Cette histoire est une traduction de l'histoire Free écrit par Polaris.
Résumé de l'auteur: Sirius capture Queudver, il va chez les Weasley pour obtenir l'aide de Ron pour livrer le rat au ministère. Qu'est-ce qui arrive quand les jumeaux voient Sirius? Ron et Hermione pourront-ils assurer la sécurité de leur ami? Comment va réagir Harry quand il va l'apprendre?
Libre
Lunard et Harry
Après les mots d'Hermione, même Dumbledore était secoué.
"Alors, ça explique certaines choses. Qu'est-ce que vous diriez si on continuait cette conversation dans votre bureau, monsieur le ministre?" Le ministre accepta et Hermione remit le pot à Dumbledore. Les deux hommes prirent Queudver et Fudge se tourna vers Sirius.
"Vos papiers seront en règle demain, M Black, pouvez-vous rester ici en attendant?"
"Si M Weasley n'y voit pas d'inconvénient."
"Je n'en vois certainement pas, vous pouvez rester aussi longtemps que vous le voulez." Sirius lui sourit timidement.
"Merci. Monsieur le directeur, pouvez-vous avertir Remus? Il doit être fou d'inquiétude à l'heure qui l'est."
"Je le ferais, ne t'inquiète pas." Dumbledore et Fudge dirent au revoir à tout le monde et transplanèrent.
La pièce resta silencieuse pendant un moment. Toute la famille Weasley regardait Ron, Hermione et Sirius qui étaient encore assis sur le canapé. Finalement, Ron fut le premier à bouger. Il mit toutes les baguettes sur la table, se leva et sortit du salon rapidement suivi pas Hermione et Sirius. Les trois allèrent sa chambre et barrèrent la porte derrière eux. Ron s'effondra sur le lit et il tint sa tête dans ses mains. Hermione s'assit près de lui et mit ses bras autour de ses épaules pour le réconforter. Sirius regardait tristement les deux adolescents. Il ne savait pas quoi dire, mais il savait qu'il devait dire de quoi.
"Ron, je suis désolé, je n'aurais pas du..." L'adolescent le regarda brusquement et secoua la tête.
"Ne dis pas ça Sirius, ce n'est pas de ta faute. Tu as fait la bonne chose en venant ici. C'est juste que j'aie toujours pensé que si quelque chose comme ça arrivait, ils m'écouteraient." Il sourit tristement. "Je suppose que j'avais tord." Ils restèrent silencieux pendant un moment. Ron se leva finalement, sourit à Hermione et dit à Sirius:
"Quand vas-tu annoncer la nouvelle à Harry?" Sirius sourit nerveusement.
"Quand j'aurais tous les papiers. Ça l'empêchera peut-être de me tuer." Ron et Hermione le regardèrent un peu surpris.
"Pourquoi Harry voudrait-il te tuer?" Sirius rit.
"Ron, je me suis mis en danger. Si tu n'avais pas été aussi rapide, j'aurais pu recevoir le baisser du détracteur. Harry sera furieux quand il va apprendre ça." Un cri se fit entendre venant d'en bas.
"SIRIUS LEE BLACK!" La gorge de Sirius se serra.
"Je vois qu'il n'est pas le seul. Je suppose que je devrais descendre et faire face à ce bon vieux Lunard avant qu'il devienne encore plus en rogne contre moi."Ron et Hermione riaient tous les deux lorsqu'ils sortirent de la chambre après l'homme. Dans la cuisine, surveillé pas le reste de la famille Weasley, Remus rageait. Quand le loup-garou vit son ami, il le prit par le poignet et le tira à l'extérieur pour lui parler en privé. Ron et Hermione écoutaient tous deux au travers de la porte et riaient très fort.
"Le professeur Lupin est vraiment furieux, Sirius en mange toute une."
"Ron, ne plaisante pas avec ça." Quelques minutes plus tard, les deux hommes revinrent. Remus s'était un peu calmé et Sirius montrait par son regard qu'il avait été sérieusement réprimandé par son ami.
"Excuse-moi, mais ça devait sortir." Sirius le regarda sombrement et s'assit près de Ron.
