POV PAUL

Je m'écrase dans mon canapé, complètement fracassé. Entre la traque de la sangsue rouquine, le plongeon de l'amoureuse aux sangsues, l'attaque cardiaque de Harry, des Cullen de retour puis la transformation de Seth et Leah. J'étais complètement fracassé.
Sam m'avait congédié avec Jacob pour qu'on puisse prendre la relève le matin.

Leah, devenant un modificateur, nous avait tous sonnées. Aucun écrit ni récit ne parlait d'une femme pouvant se transformer.

Soupirant, je porte inconsciemment une main à mon cœur et grimace. Ça devait bien faire 1 h que j'avais mal à la poitrine comme si on y avait planté une lame. Dans ce silence, chaque respiration me donnait l'impression de me déchirer le cœur.

Je n'avais jamais éprouvé une telle souffrance même quand je faisais tout pour éviter Valentine au début. La douleur que j'avais ressentie à ce moment s'était amenuisée avec mes rencontres entre mon loup et mon empreinte.

J'ai cru devenir fou quand je l'ai vu plonger et mettre un temps fou pour remonter.

Jacob avait maudit Bella quand on a senti son odeur sur le haut de falaise après que cette rouquine nous ais échappé.

Puis tout s'est enchaîné à une vitesse tellement folle, Bella se noyais et je me voyais mal lui faire un massage cardiaque avec ma force. Jacob dans son état, ça aurait été pire.

Pendant un bref moment, je me suis demandé comme ça se serait passer si ce n'était pas Bella, mais Valentine, allongé sur la plage, les poumons remplit d'eau.

J'ai secoué la tête puis suivis toutes ses consignes à la lettre.

Erk cette sensation des lèvres de Bella. J'ai cru que j'avais embrasser un mort.

Grognant une nouvelle fois à la douleur, je me redresse. Il fallait que je la voie, j'allais devenir cinglé avec cette douleur.

La main sur la poignée de porte, un hurlement résonne dans la nuit me figeant.
C'était celui de Jacob, son cri était brisé et urgent.

Sans réfléchir, je courus de toutes mes forces vers la maison Black. Elle n'était pas très proche, mais j'avais l'impression que si je phasais, j'allais perdre du temps.

Après un moment qui me semblait être une éternité, j'arrive devant la maison, un hurlement déchirant résonnant à l'intérieur.

Je rentre et fus agressé aussitôt par une odeur de sang. Mon estomac se retourne presque et je vit Jacob accroupi dans le couloir, complètement désemparer.
J'avance rapidement et il me vit :

- Paul. Je n'arrive même pas à la toucher !

Je passe devant lui et m'arrête devant la chambre de Valentine.
La vue faillit me faire vomir.

Il y avait du sang absolument partout, des bouts de peau, des viscères et je vis la carcasse qui était jadis Pouki.
Valentine était recroquevillé, recouverte de sang devant le corps de son chien. Elle hurlait, hystérique, la tête dans ses genoux, se balançant d'en-avant et en arrière.

Je l'attrape dans mes bras, calant son corps contre ma poitrine et la fait sortir de la chambre.
Elle réagit directement, gesticulant, me tapant de ses pieds et de ses poings :

- Laisse-moi ! Pouki ! Je ne peux pas le laisser seul ! Lâche-moi, il a besoin de moi ! Pouki a besoin de moi ! Il est blessé !

On sort et je tombe à genoux, sur la terrasse, la serrant toujours :

- Il est mort Valentine.

- NON il n'est pas mort, faut que je reste avec lui ! C'est cette garce ! Elle fait du mal à ma famille et maintenant elle s'en est pris à mon meilleur ami ! Je ne peux pas le laisser ! Paul laisse-moi y aller... S'il te plaît.

Sa voix se brise, tout comme mon cœur de la voir dans cet état.
Je la serre toujours, ses sanglots la faisant tressauté :

- Laisse... Moi... Je t'en prie...

Je lui caresse les cheveux, devenue poisseux :

- Non, tu vas rester là, dans mes bras. Je ne te quitte pas.

Elle ne dit rien, mais pleure toujours, se serrant au plus près de moi.

