(La pierre philosophale) L'affrontement


Il était là, debout devant la seule chose qui emplissait cette immense salle. Debout depuis des heures. Mais il n'y avait toujours rien. Il n'avait toujours rien.

Il entendit le bruit de la porte. Il ne parvint pas à retenir un léger sourire en songeant que des idiots étaient venus ici le même jour que lui. Il se rattrapa, et reprit son rôle au visage sérieux.

Que cela faisait du bien d'être soi même… enfin, un peu plus que ce qu'il était le reste de l'année. Quoi qu'il fasse il ne serait plus jamais le même. Et actuellement, il ne pouvait même pas être entièrement lui. Il n'était jamais seul…

Il ne se retourna pas, et attendit que les intrus s'avancent plus près… assez près pour qu'il puisse les identifier.


Ils avaient traversé les flammes sans rien ressentir, à part une sensation apaisante. Presque comme si toutes les brûlures s'estompaient. Y compris celles qu'ils ressentaient à cause des douleurs de leurs diverses blessures acquises lors des autres épreuves.

Ils pénétrèrent dans la salle, et refermèrent doucement la porte derrière eux. Draco décida qu'il allait assez bien pour éviter de se soutenir à ses amis. Il réalisa vite qu'il avait quand même besoin d'un soutien, alors Neville resta à ses côtés.

Hermione et Harry s'avançaient d'un pas déterminé dans la pièce. Elle était grande, immense même, avec deux grandes colonnes de larges marches pour descendre dans la plus vaste partie de la salle.

Et elle était surprenamment vide. Seul se trouvaient un miroir en son centre, et un homme au turban devant. Ils ne devaient pas être surpris de voir le professeur. Ils savaient qu'il devait être là. Harry et Hermione descendirent en bas des marches. Neville et Draco restèrent en haut.

Quirrell avait vu leur reflet. C'était des élèves. Des enfants mêmes. Des premières années. Pourquoi par Merlin était-ce des premières années qui avaient eu l'audace de le rejoindre ? Pourquoi maintenant ? Avaient-ils su ?

Il attendait d'entendre les enfants s'exclamer, et déclarer leur surprise de le trouver là, lui. Mais il n'entendit rien. Pas un souffle. Les deux enfants restaient debout, sérieux, devant la dernière marche qu'ils avaient descendue.

Mais qui était ces deux-là de toute façon ? Ah, oui, il se souvenait. Le garçon Potter. Un presque orphelin aux parents fous. Le nouvel attrapeur de Gryffondor car il était trop orgueilleux pour ne pas crâner dès son premier cours de vol. Le jeune Malfoy avait eu la décence de bien se tenir à ce cours au moins.

Et la fille avec lui ? La petite Granger. Une sorcière talentueuse, mais stupide. Elle passait son temps à faire la morale à tous et à réciter ses livres sans réfléchir. La seule raison pour qu'elle ne soit pas à Serdaigle ne pouvait être que qu'elle ne savait pas penser. Une née-moldue, évidemment.

Et ils étaient encore là, planter là, debout, à rien faire d'autres que de l'observer. Sa mâchoire se contracta. Il en avait assez d'attendre. Il avait besoin d'action, cela faisait déjà des heures qu'il restait immobile, et maintenant qu'une distraction lui arrivait sur un plateau, les protagonistes avaient le culot de lui refuser d'interagir avec lui ?

Il se retourna, prêt à se délecter de leurs visages surpris ou apeurés, et sur le point de leur lancer quelques mots bien sentis. Mais en se retournant, ses yeux voyaient plus que ce que le reflet du miroir avait bien voulu lui montrer.

Il y avait deux autres intrus en haut des marches. Et ceux si étaient à la fois nettement moins désirables et tellement plus attendus. Il laissa paraître sa surprise en agrandissant ses yeux fixés sur eux. Puis il les rétrécit pour se montrer effrayant.

Les deux garçons le fixaient. Malfoy était froid ou indifférent. Longbottom n'était que légèrement impressionné, et en vérité, montrait même du soulagement au moment où Quirrell s'était retourné face à eux. Pourquoi était-il donc soulagé parmi toutes les expressions qu'il aurait pu avoir ?

