Premièrement, je voulais m'excuser à mes amis lecteurs d'avoir prit tant de temps pour écrire mon chapitre…disons que mes études on prit beaucoup de mon temps et comme j'écrivais l'histoire par petits bouts, a temps perdu ça a prit quand même un bon bout…surtout si on considère la longueur du chapitre…

Mais bon, il est enfin là! , pour mon plaisir et le vôtre aussi j'espère!

En passant, ne manquer pas le prochain chapitre de l'histoire de Slyvara Snape, même bat-heure, même bat-chaîne…pour ceux qui aiment l'action, vous allez être servis!

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Chapitre 5 : Gallion, mornilles et noises…

            Le jour 'J' arriva enfin, Cirius entendit la voix de son aïeule lui dire de se réveiller. L :'esprit encore embrouillé de sommeil, le jeune homme se demandait ce qui se passait. En quelques secondes à peine, son cerveau reprit sa vigueur habituelle et il sut que l'on était en août et que la veille on était le 30 de ce mois…Il se leva, s'habilla en vitesse et descendit prendre son petit déjeunes avec sa parente. Il mangea très peu, son appétit .tait coupé par la nervosité et l'excitation d'aller enfin acheter son matériel scolaire. En avalant son œuf, il repassa la liste avec sa grand-mère.

-Il y a longtemps que je n'ai pas été sur le Chemin de Traverse, commença la vieille dame. Mais je me rappelle très bien où on           pourra trouver tout ton matériel, rien ne change vraiment dans cette allée.

            La vieille dame se retrouva perdue dans ses pensées, mais son petit-fils ne le remarqua pas vraiment car lui aussi était perdu dans les méandres de son esprit; il se demandait bien de quoi pouvait avoir l'air ce fameux Chemin de Traverse…

            Ce devait être une rue banale remplie de boutiques à l'allure banales pour ne pas éveiller la suspicion des moldus… il ne savait pas à quel point il se trompait…

            Cirius entendit enfin les mots qu'il attendait depuis son réveil…

            -Vas chercher tes bagages mon grands, nous partons bientôt.

            Sans rien dire, le gamin courut chercher sa valise et retourna voir sa grand-mère qui venait d'appeler le taxi.

            Les quelques minutes suivantes parurent une éternité aux yeux de l'apprenti sorcier. Le taxi arriva, ils se rendirent à l'adresse indiquée sur la lettre du ministère de la magie, ils s'approchèrent ensuite d'un vieux pneu et il entendit la voix de sa grand-mère lui dire :

-Je vais compter jusqu' a trois, à trois, tu mets tes mains sur le pneu, c'est un portauloin, il nous téléporteras sur le Chemin de Traverse, à Londre…alors…1…2…3

            Cirius se sentit emporté très loin, d'un seul coup, ce ne fut ni agréable, ni désagréable, mais tout de même un peu dérangeant. Il se retrouva au fond d'une ruelle sombre, en compagnie de sa grand-mère et du vieux pneu. Les voix lointaines parlaient en anglais avec un accent qu'il avait entendu dans les films de James Bond…un accent britannique! Il entendit sa grand-mère grommeler :

            -Ces portauloins québécois…seront jamais fiables…

            -Bon, continua-t-elle, suit-moi, le Chaudron Baveur n'est pas très loin d'ici si ma mémoire est bonne.

            Cirius était abasourdi…trop abasourdi même pour s'inquiéter sur l'état de la mémoire de sa grand-mère…il ne comprenait rien, une minute il était dans son bon vieux village et la suivante il était en Angleterre…il suivit Mary-Ann sans mot dire.

            Ils marchèrent quelques minutes en ne faisant pas attention aux regards des passants lorsqu'ils croisaient une femme habillée d'une longue robe verte et d'un chapeau bizarrement pointu. Ils entrèrent ensuite dans un pub à L'aspect miteux et délabré auquel était accroché ou plutôt semblait accroché par quelque tour de passe passe invisible, une enseigne disant : « Le Chaudron Baveur ». Ils traversèrent vite l'établissement pour ressortir dans la cour arrière où sa grand-mère tapa sur le mur du fond avec sa baguette. Cirius tomba presque sur le dos en voyant les briques du mur bouger toutes seules pour laisser un chemin aux deux humains.

