(La pierre philosophale) Le premier match de Quidditch
Le lendemain, Hermione s'installa à table avec Neville et Harry pour le petit-déjeuner.
Le matin était le seul moment de la journée où Draco n'était pas accompagné de ses deux brutes de Crabbe et Goyle qui étaient deux feignants alors qu'il était plutôt matinal.
Le Serpentard passa à sa table, dit un mot aux deux garçons et à la fille présents au sujet de leur cours dans la matinée, puis leur tourna le dos. Jusque-là, tout allait bien.
Mais lorsque les Serpentards le virent non pas s'asseoir à leur table mais aller à l'opposé, vers les Gryffondors, ils l'observèrent d'un œil attentif.
Lorsqu'ils virent qu'il ne se contentait pas de leur faire une moquerie matinale mais qu'il s'asseyait avec un vrai sourire amical sur le visage à côté de Neville, leur mâchoire en tomba.
Tous les Gryffondors le regardèrent avec stupéfaction. Draco se contenta de sourire d'amusement face à leur air stupide et décida d'ignorer l'attention qu'il avait attiré.
Neville l'avait accueilli avec un sourire, et lui avait proposé la place à ses côtés, en face d'Hermione.
« Quel cours avez-vous ? » questionna aimablement le serpentard.
Harry fit une grimace. « Histoire. »
Hermione sautilla sur place devant la moue de son voisin. « Mais c'est passionnant ! »
« Ce n'est pas la matière qui me dérange… c'est le professeur. »
Draco ricana. « De ce point de vue, je crois que j'ai pire que vous ce matin. » Il sourit narquoisement devant les regards curieux de ses nouveaux amis. «… Quirrell. »
« Quel est le problème avec lui ? » demanda Harry. « La salle pue l'ail, il bégaie et dit parfois des choses incohérentes, mais par rapport au fantôme qui nous fait cours en histoire… »
« Le problème n'est pas ce qu'il montre, mais ce qu'il cache. »
« Comment ça ? » s'enquit Neville.
Draco tourna la tête sombrement vers le garçon qui avait survécu. « Vous n'avez pas remarqué ? C'est le professeur de défense contre les forces du mal, et il a l'air terrorisé par tous les sujets qu'il nous présente. C'est un expert en troll, capable de murmurer à leur oreille, et il panique et fait paniquer toute la salle le soir d'Halloween, plutôt que de gérer le problème seul sans déranger personne. Un troll qui ne peut pas être entré là seul. »
Hermione l'interrompit. « Il était dans les cachots. C'est plutôt le repère du professeur Snape. Et le professeur Snape était blessé hier soir, vous n'avez pas remarqué ? Il saignait… Comme s'il avait affronté un certain touffu. »
Neville sursauta. « Pourquoi forcément accuser Touffu ! Que ferait le professeur Snape là-bas ! »
« Il cherchait ce que cache Touffu, certainement. C'est un professeur, et un puissant sorcier. Il y a peu de possibilités pour qu'il se retrouve blessé. »
Harry soupira et chuchota. « Il n'avait rien avant de partir du banquet. Et il est parti subrepticement par la petite porte… »
Draco était indigné. « Tu ne vas pas approuver cette proposition ridicule ! Hier soir, il était peut-être blessé, mais vous n'avez pas remarqué cet échange non verbal entre lui et Quirrell ? Ces regards, et la crainte de Quirrell. Pourquoi Quirrell aurait peur d'un autre professeur ? Sauf s'il s'est passé quelque chose entre les deux hommes. Quelque chose de grave et… de pas net. »
Harry lança un regard furieux à Draco. « Oui, et ce n'est pas Quirrell qui est un mage noir et qui valorise Serpentard en insultant sans cesse les autres Maisons. »
« Je n'y crois pas que tu dises une chose pareille. » souffla Draco, réellement perturbé par l'entêtement de ces Gryffondors à voir le mal envers Snape.