***********************************
L'été d'Harry était un désastre. Si Dumbledore pensait qu'il serait bien traité chez les Dursley, il se trompait royalement. Sa famille n'avait pas changé du tout, mais lui oui. Après ce qui était arrivé lors de la troisième tâche du tournoi des trois sorciers, il trouva en lui son besoin de réconfort. Après ces jours terribles, Ron et Hermione sont devenus ses piliers, la seule chose qui lui permettait de continuer. Le moment où il quitta la gare de King Cross, ses piliers se sont effondrés et il dut se débrouiller par lui-même. Si les Dudley avaient remarqué quelque chose, ils firent commet si de rien était. Les jours s'écoulaient comme à leur habitude, vivant comme si leur neveu n'était pas là. Les autres étés, cela convenait à Harry. Il n'aimait pas être seul, mais préférait la solitude à devoir interagir avec sa parenté. Mais cet été, c'était différent. N'avoir personne avec qui parler le conduisait sur le bord du gouffre. Tous ses rêves et toute sa culpabilité restaient en lui. Deux semaines après le début des vacances, Harry avait abandonné l'idée de faire quoi ce soit. Ses livres ne l'intéressaient plus et tous ses devoirs avaient été faits durant ses longues nuits sans sommeil. La seule raison qu'il n'avait pas arrêté de manger, c'était la colère de son oncle s'il ne descendait pas, l'accusant de gaspiller la nourriture de sa tante. Quand Harry lui suggéra de ne pas cuisiner pour lui, son oncle devint furieux. Ce n'est pas parce qu'il s'inquiétait de la santé de Harry, mais seulement parce qu'il craignait ses amis bizarres s'ils apprenaient qu'il ne s'occupe pas bien de Harry pendant les vacances. Alors Harry passaient ses journées dans sa chambre, étendu sur son lit, parfois endormi, parfois réveillé, ses souvenirs toujours présents, ses seuls compagnons.
Un jour, Harry avait perdu le compte étant donné que son calendrier était vide de ses marques habituelles, sa tante lui demanda de descendre. Harry hésita entre obéir ou rester où il était. Finalement il fit comme elle voulait sachant qu'elle viendrait le chercher s'il n'écoutait pas. Il se leva chancelant et descendit lentement. S'il avait été encore capable de ressentir quelque chose, il aurait probablement été surpris de voir Mme Figg, son ancienne gardienne, assit en train de flatter un chat. Mais il ne s'en soucia pas, voulant juste retourner dans sa chambre. Il ne manqua pas le regard horrifié que la femme lui donna. Pendant un moment, il se demanda s'il avait l'air si malade. Sachant la réponse ou ne s'en soucia simplement pas, il se tourna vers sa tante.
"Voulez-vous quelque chose tante Pétunia." La femme lui pointa une chaise et lui dit sévèrement de s'asseoir.
"Mme Figg voulait vous voir mon garçon, je vais chercher du thé." Sa tante lui lança un regard lui faisant bien comprendre de ne pas faire de bêtises et quitta la cuisine. Harry se tourna vers la femme qui avait eu le temps de se calmer. Avec un petit sourire tendu, elle demanda:
"Bonjour mon cher, comment allez-vous?" Les yeux vides de Harry la regardèrent désintéressés. Sachant que c'était juste une question de politesse, il ne prit même pas la peine d'y répondre. Le silence s'installa pendant un moment, visiblement la vieille femme ne savait pas quoi lui dire. Elle continua à caresser son chat en attendant que le garçon fasse quelque chose. Heureusement pour les deux, Pétunia revint et commença immédiatement à parler avec Mme Figg, chassant la tension accumulée. Harry s'éclipsa, inaperçu des deux adultes. Il retourne dans son sanctuaire et s'étendit sur son lit face au mur. Il n'avait pas vu le chat tigré de Mme Figg le suivre et l'observer pendant quelques minutes. Au doux pop le sortit de sa méditation et il se tendit, sachant qu'il n'était plus seul dans sa chambre. Doucement il se tourna et cette fois il fut un peu surpris de voir sa directrice de maison agenouillée devant son lit.
"Harry" Le garçon la regarda quelques instant et se retourna vers le mur. Le professeur McGonagall fronça les sourcils, les yeux remplis d'inquiétude. "Qu'est-ce qui vous arrive mon garçon?" Sa voix était douce et elle ne pensait pas qu'il l'avait entendu. Minerva se demandait si elle ne devait pas emmener le garçon immédiatement à Poudlard. Il était évident qu'il avait besoin de soins médicaux et elle pensait qu'il avait surtout besoin d'une personne sur qui s'appuyer. Mais les ordres de Dumbledore étaient clairs, elle devait juste vérifier comment il allait. Avec un soupir, elle s'appuya sur lui et lui embrassa doucement le front, ce qui entraîna aucune réaction. "Ne t'inquiète pas mon garçon, tu ne resteras pas ici encore longtemps." La seule réaction de Harry fut de fermer les yeux. Avec un autre soupir, elle se retransforma et quitta la chambre. Elle allait avoir une longue conversation avec Dumbledore à ce sujet.
À suivre...