            Si Cirius avait été surpris de voir les briques bouger, il le fut encore plus de voir devant lui une longue rue sinueuse grouillante de personnages habillés de mille et unes façons, les plus farfelues les unes que les autres, mais qui semblaient tout à fait normales aux yeux de sa grand-mère. Elle prit tout à coup un ton solennel :

-Cirius, c'est le Chemin de traverse. C'est ici qu'on retrouve les plus connues et aussi les meilleures boutiques de sorcellerie du monde.

            En entendant ces mots, toutes les questions qui brûlaient les lèvres de Cirius les franchirent d'un même coup et sa grand-mère ne comprit rien du flot ininterrompu de paroles qui sortirent en même temps.

            -Répète-moi donc tout cela plus lentement, dit-elle en riant.

-Depuis quand les vieux pneus sont-ils devenus des moyens de transport?; Comment as-tu fait pour faire bouger le mur?;  Qu'est-ce qui se vend dans les boutiques?; Pourquoi les gens sont-ils habillés si bizarrement?

La sorcière l'interrompit en lui expliquant ce qu'est un portauloin, et lui donna un bref cours sur le Chemin de Traverse, les boutiques, le pub, les gens…

            Après que la curiosité du jeune homme fut (un peu) rassasiée, ils sortirent la liste de matériel et commencèrent à faire leurs emplettes. Ils passèrent chercher de l'argent à la banque des sorciers : Gringott, où Cirius rencontra son premier gobelin et allèrent ensuite acheter quelques vêtements, robes et gants de protection chez Mme Guipure. Ils passèrent acheter quelques ingrédients  et accessoires pour la fabrication de potions dans une petite boutique où la propriétaire se révéla être une amie de longue date de Mary-Ann.

            Après quelques minutes passées à rester debout près de sa grand-mère, Cirius commença à s'ennuyer à mourir!, il avait le goût d'explorer d'autres magasins plus intéressants. Il échappa facilement à la surveillance de sa grand-mère et traversa la rue pour aller vers une des boutiques qui avait retenu son attention au passage plus tôt. L'enseigne indiquait : « Ménagerie Magique; tout, du simple chat au Veracrasse ». Il entra pour découvrir des centaines de cages. Certaines contenaient des animaux parfaitement normaux, d'autres habitaient des créatures des plus étranges. Un garçon qui devait avoir environ le même age que lui s'approcha, il était un peu plus petit que Cirius. Il avait des cheveux roux et bouclés et portait des lunettes aux branches en épais plastique violet.

            -Salut, moi c'est Anthony, lui dit le garçon en lui tendant la main.

            -Salut, moi c'est Cirius, content de te connaître, tu travailles ici?, répliqua l »'autre garçon.

            -La boutique appartient à ma mère, dit-il en pintant derrière lui avec son pouce, je te fais faire le tour si tu veux.

            -Wouah! Ça me ferait plaisir oui!, acquiesça Cirius en souriant.

            Les garçons passèrent presque une heure à regarder les différentes bestioles du magasin, ils parlèrent beaucoup aussi et Cirius apprit qu'Anthony était écossais et qu'il faisait lui aussi son entrée à Poudlard cette année.

            En se promenant entre les étagères, un aquarium attira l'attention du jeune sorcier, elle semblait vide, il lut sur l'étiquette : « Moke, région de Londre ».

            -Qu'est-ce que c'est?, demanda-t-il, curieux.

-C'est une sorte de lézard qui se rétrécit lorsqu'il ne se sent pas en confiance, maman m'a dit qu'il y en avait vraiment, mais je n'ai jamais rien vu dans cet aquarium.

Cirius s'approcha de la vitre et regarda dedans pour essayer de distinguer quelque chose. À sa grande surprise, il vit un petit point sombre apparaître, puis commencer à grossir pour devenir un lézard qui fit bientôt une vingtaine de centimètre de long. Le reptile se dandina jusqu'à la vitre pour braquer son regard globuleux dans celui de Cirius. C'est à ce moment que la mère d'Anthony s'approcha, stupéfaite.