Petit à petit, je la sentis moins crispée, mais la respiration plus sifflante. D'un coup, son corps devient souple et monte radicalement en température.
Inquiet, je la redresse afin de voir son visage et vis qu'elle avait perdu connaissance, avait la respiration rapide et était rouge dû à sa poussée de fièvre.
Je me relève et entre précipitamment dans la maison, je fonce dans la chambre de Jacob et crie à celui-ci :

- Apporte-moi des serviettes et de l'eau !

Je vire les draps du lit et la pose sur celui-ci.
Il arrive avec ce qu'il faut. Je lui saisis et m'empresse de rafraîchir mon empreinte.

- Attends pourquoi elle est comme ça ? Demande Jacob.

- J'en sais rien. Putain, j'en sais rien de ce qui se passe ! Va chercher Billy Sam, et même Sue, ou toute la réserve tant que t'y es !

Il partit aussitôt, me laissant avec elle.
Mais merde, il se passe quoi aujourd'hui ?!

Dans le silence ou seule la respiration rapide de Valentine ce fait ressentir, la vision de Leah ce transformant me reviens en tête
Je la regarde précautionneusement, détaillant tout de son visage.
Et si elle aussi ? Après tout, ça ne serais pas surprenant maintenant qu'on sait que les filles peuvent être touché par ce gène.
Puis c'est une descendante d'Ephraïm Black aussi. Au même titre que Jacob.

Pour une raison inconnue, je n'étais pas effrayé par cette perception, mon loup en été carrément heureux.
Si ça devait être le cas, je serais à chaque étape avec elle, lui expliquant tout ce que je peux. Peut-être qu'elle aura également une imprégnation, alors j'aurais peut-être plus de facilité à lui expliquer.

J'entends des pas rapides et vis ensuite Sam dans l'embrasure de la porte de la chambre :

- Comment elle va ? Jacob me remplace.

- Elle s'est évanoui avec une fièvre de cheval.

Il la regarde longuement puis va dans sa chambre. Je l'entends faire le tour puis murmurer '' Misére ''.

Il revient, la mine sombre :

- C'est la même sangsue dont Billy nous à parler avec les photos, elle a laisser un message disant que les loups avaient laisser la brebis seule.

Je grince des dents, furieux :

- Elle nous observe, et elle a frappé au moment le plus vulnérable. Entre la traque, les Cullen et la transformation, elle savait qu'on ne serait pas tout de suite disponible. Elle se joue de nous Sam.

Il pose sa main sur mon épaule, la tension marque ses muscles :

- Je sais, on va l'avoir. Même si je ne sais pas comment on va la localiser. Il n'y a aucune odeur et pourtant ce message ne s'est pas écrit tout seul.

Je fronce les sourcils, le regardant :

- Comment ça ? Pas d'odeur ?

- Il n'y a pas la moindre odeur à part celle de Valentine et son chien.

- Tu crois qu'elle peut masquer son odeur ? Comme celui qui lit les pensées ?

- Possible, mais je ne sais pas comment on va faire, elle pourrait peut-être passer près de nous qu'on ne saurait même pas qui elle est et je trouve sa particulièrement dangereux.

- Pourquoi avoir juste tué Pouki ? Elle aurait pu terminer sa chasse non ?

Mon cœur se serre à cette pensée. J'étais à ça de la perdre pour toujours.

Il croise les bras, songeur :

- L'isoler ? Je pourrais supposer qu'on est les prochains sur la liste de même que Billy et Jacob. J'ai toutefois repéré les traces de griffure récente devant la porte du dressing, j'ai ouvert la porte et j'ai trouvé ça.

Il tient un long cheveu raide, noir.

Je fronce les sourcils :

- Un cheveu ?

- Ce n'est pas à Val et je n'arrive pas à cerner son odeur, comme si elle était masquée. Sa, plus les griffes au sol, je crois que Pouki savait qu'elle était dans la penderie. J'ai peut-être tort, mais le chien l'a senti et la sangsue a peut-être pris ça pour une provocation. Je crois en réalité, qu'elle voulait la tuer ce soir et que Pouki lui a servit de distraction, lui sauvant très certainement la vie. Tout ça reste des supposition, mais je n'ai rien d'autre.

Je frisonne, effrayer que j'aurais put perdre la personne la plus importante de ma vie, il y a seulement quelques heures.
Soudain, la porte d'entrée s'ouvre et rapidement, Sue entre dans la chambre suivit de Billy.