Merci pour les review!!! Ça fait chaud au coeur.
Résumé de l'auteur: Sirius capture Queudver, il va chez les Weasley pour obtenir l'aide de Ron pour livrer le rat au ministère. Qu'est-ce qui arrive quand les jumeaux voient Sirius? Ron et Hermione pourront-ils assurer la sécurité de leur ami? Comment va réagir Harry quand il va l'apprendre?
Libre
Lunard et Harry
Après les mots d'Hermione, même Dumbledore était secoué.
"Alors, ça explique certaines choses. Qu'est-ce que vous diriez si on continuait cette conversation dans votre bureau, monsieur le ministre?" Le ministre accepta et Hermione remit le pot à Dumbledore. Les deux hommes prirent Queudver et Fudge se tourna vers Sirius.
"Vos papiers seront en règle demain, M Black, pouvez-vous rester ici en attendant?"
"Si M Weasley n'y voit pas d'inconvénient."
"Je n'en vois certainement pas, vous pouvez rester aussi longtemps que vous le voulez." Sirius lui sourit timidement.
"Merci. Monsieur le directeur, pouvez-vous avertir Remus? Il doit être fou d'inquiétude à l'heure qui l'est."
"Je le ferais, ne t'inquiète pas." Dumbledore et Fudge dirent au revoir à tout le monde et transplanèrent.
La pièce resta silencieuse pendant un moment. Toute la famille Weasley regardait Ron, Hermione et Sirius qui étaient encore assis sur le canapé. Finalement, Ron fut le premier à bouger. Il mit toutes les baguettes sur la table, se leva et sortit du salon rapidement suivi pas Hermione et Sirius. Les trois allèrent sa chambre et barrèrent la porte derrière eux. Ron s'effondra sur le lit et il tint sa tête dans ses mains. Hermione s'assit près de lui et mit ses bras autour de ses épaules pour le réconforter. Sirius regardait tristement les deux adolescents. Il ne savait pas quoi dire, mais il savait qu'il devait dire de quoi.
"Ron, je suis désolé, je n'aurais pas du..." L'adolescent le regarda brusquement et secoua la tête.
"Ne dis pas ça Sirius, ce n'est pas de ta faute. Tu as fait la bonne chose en venant ici. C'est juste que j'aie toujours pensé que si quelque chose comme ça arrivait, ils m'écouteraient." Il sourit tristement. "Je suppose que j'avais tord." Ils restèrent silencieux pendant un moment. Ron se leva finalement, sourit à Hermione et dit à Sirius:
"Quand vas-tu annoncer la nouvelle à Harry?" Sirius sourit nerveusement.
"Quand j'aurais tous les papiers. Ça l'empêchera peut-être de me tuer." Ron et Hermione le regardèrent un peu surpris.
"Pourquoi Harry voudrait-il te tuer?" Sirius rit.
"Ron, je me suis mis en danger. Si tu n'avais pas été aussi rapide, j'aurais pu recevoir le baisser du détracteur. Harry sera furieux quand il va apprendre ça." Un cri se fit entendre venant d'en bas.
"SIRIUS LEE BLACK!" La gorge de Sirius se serra.
"Je vois qu'il n'est pas le seul. Je suppose que je devrais descendre et faire face à ce bon vieux Lunard avant qu'il devienne encore plus en rogne contre moi."Ron et Hermione riaient tous les deux lorsqu'ils sortirent de la chambre après l'homme. Dans la cuisine, surveillé pas le reste de la famille Weasley, Remus rageait. Quand le loup-garou vit son ami, il le prit par le poignet et le tira à l'extérieur pour lui parler en privé. Ron et Hermione écoutaient tous deux au travers de la porte et riaient très fort.
"Le professeur Lupin est vraiment furieux, Sirius en mange toute une."
"Ron, ne plaisante pas avec ça." Quelques minutes plus tard, les deux hommes revinrent. Remus s'était un peu calmé et Sirius montrait par son regard qu'il avait été sérieusement réprimandé par son ami.
"Excuse-moi, mais ça devait sortir." Sirius le regarda sombrement et s'assit près de Ron.