Harry se fit dangereusement froid, autant que Snape. « Tu l'as dit toi-même, je n'ai rien à voir avec lui. C'est ton parrain, et il n'est rien par rapport à moi. Et mon parrain et lui se détestent. Il y a bien une raison. »
Le courrier arriva à ce moment, et un paquet de forme étrange tomba sur la table entre les quatre enfants. Un mot indiquait que le paquet était pour Harry.
La chose n'était pas passée inaperçu à table. Ron s'approchait.
« Qu'est-ce que c'est ? »
Draco ricana d'un air mauvais. « À ton avis, Weasley. C'est un balai. »
Ron rougit fortement. Neville fit remarquer que la forme était plutôt significative, et il aida Harry à déballer.
« Un nimbus 2000. » sourit le Serpentard avec un haussement de sourcil. « Mais les premières années n'ont pas le droit d'avoir leur propre balais. »
Harry lança un regard inquiet vers la table des professeurs. Dumbledore et McGonagall lui souriaient. Il sourit en retour.
« Je ne pense pas que ce sera un problème. »
Neville l'appela, un papier en main. « Harry, ça vient de ton parrain. »
« Fais voir ! » demanda Harry, très heureux d'avoir un contact avec l'homme.
Il lui avait envoyé des lettres pour l'informer des choses depuis le début de l'année. Il lui avait beaucoup parlé de Draco, mais n'avait rien mentionné sur Snape. Il ne voulait pas que son parrain et ce qu'il considérait comme un beau-père se haïssent d'avantage.
Il avait raconté le premier cours de vol, et sa nomination comme attrapeur. Sirius avait été fort surpris, et très fier.
Harry regarda le mot.
À mon très cher filleul. Bravo Harry pour ton poste ! Je savais que tu ferais de grandes choses dans ton année. Le vieux Dumbledore et la vieille McGonagall ont donné leur accord pour que tu aies un balai. Je veux le meilleur pour toi. Normalement, les premières années n'ont pas le droit à leur balai personnel, mais normalement ils ne sont pas attrapeur. Éclate bien tous ces Serpentards au Quidditch. Bravo encore ! Le plus jeune attrapeur depuis un siècle ! Et n'hésite pas à remettre cet arrogant Malfoy à sa place. Sa famille est mauvaise, profondément mauvaise. Je t'en parlerais plus pendant les vacances. Il y a des choses qui ne sont pas à écrire. Et profite bien de tes matchs. Et si tu en as l'occasion, mets un peu de bazar en salle de potion, ça fera le plus grand bien à Servillus.
Harry aimait beaucoup son parrain. Mais parfois il avait surtout envie d'être en colère contre lui. Il ne montra pas le mot à ses amis, et le cacha dans sa poche.
Il attrapa son nouveau balais. « Je vais le ranger dans le dortoir ! Tu viens, Neville ? »
Les deux garçons laissèrent seul Hermione et Draco. Dès qu'ils furent sortis, Ron s'assit à côté de la fille.
« Qu'est-ce que vous faites là tous les deux ? Malfoy, tu sais que c'est une né-moldu ? »
Draco blêmit et grinça des dents. « Ce ne sont pas tes affaires, et je ne vois pas l'intérêt que tu portes à sa filiation. Sauf si tu renies les positions politiques de ton père. »
« Et toi, tu es en opposition avec le tien ? »
Hermione se leva. « Ça suffit les garçons. Ronald Weasley, je ne veux plus rien avoir à faire avec toi. Viens, Draco, la bibliothèque est certainement mieux fréquentée. Il faut qu'on prépare notre cours d'astronomie pour ce soir. »
Le Serpentard obéit en silence, sans le moindre regard pour le rouquin ébahit.
McGonagall avait regardé la scène avec un intérêt et une surprise toute particulière. Il pourrait être amusant d'informer Severus sur la chose.
Un Serpentard qui favorise la pureté du sang, ami avec une née-moldue de Gryffondor et rival avec un garçon de Gryffondor, et la fille qui commençait à rejeter son colocataire au profit du Serpentard…
C'était une chose qu'elle avait déjà connue il y avait une vingtaine d'années. Elle espérait que cette histoire finisse mieux que la précédente.