« As quoi vous attendiez-vous, précieux enfant… enfant qui… a… survécut. »

« Pas à grand-chose à part à votre présence, Professeur. Mais à y réfléchir, il fallait bien que le miroir soit déplacé ici. »

« Où est donc passée votre couardise légendaire ? »

« Je ne suis pas couard. Seulement très facilement anxieux. »

« Et étourdi. » compléta Draco.

« Comment m'attendiez-vous ? Le p-pau-pauvre professeur Qu-Quirrell ne vous a pas convaincus ? »

« Au début si. Au début. »

« Vous êtes juste un pathétique acteur. Mon parrain est bien meilleur. »

Aux mots de Draco sur son parrain, Neville tressaillit. Légèrement, mais assez pour attirer l'attention de Quirrell.

« Le professeur Snape ne faisait-il pas un meilleur candidat ? »

Neville ne put s'empêcher de hocher la tête doucement, provoquant un regard noir et indigné du Serpentard.

Hermione intervint avec suffisance. Elle avait très envie de remettre ce pathétique enseignant à sa place depuis longtemps.

« Oh non, personne n'y a cru. »

« Menteuse. » siffla Draco avec moquerie.

Elle lui lança un regard furieux, et il lui rendit un sourire narquois.

« Comment avez-vous compris ? » interrogea Quirrell.

Draco lui cracha tout le venin dont seul un Serpentard était capable. « Votre odeur se repère d'assez loin, et votre tour pathétique pour paraître misérable était tellement exagéré qu'il eut été insupportable de considérer que même le vieux fou recrute un être pareil. »

« Est-ce ainsi que votre père et votre parrain vous ont éduqué à parler à un professeur ? »

« Professeur, vous ? Laissez-moi rire. Non, finalement c'est tellement ridicule, une si mauvaise blague, qu'il n'y a absolument rien pour en rire. Et penser que je puisse accuser mon propre parrain de quoi que ce soit est si… je n'ai même pas de mot. »

« Où est la pierre ? » interrompit Harry, captant l'attention du professeur.

« Est-ce Snape qui vous en a parlé ? »

Draco ricana face à l'accusation. Snape, son parrain ? Parler à des enfants de 11 ans d'une chose pareille ? Pourquoi ne pas l'accuser de les avoir menés dans cette salle lui-même tant qu'il y était ? Il trouvait Quirrell de plus en plus détestable et médiocre. Un piètre sorcier que ceci. Un déchet parmi les ordures.

Quirrell lança un regard sombre au jeune Malfoy. « Monsieur Malfoy, dois-je conclure que je vous dois d'avoir été ciblé, repéré, et surveillé par Snape ? »

« Vous oubliez "et menacé". » commenta Harry avec froideur.

Quirrell frissonna. Comment cet enfant savait-il cela aussi ? Il concentra toute sa colère et sa haine sur le groupe imprudent.

« Cela ne vous suffisait pas d'avoir battu mon troll, il fallait que vous continuiez à me mettre des bâtons dans les roues. Severus ne m'a plus jamais laissé seul ensuite. Mais il ne comprend pas, je ne suis jamais seul. »

Draco aussi était capable de montrer du mépris envers cet insecte d'homme. « Dites-nous qui était dans la forêt ce soir-là. Vous savez. »

« Oh, mais vous n'en avez pas d'idée, Monsieur Malfoy ? »

Draco ressenti la furieuse envie de faire ravaler son orgueil à cet homme. Cet homme qui avait voulu l'intimider dans l'infirmerie. Cet homme qui l'avait défié. Défi accepté.

« Flipendo. »

Quirrell fut projeté contre le miroir. Il se releva avec une grande fureur. Par réflexe, Hermione et Harry sortirent leurs baguettes. Toute la haine dans les yeux du professeur était dirigée vers le Serpentard blessé et fatigué.

Le professeur commença à foncer vers l'adolescent, lorsqu'une voix s'éleva.