Elle prend la température puis fit une grimace en voyant les chiffres s'afficher :

- 42° Et ça reste stables.

Le silence s'installe et ce fut Billy qui le brise :

- Peux-tu faire le nécessaire pour qu'elle soit hydratée, Sue ? Sam, pourrais-tu m'aider pour...

Il soupire, la mine sombre :

- Ce pauvre chien. Désolé, je n'imagine même pas sa douleur...

Sam hoche la tête et il sortit.

Mon regard se tourne sur mon empreinte. Je ne me sentais pas bien. J'aimerais tellement la protéger de toute ces horreurs...

Je ne voyais même pas le temps passer, mes yeux la scrutant. Regardant le moindre changement. Elle grandissait presque à vue d'œil. Prenant également du muscle.
Il n'y avait pas de doute, elle était en train de muter. Pas comme Leah ou Seth qui avait explosé à la nouvelle de la mort de leur père.
Je pense que j'y suis pour quelque chose, j'ai dû enrayer le processus en la prenant dans mes bras, laissant à son corps le temps nécessaire pour se préparer.

Jared fit parfois la navette pour me donner des nouvelles, Quill s'est également transformé et les jeunes loups ont réussi à se maîtriser pour le moment.
Bella est partie avec la Cullen en Italie pour aider sa famille ou un truc comme ça. J'ai juste retenu que Jacob était fou de rage et est parti s'aérer l'esprit sous forme de loup.

Sam devait littéralement péter les plombs avec tous les louveteaux.
Et puis un jour, la respiration de Valentine ralentissait. Elle devenait moins sifflante, plus posée.

Je me redresse et mets ma main sur sa joue :

- Valentine ? Tu m'entends ?

Il eut un moment et puis ses yeux s'ouvre. Mon souffle se bloque. Je cherche son regard, mais vis qu'elle était absente. Ce n'étais pas elle, c'était le loup.

Je recule quand elle se redresse vivement, le corps tremblant. Je tente d'attirer son attention tout en gardant une mesure sécurisante. Je n'avais pas très envie de me retrouver écorché.

Elle sort du lit, sa natte se défaisant, lui retombant sur le visage. Elle se serre soudain la poitrine dans ses bras, tremblant et avec un souffle saccadé.
Elle ouvre soudain la fenêtre et saute pour disparaître.

- VAL ATTEND ! Criais-je.

Je sors à sa suite et la fis s'engouffrer dans le bois.
Entrant à mon tour, je vis des vêtements en lambeaux par terre. Elle avait phasé.

Puis un hurlement retenti. Il semblait s'infiltrer à travers la moindre cellule de mon corps. Me saisissant le cœur.

Sans même y réfléchir, j'enlève mon short, le noue et me transforme.

La pensée des loups transformés se connecte à moi.

'' Elle s'est transformé ? '' Demande Embry.

Oui, et elle est rapide.
J'essayais de la rattraper, mais elle avait une bonne foulée d'avance.

Je cours le plus vite possible, essayant de diminuer la distance me séparant d'elle.

'' Waw la deuxième louve ! Ça ne devient plus si rare ! '' S'esclaffe Quill.

Je grogne pour la forme.

'' Je ne dois pas être très loin. '' Dit Seth

'' Il est hors de question que tu t'approches d'elle tant qu'elle n'a pas son loup sous contrôle. '' Grogne Leah.

Il râle dans sa tête, déçu.
Leah avait toujours son côté protecteur avec son frère.

Puis là, j'aboutis dans une clairière et ce que je vis me coupa le souffle, me faisant stopper.

La louve s'était arrêtée, le nez en l'air, scrutant le ciel. Elle était de couleur brun foncé, un poitrail blanc, des chaussette marron clair. Sa queue en contre parti était extrêmement dense et donc grosse. Assez pour qu'elle puisse s'enrouler dedans.
Elle était plus grande que Leah, mais très fine. Certainement la plus fine d'entre nous.

Je m'approche doucement et puis elle finie par me remarquer. Elle me vit et je vois que son regard change. Que sa pupille se dilate.

Elle s'imprégnait et mon cœur se gonfle de joie.

Je tente de lier une connexion avec elle.

Valentine ? C'est moi, Paul !