Elle sourit. Vu qu'ils s'étaient rapprochés après avoir déjà leurs relations au sein de leurs Maisons respectives, elle pouvait espérer que tout aille bien. Mais il faudrait faire attention aux deux garçons. Aucun des deux n'était du genre à se laisser intimider… ils étaient même du genre à intimider les autres.
Durant son cours de défense contre les forces du mal, Draco étudiait chaque détail du professeur. Il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas avec lui, et l'adolescent était bien déterminé à convaincre les idiots de Gryffondor qu'il avait raison.
Il renifla de mépris en pensant aux élèves de la maison opposée qui devaient être en train de dormir bercés par le professeur d'histoire de la magie à cette heure.
Les cours d'astronomie avaient lieu dans la nuit du vendredi à samedi de minui 25, avec toutes les Maisons confondues, comme en cours de vol.
Draco et Hermione excellaient dans ce cours. Harry se surprit à penser qu'ils formaient un excellent duo. Neville était plutôt ensommeillé à chaque cours d'Astronomie. Il avait du mal à trouver le bon rythme pour suivre si tard.
Draco s'approcha et se moqua gentiment. Draco restait Draco, même s'ils avaient fait la paix. « Si tu n'es pas capable de tenir, Nev, tu devrais peut-être envisager de faire une sieste dans l'après-midi. »
Harry se renfrogna à la place de son meilleur ami. « On se repose déjà à partir de 21h avant de venir en cours. »
Draco ferma les yeux, bras croisé, avec un sourire digne d'un aîné qui s'amuse de la naïveté de son cadet. « Je parlais d'une vraie sieste, Harry. De toute évidence, Nev a besoin d'une vraie nuit complète. S'il dort pour la nuit et doit se lever avant d'avoir terminé, il restera fatigué. Il faut que sa nuit de sommeil n'ait lieu qu'après le cours. Mais comme il est de nature fragile, il devrait se reposer pour être frais à minuit. Quand je dis se reposer, c'est pas se coucher pour faire de beaux rêves. Mais qu'il fasse une jolie petite sieste de mettons 15h à 18. Ensuite, qu'il ne se lève qu'à 10h le samedi, pour tenir en botanique. J'ai remarqué qu'il piquait aussi du nez dans notre cours du samedi. Ce qui est dommage si ce que tu vantes de ces talents dans cette matière est vrai. »
Draco tourna les talons, et le reste du cours fut comme d'habitude. Draco et Hermione rivalisaient pour apporter le plus vite des commentaires ou des réponses au professeur Sinistra qui s'amusait de la nouvelle impatience de ces deux élèves.
Le lendemain, en cours de botanique, Neville aida Draco, sous les regards éberlués des Serpentards et l'œil mauvais de certains Gryffondors. Hermione participa avec entrain, reprenant son rôle de je-sais-tout.
Au repas, Snape passa derrière les Gryffondors, et souhaita froidement bonne chance à Harry pour son match contre Serpentard. Évidemment, tout le monde le prit pour ironique. Sauf Harry et Neville.
Harry sentit son cœur se réchauffer aux encouragements du professeur qu'il croyait sincère. Il voulait lui demander si sa mère serait là, mais se ravisa. Ils étaient en public.
Hermione ne manqua pas de remarque que le professeur boitait, et en fit la remarque. Les deux garçons décidèrent de l'ignorer gentiment. Ils ne voulaient pas se disputer maintenant.
Neville, même s'il ne l'avait pas dit, était de l'avis de Draco. Et Harry, qui avait tantôt pris le parti de la fille, voulait conserver contre son cœur les encouragements de son beau-père imaginaire.
Puis vint le moment tant attendu, le match de Quidditch. Avant de monter dans les gradins avec les spectateurs, Draco passa près des vestiaires de l'équipe de Gryffondors.