« Laisse-moi leur parler… »

Elle était basse, sifflante, comme si elle venait d'un autre monde. Hermione et Harry regardaient partout dans la salle, cherchant d'où provenait ce son. Draco était toujours concentré sur Quirrell avec sa baguette prête à riposter. Neville fixait le turban de l'homme.

Il y avait quelque chose, là, et il avait le sentiment qu'il savait ce que c'était.

Quirrelt se redressa. « Maître, vous n'avez pas assez de force… » fit-il craintivement.

« J'ai assez de force pour ça ! » siffla la voix en colère.

Quirrell commença à défaire son turban.

Neville se contracta. Draco senti la main de son ami dans son dos se crisper. Il aurait aimé avoir une potion calmante à lui donner.

Harry et Hermione gardaient leurs baguettes pointées vers leur "professeur", prêts à se défendre contre une quelconque force du mal.

Le turban était défait. Le professeur était chauve. Les yeux des deux Gryffondors qui pouvaient voir le reflet dans le miroir s'écarquillèrent. La pression de leurs doigts sur leurs baguettes s'accentua, mais leurs bras tremblaient.

Draco commençait fortement à faiblir de fatigue, et la douleur dans ses membres reprenait le dessus sur sa volonté. Neville était plus tendu que jamais. Même Quirrell paraissait légèrement tendu.

Quirrell avait un second visage à l'arrière du crâne. Ce visage s'étira comme pour reprendre une forme moins plate. Il fixa ensuite les enfants qu'il pouvait par le reflet du miroir. Il savait ce qu'il voulait. Il était capable de contrôler ses envies. Il voulait voir les reflets des quatre enfants, alors c'est ce qu'il vit.

Il pouvait observer les reflets des deux qui avaient un reflet normal. Et il pouvait voir l'image en reflet des deux en haut des marches grâce à la magie de Riséd.

« Nous revoilà face à face. » fit la voix.

Draco se sépara de Neville et se laissa tomber à genoux. Il était exténué. Il regardait le sol, mais son oreille se souleva, suivit de ses yeux vers son ami lorsqu'il distingua le souffle de sa voix. « Voldemort… »

Draco était horrifié en réalisant ce que disait Neville. Il le savait bien sûr. C'était la conclusion qu'ils avaient tirée précédemment. Mais le voir maintenant et devoir l'affronter était une tout autre chose.

Le second visage de Quirrell l'avait entendu. « Oui… Voyez ce que je suis devenu. Regardez ce que je dois faire pour survivre, vivre aux dépens d'un autre comme un parasite. Le sang de licorne me permet de rester en vie, mais pas d'avoir à nouveau mon propre corps. Mais il y a quelque chose qui a ce pouvoir. »

« La pierre philosophale peut permettre d'allonger la vie, mais pas de créer un corps ! » cria la fille idiote.

Le visage plissa des yeux en la regardant.

« Il y a tant de choses que vous ignorez, les enfants. Approchez, je pourrais vous apprendre. »

Harry cria à son tour. « Nous apprendre quoi ! Nous apprendre à faire le mal ! Jamais ! »

Le visage fixa son regard sur le blond à genoux.

« Certains ont déjà accepté l'enseignement de cette puissance. Je peux vous offrir plus encore. »

Il observa ensuite le garçon effrayé à côté.

« Dis-moi, n'as-tu pas envie de revoir ton père et ta mère ? Ensemble, nous pouvons les ramener. »

Neville frissonna. Harry s'écria. « Il ment ! »

Neville utilisait tout son courage pour paraître calme et sa voix fut presque un murmure. « Je sais. Nous le savons tous. »

« Approchez les enfants. Approchez, et dîtes moi ce que vous voyez. »

Neville secoua la tête. Il refusait de se placer devant ce miroir. Il ne voulait pas savoir ce qui lui serait montré.