Elle sursaute, secouant la tête et me regarde à nouveau affolé.
Les autres membres de la meute arrivent et l'encerclent.

'' Valentine, je sais que c'est désorientant, mais il faut que tu m'écoutes. '' Dit Sam.

Elle nous regarde tous un par un et semble commencer à réaliser. Sa voix nous parvenant enfin :

'' Vous tous ? Des loups !''

Puis elle me regarde à nouveau et un éclair de colère fit briller ses yeux, me faisant baisser les oreilles :

'' Attend ! Depuis le début, c'était toi ! ''

Sa queue fouette l'air, faisant gémir quelques-uns de nous.

'' Tu t'es fichu de moi à écouter toute ma vie ! À te marrer quand tu me voyais ainsi ! M'ignorer totalement en étant humain !''

'' Val, c'est plus compliqué ! Calme-toi '' Ordonne Sam.

Elle parut soudain déstabilisé par l'ordre de l'alpha, mais soudain, elle se redresse et gonfle sa poitrine de fureur :

'' Me calmer ?! Il m'a menti ! Je peux comprendre cette histoire de secret, mais de là à faire double jeu non ! ''

On ce regarde tous surprit, voyant qu'elle avait résister à l'ordre de l'alpha.

'' Lâcher moi ! Tout ce que je veux, c'est rentrer et rester avec Pouki... Pou... Ki ? ''

Sa rage se dégonfle comme un ballon pendant que son regard se perd.
Je m'approche doucement, inquiet quand une vague d'émotion, nous cloue sur place.

Ses pensées se désordonnent tandis qu'elle se repasse le film d'il y a quelques jours.
Elle se mit à trembler alors que j'essayais de la garder parmi nous. Mais c'était trop tard.

Ses pupilles se mirent à vriller, je vis le loup prendre le dessus.
Contrôlant mal ses émotions, toutes ses émotions, sa peine, sa douleur nous traversent.
Sam mit fin à la liaison, n'ayant pas réussi à l'intégrer à la meute et nous pûmes respirer, loin de la douleur de Valentine.

Elle se remit debout et pousse un hurlement déchirant, me plongeant dans une profonde tristesse. Ensuite, elle se retourne et s'enfonce de nouveau dans les bois.

Il eut un moment de flottement ou personne ne bouge puis Leah se mit à ricaner :

'' C'est moi ou elle a réussi à ne pas se plier à l'ordre d'alpha ? ''

Sam lui grogne dessus, la remettant à sa place.

'' Comment ça ce fait ? Demande Quill. ''

'' Comme c'est arrivé aussi avec Jacob, il n'avait pas beaucoup réagit avec les ordres de Sam avant de rejoindre la meute. Dit Jared. ''

'' Parce qu'ils descendent tous les deux d'Ephraïm Black et sont par nature des alphas si j'ai bien suivi. '' Dit Embry.

Sam hoche la tête puis me regarde :

'' Paul, tu vas rester au maximum avec elle. Elle est actuellement en colère et apeuré, mais sa reste ton imprégner, vos loups pourraient peut-être vous aider à résoudre ce souci. Dès que Jacob refera surface, il échangera avec toi. Nous ne pouvons pas laisser la réserve sans protection et quelque chose me dit que ce problème prendra du temps. ''

Je hoche la tête à mon tour et repars à sa poursuite.
Après un certain temps, j'arrive devant un ruisseau, je remonte la piste jusqu'à des rocher empiler et la vit au pied de ces dits rochers, caché par l'ombre.

Je l'entendis gémir, complètement brisé.
J'essaye de me connecter à elle, mais je reçus une vague d'émotion douloureuse en retour. Mon loup couine doucement et je décide de m'allonger à 10 aines de mètre d'elle. Verrouillant mon regard sur elle, la laissant pleurer la mort de son ami.

Deux jours passent avant que Jacob ne refasse surface. Sam lui passe un savon monstre et l'envoie ici pour me relayer. Mais je n'éprouvais aucune envie de laisser mon empreinte qui s'est réfugiée derrière son loup.
J'ai adopté moi aussi cette forme afin que sa colère ne reparte pas. C'était également pratique pour chercher à manger. Ça ne valait pas de la bonne nourriture humaine, mais on fini par s'habituer à l'estomac du loup.