            -Depuis deux ans que l'on à des mokes ici, c'est la première fois que j'en vois un apparaître devant un client…

            Elle ouvrit le terrarium et dit : « Si tu réussis à le prendre sans qu'il rapetisse de nouveau, il est à toi. ».

            Cirius décide de tenter sa chance, il approcha nerveusement sa main de l'animal qui, avec une rapidité surprenante sauta sur la main tendue du garçon pour monter se nicher sur ses épaules. Le jeune magicien fut un peu surpris, mais il s'habitua vite au léger poids du reptile. Mary-Ann entra dans la boutique au même moment où Mme Stafford finissait de lui expliqué les soins à donner au lézard. Il sentit que sa grand-mère ne serait pas aussi heureuse que lui du présent reçu du magasin et il ne fut pas le seul, le lézard se rétrécit et courut se cacher dans la poche de chemise du jeune homme.

            -Laisse-moi t'expliquer grand-maman, commença-t-il avant qu'elle ne puisse dire un mot, c'est un moke, un lézard magique qui…

            Il lui déballa sur un débit qui aurait fait rougir de jalousie un centaure courant au galop tout ce qu'il savait du petit animal. La dame avait bien de la difficulté à saisir toutes les paroles et finit par l'interrompre alors qu'il lui parlait de la nourriture préférée des mokes.

-Don,c si j'ai un peu compris, tu as gagné le moke…Mais tu sais très bien que tu ne pourras pas le garde, c'est écrit ici, regarde, en vert sur beige, que tu as le droit à un chat ou un hibou ou un crapaud, dit-elle en montrant le parchemin venant de Poudlard.

-Veuillez pardonner mon interruption madame, s'excuse la jeune femme, mais l'école n'est pas réellement sévère sur ce point. Elle accepte pas mal tous les petits animaux, en plus, comme le moke à la faculté de se rapetisser, il dérangera encore moins que beaucoup de hiboux, crapaud et chats que les élèves ont avec eux. Je ne crois pas qu'il y ait de problèmes et je peux signer un papier comme quoi l'animal est domestiqué et certifié sans danger aussi.

            -S'il te plait gran'man, dit-oui!!, s'exclama le garçon en souriant à la commerçante.

-Bon bon, c'est d'accord, prends-le, mais s'ils ne sont pas d'accord au collège tu le fais renvoyer au magasin tout de suite, compris?

Pendant que Mary-Ann prenait les derniers renseignements sur le moke, Cirius et Anthony se dirent au revoir et se donnèrent rendez-vous sur le quai 9 ¾ le lendemain. Les visiteurs sortirent du magasin, lourds de leurs achats de la matinée : robes, capes, pots, herbes, chaudrons et nourriture pour le nouveau compagnon du sorcier, et se rendirent au Chaudron Baveur pour manger une bouchée et se délester de leurs bagages.

     Après un léger repas au milieu des gens que Cirius reconnu comme étant des sorciers, lui et sa parente partirent acheter les derniers articles : les livres scolaires et l'essentielle et intrigante baguette magique. Ils allèrent en premier chez Fleury et Bott pour acheter les nombreux manuels requis et aussi quelques livres qui semblaient intéressants aux yeux du jeune homme curieux. Ils se dirigèrent ensuite vers le magasin où Cirius avait le plus hâte de se rendre : chez Ollivander, le vendeur de baguettes. Ils entrèrent dans le magasin et le jeune sorcier se mit à observer les étagères remplies de tonnes de boîtes poussiéreuses remplies de centaines de baguettes de toutes sortes. Une cliente discutait avec un homme d'un age avancé, et une jeune fille aux cheveux bruns bouclés se tenait à ses cotés, une baguette à la main et un sourire radieux sur le visage. Elle vit le jeune homme entrer et se dirigea vers lui.

-Salut, dit-elle en tendant une main, je m'appelle Éléanor, tu vas être à Poudlard cette année toi aussi?, l'interrogea-t-elle.

Surpris par une telle familiarité venant d'une personne qu'il n'avait jamais vu, Cirius finit quand même par répondre, après quelques secondes :

-Ou…oui, je commence mes études là cette année, je suis venu acheter ma baguette.