« Draco… Draco Malfoy. Ton père savait ce qui était bon. Il savait où était sa place, il savait que le bien et le mal n'existent pas. Il n'y a que le pouvoir. Et ceux qui sont assez forts pour le rechercher. »

Draco tremblait. Il ne pouvait pas, ne pouvait pas, se ranger du côté de cet homme. Mais il ne pouvait pas mettre en danger ses amis. Il souleva un visage froid, et des yeux sans lumière. Il se releva doucement et descendit les marches. Il cachait sa peine. Tous l'observaient. Ses camarades étaient silencieux, le souffle court.

Il devinait avec tristesse que les Gryffondors pensaient qu'il rejoindrait le mage noir. Après tout, il était un Serpentard, et un ambitieux. Aux yeux de beaucoup, cela représentait le mal. Et s'ils savaient ce qu'avait été son père…

Il passa devant les regards inquiets d'Hermione et Harry, et continua jusqu'à ce qu'il ait atteint le miroir. Il voulait empêcher Quirrell d'avoir la pierre. Il resta en proie à la stupeur en voyant son reflet.

Il se vit mettre la main dans sa poche et en sortir une pierre rouge brillante avant de l'y remettre en se faisant un clin d'œil.

Instinctivement, il mit sa propre main à l'intérieur. Il sentit le contact froid du minéral. Il se figea.

« Que voyez-vous ? » ordonna Quirrell.

Il ne répondit pas. Il tenait fermement sa baguette dans son autre main. Il était beaucoup trop proche du professeur à son goût.

« Dites-moi ce que vous voyez ! »

Draco se récapitula son année dans son esprit. Il visualisa chaque événement qui l'avait vraiment marqué. Il cherchait une réponse valable.

« Je me vois faire tant de choses. De grandes choses. Je me vois battre Potter au Quidditch, lui prendre le vif d'or sous son nez et le regarder chuter de son balai. Je me vois gagner un duel contre Weasley et l'écraser. Je me vois obtenir une vengeance contre chacun des Gryffondors idiots, et commander à tous les Serpentards. Je me vois en maître sur l'école. »

Hermione ne comprenait pas. Elle chuchota à l'intention d'Harry. « Qu'est-ce que c'est que ce miroir ? »

Harry serrait les poings. Il observait la nuque du blond. « C'est le miroir de Riséd. Il montre nos plus profonds désirs. Nous n'aurions jamais dû faire confiance à Draco. »

L'expression de Quirrell était indescriptible. Draco n'osait pas le regarder, il restait les yeux fixés sur la glace qui ne lui montrait plus que le reflet de la salle. Il regardait l'expression de chacun de ses camarades. Il voulait pouvoir distinguer ce qu'ils pensaient de ses dires.

Il serra les dents en voyant le visage choqué d'Hermione. Il se fichait de la colère de Potter. Neville ne paraissait pas perturbé, plutôt concentré.

« Fais venir les autres enfants. »

Quirrell saisit l'épaule de Draco et l'écarta à son côté. Il ordonna à Harry de venir. L'enfant ne voyait pas d'autres solutions, et était en fait curieux de savoir pourquoi ça importait tant à Voldemort.

Alors il vint se placer devant le miroir qu'il avait déjà observé un long moment à Noël.

Il se vit sourire et retourner ses poches vides avant de tourner la tête vers Draco et lui faire un clin d'œil.

Il ouvrit la bouche, ahuri. Que voulait dire ce reflet ? Que voulait-il, pourquoi voyait-il ça ? Il était en colère contre son ami il y avait un instant, cela voulait-il dire qu'il voulait se réconcilier avec lui ? Après toutes les horreurs qu'il avait dites ?

« Que voyez-vous ? »

« Je… je me vois coller un coup de poing dans la figure de Draco. »

Draco tressaillit. Harry était content d'avoir provoqué une réaction chez le traître.

« Il ment. Je veux cette pierre. »

Harry se tourna avec colère vers Quirrell, sans faire attention au visage blême de Draco à côté du professeur. « Je n'ai pas vu de pierre ! Et je n'ai pas la pierre ! Je ne sais même pas où elle est ! »

« Il s'avère que si, tu le sais. Et je l'obtiendrais sans mal puisque l'un de vous l'a dans sa poche. »

Aussitôt, Draco voulu courir loin du professeur, mais à peine eut-il esquissé le mouvement, Quirrell le saisit fermement par le bras, lui arrachant un cri de douleur. Harry comprit son erreur en voyant Draco plonger sa main libre dans sa poche.