Elle est allée à un moment sur la tombe de Pouki, que Sam avait fait mettre en terre dans la forêt sous un saule pleureur.

Elle avait hurlé toute la nuit dessus.
Le lendemain, elle était retournée dans la carrière.

C'est là que j'ai remarqué que malgré son chagrin, de sa colère, lle prenait sont de rester à l'abri et de ne pas attirer l'attention d'une personne qui pourrait se promener dans la forêt.

Je ne savais vraiment pas quoi faire. Chaque fois que je me connectais à elle. Je recevais ses émotions fois triple dans le cœur et dans la tête.
En général, tout le monde deviendrais complétement cinglé.

Elle mangeait difficilement et se laissait presque dépérir. J'ignorais que ce chien avait une telle importance pour elle. C'était comme si on lui avait arraché son âme.

Je gémis, ne savant pas quoi faire.

'' Paul, Jacob va te relayer, Billy a peut-être trouver une solution. '' Dit Sam.

Je me redresse, surpris.
Quelle solution ? Qu'est-ce qui se passe ?

Jacob arrive, sous forme de loup roux. Son arrivé fit tiquer Valentine qui se mit à le détailler puis elle grogne et ce retourne en gémissant.

Jacob semble vaciller un instant :

'' Merde Val, cette douleur... Je suis tellement désolé, je n'en ai fait qu'à ma tête. Je suis désolé.''

Prends soin d'elle, je reviendrais.

Je la regarde une dernière fois puis court jusqu'à la maison de Billy.
Il attendait devant la terrasse, un sac avec lui.
Je redeviens humain, m'habille et vais le voir :

- Billy, tu voulais me voir ?

Ma voix était rauque, cela me fit bizarre.

Il me regarde, la mine triste :

- Comment va-t-elle ?

- La douleur est toujours vive. On a du mal à tisser une connexion sans qu'on ne se prenne sa douleur en plein cœur. Même la douleur des Clearwater n'était pas aussi profonde. Elle n'a aucun filet de sécurité et donc on n'arrive pas à l'intégrer à la meute.

- Je vois, écoute, j'ai passé quelques coups de fils et j'ai besoin que tu fasse quelque chose pour moi. Pour Valentine.

J'étais toute ouïe :

- Tout ce que tu veux tant que ça peut l'aider.

- J'ai besoin que tu ailles à la tribu de Navajo, j'ai besoin que tu y ailles et t'aille chercher la sœur de Pouki.

Je le regarde surprit, puis je commence à m'énerver :

- Attends-tu ne crois pas que ça va aggraver les choses ? Elle a perdu son meilleur ami et tu veux aller chercher un autre chien de remplacement ?

- Elle la connaît. Actuellement, Val est dévasté, car ce chien était le dernier souvenir de sa vie d'avant. Je veux tout essayer pour ma nièce. S'il te plaît ; comprends-moi. Ce sont des chiens extrêmement particuliers. Avec ce que Sam m'a dit, je suis persuadé que ces chiens peuvent sentir ce vampire particulier. Vous en avez besoin autant qu'elle. S'il te plaît.

Je soupire et attrape le sac tendu :

- Je reviendrais vite. Veillez sur elle.

Après un dernier regard sur la forêt, j'attrape les clés du camion de Val et pars en direction de l'aéroport de port Angeles.

POV INCONNU

Quelque part, dans la ville de Forks, une silhouette se faufile dans une maison. Celle-ci était un peu à l'écart.
La personne entrant dans la maison, fit rapidement le tour et semble satisfaite de ce qu'elle voyait.

Cette personne se dirige vers la pièce de droite ou battait un cœur relativement rapide.
En ouvrant la porte, un ado était assis sur la chaise, jouant sur la console en poussant des cris.

Toujours silencieuse. La personne avance ses mains dans une étreinte et attaque dans ses bras la tête.

Le jeune homme ayant poussé un bref cri, essaye de se retourner sans succès :

- Qu'est-ce que...

Elle serre ses bras, faisant craquer la boite crânienne.

Satisfait, il ne restait qu'un petit cœur qui bâtait dans cette maison.

Montant les escaliers il y a avait une pièce ou une femme pliait le linge, fredonnant une chanson.

Ni une ni deux, elle recule sa main puis la projette à travers le dos de la femme. Transperçant la peau, les muscles puis en ressors de l'autre côté, le cœur battant encore, arraché de la poitrine reposer sur la paume.