Olivier Dubois fut le premier à le remarquer. « Qu'est-ce que tu fais là, serpentard ? Ton équipe n'est pas ici, et ta place est plutôt dans les gradins. »
Draco arbora son plus beau sourire narquois. « Oh, je suis juste venu souhaiter… un bon match, à Harry. »
Harry leva la tête en entendant celui grâce à qui il avait ce poste. Il s'avança. « Je vais réitérer la question de mon capitaine. »
Draco ricana. « Honnêtement, j'étais venu te dire que j'espérais que tu te casses une jambe. » Il plongea ses yeux bleus dans les yeux verts, avec une lueur étrange dedans. « Il faut bien cela pour te remercier de m'avoir fait punir pendant que tu étais récompensé pour avoir… tenté de, tu sais, me tuer. »
« C'est n'importe quoi ! Sors d'ici Serpentard. » s'insurgea Dubois.
Draco lui lança un regard mauvais, puis haussa les épaules d'un air désintéressé. « J'ai hâte de voir comment va s'en sortir un gamin qui ne savait pas voler il y a deux mois. » Et il partit.
Harry ne regarda pas Dubois, il fixa le sol, coupable. « Il… il ne mentait pas. J'ai essayé de le faire tomber de son balai pour récupérer le Rapeltout de Neville. J'ai l'impression qu'il m'en veut encore pour de vrai. Je pense qu'il essayera d'être attrapeur l'année prochaine. »
« Mmh, c'est possible, l'attrapeur actuel de Serpentard est en dernière année. Il y aura une place de libre. Mais ne t'inquiète pas, tu vas n'en faire qu'une bouchée. »
Harry releva le visage pour affronter l'œil rassurant de son capitaine. Il voulait être en colère, mais l'expression de Dubois le calmait. « J'ai vraiment tenté de lui faire mal ! C'est moi qui étais en faute, et c'est normal s'il m'en veut. Et il est vraiment doué sur un balai. Je pense que nous sommes partis dans une grande rivalité personnelle entre lui et moi au Quidditch. »
Les jumeaux Weasley arrivèrent derrière lui. « Ne t'en fais pas, »
« nous serons là, »
« pour te couvrir. »
« Toujours ! »
Il sourit timidement. « Merci. »
Il avait appris à les connaître. Ils étaient amusants, et bien plus aimables que leur petit frère. Ils n'aimaient pas non plus Snape, mais ils savaient que c'était leur faute s'ils le mettaient en colère.
En fait, ces farceurs faisaient exprès de faire tourner bourrique le professeur, et ils avaient atteint des records de sanction depuis leur première année. Ils n'étaient cependant pas mauvais en potion.
Harry était anxieux. Dubois lui avait parlé de son expérience avec les Cognards. Il s'en prenait à chaque match. Lors de son premier match, il s'était d'ailleurs fait assommer au bout de 2 minutes pour plusieurs semaines.
Les jumeaux faisaient des pitreries pour le rassurer et détendre l'atmosphère.
Ils entrèrent sur le terrain. C'était un match Gryffondor contre Serpentard, pour ouvrir la saison. Les points qu'ils gagneraient iraient à la coupe de Maison.
Le début du match se déroula bien trop vite aux yeux d'Harry. Il n'était pas encore habitué à voir cela, et n'était pas capable de saisir ce qui se passait.
Il avait un seul objectif, le vif d'or. Dubois lui avait dit de ne pas se soucier du reste du terrain, de tout ignorer sauf le vif. Il ne devait même pas faire attention aux points que faisaient le reste des équipes.
Son capitaine était persuadé que s'il attrapait le vif d'or ils gagneraient automatiquement. Harry bougea dès qu'il le vit. Mais soudainement, son balai se mit à faire des cabrioles, comme s'il était à une séance de rodéo. Rapidement, Harry se retrouva éjecté, et accroché seulement par une main à son balai qui s'était enfin stoppé. Mais qui refusait d'effectuer le moindre mouvement.
Dans les gradins, Hermione était stupéfaite. Quelqu'un lançait un sort au balai d'Harry. Mais qui, et pourquoi !
Elle prit les jumelles de Neville, qui était sidéré par la situation, et chercha dans les gradins. Elle trouva Snape en train d'agiter les lèvres et de fixer Harry du regard. Elle en était courroucée.
