement. « Je vais au lit aussi. Oyasumi! » dit il avant de quitter le couple. Ils lui souhaitèrent bonne nuit mais Aoï se dirigeait déjà vers la maison.

Tzukiko enleva le drap de bain autour de sa mince silhouette et enfila son court peignoir rose pâle. Se tenant face à la grande glace dans sa salle de bain privée, elle défit son chignon et peigna ses longs cheveux ondulés. Ses gestes se ralentirent lorque petit à petit des pensées l'envahirent et prirent le pas sur ses actions. Son baiser avec Kyogoku défilait dans son esprit. Elle se souvint de cette soudaine accélération des battements de son coeur tandis qu'elle sentait les mains de l'homme caressées son corps et ses lèvres humides capturées sa bouche dans un baiser ardent.

Toc. Toc.Toc. « Saionji? »

La voix masculine la fit sursauter. La dernière personne qu'elle voulait voir, du moins pas pour le moment, était juste derrière la porte. Peut être que si elle restait silencieuse il se lasserait d'attendre et partirait, pensait Saionji plein d'espoir.

« Saionji, il faut qu'on parle. S'il te plait, laisses moi entrer. » Kyogoku semblait déterminé. Pourquoi était il si borné? Saionji soupira. Si elle continuait à garder le silence, il la harcèlerait encore plus. Et elle savait qu'elle le regretterait. Saionji espérait que sa rougeur avait disparu de ses paumettes. Puis elle ouvrit lentement la porte.

Le jeune homme se tenant dans l'encadrement de la porte regarda Saionji droit dans les yeux. Elle avait l'impression qu'il cherchait n'importe quel indice de sentiments inavoués sur son visage. Cela la mettait mal à l'aise. Il va me faire une scène pensait elle. Son coeur se serra lorsqu'elle réalisa qu'elle allait devoir supporter ce qu'elle avait éviter jusqu'à maintenant. Kyogoku entra, passant devant elle. Lorque Saionji se retourna pour lui faire face, elle fut tout d'un coup acculée contre la solide porte de bois, une de ses mains se plaqua contre la porte juste à côté de la tempe de Saionji. La surprise de la jeune fille fit rapidement place à l'inquiètude lorsque Aoï approcha son visage vers le sien rouge d'embarras.

Mon. Dieu. Elle était belle. Aoï ne put s'empécher de jeter un rapide coup d'oeil le long de la séduisante silhouette de Saionji. Son peignoir court révélait des jambes bien dessinés, la ceinture entourait une taille fine, et le décoleté laissait Aoï voir une peau lisse et pâle. Ne gâches pas tout mec, se dit Aoï. Il retint l'envie de glisser sa main sous le col de son peignoir et toucher sa douce peau. « Pourquoi est ce que tu m'évites depuis cet après midi, Saionji? Qu'est ce qui ne va pas? » lui dit Aoï sur un ton plutôt dur. Il ne voulait pas avoir l'air furieux parce qu'il ne l'était pas. Mais le jeune fille l'avait laissé avec des questions sans réponses et son silence commençait à l'énerver.

« Je...on n'aurait pas dû aller ausssi loin. » dit finalement Saionji, en baissant le regard. « Je pense qu'on devrait oublier tout ça. Je...je ne veux pas briser notre amitié. »

Quoi?! Aoï s' attendait à tout mais pas à cette pauvre excuse ridicule. « Pardon? » dit il d'une voix grinçante, fronaçant des sourcils. Saionji leva les yeux pour regarder dans les pupilles glaciales d'Aoï. Elle surpris leur tristesse cachée derrière l'évidente colère et cela l'affectait profonfement.

« Tu ne veux pas de moi parce que notre amitié pourrait être gâchée? Et tu crois vraiment que je vais avaler ces conneries! » Aoï criait presque, ses poings serrés contre le porte. Puis il baissa ses bras pour encercler Saionji par la taille et le dos, et il la ramena contre sa poitrine d'un rapide mouvement.

« Ah!...Lâches moi, crétin! » Saionji le fusillant du regard essayait de se libérer de sa ferme étreinte.

« Ecoutes moi, Saionji. » dit il à une jolie fille se débattant. A chaque fois qu'elle essayait de pousser Aoï de côté, elle était ramenée encore plus fermement. Saionji aurait pu le frapper à un endroit sensible avec son genou, puis elle aurait envoyé cette stupide tête contre le mur le plus proche ou l'aurait étranglé juqu'à ce qu'il la supplie pour respirer. Elle détestait tellement de se faire avoir de la sorte. Elle ne fit aucun geste pourtant.