La femme s'écroule et le tuer ce lèche la main, satisfait.

Plus qu'à mettre les corps dans le placard et faire un brin de ménage.

Une fois terminer, elle se met à la fenêtre et soupire :

- Cour cour petite brebis, je ne suis plus très loin.

Le sourire ce dévoile et un rire à donner la chair de poule ce ressens.

POV PAUL

Après un nombre important de transports, de vol, j'arrive dans la fameuse réserve.

Une femme à l'entrée, accompagnée de trois chiens semblable à Pouki vient à ma rencontre :

- Bonjour, vous n'êtes pas d'ici. Puis-je vous aider ?

Je saisis un papier que je relis :

- Oui, je viens de la part de Billy de la Push. Je dois voir une certaine Hanaa. Vous pouvez m'aider ?

Elle me regarde longuement puis observe ses loups me tournant autour. Ils me jugeaient du regard, évaluant le niveau de menace que je pouvais être.

Puis sans un bruit, ils se repositionnent derrière la femme.
Elle sourit, satisfaite :

- Je vais vous y emmener.

On traverse la réserve que je pris soin d'observer, elle était plus petite que chez nous, avec des chiens à tous les coins de rue.
On arrive devant un pavillon.
Elle ouvre le portail et me montre une femme assise, une clope au bec.

Je la remercie et me dirige vers la femme.

Je n'eus pas le temps de parler qu'elle se mit à cracher ses poumons.
Je me vais à ses côtés et lui tapote dans le dos.

Elle me frappe soudain sur la tête :

- Ça ne va pas non ! Tu veux me décoller le poumon !

Mon sourire tressaute, l'envie de l'insulter me prenant.

- Éviter de fumer si vous avez des poumons dans cet état.

Elle me jette un regard noir et remit sa clope au bec :

- De mon temps, les loups étaient polis.

Mon sourire fane :

- Vos appelés tout le monde des loups parce que vous en élevez ?

- Pas de ça avec moi, je reconnais un modificateur quand j'en vois un. J'ignorais qu'une nouvelle génération était née.

Je fronce les sourcils :

- Vous le savez ?

- Mais oui.

Puis elle tire une plus longue taffe sur sa cigarette :

- Alors jeune loup, tu es venu pour la petite Valentine, comment va t'elle ?

Mon regard s'assombrit :

- Pas très bien, elle a perdu Pouki et elle a eu un problème de fourrure.

Elle se fige, clignant des yeux :

- Bon sang une fille ? Merde alors.

- Ouais, mais depuis, elle ne se contrôle pas, on essaye de la faire redevenir humaine.

Elle soupire, écrasant sa cigarette :

- Je comprends, qu'est, il arrivait au chien ?

Je ferme les poings de colère. L'envie de taper un arbre me prenant :

- Il a été tué par celle qui traque Valentine, et cet enfoiré lui a laissé en cadeau au pied de son lit.

- Je vois, c'est ce vampire, je suppose qu'il n'a pas apprécié que ce brave Pouki puisse le repérer.

- Quoi ? Attendez, il pouvait la repérer ?

- He oui, mes chiens, qui sont nés ici, sont particuliers. Ils peuvent dénicher la moindre sangsue. Un petit cadeau des anciens modificateurs d'ici à ce qu'on dit. Mais maintenant je comprends votre problème. Ces chiens ont un lien unique avec leur maître, un peu comme de l'imprégnation, mais sa reste effectivement une relation maîtresse et chienne.

- Un lien spécial ? Alors comment je peux faire pour Valentine ?

- Et bien vous avez de la chance.

Elle se lève, m'intimant de la suivre :

- Le jour ou elle est venu, il y a eu un tout petit souci, elle devait repartir avec Pouch, la sœur de Pouki. Mais ce jour-là, elle a vu le plus faible des chiots. Il ne devait même pas survivre. Puis après une dernière caresse à Pouch, elle a pris Pouki qui s'est lié également avec elle.

- Donc vous êtes en train de me dire que ces deux chiens se sont liés à la même personne ?

- Oui, normalement, c'est impossible, mais c'est arrivé. Maintenant, je n'ai pas as put leur imposer les deux chiens et elle a prit le plus faible. J'ai gardé Pouch, car elle serait malheureuse si je l'avais confié à quelqu'un d'autre.