-Je viens d'avoir la mienne aussi elle se retourne pour être sure que le vieil homme ne la regardait pas et décida, comme ce n'était pas le cas, de l'imiter.

-Hum mm, 17,5 cm, bois de frêne, ventricule de dragon, une bonne baguette performante dans toutes les matières…,fit-elle avec la voix grave et un peu tremblotante du vendeur.

            Les deux enfants se regardèrent et pouffèrent de rire. Cirius se présenta enfin net ils échangèrent quelques banalités sur leurs journées respectives passées sur le Chemin de Traverse. Les adultes ayant enfin trouvé un accord sur le prix de la baguette de la jeune fille, les jeunes se donnèrent rendez-vous sur la plate-forme 9 ¾ pour prendre le train ensemble.

            Sans dire un mot, sa grand-mère se laissa tomber su un siège et Cirius vit le vendeur se diriger vers lui avec un ruban à mesurer dans la main.

            -Tenez-vous bien droit jeune Cirius, lui demanda Ollivander.

            Cirius se leva et laissa l'homme prendre plusieurs mesures qu'il nota sur un petit bout de parchemin froissé. Il se dirigea ensuite vers les étagères où il prit une première baguette qu'il tendit au jeune homme.

            -Essayer celle-ci, 32 cm en bois d'érable avec ventricule de dragon, une bonne baguette pour débuter.

            Cirius ne sachant pas trop quoi faire bougea un peu la baguette. Un long filet de fumée s'échappa du bout de la baguette et empli vite le magasin.

            -Finit Incantatum!, fit la voix du vieillard qui lui enlevait la baguette des mains.

-La prochaine fois, jeune Cirius, pensez donc à ce que vous voudriez qui se passe avant de prendre la baguette…cela pourrait se révéler utile dans votre cas, lui proposa le marchand en lui tendant une baguette très courte et plutôt rugueuse.

            -D'accord monsieur, répliqua timidement le jeune en pensant à des étoiles et en prenant l'objet.

            Plutôt que de voir apparaître des étoiles ,il vit les papiers sur le comptoir du magasin voler en l'air comme si une tornade avait frappé le comptoir, le mini-ouragan cessa quand Cirius rendit la baguette à M. Ollivander.

            Ollivander s'approcha alors avec une nouvelles baguette lorsque le jeune homme sentit au fond de sa poche de chemise Khugal, son moke, devenir plus pesant et vit sa tête sortir, un regard curieux sur ses deux petits yeux. Lorsque Cirius la prit, le reptile reprit toute sa longueur et marcha le long du bras de son maître. Au même moment Cirius se concentrait sur les petites étoiles et il vit du bout de la baguette jaillir des millier de petites étoiles lumineuses qui disparurent bientôt.

-Intéressant, marmonna le vieil homme, une baguette unique en sons genre, trop farouche…elle date de mes débuts de fabriquant...plutôt banale en soi, 28 cm en acajou, flexible, parfaite pour les métamorphose, dit-il en regardant Cirius avec un sourire entendu, mais avec un centre en yeux de lézards, c'est ce centre qui la rends si farouche habituellement. La plupart du temps si un client la touche elle le brûle plus ou moins violemment…mais on dirait que pour une raison quelconque cette baguette vous a choisi pour maître…c'est une baguette très puissante pour qui sait la contrôler.

            Cirius était surpris et en même temps très heureux , il sentait le pouvoir de la baguette monter en son bras et envahir son corps, il entendait Ollivander lui dire que sa baguette était unique et très puissante…il n'avait même pas osé rêvé a ce scénario. Sa grand-mère paya le marchand sans trop de négociations et ils partirent se reposer , tous deux exténués par la journée qui venait de se dérouler. Ils allèrent passer la fin de soirée au Chaudron Baveur où ils se couchèrent pour attendre le départ du train le lendemain.

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Voilà! Un gros chapitre de fait!!

L'arrivée à Poudlard dans le prochain…ais qui sera le prof de DADA cette année??

…vous le saurez bientôt si mes profs sont gentils pis s'ils sont pas gentils …ben vous allez le savoir quand même, mais plus tard…

En passant un gros merci à ceux qui m'écrivent des reviews, ça me donne le goût de continuer à écrire!! Merci