« Je te laisserai tranquille quand on aura fini de parler. » dit Aoï puis il adoucit sa voix, « Tu ne veux vraiment pas de moi? » A ce moment il relacha un peu son étreinte autour du corps tendu de Saionji. Avec un bras libre il lui masser doucement le dos. « Je me sens si bien quand je suis avec toi, » Aoï commença à caresser sa joue. « Je ne veux pas faire comme si ce qu'on a fait hier n'était pas important. Parce que tu représentes beaucoup pour moi. Restons ensemble...Restons ensemble pour partager encore de bons moments, juste tous les deux. »

Saionji commençait à se calmer dans l'étreinte de Aoï. Ils ne se quittaient pas des yeux, elle aurait pu se noyer dans ces yeux d'ambre. Elle essayait d'ignorer la petite voix de sa conscience qui lui criait de s'enfuir, de nier sa faiblesse.

Aoï attendait une réponse de Saionji. Elle ouvrit plusieurs fois sa bouche mais rien ne sorti. Elle détourna le regard, un peu tremblante. « Saionji? » Aoï la prie par les épaules et lui caressa doucement les avants bras. Puis la jeune fille se jeta dans ses bras en s'accrochant à son cou comme si sa vie était en danger.

Pas ça encore. Aoï soupira intérieurement tandis qu'il entendait ses sanglots étouffés. ça fera la deuxième fois en deux jours qu'elle pleurait sur son épaule. La première fois ce n'était pas de sa faute mais là il y était peut être aller un peu fort. Maintenant, il s'attendait à ce que Saionji lui dise un truc du style 'Je suis désolée mais c'est impossible' ou ' je regrette mais on ne peut pas...' Parfois les excuses pouvaient faire si mal.

Saionji bougea, elle leva la tête et murmura à l'oreille d'Aoï: « Hai »

Le jeune homme recula un peu pour la regarder. « Quoi? » Elle lui faisait un sourire chaleureux. « Oui. Je te veux vraiment. » dit elle doucement, son visage empourprée et humide.

Aoï sentit son coeur faire un bond dans sa poitrine. Elle disait qu'elle voulait de moi. Elle me voulait. Moi!!!

Il lui sourit en retour et serra l'étreinte de son bras autour de la taille de Saionji et leva sa main pour essuyer les larmes de sa joue. il la regarda tendrement dans les yeux. « Saionji, je voudrais que tu saches que je t'ai- » Aoï fut tout à coup interrompu quand Saionji approcha ses lèvres des siennes pour le prendre à pleine bouche. Aoï gémit pour protester parce qu'il voulait vraiment lui dire les mots. Mais ensuite il se laissa succomber à ses lèvres tendres. Il les caressa du bout des siennes et les lécha jsuqu'à ce qu'elles s'entrouvrirent. Puis Aoï suça avidement le petit muscle qui s'enroula avec le sien. Saionji gémit de plaisir et agrippa les omoplates de Aoï tandis qu'elle était transportait par une chaude sensation de tendresse. Elle ne remarqua pas que ses pieds ne touchaient plus le sol lorsque Aoï la souleva dans ses bras. Ils se séparèrent quelques minutes plus tard, épuisé.

Saionji baîlla. « Excuse moi, » disait elle mi embarrassée mi souriante.

Aoï gloussa. « Peut être que c'est l'heure d'aller au lit. » Saionji le dévisagea.

« Pour dormir. » ajouta Aoï, avec un regard rassurant. Puis Saionji prit sa main et le mena vers son lit. Aoï s'allongea et étendit ses bras. Saionji le rejoignit et se blotit contre sa poitrine. Aoï envelopa ses épaules d'un bras et fit un léger baiser sur son front. « Bonne nuit, mon p'tit amour. »

« Bonne nuit, Kyogoku. » Saionji enfouit son visage au creux formé par son épaule et son cou.

Une heure du matin et Saionji était toujours éveillée. L'anxiété était en train de ronger ce qui lui restait de son assurance. Elle était toujours pressée dans l'étreinte de son nouveau petit ami. Son souffle régulier indiquait qu'il était profondement endormi. Elle pensa au jours merveilleux qu'ils allaient passé ensemble. Mais les vacances se terminaient. Elle retournerait à la maison et sa vie changerait définitivement.

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Miki: C'était bien mielleux, hein? ^_^;; Je bosse sur le chapitre suivant et j'essaye d'écrire mieux quand même. Des commentaires constructifs seront plus qu'appréciés! Si ma fic est nulle dites moi en quoi, comme ça je pourrai progresser.