Au passage, elle nota l'expression de surprise de Quirrell. Et Draco avait le culot de dire que c'était celui-là le "mauvais" ?
Elle fouilla alors dans la foule de Serpentard où était Draco. Elle le vit. « Non, ce n'est pas vrai… » chuchota-t-elle.
Neville suivit la direction des jumelles. Il ne pouvait pas voir ce qu'elle aperçut cela dit. « Qu'est-ce qu'il y a ? »
« Quelqu'un jette un sort au balai d'Harry ! Je crois que c'est le professeur Snape, et que Draco ose le défier en faisant un contre-sort. »
Elle rendit les jumelles à son ami. « Je ne sais pas pourquoi il fait ça, mais il est clair qu'il te déteste et déteste Harry depuis le début. Je vais aller enflammer sa cape pour le déstabiliser ! »
« Non, ne fait pas ça, Hermione ! »
Elle partait déjà. Neville décida de la suivre.
« Hermione, tu te trompes, ça ne peut pas être Snape ! »
« Je sais ce que c'est jeter un sort. Il ne quitte pas Harry des yeux, il a toujours le contact visuel, et il marmonne la formule. »
« Ça peut être le contre-sort aussi ! Le balai d'Harry ne bouge plus, il va mieux. »
« Non, ça c'est Draco. Il fait pareil, avec sa baguette pointée discrètement vers le balai. »
« Hermione, écoute-moi ! » Neville l'attrapa par le bras et la força à s'arrêter alors qu'ils étaient dans l'intérieur de la tour des professeurs.
« Il faut que je me dépêche d'arrêter Snape ! Draco n'aura pas la puissance de lutter contre un professeur ! »
« Hermione, ce n'est pas Snape, c'est Draco ! »
« Impossible ! Draco est notre ami. »
« Et Draco a une vengeance à assouvir, alors que Snape n'a aucune raison de s'en prendre à Harry. »
« Tu plaisantes ? Tu as vu comment il vous traite en cours tous les deux ? Je suis contre l'irrespect de Ronald, mais il a raison. »
« Non, il a tort. Hermione, Severus aime Harry. »
« Pa… pardon ? Severus ? »
« C'est le prénom de Snape. Tu te souviens de la dame qu'on voit avec lui lorsqu'il est à la table d'honneur, même s'il n'est pas souvent là. Je soupçonne qu'il reste dans ses quartiers parce qu'elle n'est pas en état de venir souvent devant nous tous. »
« Je ne vois pas le rapport. Je suis curieuse de savoir qui est cette superbe femme qui reste avec un homme tel que lui, mais nous avons une urgence. Nous devons sauver Harry ! »
« Hermione, Harry est déjà sauvé. Cette femme est la mère d'Harry. Et Severus Snape ferait tout ce qu'il peut pour sauver le fils de cette femme, de cette Lily. C'est Draco qui jette un sort au balai d'Harry, et même s'il a sa baguette et pas le professeur, et même s'il est très doué, il n'a pas le niveau pour affronter Snape. On peut ressortir maintenant, tu verras probablement que le problème est déjà réglé. »
« Mais… mais Draco ne peut pas, il ne peut pas ! Il nous a sauvés l'autre jour. Et… et vous vous êtes serré la main. »
« Oui, mais aujourd'hui est un cas spécial. Aujourd'hui, c'est le jour où Harry lui montre l'injustice de leurs situations respective pour le vol. Draco en veut à Harry pour ce qu'il s'est passé. Je n'étais pas là, et je peux quand même ressentir tout le ressentiment de Draco vis-à-vis de ça. »
Neville attira Hermione dehors. Ils purent voir le terrain juste au moment où Harry gobait le vif d'or près du sol. Hermione fut ahurie, et Neville éclata de rire avant de rejoindre précipitamment son ami, comme Madame Bibine.
L'arbitre déclara alors Gryffondor vainqueur lorsque Harry recracha la balle. Hermione lança un regard froid vers les gradins où se trouvait Draco. Si c'était vrai…