Le jeune Serpentard attrapa rapidement la pierre et la jeta loin vers les escaliers. Hermione saisit le mouvement et se précipita là où la pierre s'apprêtait à atterrir et tendit les mains pour la réceptionner.

« Arrête-les ! »

Quirrell alluma des flammes tout autour de la salle.

« Ne sois pas idiot, Draco, pourquoi connaître une mort atroce quand tu peux me rejoindre ? »

Draco essayait de se libérer de l'emprise du professeur et tentait de fermer ses oreilles aux remarques de Voldemort.

« Tue la Sang-de-Bourbe. »

Quirrell jeta Draco derrière lui et se précipita vers Hermione. Draco percuta le sol avec douleur et tourna un visage horrifié vers la scène qui devait se dérouler sous ses yeux. Harry couru vers lui pour l'aider à se relever.

« Non, Harry… »

« Laisse-toi aider, Draco ! Quel sort ? »

Les yeux de Draco s'agitèrent tandis qu'il fouillait sa mémoire.

« Hermione sait faire le pétrificus, mais pas toi, j'imagine. »

Hermione poussait des cris aigus alors qu'elle essayait d'échapper au professeur. Neville courait vers le combat.

« Enseigne-moi ! » demanda Harry

« Quoi, maintenant ? ! N'es-tu pas fou, Harry ? Je ne peux pas t'apprendre un sort en 5 secondes ! »

« Lâche-la ! » criait Neville alors que Quirrell saisissait Hermione par le cou pour l'étrangler.

Neville se jeta sur le professeur le poussa fortement pour le faire s'écarter de son amie.

Hermione reprenait son souffle avec difficulté lorsqu'une idée germa dans l'esprit sinueux du Serpentard. Ses yeux brillèrent d'une lueur étrange et son sourire se fit méchant. Il agita sans un son sa baguette.

Quirrell se retrouva la tête en bas, suspendu par les chevilles. Harry éclata de rire. Les yeux injectés de sang de Voldemort trahissaient toute sa haine face à cette farce. Draco eu un sourire narquois. Neville tourna la tête vers les deux autres garçons.

« Draco… es-tu certain que c'est une bonne habitude à prendre que de lui lancer des sorts ? »

« Pourquoi ? Tu as l'intention d'être ami avec Quirrell ? »

Harry reprit sa respiration après son éclat de rire. « Que fait-on maintenant ? »

Draco réfléchit. « Aucune idée. » murmura-t-il, vraiment exténué.

Il ne voulait pas l'avouer, mais le petit sortilège informulé avait eu raison de ses dernières forces, et il ne se sentait pas d'effectuer la moindre chose supplémentaire, pas même se relever. Il laissa retomber son bras et lutta contre la fatigue du mieux qu'il pouvait.

Hermione s'asseyait sur les marches. Puis elle réalisa.

« La pierre ! Je ne l'ai plus ! »

Elle se tourna vers le professeur. Neville vit l'éclat rouge dans la main de l'enseignant. Il voulut lui arracher. Et il y parvint, pendant que la main de Quirrell s'effritait.

Draco choisit ce moment pour perdre connaissance, et Quirrell retomba au sol, regardant son absence de main avec affolement. Il se releva d'un coup vers Neville qui étendit les mains pour se protéger. Il se retrouva à toucher le visage du professeur qui tomba en cendre avec le reste de son corps.

Les trois Gryffondors étaient en état de choc.

Puis, l'esprit de Voldemort s'éleva. Il cria en traversant Neville avant de partir. Neville s'effondra au sol et se cogna la tête contre une marche.

Hermione courue à son secours.

« Il saigne et est inconscient, mais il vit. »

Harry laissa échapper un soupir de soulagement. « Merci Merlin ! »