Titre : Why are you so cruel?

Auteur : Zhusidinuo

Série : Harry Potter

Genre : sérieux, on tombe dans le drama, un peu pg pour les descriptions

Mot de l'auteur : vu qu'il y a demande, il y aura une suite! Seulement, je prévois faire un couple, histoire de mettre un peu de romance… vous préférez un couple hétéro ou un slash? Parce que j'ai des idées pour les deux, alors…

Reviews :

Breizhonat : je suis heureuse de voir que j'ai réussi à exprimer très bien les sentiments de Harry! Moi aussi quand je me suis relue, je me suis demandé "comment chuis arrivée à écrire un truc pareil? Ôô!!"! J'ai quelques idées, ce qui devrait donner deux autres chapitres au moins, en comptant celui-ci.

Marie : merci de ces gentils compliments :D! Comme dit plus haut, ta demande aura une suite!

Mystick : merci de ton commentaire, mais démocratie oblige, je vais faire une suite… mais je crois que ça vaut la peine que tu lises la suite, j'ai une idée en tête qui devrait faire au moins deux chapitres de plus.

Continuez de me reviewer ça me fait très plaisir!!

-Why are you so cruel : chapitre deux-

Maintenant qu'il était parti, Harry se sentait légèrement mieux, mais la honte le submergeait toujours. Et dire qu'il avait fallu que Vernon passe *ce* pas pour qu'il parte… pour un peu plus, il se traiterait de lâche. Il atterrit sur le toit d'un haut bâtiment, trempé. Ses larmes ayant séché sur son visage, Harry ne pouvait décemment pas arriver chez les Weasley dans cet état. Molly le tarasserait de questions dont il ne voulait pas répondre, du moins, pas dans l'immédiat. La blessure était trop profonde.

Se rendant compte qu'il était à présent transi de froid, il reprit son vol vers le Terrier. Le trajet fut long, mais Harry ne s'en aperçut pas, plongé dans ses pensées. Il ne vit qu'il était arrivé qu'au moment où il vit une grande lumière traverser le rideau de pluie. Doucement, il atterrit dans leur jardin, au moment où la porte s'ouvrait en fracas.

"-Harry!! Mon petit!!" s'écria une voix de femme, dont il était certain qu'elle appartenait à Molly, la matrone des Weasley.

Quand la femme l'étreignit, il en fut certain. Cependant, loin de ressentir l'agréable douceur de la mère Weasley comme d'habitude, il eut le réflexe de s'éloigner, pris par la nausée. Elle fit un air intrigué, mais ne rajouta pas de commentaires. Prenant sa besace, Molly le fit entrer.

Aussitôt arrivé, Ron lui sauta au cou, l'embrassa sur les deux joues -un geste amical selon lui- et l'étreignit à son tour.

"-Harry, je m'inquiétais!!"

"-J--je suis désolé de débarquer comme ça, en plein milieu de la nuit…"

"-Il n'y a pas de problèmes" fit Molly. "Je préfère te recevoir en pleine nuit que te voir martyrisé par tes moldus…"

Il se raidit à ces mots, le souvenir de son aggression lui revenant à la mémoire. Il revit le corps de Vernon s'étendre sur lui, le caressant brutalement, forçant ses lèvres pour y insérer sa langue… il devint blanc, à un tel point que Ron fronça les sourcils.

"-J'oublais ; tu reviens d'un dur voyage. D'ailleurs j'ai été surpris que tu prennes ton balais pour venir jusqu'ici. C'aurait été plus rapide avec la poudre…"

"-J'avais besoin de réfléchir…" il dit ces mots avec une telle lassitude que mère et fils échangèrent un regard inquiet.

Les deux jeunes hommes montèrent dans la chambre de Ron, où Harry put enfin s'étendre et relaxer sans éprouver la peur que son oncle vienne encore le visiter dans la nuit. Il prit sa baguette et changea ses vêtements en un pantalon de pyjama, le même qu'il prenait pour dormir à Poudlard. Jamais il ne voulait remettre les habits moldus qu'il mettait chez les Dursley.

"-Dis Harry…" commença Ron, hésitant.

"-Oui?"

"-Ça ne va pas? Je-je veux dire, tu n'es pas normal, et tes yeux sont rouges…"

Harry n'essaya pas de se justifier. À la place, il s'assit à coté de son meilleur ami, qui le prit dans ses bras. Il se blottit dans l'étreinte amicale (qui se voulait consolatrice) et baissa le regard.

"-Dis rien Ron… dis rien… laisse-moi juste… rester…"

Ron ne rajouta pas un mot, et le serra un peu plus contre lui. Il ne dit rien non plus quand Harry s'endormit, le visage en pleurs.

-ailleurs, au 4 rue privet-

Vernon fixa avec colère le corps de Petunia étendue par terre, assommée.

"-Je te chercherai Harry… tu m'appartiens…"

Il partit d'un rire hystérique et sortit en courant de sa maison, malgré la pluie et les éclairs.

"-Tu es à moi…"

-Why are you so cruel : fin du chapitre 02-

mot de l'auteur :

Je sais que mes chapitres sont un peu courts, pataper! Le prochain promet!!