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L'été d'Harry était un désastre. Si Dumbledore pensait qu'il serait bien traité chez les Dursley, il se trompait royalement. Sa famille n'avait pas changé du tout, mais lui oui. Après ce qui était arrivé lors de la troisième tâche du tournoi des trois sorciers, il trouva en lui son besoin de réconfort. Après ces jours terribles, Ron et Hermione sont devenus ses piliers, la seule chose qui lui permettait de continuer. Le moment où il quitta la gare de King Cross, ses piliers se sont effondrés et il dut se débrouiller par lui-même. Si les Dudley avaient remarqué quelque chose, ils firent commet si de rien était. Les jours s'écoulaient comme à leur habitude, vivant comme si leur neveu n'était pas là. Les autres étés, cela convenait à Harry. Il n'aimait pas être seul, mais préférait la solitude à devoir interagir avec sa parenté. Mais cet été, c'était différent. N'avoir personne avec qui parler le conduisait sur le bord du gouffre. Tous ses rêves et toute sa culpabilité restaient en lui. Deux semaines après le début des vacances, Harry avait abandonné l'idée de faire quoi ce soit. Ses livres ne l'intéressaient plus et tous ses devoirs avaient été faits durant ses longues nuits sans sommeil. La seule raison qu'il n'avait pas arrêté de manger, c'était la colère de son oncle s'il ne descendait pas, l'accusant de gaspiller la nourriture de sa tante. Quand Harry lui suggéra de ne pas cuisiner pour lui, son oncle devint furieux. Ce n'est pas parce qu'il s'inquiétait de la santé de Harry, mais seulement parce qu'il craignait ses amis bizarres s'ils apprenaient qu'il ne s'occupe pas bien de Harry pendant les vacances. Alors Harry passaient ses journées dans sa chambre, étendu sur son lit, parfois endormi, parfois réveillé, ses souvenirs toujours présents, ses seuls compagnons.
Un jour, Harry avait perdu le compte étant donné que son calendrier était vide de ses marques habituelles, sa tante lui demanda de descendre. Harry hésita entre obéir ou rester où il était. Finalement il fit comme elle voulait sachant qu'elle viendrait le chercher s'il n'écoutait pas. Il se leva chancelant et descendit lentement. S'il avait été encore capable de ressentir quelque chose, il aurait probablement été surpris de voir Mme Figg, son ancienne gardienne, assit en train de flatter un chat. Mais il ne s'en soucia pas, voulant juste retourner dans sa chambre. Il ne manqua pas le regard horrifié que la femme lui donna. Pendant un moment, il se demanda s'il avait l'air si malade. Sachant la réponse ou ne s'en soucia simplement pas, il se tourna vers sa tante.
"Voulez-vous quelque chose tante Pétunia." La femme lui pointa une chaise et lui dit sévèrement de s'asseoir.
"Mme Figg voulait vous voir mon garçon, je vais chercher du thé." Sa tante lui lança un regard lui faisant bien comprendre de ne pas faire de bêtises et quitta la cuisine. Harry se tourna vers la femme qui avait eu le temps de se calmer. Avec un petit sourire tendu, elle demanda:
"Bonjour mon cher, comment allez-vous?" Les yeux vides de Harry la regardèrent désintéressés. Sachant que c'était juste une question de politesse, il ne prit même pas la peine d'y répondre. Le silence s'installa pendant un moment, visiblement la vieille femme ne savait pas quoi lui dire. Elle continua à caresser son chat en attendant que le garçon fasse quelque chose. Heureusement pour les deux, Pétunia revint et commença immédiatement à parler avec Mme Figg, chassant la tension accumulée. Harry s'éclipsa, inaperçu des deux adultes. Il retourne dans son sanctuaire et s'étendit sur son lit face au mur. Il n'avait pas vu le chat tigré de Mme Figg le suivre et l'observer pendant quelques minutes. Au doux pop le sortit de sa méditation et il se tendit, sachant qu'il n'était plus seul dans sa chambre. Doucement il se tourna et cette fois il fut un peu surpris de voir sa directrice de maison agenouillée devant son lit.
"Harry" Le garçon la regarda quelques instant et se retourna vers le mur. Le professeur McGonagall fronça les sourcils, les yeux remplis d'inquiétude. "Qu'est-ce qui vous arrive mon garçon?" Sa voix était douce et elle ne pensait pas qu'il l'avait entendu. Minerva se demandait si elle ne devait pas emmener le garçon immédiatement à Poudlard. Il était évident qu'il avait besoin de soins médicaux et elle pensait qu'il avait surtout besoin d'une personne sur qui s'appuyer. Mais les ordres de Dumbledore étaient clairs, elle devait juste vérifier comment il allait. Avec un soupir, elle s'appuya sur lui et lui embrassa doucement le front, ce qui entraîna aucune réaction. "Ne t'inquiète pas mon garçon, tu ne resteras pas ici encore longtemps." La seule réaction de Harry fut de fermer les yeux. Avec un autre soupir, elle se retransforma et quitta la chambre. Elle allait avoir une longue conversation avec Dumbledore à ce sujet.
À suivre...
Merci pour les review!!! Ça fait chaud au coeur.