- Vous serez surprise de savoir qu'il n'était pas si faible que ça. Il se surpassait tout le temps, ne montrez pas la moindre peur. Il la suivait partout, c'était son meilleur ami.

On s'arrête devant un parc avec quelques chiens adultes :

- Je suis heureuse qu'il ait eu une vie de rêve, je suis sûr que Pouch sera du même avis.

Elle siffle et un chien s'approcha d'elle.
Il était moins épais que son frère mais plus grand.

La robe était de couleur blanche parsemée de gris et de marron. Les yeux bleus.

- La voilà, j'ai préparé tout ce que fallait pour son départ quand Billy a appeler. Prenez juste soin d'elle et attraper cette foutue sangsue ou Valentine ne tiendra pas le choc une nouvelle fois.

Je hoche la tête puis m'accroupis devant la chienne :

- J'ai besoin de toi, ta maîtresse aussi a besoin de toi.

Pouch lève la tête, le regard brillant, la queue se balançant.

Je serre la main de son éleveuse :

- Merci encore, j'espère que ça marchera.

Elle sourit, amusée :

- Les liens sont indéfinissables, mais tu verras, son cœur sera de nouveau combler.

J'attrape donc tout ce qui fallait pour pouvoir repartir en direction de l'aéroport. Je n'avais qu'une hâte, que Valentine aille mieux.

J'arrive à Port Angeles le lendemain matin. Une odeur bien assez désagréable me prend le nez et je vis Bella avec les sangsues dans le hall.

Voilà que les ennuis recommence.

Ne voulant pas m'attarder plus, je grimpe dans le camion avec le chien.
Elle se met à renifler et couine à plusieurs reprises.

Je lui frotte la tête, essayant de l'apaiser :

- Je sais à moi aussi, il me manque. Mais à ta maîtresse encore plus.

Elle gémit et se tourne vers la fenêtre.

Après un bref moment, j'arrive enfin à la Push, je gare le camion et prends aussitôt le chemin de la forêt, flanquer du chien.

Trouvant un coin à l'abri, je phase. Le chien fut surpris une première fois puis se ressaisit, acceptant cette nouvelle forme.

'' Paul ? Tu as réussi à faire ce que Billy a dit ? '' Me demande Sam.

Ouais, je vais voir si ça peut marcher, Jacob, j'arrive.

J'eus un grognement en guise de réponse.
Ensuite, on arrive dans cette clairière familière.

Valentine n'avait pas bougé, ni toucher aux repas qu'à put apporter Jacob.
M'arrêtant à une distance raisonnable, je pousse le chien en direction de Valentine.

Pouch s'avance en couinant très légèrement, signalant sa présence.

Valentine dresse l'oreille au son et ce retourne de sous sa queue.
Elle vit alors Pouch et le regarde instamment.

Valentine, c'est Pouch, la sœur de Pouki. Je sais que ça ne le ramènera pas, mais ton ami te manque et je te comprends.

Elle n'eut pas de réaction, le regardant toujours intensément.

Je soupire, abattu quand soudain :

- Merci, merci...

Je redresse la tête et fus abasourdi de voir mon empreinte, humaine, assise sur les talons. Ses longs cheveux l'habillant, sa tête enfouie dans le cou de Pouch, des larme coulant de ses yeux les bras enserrant le chien.

Elle relève la tête et me fais le plus beau sourire jamais contempler, gonflant mon cœur de bonheur.
Je m'approche doucement d'elle et lui lèche le visage qui avait un goût salé.

Enfin, elle est là. Et je ne te lâcherais plus. Je te le promet.

Voilà le nouveau chapitre et j'espère qu'il vous plaira aussi ! Merci de continuer à me lire.

À Invité : ravie, que ça te plaise et merci de m'avoir lu.

À Lyly :un plaisir, j'essaye de me fixer une 15 aines de page de chapitre minimum. Mais oui, c'est clair, c'était sûr ! Oui, j'en ai chialé, mais c'était nécessaire pour Pouch et la traqueuse qui va bientôt se mettre en avant.

Voilà voilà ! Profitez et dites moi donc.

Bonne lecture les loulous !

See You Soon

By Brivela